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Histoire du clavier alphabétique/Clavier pour instrument à vent

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Les premiers clavier étaient les claviers d'orgues. Ils sont plutôt anciens [1]. On peut donc penser qu'ils ont inventé l'organisation des claviers des instruments à corde. L'orgue fut, semble-t-il, inventé à Alexandrie vers 250 avant JC. par le mécanicien Stésibius, sous le nom d'hydraulis, mais ce n'est pas pour autant qu'ils étaient munis de claviers tels que nous les connaissons. Les tuyaux des premiers orgues médiévaux sont encore actionnés à l'aide de tirettes, comme l'atteste le traité De diversis artibus du moine Théophile (XIème siècle).

L'orgue aurait été introduit en France en 757, l'empereur grec Constantin Copronyme l'ayant fait parvenir eu roi Pépin. Les pédales auraient été inventées par l'organiste Bernard Murer En 951, l'orgue de winchester nécéssitaient70 hommes vigoureux pour le soufflet de l'orgue. Les touches étaient logues de six pouces et ne pouvaient être enfoncées qu'à coup de poing.[2].


Le premier clavier, d'après les découvertes archéologiques, était d'abord simplement constitué de petites lames de bois coulissantes, des languettes, qui obturaient le trou par lequel arrivait l'air. Il n'y avait qu'un seul tuyau par note, le clavier était diatonique et couvrait deux ou trois octaves. Quand le musicien tirait la languette, le tuyau parlait sans arrêt. Il fallait repousser la languette pour arrêter le son. On pense que l'idée de mettre des ressorts de rappel afin que la fermeture se fasse toute seule en lâchant la languette est également due à Ctésibios. Pendant un temps, les deux types de clavier ont coexisté : clavier avec touches à fermeture manuelle et clavier avec touches à fermeture automatique par ressort. Ces ressorts étaient en bois souple (roseau, bambou) ou en métal (bronze, laiton).

Chaque clavier étant le reflet de la musique qui se joue à son époque, les premiers claviers ne comportaient que les notes simples de la gamme diatonique, laquelle n'était constituée que de 6 notes correspondant à l'hexacorde et commençait au fa et non au do comme nous en avons l'habitude aujourd'hui. Il faudra attendre le haut Moyen Âge pour voir apparaître progressivement les touches supplémentaires, à commencer par le si, absent de l'hexacorde. On sait que les premières altérations historiques sont le si bémol et le si bécarre rencontrés au IXe et employés couramment au XIIe. Les deux notes portant le même nom de solmisation, on cherche à les différencier sur le clavier pour éviter qu'on les confonde. C'est ainsi que vont apparaître les feintes, touches de couleur, de position et de forme différentes que l'on va progressivement intercaler en retrait au-dessus et entre les touches diatoniques (que l'on appelle marches).

L'invention du si bémol vient de ce que l'intervalle fa-si était jugé dissonant (quarte augmentée, le fameux « triton »). Aussi les chanteurs baissaient-ils naturellement le si en si♭ pour obtenir un intervalle jugé consonant, fa-si♭ donnant une quarte pure. C'est pourquoi pour accompagner le chanteur on ajouta au clavier de l'orgue primitif une touche supplémentaire, intercalée entre le la et le si. On lui donna le nom latin de « B mollis » (le si adouci), par opposition au « B quadratus » (le si dur), dénominations d'où proviennent les termes musicaux bémol et bécarre.

Le mot « feinte », qui désigne les touches correspondant aux notes altérées, vient de musica ficta (musique feinte ou fausse). En effet, on avait recours aux notes "fausses" (c'est-à-dire situées en dehors de la gamme naturelle) à chaque fois que l'on voulait moduler (au sens premier : changer de mode). C'est ainsi que progressivement on ajouta les feintes correspondant aux notes réellement chantées et qui permettaient de compléter les gammes des autres degrés. Après le si et le si bémol (qui attire le fa majeur et le ré mineur), on ajoutera le fa dièse (pour sol majeur) le mi bémol (pour la tonalité de si bémol majeur), le la bémol et le do dièse. Cette transition s'est faite progressivement et pas toujours dans cet ordre selon les besoins et les constructeurs, mais on sait qu'elle se situe approximativement entre le Modèle:XIIe et le Modèle:XIIIe. L'aboutissement de cette évolution se situe à la fin du Modèle:XIIIe où, mis à part les variations dans la largeur des touches, le clavier se présente désormais sous la forme qu'on lui connaît, une octave étant constituée de 7 marches et 5 feintes, ce groupe se répétant à l'identique pour couvrir la tessiture voulue. Cependant, plus de trois siècles après cette tentative de normalisation, Michael Prætorius écrit en 1619 qu'il se trouve encore quelques orgues dont les claviers sont simplement diatoniques et ne présentent qu'une seule feinte, le si bémol. On sait aussi que l'orgue que touchait Jan Pieterszoon Sweelinck n'avait pas de ré dièse. Ainsi, les pièces qu'il écrit pour orgue, sauf quelques exceptions, n'utilisent jamais cette touche.

