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Les débats de Gérard de Suresnes/L'amour donne de la force

Un livre de Wikilivres.

L'amour donne de la force

La première partie de cet ouvrage a permis de montrer plusieurs faits stylisés importants pour comprendre ce qui suit. Le premier est la transition que vivait le monde de la radio, entre le modèle des années 80 et ses radios libres, et celui des années 2000 et son capitalisme. Ce n'est pas un hasard si la décennie voit autant de mouvements de personnel entre les stations, notamment orientées vers un public jeune, et une recomposition permanente du tissu de la FM. C'est aussi une période d'essais de concepts, comme le fut celui du mélange entre la télévision et la radio, de l'association des auditeurs en temps réel par le Minitel et l'écrit, etc. La suite nous permettra d'examiner l'héritage de ces tentatives.

Symbole de ce moment, Max et son émission. Véritable OVNI dans la radio, il incarne toutefois une aspiration, tant du public que des cadres, en quête d'émissions originales, décalées et proches des gens. Les débats de Gérard, quoique dans un cadre bien spécifique car hors des heures de sondages, peuvent s'analyser dans ce contexte.

Cette émission, on l'a vu, répond à certains rouages. Il est important de les comprendre. Tout comme un tableau, nous avons choisi de montrer d'abord l'esprit des acteurs avant de présenter les différentes pièces de théâtre que va nous jouer la véritable troupe qui entoure Gérard entre 1998 et 2001. Le lecteur comprendra mieux le format de l'émission et ses évolutions sur la période. Mais nous y reviendrons de manière moins systématique, notamment car ils restent redondants et dans la trajectoire générale du personnage. Car c'est presque du théâtre auquel on va assister, où seront présentées de véritables pièces surréalistes. Nous osons ici une proposition audacieuse : tous les participants étaient des comédiens, y compris Gérard. Il ne s'agit pas ici d'alimenter une fausse rumeur longtemps évoquée sur l'aspect factice de Gérard lui-même, mais d'inscrire cet homme dans un contexte. Ce qui est attesté par les entretiens avec les membres de l'équipe de Max a posteriori, c'est que chacun avait l'impression de participer à l'élaboration d'un produit radiophonique, sans prendre de recul sur le résultat produit, qu'ils n'ont découvert qu'après la fin de l'émission. D'ailleurs, personne n'avait de liens avec Gérard en-dehors du studio de radio. De son côté, il est évident que Gérard peut sembler la victime de ce jeu et la seule personnalité authentique. Mais comme on le verra, à plusieurs reprises, ses rêves, le réel et sa conscience ont connu un entremêlement complexe, qui l'ont amené à comprendre en quoi il faisait rire par ses réactions, sa victimisation, et à entretenir ce feu. Ce quasi-volontariat dans le jeu de rôle que lui donnait l'émission nous semble pouvoir, avec prudence, l'ajouter à la liste des acteurs. Certes, il est le plus authentique, très semblable entre la scène et la ville, mais il ne se comporte pas dans une parfaite spontanéité naïve, mais en écho à ce qu'il comprend de ce qu'il suscite. Cette partie va également insister sur ces plis baroques où Gérard oscille entre l'authenticité et un jeu d'acteur avéré. Comme on le saura plus tard en lien avec Nicolas, le plus proche collaborateur de Gérard finalement, l'homme était motivé par les débats dans leur forme, ils représentaient sa vie, sa raison d'être.

Cette partie va donc se structurer très différemment de la première, puisqu'elle va se contenter de présenter, l'un après l'autre, les tableaux surréalistes offerts par la radio. La présentation retenue est fortement imparfaite à un expert de l'émission, mais elle nous semble le meilleur compromis entre l'écrit et l'oral spontané de la radio. Car pour nuancer ce qui a été dit plus haut, si l'hypothèse du théâtre est poussée plus loin, notamment pour des raisons méthodologiques, il faut tout de suite parler de théâtre d'improvisation. Rien n'était vraiment préparé, nous aurons l'occasion d'y revenir.

Le choix proposé ici est donc de raisonner en trois temps. Pour chaque débat, une première section racontera leur contexte, et une analyse critique pour présenter ce qu'ils révèlent, les moments forts au plan de l'histoire de l'émission et de la société française en général dans cette période. La seconde section évoquera, comme au théâtre, la liste des acteurs (les distributions), et les rôles qu'ils jouent dans la mesure où ils sont connus (car ce sont souvent des auditeurs anonymes. Enfin, une section se propose de retranscrire le débat. Cette transcription n'est pas fidèle : les aspects les plus inutilement vulgaires seront supprimés ou censurés, les interruptions ne faisant pas sens seront supprimées, les interactions également (par exemple, les réponses des auditeurs lorsqu'ils sont accueillis à l'antenne). Il sera aussi épargné au lecteur des redondances dans les émissions. Cette section pourra parfois se décomposer en deux à trois parties, présentant les éventuelles réunions préparatoires ou les émissions précédant le débat, si elles apportent quelque chose à l'histoire. Elle sera ponctuée de nombreuses notes de bas de page, tant pour éclairer certains moments par l'actualité de l'époque que pour leur donner un sens par rapport à d'autres moments où Gérard passe dans l'émission de Max, d'autres jours dans la semaine, alimentant les débats. Il faut également se rappeler qu'à l'écrit, nous ne pourrons pas retranscrire le ton bafouillant, en permanence, de Gérard, qui n'est que rarement dans une totale fluidité. Il n'est pas rare qu'il accroche sur des mots, cherche comment dire quelque chose, mais nous ne le retranscrirons pas. De même, il faut avoir en tête que à l'entendre, l'équipe elle-même était hilare, chose sur laquelle on ne reviendra pas systématiquement. Mais il ne faudra jamais oublier que l'équipe était tout à la fois actrice et spectatrice de ce programme. Notre défi, c'est illustrer le surréalisme des débats en évitant l'ennui d'un écrit retranscrivant la redondance d'un personnage car, évidemment, rien n'est linéaire dans ce parcours. Par exemple, le premier trimestre 1998, mais aussi quelques phases de 1999, donneront l'impression d'un total retour à novembre 1997. Nous éviterons de trop mettre en valeur ces redondances.

Pour finir, le lecteur doit savoir que de nouvelles conventions d'écriture accompagneront cette partie. D'abord, les explications sonores voire visuelles, voire contextuelles, au milieu de l'émission, seront en italique ou sous forme d'émoticônes, pour plus de réalisme. Ensuite, le dialogue sera présenté de manière théâtrale. Enfin, dans les sections de retranscription, il faut que le lecteur soit préparé à ce que chaque mot, même en italique, relève du second degré. Les verbes d'action, de sentiment, de ressenti, sont des sortes de didascalies : ce sont les postures adoptées par les acteurs à un instant donné. Seules les didascalies concernant Gérard révèlent davantage la véracité d'une réaction authentique, encore qu'elle soit à inscrire dans la logique évoquée plus haut. La première section éclairera le lecteur sur les passages où même l'équipe gagne en authenticité dans tel ou tel moment de l'émission.

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L'hiver 1997 peut laisser des doutes quant à l'avenir de l'émission, mais les multiples nuances qu'on a abordées en conclusion de la précédente partie permettent d'avoir des chances raisonnables de poursuivre. Ce que le monde ne sait pas tout à fait, c'est que Gérard, malgré tout, entretient une correspondance épistolaire avec des filles et, pour l'une d'entre elles, les choses se précisent. Au 1er janvier 1998, on découvre qu'il a une copine officielle : Sandy.

Ce personnage est d'une complexité certaine. Pour certains, elle profitera de la notoriété, même relative de Gérard, pour approcher sa véritable idole, Max. Pour d'autres, elle reste héroïque, car elle a affronté avec lui toutes les épreuves de cette période et, surtout, a représenté un véritable stabilisateur. La vérité est probablement entre ces deux réalités. Factuellement, elle vivra plusieurs années avec Gérard et participera activement aux sketchs l'impliquant, souvent en complicité avec les équipes de la radio.

Ce personnage, couplé à une stabilisation au sein de l'équipe, va immédiatement changer la logique des débats, vers un surréalisme littéraire et non seulement de situation. Bien sûr, Gérard reste confronté à ses démons, mais l'axe majeur reste le progrès.

De janvier à février, il entretient une correspondance avec Sandy. C'est peut-être ce qui explique, justement, ses hésitations comportementales. Il faudra attendre leur mise en ménage pour que le destin puisse continuer son oeuvre.

