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Discussion:Photographie/Perspective/Photographie et perspective/Perspective plafonnante

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Dernier commentaire : il y a 18 ans par Jean-Jacques MILAN

Sans vouloir rentrer dans un fastidieux débat esthétique sur le cadrage photographique, il me semble que les deux exemples intitulés : "Escalier du château de Granitz, Rügen, Allemagne" et "Détails du plafond de la loggia du château d'Azay-le-Rideau" dépassent la "perspective plafonnante". L'absence de repères architecturaux verticaux (par rapport à la planéité de la surface terrestre) clairement identifiable sur les documents fait de ces deux images des vues frontales.

Si on part de l'hypothèse qu'une "perspective frontale" n'induit qu'un point de fuite (celui se trouvant sur la ligne d'horizon dans l'axe de vision) et qu'une perspective "plongeante" ou "contre-plongeante" induisent un point de fuite supplémentaire (situé soit au coeur de la terre ou bien dans l'infini du ciel), alors ces deux images ne sont des "perspectives plafonnantes" que dans la mesure ou on les considère comme faisant partie d'un tout connu et identifiable. C'est le fait qu'elles n'ont chacune qu'un point de fuite principal qui me fait avancer qu'elles sont des "vues frontales".

Cette notion de "plafonnement" est toute relative en fin de compte.

Du point de vue de l'Image en tant qu'objet esthétique autonome, on peut considérer ces deux images comme des représentations fontales non figuratives (une spirale et un motif de formes géométriques abstraites). Nous les considérons comme des "perspectives plafonnantes" (affreux mot induisant une inévitable limite infranchissable)que dans la mesure où nous savons ce qu'elles représentent : un "escalier en colimaçon" et un "plafond Renaissant".

Il serait peut être judicieux de les déplacer dans le chapitre qui traite de la "perspective frontale" ?!?

Qu'en pensent les autres lecteurs ?

J'espère ne pas trop avoir un ton rébarbatif, si c'est le cas je vous prie de m'en excuser.

Ces deux exemples sont là pour illustrer la limite de la perspective plafonnante : à force de hausser l'angle de vue, il devient vertical. La perspective devient frontale pour un observateur couché par terre sur le dos, mais pas pour un observateur debout qui se tord le cou pour regarder en l'air. Tout est ici, comme ailleurs, une question de référence... Jean-Jacques MILAN 23 septembre 2006 à 21:15 (CEST)Répondre