Il faut également noter que sur certains claviers jusqu'à la fin de la période baroque, le premier do dièse est fréquemment absent car presque jamais utilisé à la basse dans un tempérament inégal.

Sur des orgues, généralement de taille modeste et principalement en Italie dans la période baroque, on rencontre aussi l'octave courte. Les tuyaux les plus gros étant les plus chers, ce système ingénieux permettait d'économiser le coût de quelques notes graves peu utilisées. L'octave courte ne comportait que 6 ou 7 notes, conservant les notes diatoniques et sacrifiant les notes altérées. C'est probablement l'octave courte qui a favorisé la descente du clavier dans le grave, commençant au fa au Moyen Âge pour descendre au do et parfois au la dans la période baroque.

L'orgue expressif et la genèse de l'accordéon

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En 1775, on appelle «Musette» un «instrument champêtre à vent & à anche, dont les flageolets reçoivent le vent d'une vessie, qui est un magasin d'air entretenu par un soufflet, ou par la bouche de celui qui en joue».[3].


Musette était déjà un instrument de musique an 1549[4].

L'action de les remplir était était alors dénommée enfler[5]

Déjà en 1826/1827, la musette était un instrument sur lequel on dansait[6].

Si l'anche libre n'est pas directement liée au clavier, l'accordéon et son clavier n'aurait pas existé sans l'anche libre. Il convient donc d'en dire quelques mots: L'anche libre est une languette en métal mise en vibration par l'air.

L'idée de l'anche libre à été fournie à Grenié par Pierre Bédos, dans «l'Art du facteur d'orgues». En 1796, l'abbé Vogler avait installé un jeu d'anches libres dansun orgue. En 1800, l'Appolinion a été construit en Allemagne, en utilisant notamment des anches libres. L'anche libre a également été utilisée par Ruchwirtz, Stockholm 1798, Sanes, Pragues 1803, Keber, Vienne 1805. Elle était également utilisée dans le chenk chinois [7]. De ce fait, l'anche libre a également été connue sous le nom d'anche de Grenié[8]

En 1805, il existe en France un harmonica matellica supérieur à l'harmonica fait de cloches de verre[9]

La tierce et la quinte

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Vu la disposition des touches de l'accordéon, un auteur ne peut s'empêcher de rappeler qu'un aubergiste de Bade a inventé le muth harmonika, un instrument à bouche (par opposition aux harmonica qui était constitué de cloches en verre [10]) capable de jouer trois notes: la tonique, la tierce et la quinte.

Ceci conduisit, par perfectionnement, Candide Buffet a créer l'accordéon en 1827. Pour pallier à la monotonie su son, Martin de Provins inventa la percussion de l'anche. [11].

L'orgue expressif

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Les premiers essais d'orgues expressifs datent de 1810[12]. Plus tard, une adaptation au piano conduit la maison Alexandre a commercialisa également un orgue à 100 francs portatif[13].

Un certain nombre d'instruments semblent être des dérivés de l'orgue expressif.

