L'économie de la téléphonie/Abonnement téléphonique
Un abonnement téléphonique est souscrit par une personne morale ou physique auprès d'un opérateur de télécommunications afin de se voir attribuer un numéro de téléphone et une autorisation d'émettre et de recevoir des appels téléphoniques, potentiellement dans une certaine limite.
Coût abonnement téléphonique
[modifier | modifier le wikicode]Il s'agit à priori d'informations données pour un mois, pour une ligne fixe d'un particulier client de l'opérateur historique national.
Traditionnellement, le coût d'un abonnement téléphonique était un cout fixe décidé par l'opérateur national. Avec l'ouverture à la concurrence une pléthore d'offres téléphoniques sont apparues, dans la téléphonie fixe comme dans la téléphonie mobile. Ces offres se distinguant par le montant de l'abonnement, appelé forfait lorsque des communications y sont prépayées et/ou lorsqu'il finance le terminal, par la qualité de services, ainsi que par d'innombrables spécificités de tarifs en fonction des opérateurs destinataires, de l'ingénierie marketing et des zones géographiques et autres options.
Les nouvelles technologies et la croissance des communications de données (internet) ont par ailleurs conduit à la réduction des coût par unité de donnée, alors que la concurrence sur les cout des communications a conduit à un renchérissement du cout des abonnements.
Coût d'un abonnement téléphonique résidentiel hors-taxes, en Europe, en 2003
Pays | Prix de l'abonnement mensuel en 2003 |
---|---|
Irlande | 18,59 € |
Luxembourg | 16,00 € |
Pays-Bas | 14,94 € |
Belgique | 13,63 € |
Allemagne | 13,50 € |
Autriche | 13,31 € |
Danemark | 12,81 € |
Portugal | 12,30 € |
Italie | 12,14 € |
Espagne | 11,66 € |
Royaume-Uni | 11,54 € |
France | 10,87 € |
- Source : Commission européenne, Tarification
Abonnement téléphonique en France
[modifier | modifier le wikicode]En France, début 1996, l'abonnement téléphonique était l'un des moins chers d'Europe à 45,76 francs mensuels, soit environ 7 € euros[1].
La facturation et l'entretien des lignes fixes de fin de réseau (boucle locale) restait un monopole attribué à France Télécom. L'opérateur historique profite de cet avantage concurrentiel pour maintenir un abonnement téléphonique à un coût élevé pour l'usager. Ainsi le prix de l'abonnement téléphonique a doublé en 10 ans, passant à 16 euros T.T.C. le Modèle:1er juillet 2007.
Les opérateurs alternatifs peuvent proposer à leur client de prendre en charge le coût de la boucle locale, moyennant un prix de gros compris d'environ 9 euros H.T.(Référence nécessaire) que l'opérateur paye chaque mois à France Telecom pour un dégroupage total de la ligne. Ils intègrent ce coût dans leurs offres liées au dégroupage total, le triple play et l'ADSL nu, rendant l'abonnement téléphonique à l'opérateur historique caduc.
Une solution permettant d'économiser de l'argent sur ses factures téléphoniques(Référence nécessaire) est de souscrire à une offre de présélection. Les minutes d'appels sont alors payées à un opérateur extérieur.
Aujourd'hui, les services de téléphonie sont fournis au travers de différentes technologies : paire de cuivre, sans fil, câble coaxial/fibre en pied d'immeuble, fibre à domicile, démultipliant d'autant la concurrence et rendant les comparaisons plus complexes.
Notes et références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ Larcher, Gérard L'avenir de France Télécom: un défi national Rapport No 260/1995-1996 au nom de la Commission des Affaires économiques et du Plan, Sénat, mars 1996 : « Le 2 mars (1996) dernier, le prix de l'abonnement téléphonique mensuel est passé de 45,76 francs à 52,80 francs. Il restait toutefois l'un des moins chers d'Europe. Celui de Télia (Suède) s’élevait à 77,55 francs, celui de BT (Grande-Bretagne) à 63 francs et celui de Deutsche Telekom à 73 francs. »