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Photographie/Procédés anciens/L'ambrotype

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L’ambrotype est un procédé photographique dérivé du daguerréotype, et par lequel on obtient une image positive unique. Ce procédé a été largement utilisé notamment aux États-Unis, où il a fortement concurrencé le daguerréotype en raison de se rapidité et de son coût bien moindre.

On attribue la dénomination de ce procédé au daguerréotypiste Marcus Aurelius Root (1808 - 1888), à partir du grec ancien ἀνβροτός, immortel et τύπος, impression.

L'ambrotype a été popularisé et amélioré à Boston par James Ambrose Cutting et son associé Isaac Rehn qui ont déposé un brevet en 1854. Certains pensent que l'invention du procédé serait le fait de Cutting seul, Root lui ayant suggéré par l'intermédiaire d'Isaac Rehn le nom d'ambrotype dont l'étymologie grecque évoque son second prénom « Ambrose ».

La formation d'une image argentique aboutit à la création, dans un support transparent tel que la gélatine, le collodion, l'albumine, etc., de particules d'argent métallique qui se présentent sous la forme de filaments ou d'amas plus ou moins réguliers et plus ou moins fins. Cela correspond au « grain » de l'image, une qualité ou un défaut selon ce que l'on considère. Il s'agit donc d'images pigmentaires, de structures discontinues, contrairement aux images formées de colorants solubles et dont la structure paraît continue.

Selon la façon dont on les observe, les images pigmentaires peuvent prendre des aspects très différents.

Si l'on examine un négatif en le plaçant devant une source lumineuse, ses zones transparentes exemptes de dépôts d'argent laissent voir cette source et paraissent claires, tandis que l'image argentique proprement dite arrête plus ou moins la lumière et paraît sombre. Si au contraire ce négatif est placé devant un fond noir et éclairé par une source située derrière l'observateur, alors tout s'inverse : les zones transparentes laissent voir le fond sombre, tandis que les dépôts d'argent diffusent la lumière qu'ils reçoivent et semblent plus ou moins lumineux.


Il s'ensuit que le négatif est alors perçu... comme un positif !

Remarque : contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, cette image ne représente absolument pas un ambrotype mais un négatif obtenu par le procédé du collodion humide. Il faut considérer qu'elle est uniquement destinée à la démonstration.


En fait, selon les conditions d'éclairage et d'observation, le contraste des négatifs varie considérablement jusqu'à une véritable inversion. Il est même possible de rephotographier des négatifs trop clairs et impossibles à agrandir de façon ordinaire, ce qui permet, sinon d'obtenir la photo du millénaire, du moins de sauver des documents irremplaçables. Ces modifications ont bien sûr été largement étudiées par des méthodes scientifiques, notamment pour les techniques de tirage des positifs par contact ou par agrandissement, voir le chapitre consacré à l'effet Callier.

Dans le cas de l'ambrotype, l'inversion est encore plus facile et complète si, au lieu d'un dépôt d'argent noir, le traitement permet d'obtenir un dépôt de particules de teinte gris clair. Les clichés doivent en outre être sous-exposés, de façon qu'aucun dépôt de pigment ne vienne diffuser la lumière dans les zones qui doivent être perçues comme noires et par ailleurs que les zones qui doivent être perçues comme claires ne soient pas trop chargées, ce qui produirait des à-plat blancs sans aucun détail et donc du plus mauvais effet.


L'ambrotype a été très utilisé aux États-Unis entre 1851 et 1860 environ. Les plaques de verre supportant les images étaient montées devant une surface sombre comme du velours permettant d'obtenir des noirs profonds. L'ensemble était généralement monté et présenté avec un encadrement, de la même façon que les daguerréotypes. Ce derniers, bien que plus onéreux et difficiles à obtenir, fournissaient toutefois des images d'une finesse bien supérieure à celle des ambrotypes.

Technique de l'ambrotype

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Ça démarre comme pour le collodion humide

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Les sels d'argent qui permettront de former l'image doivent être dispersés dans un liant, en l'occurrence du collodion, c'est-à-dire de la nitrocellulose (un explosif puissant) dissous dans un mélange d'alcool et d'éther. Du coton hydrophile traité par un mélange d'acide sulfurique et d'acide nitrique fumant permettrait d'obtenir facilement la nitrocellulose mais la prudence la plus élémentaire invite à renoncer à fabriquer soi-même cette matière... Mieux vaut utiliser le collodion officinal vendu en pharmacie.

Au départ et jusqu'à la prise de vue, les ingrédients et les processus sont exactement les mêmes que ceux utilisés pour le procédé au collodion humide, auquel le lecteur pourra se référer (afin d'éviter une répétition inutile...).

On rappelle tout de même que la manipulation de produits à base d'éther, un liquide très volatil, très inflammable, et dont les vapeurs sont enivrantes, nécessitera de travailler dans un local obscur (laboratoire ou pièce sombre) bien ventilé, et loin de toute source de chaleur pouvant provoquer une mise à feu.

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