Le débat sur l'informatique

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Au plan biographique, Gérard a donc retrouvé la radio début janvier, dans la même ambiance qu'en décembre, pour un best-of de l'année 1997. Ce best-of consistait en redire les questions les plus incroyables de tous ses débats, ramassées dans une soirée unique. Pas étonnant dès lors qu'en ce 8 janvier 1998, on retrouve un schéma peu différent de celui qu'on a pu décrire au mois de décembre.

Cette semaine-là, il semble partir sur de nouveaux thèmes, probablement inspirés par Max, Nicolas et, peut-être, Sandy.

Au plan radiophonique, les courriers, le personnage, etc. continuent. Dans la continuité de décembre, Françoise de la Courneuve est désormais associée aux lettres des auditeurs et pénètre malgré elle cet immense sketch. Tous les sketchs de Gérard sont toujours d’actualité et le resteront toute cette période du premier trimestre, voire au-delà. Julie a démissionné depuis décembre 1997. De nouveaux acteurs rentreront dans le jeu, et notamment la personne chargée de la sécurité des locaux de la radio la nuit. Cet homme, appelé, Thierry, participera au débat et, plus généralement, au contexte mis en place par l'équipe.

Au plan historique, le thème est particulièrement d'actualité. À cette époque-là, le grand public découvre les atouts de l'ordinateur et d'Internet, mais aussi du téléphone mobile. C'est le début de la bulle technologique, qui gonflera jusqu'en 2001.

Dans les années 90, le monde des ordinateurs et de la communication électronique sort des laboratoires universitaires ou des environnements professionnels, pour pénétrer, petit à petit, les foyers des citoyens. Dès cette époque, la société se fracture sur le sujet du numérique, entre les villes, reliées par le téléphone par lequel transite Internet, et les campagnes, plus reculées. On parle alors de fracture primaire, car la France est loin d'être uniforme s'agissant de la connexion de son territoire au réseau.

Dans ces conditions, les autorités nationales n'impulsent que timidement, via des associations ou de petits projets de recherche, une ambition de préparer la population à ce monde numérique. Beaucoup n'y croient pas et pensent que le Minitel reste au sommet de la modernité, l'ordinateur et Internet n'étant que des modes venues des États-Unis. D'autres sont persuadés que les choses vont aller de soi, s'imposer par elles-mêmes, pourvu que les pouvoirs publics soutiennent l'équipement et l'accès à ces technologies.

Pour les gens de l'époque, Internet se résume à la connexion d'un modem qui utilise une ligne téléphonique traditionnelle pour y échanger des fréquences. Ainsi, non seulement on ne peut pas concevoir de téléphoner et d'utiliser Internet simultanément sur la même ligne, mais les conditions d'accès au réseau coûtent cher. En même temps, l'offre de service est faible : messageries, quelques forums de discussion, quelques sites vitrines. C'est encore l'époque où l'on peut compter le nombre de pages Web en ligne.

Au plan matériel, la norme est à l'ordinateur de bureau, avec une tour contenant les accessoires requis (disque dur, processeur, divers composants électroniques), un écran et un clavier. Les ordinateurs portables sont rares, lourds et chers. Les écrans couleurs sont arrivés autour de 1995, la souris relève de la miniature, le tactile étant totalement ignoré des gens de l'époque. Les machines, rares au demeurant, pèsent plus de 2.5kg, et leurs capacités sont guère supérieures à des calculatrices : environ 500 Mo de disque dur, quelques mégas de mémoire vive. Mais comme sur Internet, les besoins sont également faibles : on échange surtout des donnés textuelles, via des CD-ROM ou des disquettes. S'agissant des disquettes, elles ont une taille de 1.44Mo (mégaoctets). Les CDs sont d'environ 600Mo et le DVD n'existe pas. Pour regarder des films, on utilise des cassettes vidéo.

Enfin, au niveau logiciel, Microsoft et Apple commencent à peine à croître auprès du grand public. Windows peut encore s'installer à partir de disquettes et offre les premières interfaces graphiques permettant à l'utilisateur de commander sa machine sans taper du code. C'est le début d'une révolution, dont il faut comprendre que rien n'est acquis, tout est à construire, y compris les usages et les perspectives, réservées pour l'heure à quelques pionniers. C'est d'ailleurs aussi pour cela que la radio a un tel succès, bien qu'elle aussi soit en construction industrielle.

Aussi ce débat tombe à pic, dans une époque où les gens communiquent encore essentiellement par téléphone fixe de manière limitée du fait du coût, et découvrent le téléphone portable et l'ordinateur avec appréhension ou émerveillement. L'informatique n'a, alors, rien d'évident ni d'universel. Il suscite de vrais débats de société et, aussi surréaliste que soient les émissions de Gérard, certains points le reflètent.

  • Franck Bargine : Max
  • Gérard Cousin : Gérard
  • Olivier Bouchet : Olivier
  • Rita : Cécile
  • Tony Morestin : Christophe, Gilbert
  • Cyril : Claude, Darwin, Jean-Pat
  • Ultraman : Victor, Laurent, Kévin
  • Arnet : Thierry
  • Thierry : David
  • Hakim

Gérard : Bonsoir à tous. Ah euh non mais là...

Olivier : ah, déjà un problème. Qu'est-ce qu'il se passe, Gérard ?

Gérard' : J'ai pas de retour. Bon bonsoir à tous, c'est les débats de Gérard du jeudi soir. Le premier débat c'est sur l'informatique. Pour ça on va accueillir Muguet, bonsoir. Cécile, Bonsoir. Christiana, bonsoir. Estelle, Mickael, et Claude. Savez-vous utiliser une souris ? On va commencer par Claude. Pas la peine de commencer à rigoler et ne mettez pas de musique ou de radio derrière vous, parce que sinon vous allez gerber, vite fait. Et jouez pas avec les téléphones, parce que là, ça commence déjà à me prendre la tête bruit de fil de téléphone dans un combiné. Je vous préviens : soyez sympa avec moi si vous voulez que je sois sympa avec vous. Tout le monde est ok avec moi ? réponse unanime de oui.

Claude : Moi je suis en école d'informatique, donc je sais parfaitement me servir d'une souris. C'est pas compliqué, tu la fais bouger, t'appueis sur les boutons et ça roule.

Mickael : Moi je fais de l'informatique en musique, donc une souris, pas de problème.

Gérard : Non mais une souris en informatique, je te parle quand tu tapes sur quelque chose, pas en musique. Je sais pas si Claude va être d'accord avec moi... ARRÊTEZ AVE LE TÉLÉPHONE ÇA COMMENCE À ME PRENDRE LA TÊTE LÀ !

Cécile : sûrement quelqu'un qui a un portable.

Muguet : Gérard c'est moi. Je fais pas exprès, c'est qu'il craque un peu. Je vais essayer d'éviter de bouger.

' : ok. Mickael, tu me disais qu'on pouvait s'amuser avec une souris pour de la musique ? Claude, t'as déjà vu qu'on pouvait jouer, pour faire des disques, avec une souris.

Claude : Oui, parce que sur l'ordinateur, t'as des logiciels qui existent pour faire de la musique.

Gérard : ok, c'était pour confirmer.

Muguet : c'est possible d'avoir le nom du logiciel qui permet de faire de la musique sur PC ?

Gérard : tu verras ça hors antenne. Estelle.

Estelle : j'ai suivi des études de bureautique, donc je sais me servir d'une souris.

Christina : depuis que je suis sorti du bahut, je fais plus d'informatique et je me suis jamais servie d'une souris. Ça a toujours été sur clavier.

Gérard : Dans ces cas-là, si on t'apprend à te servir d'un clavier, tu peux te servir d'une souris. DOnc je vois pas pourquoi tu me dis que tu t'en es jamais servie.

Christina : si on me demande de m'en servir, je saurai.

Cécile : Moi c'est quane je surf sur INternet, j'ai besoin de la souris, donc je sais m'en servir.

Gérard : Claude, tu peux me confirmer qu'on peut essayer avec une souris sur Internet ?

Claude : on peut faire tout marcher. Tout marche avec la souris dans ton ordinateur, quasiment. Même sur Internet.

Muguet : oui, tu verras dans le courrier que tu recevras demain matin, je me suis servie de la souris, entre autres.