  • En 1818 l'autrichien Anton Haeckl construit le premier physharmonica, instrument à anches libres clavier et à soufflet manuel. Un brevet lui a été accordé le 8 avril 1821. Dans le journal «Allgemeine Zeitung Musikalische» du 14 avril 1821, la publicité du physharmonica dit entre autres: « Le maître fait aussi des versions très petites qui reposent confortablement sur le bras gauche, et dont on joue de la main droite. » Cet élément est primordial. pour l'avenir.
  • On parle également de l'existence d'un Æolos-clavier en 1820, inventé par un dénommé Schortmann de Buttelstardt[14]
  • En 1827, ou avant, Mr Dietz invente/commercialise l'Aerephone, un petit instrument à vent que l'on eut placer à côté du piano, pour jouer de la main droite[15].
  • En 1822, selon les dire de son petit-fils, Buschmann monte un soufflet sur son « aura » qui devient « handaeoline », l'éoline à main.

Notons également qu'en 1828, de nombreux brevets sont déposés sur des nouveaux procédés de fabrication de bouton de diverses formes et de diverses matières.

Les premiers accordéons ne disposaient d'un clavier que de quelques touches et était essentiellement considérés comme des joujoux[16].

Le 11 mai 1829 à 17 h 30 est accordé un brevet dont le nom de l'invention, « accordion », sert pour la première fois à désigner un instrument à anche libre et à soufflet. Cyrill Demian, facteur de piano et orgues à Vienne (Autriche), fabrique un instrument dans la veine de Buschmann et Haeckl, dont il veut déposer le brevet sous le nom d'« Aeolina ». Ce nom étant déjà pris par un modèle Buschmann, ce nouvel instrument étant, contrairement à ses prédécesseurs, voué à l'accompagnement et en ce sens n'émettant que des accords, c'est naturellement que Demian déposa son brevet sous le nom d'« Accordion », muni d'un soufflet manié par la main gauche, la main droite se réservant un clavier dont chacune des 5 touches émet un accord, différend en tirant ou en poussant.

L'accordéon est arrivé d'Allemagne en France vers 1830 [17].

En 1830, ou avant, un dénommé Mac Kewan de Philadelphie a également indiqué avoir inventé un instrument musical dénommé accordion[18].


En France, en 1830, Marie Candide Buffet positionne un clavier mélodique en main droite à la place des accords.

Demian invente, vers 1834, la combinaison d’un deuxième clavier pour les accords, et d’un premier pour la mélodie.

Toutefois, les premiers accordéons n'auraient pas permis de jouer les demi-tons, ce qui aurait interdit de jouer es mélodies[19]


En 1834 également, Uhlig a l'idée de répartir les boutons sur les deux mains, en offrant un accordéon de dix boutons sur une simple rangée[20] [21] Uhlig a également été le premier producteur à la foire internationale de Leipzig[22]. La disposition sur deux rangées en quinte sur les concertina est restée un standard inchangé jusqu'à ce jour. I a également été repris parla suite sur les concertinas à trois rangées.

À ce sujet, en 1856, Berlioz prétend que sur les concertinas allemandes, le nombre de touches varie en fonction du bon vouloir des facteurs d'instruments [23].

1837: Le mélophone

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En 1837, Leclerc, un horloger de Paris invente le mélophone, un instrument à forme de guitare. Le souffle est introduit dans le mélophone par un archer tenu à main droite, tandis qu'un clavier de 5×12 boutons est touché de la main gauche. La matrice de touches est incrémenté de quinte en quinte dans un sens et de demi-ton en demi-ton d'ans l'autre sens.[24]

1837: l'harmoniphone

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L'harmoniphone est une boite rectangulaire de 38 centimètres sur quatorze et doté d'un clavier semblable au clavier d'un piano. L'air est introduit par la bouche, tandis que les touches activent des soupapes[25]

1837: Suppression des tierces

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Vers 1837, monsieur Ioart transforma l'accordéon qui avait depuis un certain temps, un certain succès à Vienne.

Jusque là, il était organisé avec les notes de la gamme, ut, ré, mi, fa sol, la, et pour chacune leur tierces diatoniques. Cette possibilité de faire des accords lui avait valu le nom d'accordéon.

Monsieur Isoart perfectionnant l'instrument, en ne donnant qu'un seul son à chaque touche, et en supprimant les tierces, et en ajoutant l'accord parfait[26].

de 1837 à 1845

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Entre 1837 et 1840, le premier ouvrage pour apprendre à jouer d'un accordéon de vingt touches est publié par Höselbarth[27] [28] En 1841 Louis Léon Douce dépose un brevet pour son « accordéon harmonieux », instrument unisonore.

