Écrire en cirth/Angerthas Moria
Au Second Âge, les Elfes ont majoritairement abandonné les cirth au profit des tengwar, sauf en Eregion. C'est à travers leurs rapports commerciaux avec les Ñoldor habitant la région que les Nains de la Moria découvrent les cirth et les adoptent. Ils procèdent à leur tour à des modifications qui font perdre à l’Angerthas son caractère systématique, pour deux raisons principalement :
- le glissement de valeur des cirth suivants :
- s → h
- s → ’ (coup de glotte)
- h → s
- le glissement de caractère des valeurs suivantes :
Runes supplémentaires
[modifier | modifier le wikicode]N° | 37 | 40 | 41 | 53 | 55 | 56 |
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Graphie | ||||||
Valeur | ng | y | hy | n | [ə] | [ʌ] |
La rune 53 ressemble beaucoup à la rune 22 (qui représente à l'origine ng, [ŋ]), si bien que les Nains en sont venus à parfois confondre les deux.
Les runes 55 et 56 sont issues de la rune 46 coupée en deux. Lorsque le son qu'elles expriment est faible, leur base est parfois omise. Tolkien indique qu'elles représentent les sons vocaliques de l'anglais butter, c'est-à-dire [ʌ] et [ə] ; l'inscription de la tombe de Balin permet d'attribuer le [ʌ] à la 56, et donc le [ə] à la 55.
Exemple
[modifier | modifier le wikicode]L’Angerthas Moria est utilisé sur la tombe de Balin pour transcrire une épitaphe bilingue khuzdul / westron :