Gérard : moi j'ai eu l'occasion, on m'en a donné un, puis repris. Mais me servir d'une souris, j'aimerais bien qu'on me fasse voir comment ça fonctionne.

Olivier malicieux : t'as bien eu des petites souris Gérard. Genre Christine.

Gérard : non mais là on va pas commencer. Sinon je vais pas rester longtemps. J'en ai rien à foutre de sa gueule. Donc moi les souris, jamais eu l'occasion de m'en servir,

Claude : c'est pas compliqué, tu la prends dans ta main, tu la fais glisser et t'as deux ou trois boutons sur lesquels tu peux appuyer et c'est tout.

Gérard : Olivier montre une souris à Gérard là on m'en présente une, avec un bouton rond. Est-ce que c'est le même système avec les deux boutons comme tu me dis ?

Claude : Le bouton rond i est au milieu et il te sert à d'autres fonctions. Tu peux lui donner une fonction particulière et c'est tout. Mais en fait c'est très simple à s'en servir.

Gérard : donc tu peux taper ce que tu veux avec donc, en fin de compte.

Claude : la souris, elle sert pas à taper, elle sert à se déplacer dans ton environnement, quand tu te sers d'une souris, tu te sers encore du clavier. Les deux à la fois en fait.

Michael : C'est une flèche sur l'écran et avec la souris, tu déplaces la flèche sur l'écran.

Cécile : mais moi j'ai pas compris Gérard, tu disais qu'on t'avais confié un ordinateur ?

Gérard : j'ai eu un ordinateur et la personne que j'avais hébergée, parce que j'ai été trop gentil, elle est partie, en plus c'était un ordinateur qu'elle avait récupéré dans les ordures. Il l'a trafiqué. Bon je vas pas tout dire maintenant. Une voix de canard dit : oui c'est sûr. Celui qui s'amuse à se prendre pour un canard il va pas rester longtemps. Vous allez pas commencer, il est 1h19, sinon ça va gerber. Mickael tu vas pas commencer.

 Manu : Non c'est pas Mickael, c'est une fille.

Gérard : on verra pas la suite. Avec tous les informations, les continents, etc, avez-vous besoin des Internet ? hmmm je comprends pas du tout moi non plus. Celle-là je vois pas du tout le rapport. Donc, avec tous les Intermarchés, les Continent, etc, avez-vous besoin des internés.

Manu prend la feuille : c'est la 3, je relis. avec tous les [[1]], les [[2]], etc, avez-vous besoin des Internet ? Donc les continents, Europe, Afrique, etc, et le rapport c'est qu'Internet, c'est mondial pour se connecter d'un continent à l'autre. Et les Intermarchés, c'est là où tu peux acheter Internet et ça se trouve sur les continents.[1]

Claude : moi je dis que les Internet sur les supermarchés ou dans les continents, ça peut toujours servir. L'Internet c'est assez utile. On peut trouver tout ce qu'on veut. Mio par exemple, cet après-midi, j'ai communiqué avec quelqu'un du Québec, alors que j'étais à Paris. Tu peux avoir toutes les images que tu veux, toutes les informations, des vidéos de cul, etc.

Mickael : moi je suis d'accord avec Claude, c'est utile, on peut communiquer entre tous les continents et...

Gérard : pas la peine de dire que t'es d'accord avec Claude, si c'est pour me dire à toutes les questions que t'es d'accord avec Claude, c'est même pas la peine !

Mickael : ah non, la première, c'est lui qui était d'accord avec moi.

Gérard : Pour la première je lui ai demandé de réagir sur ce que tu disais, maintenant tu me dis que t'es d'accord avec lui. Si t'es pas capab de répondre sur une question, je vais te dire une chose, je vais pas sans arrêt demander à Claude qu'il t'explique. Parce que ça servira à rien que tu viennes participer au débat.

Mickael : J'ai INternet chez moi, donc je vais pas être dpas d'accord avec lui puisque je l'ai.

Gérard : dans ces cas-là, explique-moi par rapport à la question que je viens de te poser, sans me dire que t'es d'accord avec Claude.

Mickael : c'est très simple : si j'ai besoin d'écrire à quelqu'un qui est aux États-Unis, je le fais sans passer par le courrier. Je prends INternet, je lui écris, point. Et je reçois la réponse dans la minute qui suit.

Gérard : dans ces cas-là tu réponds à peu près ce que Claude a dit.

Cécile : tu sais Gérard, des fois, ya des phénomènes de téléphatie. Ça marche entre Claude et Mickael.

Estelle : moi je pense que c'est l'avenir, tu peux faire des échanges, discuter avec des tas de personnes, et je pense même que bientôt, on pourra faire les courses de chez nous, on n'aura plus besoin d'aller aux intermarchés.

Claude : ça se fait déjà. Tu commandes et les gars te l'apportent chez toi. Et tu paies par carte bleue.

Muguet : c'est plus cher ou moins cher ?

Claude : j'ai jamais essayé.

Christina : moi je m'en suis jamais servie et ça me manque pas du tout. On peut vivre sans.

Gérard : ouai enfin tu sais taper sur un ordinateur, donc apparemment Internet, c'est à peu près pareil.

Christina : moi j'ai jamais eu besoin de faire quoique ce soit avec et voilà.

Cécile : moi je suis pas d'accord. Internet, c'est l'instrument du futur. Ça a un rôle très social, tu peux envoyer des mails partout dans le monde.

Christina : moi je trouve pas ça si social que ça.

Cécile : t'es à Paris, t'envoies un mail à Tokyo, ou dans n'importe quel village au Tibet, c'est cool tu découvres la culture, le dialogue, etc

Christina : mais avant qu'il y ait Internet, tu le faisais aussi.

Mickael sort. Des bruits perturbent les communications avec un sifflement.

Olivier : parce que tu parles pas devant ton micro Gérard, c'est pour ça.

Gérard : moi je réponds à la question de Cécile. Même par le bien de l'ordinateur, pas parce que ya Internet, je pense que tu pouvais dialoguer avec quelqu'un.

Cécile : mais le courrier ça prend vachement longtemps. Et t'as pas toutes les adresses si tu veux dialoguer avec quelqu'un qui se trouve en Sibérie.

Muguet : moi je trouve pas que c'est si social que ça non plus. Plus ça va aller, plus le monde aura Internet et ils vont tous rester cloîtrés chez eux, se rencontrer par ordinateur, s'écrire et se parler sans se voir. AU bout du compte, tout le monde restera tout seul chez soi et dans leur petit univers et quand on rencontrera dans les rues, etc.

Cécile : pessimiste tout ça.

Manu : On accueille Christophe, 22 ans de Rodez.

Christophe : Bonsoir tout le monde, bonsoir Gérard.

Muguet : Je peux terminer ?

Christophe : oui bien sûr, vas-y.

Gérard : tu vas pas commencer à vouloir jouer les gros kahid ! sinon tu vas pas rester longtemps, toi. Je te préviens d'entrée. De tte manière, ta voix me dit quelque chose. Muguet.

Muguet : Je peux finir ?

Gérard : attends on va faire parler le dernier arrivé.

Olivier : elle était en train de parler, faudrait peut-être qu'elle termine.

Cécile : Gérard ? Je vouais dire aussi que Internet, ça a un côté éducatif.

Claude : ouai pour le cul.

Gérard : bon celui qui commence à parler cul, je vais te dire une chose, on en a rien à foutre ! On sait très bien que par INternet et le bien des ordinateurs, on peut faire des rencontres cul. ALors tu vas pas commencer comme ça toi. Sinon tu vas retourner d'où que tu viens.

Christophe : mais j'ai rien dit, excuse moi mais c'est une autre personne.

Gérard : à part toi et Claude...


Christophe : Ben c'est Claude.

Gérard : ah c'est Claude, comme par hasard ! Tu me prendrais pas pour un con là ? Tu m'y laisses !

Christophe : mais pourquoi tu me cries comme ça dessus ? J'aimerais répondre aux questions sur l'informatique.

Gérard : ouai mais dans ces cas-là, t'as pas besoin de parler du truc de cul. Pour l'instant, c'était pas le thème du débat. Pour l'instant tout le monde a bien répondu, c'est pas toi qui va semer ta merde. Cri d'acclamation du studio et des auditrices Alors maintenant tu réponds.

Christophe : Tu peux me répéter la question stp ?