En 1842, Debain améliora le son des anches en le rendant moins dur et moins criard, en enfermant les anches dans des cases dont la taille et la matière étaient propres à donner une meilleure sonorité (harmonium)[29].

En 1839, un instrument dit concertina est breveté par le facteur Alexandre[30].

En 1840, l'organino est breveté parLegris (Alexandre) de Paris.

En 1845, on écrit déjà de l'accordéon qu'il et composé d'un mécanisme de touches sur chacune des deux faces, et que grâce aux derniers perfectionnement, il couvre une étendue de «trois octaves et demie chromatiquement»[31].

La même année, le journal littéraire La Sylphide fait la publicité des orgues expressifs, dits harmonium et accordéons accueillis à l'exposition, doté d'un clavier perfectionné de la fabrique de Laurencin[32]

Exposition de 1851 à Londres

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Lors de l'exposition de Londres en 1851, différents accordéons sont exposés, dotés de claviers dotées de une, deux, ou trois rangées de touches.

Accordéon à clavier piano

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En 1852 des perfectionnements interviennent sur cet instrument[33]. Mais, cette même année, Philippe-Joseph Bouton conçoit l’instrument avec un clavier piano à la main droite[34]


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Un accordéon piano moderne

Un accordéon piano est un accordéon doté d'un clavier droit tel celui d'un clavier de piano ou d'orgue. Le mécanisme et le mode de fonctionnement de la main-droite se rapprochent plus d'un doigté pour orgue qu'au piano, puisque tous deux des instruments à vents, on doit le terme « accordéon-piano » à Guido Deiro vers 1910[35]— et en est l'appellation populaire. Quant à lui le registre de main-gauche, peut être équipé de tous les types de nomenclatures possible.

Par rapport au clavier de piano, les touches sont plus arrondies, plus petites et plus légères au toucher (la pression requise pour enfoncer est moindre qu'une touche de piano.) Celles-ci sont placées à la verticale sur le côté, tournées vers le centre et les 'jeux', les rendant toutes accessibles d'une seule main lorsqu'on manipule l'accordéon[notes 1].

Le premier accordéon à offrir un clavier-piano fut probablement introduit en 1852 par Bouton de Paris[36]. D'autre sources clament que le premier accordéon-piano fut fabriqué en 1854 par Allgemeine Deutsche Industrieausstellung à Munich et présenté par le luthier Mattäus Bauer.

L'accordéon-piano devint rapidement un compétiteur à l'accordéon-diatonique[37].

Aux États-Unis, l'accordéon-piano connu une forte popularité entre 1900-1930, il doit sa grande popularité, en partie à cause de sa large distribution, mais aussi a l'arrangement des claviers qui facilitait l'enseignement pour de nombreux immigrants européens. L'image du clavier de l'accordéon-piano fut aussi propulsé par la popularité de l'artiste de vaudeville Guido Deiro et son frère Pietro qui se produisirent sur scène, dans de nombreux enregistrements et à la radio. Les contemporains des Deiro, s'inspirèrent de leur succès, au point où un jour le joueur Pietro Frosini dissimula les touches du clavier de son accordéon chromatique, de façon à ressembler à celui de l'accordéon-piano, afin de ne pas paraître trop vieux-jeu.[38] (voir Accordion music genres)

En 1972, l'accordéon-piano dominait les continents anglo-saxons, l'Amérique du Nord, l'Écosse, ainsi que certains pays d'Europe de l'Est. D'autres systèmes de touches se retrouvent quant à eux en Scandinavie, France, Belgique et les pays de l'ex-Union soviétique[39]. L'accordéon-piano est aussi prédominant en Italie, Nouvelle-Zélande et l'Australie.

En comparaison de l'accordéon chromatique layout[40], montre certains avantages de l'utilisation des touches piano, un choix logique et simple[notes 2], la taille des touches permet des legato, et sa disposition comparativement aux autres systèmes de clavier[notes 3]. Cependant, sa gamme est plus courte, rendant difficile de rejoindre des notes éloignées, par exemple lorsque deux octaves séparent deux notes successives d'une partition, car ceci se traduit par un plus grand déplacement des doigts sur le clavier.


