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Discussion:Mécanique, enseignée via l'Histoire des Sciences/Statique

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Un livre de Wikilivres.

Qq notes

Avertissement

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Je n'ai pas de connaissances affirmées sur ce domaine.

certes , Mach(la mécanique, 1903, Hermann)donne une bon exposé critique de la statique.

Pierre Duhem aussi.


Cela suffit-il ? Si l'on regarde les traités de S.I., on ne s'embarasse pas de tant de scrupules : la statique se résume au PFS (principe fondamental de la statique): pour avoir équilibre, il faut ( et suffit) que chaque solide soit soumis à un torseur-force nul. De même le PFD ( principe fondamental de la dynamique) est énoncé avec concision : torseur-force = dérivée temporelle du torseur impulsion pour chaque solide. La concision ne nous déplaît pas, au contraire! mais, sans doute convient-il d'éveiller à l'analyse critique l'étudiant par un entraînement plus élaboré.

--Guerinsylvie 27 juillet 2006 à 14:50 (CEST)Répondre

Wonder en is gheen Wonder

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ici est une profession de foi , donc sujette à caution.

Frontispice de l'ouvrage de Statique de Stevin(1548-1620), la chaîne fermée devrait être celle de tout ouvrage de statique ( Mach p 37).

La Merveille n'est plus merveille :

cet aphorisme résume à la fois toute la beauté et la cruauté du travail de recherche scientifique (Mach p 75 et p 32) : ce que nous observons dans la nature s'imprime inanalysé dans notre esprit, dans une représentation spontanée ancrée par le discours social : c'est comme ca qu'on fait chez nous. Cet ensemble d'expériences accumulées peut être incompris, mais VIVRE en nous. Que la chaîne de Stevin soit en équilibre indifférent EXIGE du Maître un effort considérable : le passage de la réalité ( ce n'est pas vrai) à une abstraction : pas de frottement dans une machine simple. Alors l'invariance de hauteur du centre de gravité donne indication que l'équilibre est indifférent. La gedanken experiment a remplacé l'expérience. On invente alors une image générale pour un ensemble de phénomènes particuliers, et on essaie de rapporter chaque expérience accumulée à cette image synthétique qui embrasse le tout. Le théoricien progresse en écartant les causes considérées comme perturbatrices et s'efforce d'adapter cette physique idéale à la réalité. Cet effort une fois réceptionné par la communauté, un autre discours social s'installe à la fois pétri du vocabulaire ancien et donc source de méprise ( on lance toujours un pavé avec "force" , sinon pourquoi le lancer!)et rhabillé à la sauce moderne ( le pavé n'a été lancé qu'avec une grande impulsion-quantité de mouvement). Galilée retrouva LA méthode maieutique de Socrate pour faire abjurer Simplicio. Bien plus vite la question inquisitoire montra son pouvoir et c'est Galilée qui abjura le 22 juillet 1633. Néanmoins , la Vérité finit toujours par triompher ...(au bout d'un certain temps). L'ensemble des explications cohérentes données des phénomènes finit par convaincre tout le monde : la clarté de l'exposition redonne une intuition éduquée , permettant à l'incompris d'être compris, moulinée par une institution appelée le discours scolaire : alors le merveilleux a disparu ; il y a quelque désillusion pour le chercheur ayant abouti : au fond, ce n'était que cette idée des travaux virtuels que l'on recherchait : autant dire que le mouvement perpétuel donnant de l'énergie n'existe pas ; certes il n'arrive rien lorsque plus rien ne peut arriver. Quand le centre de gravité d'un système est au plus bas, plus rien ne peut arriver. Quelle banalité, quelle désillusion !

Ajoutons à cela les embûches de l'abstraction : Torricelli manqua de modestie par rapport aux bombarbieri ( dont Tartaglia). Le raisonnement du palonnier est faux car s'il est clair qu'on peut considérer PAR SYMETRIE que deux poids égaux équilibrent le fléau de la balance à des distances égales, remplacer le poids P1 par deux poids (1/2)P1 écartés simultanément de part et d'autre à distances égales demande cette fois justification autre que "l'intuition" : le fléau supporte P+Q = 2P = 2Q , et réciproquement tout poids peut être décomposé en P et Q également distant.