Gérard : ah non x4, bonne nuit ! protestations de Christophe, bruit de protestations envoyés par Olivier

Manu : ça y est il est parti.

Olivier : sur Minitel ya Galaxiant qui dit que maintenant, par Internet, on pourrait même s'enfoncer les coton-tiges dans le cul.

Gérard : lui j'y répondrai pas. Muguet tu voulais rajouter quelque chose ?

Muguet : je disais que plus personne allait se rencontrer, que c'était dramatique et que ils vont rester pourrir devant leur ordinateur. Avec insistance, car Cécile essaie de l'interrompre Mais d'autre part, j'ai pas fini, je trouve que c'est très bien. J'ai un abonnement Internet mais je m'en suis pas encore servie, parce que j'ai pas trop le temps je voudrais m'y mettre pleinement. C'(est très bien, c'est très instructif. Mais il faut pas perdre tout son temps là-dessus.

Gérard : ça coûte vachement cher il paraît.

Muguet : quand t'achètes le PC, souvent t'as un abonnement, et tu paies tes communications à part. Mais si tu passes par [Télécom] tu peux avoir un tarif réduit.

Gérard : qui c'est qui voulait rajouter quelque chose ? gros bruit dans un téléphone, d'une voix qui imite la truie bon qui c'est qui s'amuse là ?

Manu : je crois que c'est Muguet, je t'assure.

Gérardh : non elle vient de parler à l'instant.

Manuh : je le vois au petit truc vert sous le standard, Gérard.

Olivier : pas très grave gérard, je te jure. Continue ton débat. on va essayer de choper.

Gérard : Préférez-vous les ordinateurs portab ou les ordinateurs pas portab ? Bon en fin de compte je vais modifier, préférez-vous le portable ou pas ?

' : Est-ce qu'on préfère l'ordinateur portable ou pas d'ordinateur, c'est ça ?

Gérard : Ben la question c'est, soit que quelqu'un a besoin d'un ordinateur portable, dans le train, pour taper, pour son boulot, soit... bon qu'est-ce qu'il y a troi derrière qui se fout de ma gueule ? rire dans un téléphone Claude, tu te foutrais pas de ma gueule ? Se tournant vers Manu Ya qui à part Claude ?

Manu : Ya que lui comme garçon.

Gérard : Parce que t'es pas capable d'en trouver.

Manu : mais je calmais Christophe. Gérarddenon c'est pas la peine, lui tu peux lui dire au revoir, tu prends quelqu'un d'autre et c'est tout.

Olivier : ya Albert sur Minitel d'ailleurs, donc Albert raccroches ton Minitel et...

Gérard : non mais tu prends d'autres personnes. Là ya des lignes qui sonnent. Bon Claude, préférez-vous les ordinateurs portables ou pas ?

cécile : Je réponds, Cécile. Moi j'aime bien les ordinateurs portables, tu peux les balader où tu veux : dans la rue, quand tu prends ta douche, n'importe où.

Gérard :tu crois Cécile, que tu vas t'amuser à écrire sous une douche avec ton ordinateur ?

claude : Ya des modèles d'ordinateurs étanches.

oLIVIER : Starduss sur Minitel dit que certains vont même dans les chiottes de la Loco.

Gérard : Je vais te dire une chose : c'est même pas la peine de me balancer des conneries comme ça sur Minitel, autant que tu me balances des questions réelles. Je préviens sur Minitel : c'est pas la peine de balancer sur les chiottes de la Loco, et les coton-tiges. Il est hors de question.

Olivier : Coton-tiges portables.

Muguet : je veux aller au standard, il faut que je lui parle.

Gérard reste silencieux, déçu

Claude : en fait les portables c'est bien, mais t'as pas de mulot sur les portables. faut tâter la boule. Faut bouger ton doigt sur la boule.[2]

Gérard : mais toi tu préfères quoi, le portable ou normal ? Parce que ça dépend ce que tu fais comme études.

claude : en informatique, donc programmation et tout. En fait t'as besoiin d'un ordinateur chez toi, parce que écran plus grand et tout, mais un portable c'est bien pour faire des trucs sous la douche, à la plage ou autre si t'es occupé. Mais faut tâter la boule.

Muguet : moi j'aime pas ça les portables. J'ai l'impression qu'ils sont pas complets, tandis que dans un PC, t'as la disquette, le CD-ROM.

claude : Sur les portables aussi.

Gérard : C'est ce qu'elle dit, Claude.

Muguette : je sais que je me trompe mais moi j'ai l'impression que c'est pas complet et j'aime bien les choses stables, pas que ça traîne partout derrière soi.

Christina : moi je trouve que les ordinateurs portables, c'est bien pour certaines personnes, genre déplacements, mais moi je préfère le fixe.

Manu : gérard, on accueille Victor, 19 ans. Il est en études d'informatique donc va pouvoir nous renseigner.

Gérard :J'espère que tu l'as bien prévenu que les questions, c'est moi qui les pose et qu'il mette pas trois plombes à répondre sur une question.

Victor : Comment ça va mon frère ?

claude : Ça va.

Gérard : bon vous allez pas commencer tous les deux. Sinon vous allez gerber. Christina tu disais ?

Christina : j'ai fini, je disais que c'était bien pour ceux qui se déplaçaient souvent, mais moi je préfère celui qu'on garde chez soi.

Estelle : Sur un portable, t'as pas beaucoup de mémoire etla batterie s'use relativement vite. Si t'as pas l'occasion de te déplacer fréquemment, je trouve que ça sert à rien. vaut mieux le bon vieux PC que tu gardes chez toi.

Victor : un portable c'est bien, dans la mesure où on peut utiliser un logiciel comme Turbo Pascal ou Qbasic, ou Windows qui demandent pas beaucoup de mémoire. Et c'est des programmes qu'il faut qu'on ait tout le temps sous la main quand on fait des études d'informatique à haut niveau, pour compresser des données avec Winzip. Un portable c'est bien pour quelqu'un qui en a l'utilité. AUtrement, je recommande le bon vieux PC Home Essential comme on dit par chez nous.

Gérard : moi de tt'manière, je peux vous dire une chose, déjà d'entrée, personnellement j'ai jamais eu de portable, donc...

Olivier : Mais t'as un téléphone quand même.

Gérard : non mais attends, c'est pas la même chose. Rien avoir entre l'informatique et... bref là c'est les ordinateurs. un écho Bon tu me prends Claude et VIctor...

Manu : C'est pas eux Gérard.

Gérard : ouai ben la musique ça commence à me gonfler, déjà, d'entrée. Si je réponds à la question, j'aime pas entendre des musiques. Donc moi je suis tout à fait contre les ordinateurs portables.

Victor : mais Gérard, c'est quoi les notions que t'as en informatique en fait ?

Gérard : aucune. Je sais taper sur un ordinateur, ça oui.

Victor : Mais t'as fait des jeux ou des trucs comme ça ?

Claude : C'est le minimum de faire des jeux quand même.

Gérard : non.

Claude : on a beau dire mais l'ordinateur c'est quand même vachement mieux qu'une console.

Estelle : mais pourquoi t'as fait un débat sur l'informatique si t'y connais rien ? de la musique parasite à travers un téléphone C'est pour que tu t'instruises ?

Gérard : parce qu'au moins je peux savoir vos pensées.

Victor : Claude ?

Gérard : non mais attends Victor s'il te plaît, t'essaies pas de parler à Claude quand je réponds et de voir si un jour j'ai l'occasion de me mettre à taper sur un ordinateur, si je comprends pas, d'essayer de voir avec la personne comment ça fonctionne, c'est tout.

Victor : ya pas des PCs à Fun qu'ils puissent te faire voir ? Y'en a forcément un qui s'y connait là-dedans.

Estelle : Ça prendrait trop de temps pour lui expliquer.

Olivier : Là on lui montre comment l'allumer déjà.

Gérard : des interférences, écho dans le téléphone avec des bandes son de la voix de Gérard bon si vous continuez, je vais attaquer l'autre débat avant 4H.

Olivier : on aura fini avant, c'est cool.

Gérard : si tu veux te casser avant je te retiens pas. Je prends quelqu'un d'autre à ta place pour mettre de la musique, j'en n'ai rien à foutre si tu veux te barrer avant.

Estelle : Si tu veux être moins bête, écoute jusqu'au bout.

Gérard : merci Estelle.

Claude : on avance dans le débat ?

Gérard : si t'es pas content c'est le même prix d'accord ?

