Ict@innovation: Free your IT Business in Africa/2-6
Apparence
2.6. Cas de EC2LT-RTN
[modifier | modifier le wikicode]Nom de Société | Ecole Centrale des logiciels libres et des Télécommunications (EC2LT) |
Pays | Sénégal / Dakar |
Année de création | 2009 |
Site Web | http://www.ec2lt.sn |
Services offerts | * Formations modulaires (ToIP, Linux, SVA, ...)
|
Section 1 : Perspectives et rapport d’Expérience | |
Q1. Quand est-ce que votre entreprise a été fondée et combien de personnes a-t-elle embauchées ? | L’EC2LT (Ecole Centrale des logiciels libres et des Télécommunications) a vu le jour le 30 Juillet 2009 suite à une initiative de plusieurs professeurs d’université. Elle répond au registre Ecole – Entreprise (RTN – EC2LT). A sa création, elle comporta 7 enseignants titulaires et une dizaine de vacataires. |
Q2. Au cours de vos années d’exploitation, quels problèmes (par exemple obtenir le capital de démarrage, obtenir des crédits pour financer certains aspects de vos activités, construire une base de clientèle, embaucher les employés, trouver l’espace de bureau, obtenir les documents d’entreprise, etc.) avez-vous rencontrés ? ET les solutions possibles. | Durant maintenant 4 ans d’exploitation, l’EC2LT rencontre des difficultés pour trouver des fonds dans le cadre de la vulgarisation des logiciels libres en Afrique francophone. De plus, les structures (entreprises) de la place s’infiltrent de jour en jour dans le domaine que nous maîtrisons jusqu’à présent. Trouver des personnes compétentes dans le domaine du libre reste chose difficile. Pour palier cela, nous avons opté pour une formation en interne et les produits finis forment à leurs tours les autres. En ce qui concerne l’organisation en interne un rectificatif majeur doit se faire dans le côté relation et gestion de la clientèle. |
Q3. En regardant d’autres compagnies (à l’intérieur et en dehors de votre pays) qui peuvent offrir des services similaires aux vôtres, que diriez-vous fonctionne bien pour votre entreprise ? | Dans cette optique, nous restons une référence dans les prestations de services côté entreprise (RTN : Réseaux et Techniques Numériques). Le programme de cours reste dynamique et essaie de s’adapter au mieux à la réalité du terrain professionnel. |
Q4. Quel est votre conseil pour quelqu’un qui crée une entreprise autour de logiciels open source en Afrique en général et dans votre pays en particulier ? | Le conseil reste le fait d’avoir une équipe prête à intervenir (Sous contrat) car les marchés sont grands, mais la main d’œuvre reste une denrée rare sur le marché. Avoir une certaine expertise dans le système de migration des solutions (De Windows vers les solutions libres) |
Section 2: Génération de Revenus | |
Q5. Quels services (ex. formation, marketing, appui technique, hébergement et développement de logiciels, services de conseil, etc.) est-ce que votre société offre ? | Des formations modulaires surtout dans la préparation à la certification LPIC 1 et LPIC 2. La téléphonie sur IP reste notre fer de lance. Nous accompagnons les entreprises dans la mise en place des systèmes d’information de A à Z et assurons des suivis et des transferts de compétences. |
Q6. Lesquels des services en Q5 génèrent plus de revenus pour votre société ? | Les formations aux entreprises et aussi des prestations de services dans la mise en place des solutions téléphoniques à l’aide des outils libres. |
Q7. Quel est le chiffre d’affaires annuel pour chacun des secteurs de services ? | |
Q8. Quelles sont certaines des difficultés, le cas échéant, auxquelles vous devez faire face pour vous faire payer pour les services que vous offrez ? | Il y a souvent un très grand écart entre la date de fin de la prestation et le versement du paiement.
Mais aussi, nous avons un manquement dans la relance du client (pas de personne qualifiée proprement dite) Avoir une grosse masse d’argent en compte pour avoir des gros marchés, cela représente souvent un handicap pour nous.
|
Section 3: Ligne de Service et Motivation de logiciels libres et open source | |
Q9. Quelle est la motivation pour le choix de l’open source comme une affaire principale ? | La motivation de notre structure dans le domaine du libre reste constante par le fait que l’Afrique a enfin trouvé une solution à ses problèmes technologiques. Mais reste la question fatidique de la formation, car pour le moment, le domaine reste encore réservé aux gourous de l’informatique. Par nos actions, nous comptons vulgariser au maximum le logiciel libre (70% du programme). |
Q10. Développez-vous de nouveaux produits (logiciels et/ou matériels de formation) ou personnalisez-vous les solutions open source (logiciels sur mesure) pour répondre aux besoins de vos clients ? | Malheureusement, nous n’avons jamais conçu un produit proprement sorti de notre structure (par manque de personnes qualifiées). Mais nous excellons dans l’adaptation des solutions libres pour nos clients (Messagerie, Téléphonie, Communication unifiée, …) |
Q11. Quelles sont certaines des stratégies que vous utilisez pour commercialiser vos produits et services ? | Les stratégies sont véritablement basiques, dans le sens que nous ne faisons que des insertions dans les journaux, et du bouche à oreille. |
Q12. Qui sont vos clients les plus prolifiques et quel type de services demandent-ils le plus ? | Les organismes et l’état restent les plus friands dans la demande des solutions dans le domaine du libre. En second plan les institutions (Ecole, mairie, ...) |
Q13. Est-ce que vous transcrivez (traduire en langues locales) certains de vos produits ? | Oui, il existe des produits personnalisés pour le WOLOF par exemple. |
Q14. Comment décririez-vous votre entreprise, "une société open source pure"qui développe, distribue et fournit des services autour de logiciels open source ou une “société hybride” qui développe, distribue et fournit des services autour de logiciels libres et open source et propriétaires ? | Société Hybride |
Q15. Quels sont certains de vos plans d’affaires pour les prochaines années en vue d’améliorer la position concurrentielle de votre entreprise ? | Dédoubler le nombre de partenariats
|