  1. Du feutre ou du caoutchouc est placé sous les touches du clavier piano pour déterminer la touche et empêcher le bruit : aussi placé sur les palettes pour empêcher les notes non enfoncées en restreignant le mouvement de l'air. Bien évidemment, ces matériaux viennent à s'user, ce qui créée un claquement caractéristique, et doivent être remplacés pour réduire ces bruits parasites.
  2. Puisque chaque touche correspond à une seule note, et ne présente pas de doigtés alternatifs.
  3. Avec un accordéon-piano, il n'y a aucun besoin de transposer la mélodie vers une partition de piano, orgue ou clavecin.
  1. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62765629/f37.image Titre : Nouveau manuel complet du facteur d'orgues, ou Traité théorique et pratique de l'art de construire les orgues.... Tome 1 / par M. Hamel... Auteur : Hamel, Marie-Pierre (1786-1879) Éditeur : Roret (Paris) Date d'édition : 1849 Sujet : Orgue -- Facture
  2. page 46 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64205770/f68.image
  3. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510881p/f688.image Titre : Mémoires de physique sur l'art de fabriquer le fer, d'en fondre & forger des canons d'artillerie ; sur l'histoire naturelle, et sur divers sujets particuliers de physique et d'économie,... par M. Grignon,... page 614 Auteur : Grignon, Pierre-Clément (1723-1784) Éditeur : Delalain (Paris) Date d'édition : 1775 Également connu en 1756, sans qu'il soit déjà fait mention d'une vessie gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1081750/f108.image
  4. Le terme musette était déjà employé dans cet ouvrage pour désigner un instrument de musique : Titre : Les Illustrations de Gaule et singularitez de Troye, par maistre Jean Le Maire de Belges, avec la Couronne margaritique et plusieurs autres œuvres de luy. [Les trois Contes intitulez de Cupido et d'Atropos, dont le premier fut inventé par Séraphin, poète italien, et traduit par Jean Le Maire, le second et tiers de l'invention de maistre Jean Le Maire. Le Traicté de la différence des schismes et des conciles de l'Église. Le traicté nommé la Légende des Vénitiens.] Le tout reveu et fidèlement restitué par maistre Antoine Du Moulin,... Auteur : Lemaire de Belges, Jean (1473-1524?) Éditeur : J. de Tournes (Lyon) Date d'édition : 1549 catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30784362k
  5. Par exemple dans le vers lyrique : «Qui enflent leurs dousses musettes» gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54497891/f139.image Titre : Les œuvres poétiques de Jacques Peletier du Mans Auteur : Peletier, Jacques (1517-1583) Éditeur : impr. de M. de Vascosan, pour luy et G. Corrozet (Paris) Date d'édition : 1547
  6. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k117352r/f247.image Titre : Le Spectateur ["puis" Spectateur (Le) des tribunaux]. Journal des cours et tribunaux Éditeur : [s.n.?] (Paris) Date d'édition : 1826-1827
  7. Titre : Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels.... 1, A-B / par E.-O. Lami et A. Tharel,... Auteur : Lami, Eugène-Oscar (1839-19..) Auteur : Tharel, Alfred Éditeur : Lami, Tharel et Cie (Paris) Date d'édition : 1881-1891 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39779z/f172.image
  8. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55052362/f158.image Titre : Cours élémentaire de physique : à l'usage des écoles professionnelles, des écoles normales et des aspirants aux baccalauréats / par Am. Jacquet,... Auteur : Jacquet, Amable Éditeur : A. Boyer (Paris) page 150
  9. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6423254w/f230.image Titre : Panorama de Paris et de ses environs, ou Paris vu dans son ensemble et dans ses détails. Tome 2 / ; son origine, la description de ses monuments, avec l'indication des jours ou le public y est admis ; l'état de son industrie, de son commerce, des arts et manufactures qu'il renferme. Le tout enrichi de notes curieuses et historiques. Tome premier [-second]. Auteur : Brayer de Beauregard, Jean-Baptiste-Louis (1770-1834) Éditeur : À Paris, chez Ant. Bailleul, imprimeur-libraire, rue Neuve-Grange-Batelière, hôtel de Choiseul, n° 3. Latour, libraire, palais du Tribunat, galeries de bois, n°. 189. Et Renard, libraire, rues Caumartin, n°. 750, et de l'Université, n°. 922. An XIII.-1805. Date d'édition : 1805
  10. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62208623/f36.image gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6319474p/f44.image
  11. Titre : Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels.... 1, A-B / par E.-O. Lami et A. Tharel,... Auteur : Lami, Eugène-Oscar (1839-19..) Auteur : Tharel, Alfred Éditeur : Lami, Tharel et Cie (Paris) Date d'édition : 1881-1891 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39779z/f172.image
  12. Titre : Annuaire musical. - Institut - Conservatoires - Théâtres lyriques... Éditeur : [s.n.?] (Paris) Date d'édition : 18?? gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6323032c/f177.image
  13. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6323032c/f178.image
  14. Titre : Dictionnaire de musique théorique et historique (5e édition) / par les frères Escudier ; avec une préface de M. F. Halévy Auteur : Escudier, Marie (1819-1880) Auteur : Escudier, Léon (1821-1881) Éditeur : E. Dentu (Paris) Date d'édition : 1872 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54367195/f61.image