Claude : je suis content mais pour le prix que j'a payé, je voudrais qu'on avance quand même.

Gérard : pour l'instant, c'est pas vous qui payez.

Manu : pour l'entrée des débats, c'est 120 francs.

Claude : C'(est comme à la Loco l'entrée des chiottes.

Gérard : Bon Claude et Victor vous dégagez, hop.

Manu : C'était Claude et pas Victor, Claude est parti.

Victor : Est-ce que tu connais le jeu Fight Tracker II ?

Gérard : Non. J'ai pas les moyens de m'acheter un ordinateur et de jouer avec les trucs qui sortent à l'heure actuelle, tu vois.

Estelle : Et tu connais personne qui en possède un ?

Gérard : Non. Estelle : pourquoi tu vas pas dans un cybercafé ?

Gérard : j'ai pas les moyens d'aller dans un super café pour m'amuser sur un Mikendo. Les ordinateurs servent-ils plus à jouer qu'à travailler ?

Victor : En ce qui me concerne, ça me sert vachement plus à travailler. Les jeux je les fais, bon je joue pour les tester, mais on avait calculé la fréquence avec d'IUT que je salue au passage s'il nous écoute...

Gérard : non mais les bonjournnégatif. Bruits de jeux vidéos électroniques Bon Victor dehors. les bruits continuent Bon musique. Ca commence à bien faire. Max arrive TU me mets Phildar au standard. Moi je continue pas.

Cécile : tu renvoies Manu ou quoi ?

Gérard : Oui

Cécile : ah non, tous pour Manu !

Gérard : tout le monde scande le nom de Manu, y compris Olivier bon ben tu me vires tout le monde. Comme t'as l'habitude de virer tout le monde, voilà. Musique. la musique démarre. À la fin du titre, Gérard reprend la parole On continue donc sur l'informatique. Si vous voulez continuer les débats, c'est le 0803 08 5000 et 0800 70 5000. Et 3615 code Funradio rubrique « Direct », 1.29 franc la minute. N'hésitez pas à appeler ya Manu et Ringo au standard qui vous accueillent les bras ouverts.

Manu : Avec les nanas, on accueille David, 23 ans de Dijon. Et on accueille Thierry, 21 ans de Rouen.

Gérard : bon donc les ordinateurs servent-ils plus à jouer ou à travailler ? Thierry.

Thierry : non pas du tout, en fait l'ordinateur sert beaucoup plus à travailler, à programmer en JavaScript ou Java tout court.

Manu : c'est des logiciels Java ?

Thierry : c'est une source sur Internet pour se procurer des pages Web. Donc juste pour jouer, non je ne pense pas. Tu t'achètes un Playstation ou Nitendo 34 ou une Game boy. Sinon le PC est beaucoup plus nécessaire pour le travail.

David : moi je suis pas du tout branché informatique, je suis là parce que je volais parler à Gérard et participer au débat, mais...

Gérard : Non mais moi je te demande de réagir sur les débats. encore des bruits de jeu ça commence à bien faire là !

Manu : comme tu l'as vu tout à l'heure, ça ne vient pas du standard.

Olivier : tu te fous de la gueule du monde, Manu.

Gérard : je sens que tout à l'heure, yaura pas de deuxième débat, je vais me casser.

Olivier : Manu il appelle des copains à lui au lieu de faire le standard. C'est des habituels en plus.

Thierry : une fille disait tout à l'heure que quand on avait Internet chez soi, on sortait plus et yavait plus se sociabilité. C'est pas du tout ça parce que c'est pour avoir de l'information, pas passer ta vie dessus. J'ai Internet depuis des années chez moi et je suis pas bloqué chez moi.

Gérard : C'est pour ça que tu t'amuserais pas à m'appeler de temps en temps sur mon portable et t'aurais pas eu mon numéro de portable ? Comme par hasard.

Cécile : je crois que David est amoureux de toi.

Gérard : je suis pas amoureux de lui tu vois, j'aime pas les hommes.

David : ah oui mais je suis follement amoureux de Gégé.

Gérard : bon sur Minitel, une question.

Olivier : c'est pas une question, en fait c'est Nathalie. voix sensuelle DOnc elle s'appelle Natacha et Cinthia Roll, ses trois prénoms, et ell a 29 ans, elle habite dans le département 52, elle dit qu'elle est prête à venir à Suresnes et à t'apprendre à jouer sur son ordinateur : il a tr_s peu de touches, deux sur les seins, une sur le clyto, une sur le nez, cinq sur chaque main et la puce est sur sa langue.

Gérard : dans ces cas-là, Nathalie, tu laisses ton numéro de téléphone et si tu veux aprticiper au deuxième débat, pas de soucis.

David : donne ton numéro de portable qu'elle t'appelle directement Gégé.

Gérard : bon Thierry et David, hop, ils dégagent. Donc je repose la même question à Estelle.

Estelle : Ça dépend des utilisateurs. Y'en a qui vont les acheter uniquement pour jouer et d'autres, uniquement pour travailler, et puis d'autres pour faire les deux.

Muguet : faut être débile pour mettre une plaque là-dedans uniquement pour jouer.

Estelle : et bien écoute tu dis ça à mon petit frère à ce moment-là parce que lui il a un PC dans sa chambre, il a je ne sais combien de jeux qu'il a achetés, il s'en sert uniquement pour jouer. Il a 16 ans et s'en sert uniquement pour jouer c'est clair.

Muguet : Je disais que c'était idiot de mettre une plaque ou je sais pas combien...

Olivier : 100 000 francs c'est un million maintenant, les ordinateurs oui c'est dans ces eaux-là.

Cécile : à peu près. Un portable il faut compter 10 000 francs.

Muguet : Et c'est idiot de mettre 10 000 francs dans un ordinateur uniquement pour jouer. Alors que ça permet de faire beaucoup de choses très intéressantes aussi. C'est vrai que c'est intéressant de jouer, mais moi je pense que quand j'ai beaucoup travaillé dessus que je suis un peu fatiguée, pour me détendre, je joue un petit peu mais je joue pendant un quart d'heure 20 minutes ça dépend, et après je reprends ou alors j'éteins tout.

Estelle : Ce que je veux dire c'est que tu vas pas demander à un gamin de 14 ans de bosser sur son PC c'est clair, il pense qu'à une chose c'est jouer.

Muguet : c'est vrai que mon petit frère qui a 12 ans sur son PC pense qu'à jouer, le reste il s'en fout.

Cécile : moi je dis que ça dépend des horaires. C'est-à-dire que le matin tu as plus envie de bosser, l'après-midi tu as plus envie de t'amuser donc, c'est une question de lever et de coucher du soleil, d'horaire.

Estelle : ça dépend aussi de la lune

Gérard : dans ces cas-là Cécile, pour ces cas-là, si tu dis que ça dépend du soleil, pourquoi pas avec les étoiles ? on peut pas s'amuser avec les étoiles ?

Cécile : Ce sont les horaires à respecter.

Gérard : Moi je vois pas le rapport là-dessus.

Manu : Gérard on accueille Ultraman, c'est un passionné d'informatique. des bruits de jeux vidéo retentissent ça vient pas de nous les bruits continuent ça vient pas de nous ! c'est Olivier qui joue avec les boutonOlivier : Je fais rien moi j'ai les mains ici.

Gérard : et la nana qui voudrait participer à l'informatique dit Gérard voudrais être rappelé, donc qu'elle raccroche son numéro.

Olivier : 36 15 Fun Radio Manu donne le serveur des chiottes de la loco : chiotte-de-la-loco.fr.

Gérard : c'est bon c'est pas la peine de jouer là-dessus.

Ultraman : Quand j'étais au standard, j'ai pas entendu les questions.

Gérard : Non non oh !

Olivier : c'est pas grave tu réponds comme ça moi aussi je réponds comme ça.

Gérard : pour l'instant tu réponds, tu peux très bien écouter la radio en appelant le standard. Ne me prends pas pour un con tu veux. non tu m'y prends pas tu m'y laisses donc si tu veux pas répondre, tu vas pas rester longtemps.

Ultraman : c'est pas que je veux pas répondre c'est que je connais pas la question.

Gérard : Et t'es pas un habituel ?

Manu : tu veux son numéro de téléphone ? tu veux comparer avec celui des habituels ?