Ainsi Pascal force-t-il l'esprit du lecteur en affirmant que déplacer une force de 10 pas , c'est le même que déplacer de 1 pas un force décuplée : il admet ainsi implicitement le principe des travaux virtuels. Certes, son énoncé emporte la conviction. Et pédagogiquement, c'est bien cette conviction qu'il faut emporter, mais à condition que la Merveille soit énoncée clairement : on sera passé du raisonnement spontané à l'intuition éduquée.Mais alors combien les expériences en air conditionné du laboratoire sont loin de la réalité quotidienne! Aussi conviendra-t-il toujours de provoquer et l'étonnement et le retour vers la réalité quotidienne : le merveilleusement banal de Stevin.

Ainsi , d'Archimède, à la Renaissance [dont l'existence doit autant au pillage de Byzance et le rapatriement d'ouvrages grecs qu'à la diffusion des traductions arabes à Tolède ou via l'Italie, puis à l'explosion économique de Venise et Gènes]des deVinci , Ubaldi et autres Brunelleschi, puis à la réflexion puissante de Stevin et Galilée et puis bien d'autres, jusqu'à Varignon , un lent travail d'épuration s'effectue. On reconnaît qu'il vaut mieux dire comme-ci que comme-ca. Actuellement l'économie de pensée conduit à dire : torseur de forces nul , ce qui implique la notion de glisseur-force soit acquise. Oui, la concision paie, si elle est ferrée dans un bloc de convictions assurées.

--Guerinsylvie 31 juillet 2006 à 18:12 (CEST)Répondre

qq références

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Bien sûr le DUHEM !

Livres récents : in BEER : p356 : qq moments d'inertie : Tige : ml²/12 plaque : m(l²+L²)/12 , ml²/12 ; mL²/12 Prisme : m (l²+L²)/12 permuter avec l, L et h Disque : mr²/2; mr²/4 = mr²/4

Cylindre: mr²/2 ; mL²/12+mr²/4 =

Cone :ma²3/10 ; 3/5mh²+3/20ma² =

p369 : travaux virtuels INTRODUCTION 5TATIQUE DES POINTS MATÉRIELS FORCES COPLANAIRES FORCES DE L'ESPACE ^TATIQUE DES CORPS RIGIDES DANS LE PLAN RCES ÉQUIVALENTS ". ÉQUILIBRE DES CORPS RIGIDES / STATIQUE DES CORPS RIGIDES ESPACE ^SYSTÈMES DE FORCES ÉQUIVALENTS ÉQUILIBRE DES CORPS RIGIDES FORCES RÉPARTIES : CENTRES DE GRAVITÉ COURBES ET SURFACES VOLUMES ÉTUDE DES STRUCTURES TREILLIS ARTICULÉS STRUCTURES ET MÉCANISMES FORCES DAHS LES POUTRES ET NS LES CÂBLES POUTRES CÂBLES FROTTEMENT FORCES RÉPARTIES: MOMENTS D'INERTIE MOMENTS D'INERTIE DES SURFACES Axes principaux d'inertie et moments principaux d'inertie. . Cercle de Mohr.(1835-1918).MOMENTS D'INERTIE DES MASSES des corps composés MÉTHODES DES TRAVAUX VIRTUELS ÔRPS RIGIDE : SYSTÈMES DE FORCES ÉQUIVALENTS ÉQUILI^RE DES CORPS RIGIDES ÉQUILIBRE D'UN CORPS RIGIDE DANS LE PLAN ÉQUILIBRE D'UN CORPS RIGIDE DANS L'ESPACE RÉÏONSES AUX PROBLÈMES .

le Meriam & Kraige : ISBN 2-89377-087-8 +cd-rom assez complet

le Larralde :méthode graphique :ISBN 2-225-74833.0 ) MASSON et EAP, Paris, 1981 : les polygones funiculaires.

A suivre plus tard , pb familiaux wikialement sylvie --Guerinsylvie 23 août 2006 à 15:38 (CEST)Répondre