  15. En français: gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k69764j/f544.image En anglais: books.google.fr/books?id=IwYVAAAAQAAJ
  16. Titre : Nouveau manuel complet du facteur d'orgues, ou Traité théorique et pratique de l'art de construire les orgues.... Tome 1 / par M. Hamel... Auteur : Hamel, Marie-Pierre (1786-1879) Éditeur : Roret (Paris) Date d'édition : 1849 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62765629/f60.image
  17. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558716j/f190.image Titre : L'Art du XIXe siècle (Paris) Titre : L'Art du XIXe siècle : revue mensuelle. Beaux-arts appliqués à l'industrie, romans, chroniques Éditeur : [s.n.] (Paris) Date d'édition : 1856-1860 Droits : domaine public Identifiant : ark:/12148/cb32702502d/date Identifiant : ISSN 1270637X Source : Ville de Paris / Bibliothèque Forney, 2013-313217 Relation : catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32702502d
  18. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6152696d/f15.image
  19. /gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58136006/f35.image Page 28 Titre : Dictionnaire universel des connaissances humaines.... Tome 1 / sous la direction de B. Lunel,... Éditeur : Lacroix-Comon (Paris) Éditeur : [puis] Magiaty (Paris) Date d'édition : 1857-1859 Contributeur : Lunel, Adolphe Benestor (1822-1864). Directeur de publication
  20. page 6, The Anglo-German Concertina: A Social History, Volume 1 books.google.fr/books?id=1-thWE5XRmsC&pg=PR2&dq=concertina+volume1&hl=fr&sa=X&ei=V0DyU-jvGsWb1AXVoIGYDw&ved=0CCwQ6AEwAA#v=onepage&q=concertina%20volume1&f=false
  21. publicité du 19 juillet 1834 dans le Chemnitzer Antzieger
  22. The Anglo-German Concertina: A Social History, Volume 1
  23. Le chef d’orchestre : Les nouveaux instruments : Supplément du grand traité d ... Par Hector Berlioz,J. C. Grünbaum (publié en 1856, par la revue et Gazette musicale e Paris, d'après la Revue de musique ancienne et moderne gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123760q/f132.image )
  24. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64205770/f234.image page 212 Titre : Les Musées d'Italie, guide et mémento de l'artiste et du voyageur, précédé d'une Dissertation sur les origines traditionnelles de la peinture moderne, par Louis Viardot Auteur : Viardot, Louis (1800-1883) Éditeur : L. Maison (Paris) Date d'édition : 1855
  25. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64205770/f234.image page 213 Titre : Les Musées d'Italie, guide et mémento de l'artiste et du voyageur, précédé d'une Dissertation sur les origines traditionnelles de la peinture moderne, par Louis Viardot Auteur : Viardot, Louis (1800-1883) Éditeur : L. Maison (Paris) Date d'édition : 1855
  26. Titre : Dictionnaire universel des connaissances humaines.... Tome 8 / sous la direction de B. Lunel,... Éditeur : Lacroix-Comon (Paris) Éditeur : [puis] Magiaty (Paris) Date d'édition : 1857-1859 Contributeur : Lunel, Adolphe Benestor (1822-1864). Directeur de publication gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5813598k/f260.image
  27. The Anglo-German Concertina: A Social History, Volume 1
  28. Anweifung das Accordion zu spielen (disponible on line)
  29. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39779z/f172.image
  30. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6357351t/f410.image
  31. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6271002r/f288.image Titre : Encyclopédie populaire : répertoire des connaissances humaines à la portée de toutes les classes. Tome 1 / par une société de savants, de littérateurs... sous la direction de Aug. Savagner Éditeur : F. Prévost (Paris) Date d'édition : 1845 Contributeur : Savagner, Auguste (1808-1849). Directeur de publication
  32. La Sylphide (Paris. 1840) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61096610/f466.image
  33. Brevet de Leterme, fabriquant d'accordéons à Paris, rue du Temple. Brevet 15051 de Busson, fabriquant d'accordéons à Paris. Perfectionnement dans la fabrication des accordéons, par Alexandre père, fabricant d'orgues et d'accordéons à Paris, rue Meslay.
  34. Brevet 14486 du 20 octobre 1852: Instrument de musique dit accordéon-piano Brevet de 15 ans pris le 16 septembre 1852 par Bouton, facteur de pianos, rue de sèvres, n 98, à Vaugirard (département de la Seine). Catalogue des brevets d'invention d'importation et de perfectionnement
  35. Henry Doktorski, The Brothers Deiro and Their Accordions (The Classical Free-Reed, Inc.: 2005)
  36. Joseph Macerollo, Accordion Resource Manual, Avondale Press (1980), 17.
  37. Bjarne Glenstrup, Harmonikaens Historie (1972), The University of Copenhagen (Faculty of Music), p. 41
  38. "Looks Like a Cash Register and Sounds Worse" The Deiro Brothers and the Rise of the Piano Accordion in American Culture 1908-1930 By Peter C. Muir www.guidodeiro.com/cashregister.html
  39. Bjarne Glenstrup, Harmonikaens Historie (1972), The University of Copenhagen (Faculty of Music), p. 42
  40. Dan Lindgren, Accordéon-piano vs. Accordéon chromatique à bouton [home.swipnet.se/nydana/accordiontest.pdf Online PDF]