Gérard : tu demandes du coup quand il appelle le standard s'il écoute pas la radio alors il écoute la radio. Il y a un truc Ultraman, il y a un truc que j'arrive pas à comprendre. c'est que tout le monde a compris la question, il y a que toi point donc tu as deux combinés tu te les mets sur les oreilles.

Cécile : Gérard, je vais lui répéter la question si tu veux : l'ordinateur est-ce que ça sert plus à travailler ou à jouer ?

Olivier : Au niveau de la différence d'âge.

Ultraman : pour moi l'ordinateur, ça sert plus à travailler. Bien sûr il y a des logiciels pour faire le traitement de texte des trucs mis au point pour faire des graphiques et si on a inventé avec l'ordinateur des imprimantes des scanner c'est pas pour faire des jeux. Donc à mon avis, l'ordinateur ça sert plus à travailler qu'à jouer...

Christina : moi je voulais dire que c'est vrai qu'il sert plus à travailler, mais la plupart des gens que je connais, qui travaillent dans des bureaux, la plupart du temps ils jouent.

Gérard : ok, bon maintenant que Ultraman a compris la question, comme Estelle, Christina, Cécile et Muguet...

Manu : et Akim qui vient d'arriver.

Gérard : bon ok tu me refais la fiche. Bref donc à l'heure du déjeuner, yen a qui s'amusent à faire des jeux dessus.

Les filles : ah mais même pendant les heures de boulot.

Cécile : moi au restaurant, j'ai mon petit ordinateur portable et je m'amuse.

Olivier : moi c'est aux chiottes.

Ultraman : moi en ce moment, je fais un stage à France Télécom, et le midi, pour décompresser, tous les PCs sont reliés entre eux sur le réseau et on joue au démineur. Les jeux ça sert à décompresser, mais comme je disais tout à l'heure, si on a sorti des scanners, des imprimantes, des modems pour se connecter au réseau téléphonique, ben un ordinateur c'est pas fait pour ça, pour ça on a les Nitendo.

Muguet : À ce sujet, il faudra m'expliquer la règle du démineur, j'ai rien compris. On m'expliquera hors antenne, comme le nom du logiciel qu'on m'a toujours pas donné.

Gérard : toi tu veux beaucoup de choses, Muguet.

Ultraman : mais HorsAntenne, c'est un logiciel pirate fait par Kisis de Poitiers, donc tu l'auras jamais.

Cécile : il faut trouver le nom de code.

Ultraman : le nom de code, c'est MQX Libs.

Gérard : bon à mon avis, il est pas tout seul, derrière quelqu'un lui souffle. J'entends des voix.

Estelle : Gérard, tu te laisses déborder, reprends ton débat.

Gérard : Pour ou contre l'Internet ? On va demander au spécialiste de France Télécom, comme il s'amuse, qu'il nous donne des trucs bidons et qu'il a du monde derrière lui...

'Les filles crient : pour'

Manu : si je peux me permettre Gérard, je m'y connais un peu et les noms des logiciels c'est pas bidon.

Muguet : c'est quoi, j'ai pas entendu.

Ultraman : MQX Libs. Tu peux demander à Manu. Bip d'une touche de téléphone appuyée

Gérard : celui qui s'amuse avec la touche de téléphone, il arrête, s'il vous pmaît merci !

Ultraman : tu voulais me poser la question de pour ou contre l'Internet. C'est bien, dans la mesure pù c'est le seul truc où on peut s'exprimer librement et faire circuler n'importe quelle information. Nouveau bip Mais vous arre^tez !

Gérard : pour l'instant, c'est pas toi qui commandes !

Ultraman : c'est la libre circulation de toute sorte d'informations. Il y a du cul, des sectes, n'importe quoi, mais...

Gérard : euh ya certains trucs que je veux bien entendre, mais les sectes, j'en n'ai rien à foutre. Ultraman insiste, Gérard persiste : on n'en a rien à foutre ! Donc ultraman, c'est la dernière fois que je te pose la question. Pour ou contre l'Internet, mais je te préviens : tu modifies ce que tu dis, sinon tu gerbes.

Ultraman : je suis pour l'Internet parce que c'est une mine d'informations formidable. Tu trouves ce que tu veux sur n'importe quel sujet. Mais ya des trucs qui sont pas visitables. C'est pour ça qu'il faudrait des comités de censure d'Internet, ya des trucs vraiment pas admissibles.

Gérard : ok ok, Akim.

Gérard : je suis pour Internet. vu qu'on peut faire beaucoup de choses dedans : mettre de l'argent sur les comptes, etc

Gérard : ah on peut mettre de l'argent sur son compte sur Internet ?

Hakim : Non, transférer.

Gérard : mais si, c'est ce que tu as dit ! J'ai très bien entendu, je suis pas sourd. J'aurai peut-être confirmation... Bon Estelle pour toi.

Estelle : je suis pour aussi, parce que comme je disais tout à l'heure, tu peux faire beaucoup de choses avec Internet, c'est l'avenir, visiter des sites, apprendre énormément de choses, dialoguer avec plein de monde, bref... des possibilités infinies avec Internet.

Gérard : et t'es d'accord avec ce qu'a dit Hakim ?

Estelle : quand tu vois qu'au guichet de ta banque, avec le petit ordinateur qu'on a au guichet, tu peux faire des virements, alors imagine sur Internet. 'Manu tousse bruyamment, micro ouvert'

Ultraman : je peux parler ?

Gérard : non toi ça commence à bien faire avec tes réactions. Tu laisses finir Estelle.

Estelle : ah mais j'ai fini, je te dis que ce qu'il a dit est vrai, on peut faire des virements sans aucun problème.

Hakim : et ya pas que ça. J'ai entendu dire, et je pense que c'est vrai, qu'on peut ouvrir des entreprises d'ici à l'autre bout du monde. C'est l'avenir.

Gérard : Christina ?

Christina : Moi je suis contre parce que ça va supprimer beaucoup d'emplois.

Gérard : Je pense que celui qui a inventé ça, il aurait mieux fait de se casser une patte.

Cécile : mais qui a inventé l'Internet, Gérard ? tu le sais ?

Gérard : non et je cherche pas à savoir. 'les deux garçons l'appellent' Bon minute les deux mescs ! je sais que je suis là, mais laissez parler un peu les nanas, merde !

Ultraman : ok mais je veux juste m'exprimer moi.

Gérard : allez, encore Ultraman ! Tu commences à gonfler.

Ultraman : je suis pas tellement d'accord avec ce que tu dis, que le gars qui a inventé Internet aurait mieux fait de se casser une jambe. Mais d'abord, c'est quoi ta définition de l'Internet, Gérard ?

Gérard :J'ai pas encore donné ma réponse, si tu laisserais les gens un peu s'exprimer...

Hakim : pour moi Internet, c'est facilité d'utilisation et perte d'emplois.

Ultraman : mais ça va quand même créer des emplois.

Gérard : mais non ça va pas créer d'emplois, abruti !

Ultraman : Il faut bien des gens pour héberger les sites Internet, pour les concevoir.

Gérard : mais de tte manière, ils se les conçu eux-mêmes ! Sois pas bête un peu dans ta tête !

Ultraman : t'as des entreprises qui créent des emplois qui proposent de créer des sites Internet pour pas cher.

Gérard : Mais bientôt, tout va être sur informatique.

Ultraman : mais tout y est déjà, Gérard.

Gérard : C'est pour ça qu'il y a tant de chômage. ON n'est pas là pour un débat sur le chômage ! 'Olivier et Manu crient, comme Gérard, en vauciférant'.

Cécile : moi je suis pour l'Internet. C'est un moyen de communication super, rapide, mais le seul inconvénient, c'est que c'est cher.

Muguet : moi je suis plutôt mitigée.

Gérard : Bon Olivier, si tu t'amuses avec les boutons, tu vas virer de la pro. Tu vas pas me faire chier longtemps. La semaine dernière, c'était mieux que ça.

Olivier : Ça s'est bien passé ? Je t'ai manqué ?

Gérard : C'était mieux que ça, on s'amusait pas avec tout ça. Tu vas pas faire comme en 97. C'est prévu que 98 soit pas comme ça.

Olivier :ok mon chéri, mon trésor.

Gérard : Et je suis pas ton chéri. En de bonne entendeur salut, prends ça dans ta tête. Muguet, pour finir ?

Muguet : C'est bien mais à petite dose et avec beaucoup plus de restrictions et de surveillance, parce que il y a des choses pas jolies à voir.