Liens externes

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  • [www.dmoz.org/World/Fran%c3%a7ais/Arts/Musique/Instruments/Instruments_traditionnels/Accord%c3%a9on/ Catégorie accordéon sur DMOZ]

Clavier moderne

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En Autriche, le Schrammelharmonika, qui sera le premier instrument avec le clavier main droite moderne qui va inspirer les italiens.

Le terme de Schrammelharmonika est éventuelement lié à la famille de musicien Schrammel: Au décès de Georg Dänzer en 1890, Anton Ernst, un cousin de la femme de Johann Schrammel pris la suite. Ernst était le premier joueur d'accordéon Schrammel, qui a aussi arrangé la musique pour le quartet et écrit un totorialpour cet instrument. En un très court temps, cet assortiment de deux violins, accordion, et contraguitar a été connu sous le nom de "Schrammelquartett", et leur musique Schrammelmusik.

A button accordion.
Chromatic button system (C system)
Chromatic button system (type system)

Sur les claviers modernes, les boutons sont disposés en quinconce.

Un accordéon chromatique est un accordéon à boutons ou les boutons du côté droits sont ordonnés selon une arrangement chromatique. Il ont entre trois et cinq parfois six rangées diagonales . Chaque rangée peut jour les notes chromatiques successives.

Les accordéons chromatiques sont surtout populaires en Europe. En Russie en particulier, cet instrument est appelé un « bayan » (баян).

Bien sur, le nombre de notes est plus élevé sur un accordéon à boutons.

(Instrument à cordes) Le mélodion est une invention e Monsieur Dietz. Il est doté d'un clavier de piano forté de petite dimension qui couvre cinq octaves et demie [1].

Anglo concertina Bastari

Un concertina (anglo-concertina[2]) est un instrument de musique de la famille des instruments à vent à anches libres et à clavier, comme l'accordéon. Il a été inventé en 1829 par Sir Charles Wheatstone, qui en a breveté une version améliorée en 1844. Les concertinas ont des boutons disposés aux deux bouts du soufflet et se distinguent des accordéons par la direction de pression des boutons : identique à celle du soufflet pour les concertinas, perpendiculaire pour les accordéons.