Ultraman : je l'ai dit tout à l'heure.

Muguet : c'est l'inconvénient de parler en dernier.

Gérard : C'est ça l'inconvénient du direct, c'est que je prends les gens comme je veux et voilà.

Olivier : Sur Minitel, une femme nommée Pentagone dit qu'elle t'adore.

Gérard : qu'elle laisse son numéro, on verra.

Cécile : mais Gérard, t'es bien hétérosexuel ? Parce que il y a des rumeurs qui courent que t'aimerais les hommes. Je l'ai lu dans un magazine.

Gérard : et quel magazine ?

Cécile : Homo Mag.

Gérard : alors Cécile, si tu continues à parler d'un truc comme ça, encore une fois, tu vas retourner au standard. C'est bien clair.

Ultraman : mais on parlait d'informatique au départ, non ?

Gérard : moi je vais répondre à Cécile. Écoute bien ce qu'on dit à la radio.

Hakim : pour son truc où il dit que ça crée pas le chômage Internet : dans une petite entreprise, une comptable. Elle va tout gérer par ordinateur. Sans ordinateur, on aurait combien de comptables... Donc je suis pour, mais ça crée du chômage.

Gérard : bon Hakim, c'est bien tui qui viens de parler ? 'Silence' Oh vous vous réveillez là les deux mecs quand je vous demande quelque chose ! VOus foutez pas de ma gueule tous les deux. Vous êtes deux mecs et yen a un qui a dit que yavait une comptable et que... tout ça.

Ultraman : c'est Hakim

Gérard : Bon alors ! Quand je te demande quelque chose, tu peux répondre !

Cécile : tu obéis !

Gérard : Bon Hakim tu dégages.

Manu : on a quelqu'un à la place, c'est gilbert. 30 ans, de Lyon. À la place d'Estelle, qui est partie.

Gérard 'déçu' : vous raccrochez au nez des gens comme ça...

Ultraman : toujours là Muguet ?

Muguet : toujours là

Gérard : tu la laisses tranquille, Ultraman, ok ? Et tu vas vraiment dire ton nom, parce que tu t'appelles pas Ultraman.

Muguet : moi je voudrais vraiment avoir Ultraman hors antenne après pour qu'il me donne des noms de logiciel.

Gérard : bon, molo Muguet... on va mettre un disque. La prochaine question, c'est un ordinateur, compte-t-il plus vite que vous ?

Gilbert : que toi, c'st sûr?

Gérard : qui a dit ça ? Je veux avoir qui vient de me répondre, il va gerber avec moi. Bon on va écouter Coton Tige in my ace. 'La musique de Nirvana se lance. À la fin :' Bon ya plus qu'un titre maintenant ?

Max : ben arrête de passer ton temps au standard.

Olivier : en fait, Gérard, pendant le disque, est en train d'essayer de draguer.

Manu : tu passes ta vie avec les auditrices alors forcément...

Olivier : tu passes ton temps à vouloir qu'on s'en aille, mais dès qu'on n'est plus là, t'es perdu.

Gérard : bon donne-moi une taffe.

Manu : ben non.

Muguet : Olivier, je t'aime.

Gérard : qui vient de dire ça ?

Gilbert : Olivier, je t'emmerde.

Cécile : Manu, je t'aime.

Gérard : Gilbert tu dégages.

Gilbert : mais c'est pas moi, c'est Ultraman...

Gérard : Vous commencez à me faire chier ! Les mecs, vous allez commencer à fermer vos gueules ! Bientôt, le deuxième débat, il n'y en aura pas.

Gilbert : tu serais pas un peu antisémite Gérard ?

Gérard : qui vient de dire ça ?

Gilbert : Ultraman.

Gérard : tu dégages.

Manu : mais il est parti !

Olivier : c'est Tony.

Gilbert : mais non rien à voir ! Je suis en train e dormir...

Gérard : moi je reprends pas le débat.

Manu : mais ya plus de mecs, vas-y.

Gérard : Bon Virginie, Christiana, Céline et Muguet, la question (et c'est pas la peine de mettre des mecs, ils vont virer avec moi).

Manu : ah ben qui dit plus de mecs, dit plus de nanas.

Gérard : c'est moi qui commande. La semaine dernière, les débats se sont mieux passés qu'avec toi.

Manu : oui mais yavait des mecs.

Gérard : oui, mais quand je demandais quelque chose à Phildar, c'était fait. Dans ces cas-là vous faites votre boulot. Un ordinateur compte-t-il plus vite que vous ? Virginie.

Virginie : d'après moi, oui. C'est son devoir de calculer plus vite que nous.

Gérard : dans quel sens ?

Virginie : dans tous les sens, essaie de faire un programme à côté d'un ordinateur, l'ordinateur va le faire en 30 secondes, toi tu vas galérer pendant deux heures.

Gérard : je crois que quelqu'un répond en même temps. T'as pas quelqu'un derrière toi, Virginie ? C'est bizarre, j'entends certaines voix derrière toi, quand même.

Virginie : parce que dans l'autre pièce des personnes parlent, c'est pour ça.

Gérard : si t'as des échos, c'est pas la peine. CHristina.

Christina : ben c'est plus rapide que nous, oui.

Gérard : Olivier a été chercher son portable et il me le fait voir et apparemment, ya des jeux dessus.

Chrstina ; quand t'as des multiplications de milliardfs et de milliards, tu vas pas t'amuser à les faire.

Gérard : bon Virginie, tu me la dégages.

Manu : c'est fait, d'ailleurs on a une question vqui vient de nous arriver au standard, Gérard : David de Clremont-Ferrand nous demande si le PC Neutron 13 Pentium est plus puissant que le PQ 526 ou pas.

Gérard : bon le PQ c'est pour se torcher le cul, donc... sa question est bidon. Virginie, tu me la calmes, elle a du monde derrière elle, pas la peine qu'elle continue.

Cécile : moi je dis que oui, ça calcule plus vite que nous. L'homme a créé la machine pour qu'elle le dépasse dans tous les domaines.

Muguet : Ils ont tout dit. À chaque fois je passe en dernier et ils ont tout dit alors...

Manu : On accueille Laurent, 26 ans, de Nice.


Laurent : Si je peux répondre à la question, un ordinateur, ça calcule...

Muguet : mais à chaque vois que je réponds, il y a quelqu'un pour parler à ma place...

Gérard : Laurent, Muguet n'a pas fini, donc tu permets...

Laurent : Vas-y, excuse moi Muguet.

Gérard : Laurent, tu te calmes s'il te plaît. Tu laisses finir Muguet de parler. Prece que, la pauvre, elle finit toujours la dernière et tout le monde lui prend la parole.

Laurent : T'as qu'à pas la mettre derrière.

Gérard : Non mais attends, je fais ce que je veux, d'accord ? Si ça te plaît pas que je pose les questions aux anas, dans ces cas-là, t'appelles pas.

Muguet : Il y a des ordinateurs, des PQ, qui calculent vachement vite, et d'autres qui vont moins vite parce qu'ils sont moins performants, mais des P sont très performants et ça va très vite.

Laurent : Un ordinateur, ça calcule beaucoup plus vite qu'un homme et je vais t'expliquer pourquoi. COmme ça, tu sauras un peu plus sur l'informatique.

Gérard : Non mais Laurent, t'essaies de faire vite.

Cécile : moi je vais aller faire mes courses e attendant...

Laurent : Un ordinateur, ça tourne vite. Par exemple, le PQ133, il tourne à 133Mhz, c'est à dire qu'il fait 133 millions de calculs par seconde. Donc oui, les ordinateurs calculent bien plus vite que nous.

'Un écho dans un magnétophone repasse les derniers mots de Gérard adressés à Laurent et lui disant que s'il n'était pas content, il n'appelait pas' Gérard : Merci pour la double voix ! Pas la peine de me mettre ça dans les oreilles.

Manu : On accueille Darwin, mais c'est un peu particulier, il appelle des États-Unis. Il nous capte grâce à Internet et il veut nous parler de tous les programmes informatiques qu'il y a aux US et pas en France.

Gérard : Moué, que ça dure pas trois heures hein.

Darwin : 'fait un bruit de ligne qui crachotte avec sa gorge' Hello, Gerard... Hello. Everybody. Je parle un petit peu français.

Laurent 'accent français' : If you want, you can peak English and I translate to Gerard in français.