Les concertinas tels qu'inventés par le professeur Wheatstone FRS ont 14 touches par octave [3].


Le terme « concertina » désigne une famille d'instruments construits selon différents modèles, se différenciant par les tons et les gammes disponibles, la disposition des boutons, la taille, la forme, la tenue de l'instrument et surtout la sonorité :

  • les instruments dits « bi-sonore » produisent une note différente selon qu'on pousse ou que l'on tire.
  • les instruments « mono-sonore » produisent la même note au poussé et au tiré.
  • les instruments à « action-simple » produisent du son seulement dans une direction du soufflet (habituellement seulement des instruments de basse)
  • les instruments à « action-double » produisent des sons au poussé et au tiré du soufflet

Un joueur habitué à l'un des systèmes sera probablement désorienté sur un autre système.

Bien que relativement ancien et répandu, le concertina est sujet à des expériences modernes (telles les gammes chromatiques offrant plus de 12 écarts par octave, ou encore des instruments dont la hauteur peut être modifiée par le musicien). Les systèmes présentés sont les plus fréquents mais leurs types ne sont ni exhaustifs ni définitifs.

Les arrangements des concertina anglaises sont critiquées par Berlioz. En effet, selon lui, ces arrangements sont fait par des acousticiens qui n'entendent pas les nuances de la musique qu'une oreille avertie perçoit[4].

Évolutions ultérieures

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En 1863, d'après la chambre de commerce, le commerce des accordéons atteignait le chiffre de 1,284,703 francs, (contre 11 millions pour les pianos), sur 22 millions de francs tous instruments confondus. L'ensemble des instruments faisait alors vivre 358 facteurs et 4,739 ouvriers.[5].


En Italie, en 1863, Paolo Soprani fonde la première industrie du fisarmonica à Castelfidardo, ville considérée comme l'un des berceaux de l'accordéon moderne (ainsi que Stradella, dans la province de Pavie). Castelfidardo héberge, à ce propos, un musée international de l'accordéon et, chaque année, un concours international est organisé dans la ville. Le terme de fisarmonica est très important car Paolo Soprani ne va pas fabriquer des accordéons, mais des physharmonika, fisarmonica. Cette distinction n'est pas anodine, car en 1861 le Maître de chapelle de Loréto ( à proximité de Castelfidardo) expose un instrument décrit comme:" accordéon par la forme, mais véritable fisarmonica". À l'époque le fisarmonica et l'accordéon sont deux choses différentes en Italie). C'est l'origine de l'industrie italienne.

La première génération d'instruments encore usités apparaît sur la fin du XIXe siècle. Mais jusqu'à nos jours, les modèles n'ont cessé de se perfectionner, d'évoluer, de se spécialiser selon les styles, selon les coutumes, selon les traditions culturelles ayant accueilli l'une ou l'autre forme de l'instrument à anche libre et à soufflet manuel.

Entre 1880 et 1883, les traités de commerce sont renégociés, ce qui conduisit au changement de tarif (nouveau et ancien tarif général, nouveau tarif conventionnel), ainsi, les tarifs des accordéons et concertinos passent de 3 francs 74 pièce à 1 franc, contre 10% [6]

  1. Voir l'article Mélodio dans:le Dictionnaire des inventions et découvertes anciennes et modernes, dans les sciences, les arts et l'industrie.... Tome 2 / recueillis et mis en ordre par M. le marquis de Jouffroy ; publié par l'abbé Migne,... http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6338674m/f206.image
  2. The Anglo-German Concertina: A Social History, Volume 1
  3. Royal socity of London 22 décembre 1864. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k561074/f113.image gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k561074/f438.image
  4. Le chef d’orchestre: Les nouveaux instruments : Supplément du grand traité d ... Par Hector Berlioz,J. C. Grünbaum
  5. page 733 Titre : Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 9 H-K / par M. Pierre Larousse Auteur : Larousse, Pierre (1817-1875) Éditeur : Administration du grand Dictionnaire universel (Paris) Date d'édition : 1866-1877 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2053614/f737.image
  6. par exemple le traité avec la Suisse le 11 mai 1882 page 416, pour les explications sur les traités et les tarifs page 424, pour les tarifs des différents instruments de musique