Muguet : Je peux traduire aussi.

Darwin : Very well.

Gérard : Laurent, pour l'instant, tu te calmes...

Olivier : sur Minitel, Brossley dit qu'il a vu la personne qui a mis la lettre dans la boîte aux lettres de Gégé. Beaucoup de monde sur le Minitel, 3615 Funradio.

Gérard : Ça j'en n'ai rien à foutre; Muguet, tu comprends un peu l'anglais ? (Olivier parle un anglais yaourt, Darwin poursuit ces tentatives de parler interrompant Gérard, crachotte' Non mais attends Olivier... Muguet... t'essaies de me traduire ça.

Manu : ah la liaison satellite.

Darwin : If you could speak speed, because it's very cher, l'Internet.

Gérard : non mais il parle aussi bien français que moi je suis... donc non. C'est bon, c'est pas la peine, il s'amuse.

Manu : Mais c'est obligé qu'il soit aux États-Unis, quand je l'ai rappelé, je suis passé par tout un tas de services.

Cécile : ah ben Gérard, t'as qu'à lui parler en anglais.

Darwin : well, you translate ?

Muguet et Laurent : oui je traduis

Laurent : je peux transcrire, j'ai une maîtrise de deux ans de langue anglaise.

Gérard : Non mais attends ! Je t'ai pas appelé pot de chambre, quand je t'appellerai pot de chambre tu sortiras de dessous le lit ! J'ai demandé à Muguet, je t'ai pas demandé à toi.

Laurent : Mais ça va aller beaucoup plus vite.

Gérard : Laurent tu la fermes !

Darwin : Here we go... ok... Gerard, in English. What do you want when you coton tige in your face.

Gérard : Bon aller hop, j'ai entendu coton tige, c'est bon ! C'est pas le thème du débat. DEHORS ! 'x5 fois'

Manu : mais ça veut pas dire la même chose en anglais. Écoute Muguet, 30 secondes.

Muguet : non ça veut pas dire la même chose. En anglais et en français, beaucoup de mots se ressemblent. Mais ça veut pas dire pareil, faut pas se méprendre. Alors : what do you want with your coton tige in your face? Il demande si l'ordinateur que tu as eu quand tu as hébergé quelqu'un tu t'en es servi pendant longtemps. 'silence' Gérard tu as entendu la traduction ou pas ?

Gérard : Non.

Muguet, 'interrompue par Darwin à l'aide de petits mots' : il demande, quand tu as eu un ordinateur chez toi, si tu t'en es servi pendant longtemps ou pas.

Gérard : Non, je m'en suis pas servi longtemps. 'Crachottements' Bon c'est bon, il s'amuse avec quelque chose derrière lui. Bref, il reste plus qu'un quart d'heure et trois questions, aller hop !

Manu : mais ces bruits, c'est la liaison satellite... 'Les crachotements continuent'

Darwin : All right, six minutes. OK?

Olivier : OK! Wait.

Gérard : mais merde Olivier ! il est 1H15 et restent trois questions ! L'informatique facilite-t-elle la vie ? Laurent, comme t'as une grande gueule.

Laurent : Je l'assume. Oui, l'informatique facilite la vie.

Gérard : si tu l'assumes tu vas répondre et abréger vite fait tes questions.

Laurent 'parlant à toute vitesse' : C'est vrai que l'informatique ça facilite la vie parce que si t'as quelque chose à taper, tu peux le rendre vite fait propre, bien imprimé, scanner des photos, donc oui, ça facilite la vie.

Gérard : d'accord 'un écho répète le mot par la voix de Max'. Bon Olivier au lieu de jouer, t'es pas payé pour jouer ! T'es payé pour écouter un peu ce qui se passe. Sinon tu vas saquer.

Manu : Excuse-moi mais j'ai une autre question qui m'est arrivée du standard : les Américains ont-ils plus de chances de posséder le logiciel ID Band Speedly que les Français ? Darwin pourrait peut-être nous répondre.

Gérard : mais qu'est-ce qu'il fait encore là ? Je t'ai dit de le saquer. Bon de toute manière c'est simple, c'est la dernière question. Comme ça ça va aller vite.

Manu : moi je voulais te demander si tu connaissais le logiciel ID Band Speedly.

Gérard : je ne connais aucun logiciel, ok ? Pas la peine de continuer. Christina.

Christina : il connaît pas grand chose...

Gérard : si je connais pas grand chose, tout à l'heure tu vas gerber toi.

Laurent : j'ai rien dit.

Gérard : Laurent, tu fermes ta gueule. Et je sens que ya quelqu'un qui a du monde derrière lui. Laurent, bonne nuit. T'as du monde derrière toi, ça t'apprendra.

Muguet : ça t'apprendra à recevoir du monde, t'as qu'à rester tout seul.

Christina : moi je suis d'accord avec Laurent. C'est vachement mieux parce que quand tu veux écrire une lettre, tout ça, c'est vachement plus rapide. Donc ça facilite vachement la vie.

Muguet : ça facilite la vie, surtout quand on en a un.

Gérard : je vais pas te demander en dernier parce qu'après tu vas dire que je suis toujours la dernière et que tout le monde a répondu ce que tu voulais répondre.

Muguet : ça facilite la vie si on en a un et si on sait s'en servir.

Cécile : oui, ça facilite la vie, sur tous points de vue : imprimer, taper des lettres, donc c'est cool.

Gérard : moi personnellement, pour taper des CVs, je veux bien, mais à une condition que j'en aie un.

Oliviier : de CV ou d'ordinateur ?

Gérard : un ordinateur.

Olivier, 'tournant son ordinateur portable vers Gérard' : eh bien tiens, voilà. On va donc taper ton CV. Tout le monde va t'aider.

Manu : bon on accueille Jean-Pat à la place de Darwin.

Jean-Pat : salut, c'est Jean-Pat. Moi j'appelle pas longtemps, je vouslais juste te dire que je t'écoute depuis longtemps, les débats sont géniaux, etc, et comme j'ai des computers chez moi, je me suis amusé à créer, avec des images de synthèse, un petit personnage Gérard et je le fais évoluer dans différents levels. Bon je t'ai jamais vu, donc j'ai dessiné un pet bonhomme avec une sale tête, il se bat contre des méchants mais il a toujours son coton-tige avec lui...

'Dans le studio, les uns veulent le sortir de l'antenne, Gérard explose d'enthousiasme, voulant à la fois qu'il parle et qu'on l'enregistre.'

Et donc dans le jeu, il se met des cotons tige dans le cul et tout ça, asez drôle comme jeu. Je voudrais te le montrer et pourquoi pas essayer de le commercialiser, pourquoi pas.

Gérard 'exultant' : alors tu vois mon pote...

Jean-Pat : ah non je suis pas ton pote, je suis Jean-Pat.

Gérard : tu vois, j'ai mis toutes les filles hors antenne, et là tu viens de dire ça devant plus de 2,5 millions d'auditeurs.

Jean-Pat : ah non moi on m'a dit que j'étais au standard et que voilà...

Gérard, 'hilare' : eh ouai, mais manque de pot, t'es en direct ! C'est enregistré ! T'es baisé mon con ! Ca t'apprendra :

Jean-Pat : ah mais si t'es pas d'accord pour le commercialiser, je le fais tout seul.

Gérard : c'est bien enregistré ? 'on entend des bruits vides' Oh Putain !

Manu : la DAT [3] elle a pas marché ? Merde...

Gérard, 'déçu' : putain, vous l'avez fait exprès ou auoi ? Olivier au lieu de jouer...

Manu, 'pendant que Gérard se retourne et bouscule Olivier pour qu'il enregistre et arrête de jouer' : tu pourrais nous répéter ou pas ?

Jean-Pat : tout simplement, le jeu c'est un de ses premieres levels, tu parcours, comme tous les jeux, tu ramasses des bonus, les coton-tiges, et au premier level, il est obligé de coucher avec lui pour passer au second level. Bon je suis toujours au standard ?

Manu, 'calmant gérard en lui chuchottant que l'enregistrement a repris' : oui bien sûr, tu es au standard.

Jean-Pat : donc je disais que le premier level est assez éclatant

Manu : et le jeu consiste en quoi alors ? Tu essaies d'attraper la Christine ?

Jean-Pat : tu essaies de la monter par derrière. C'est pas évident.

Manu : faut que tu sautes, ya des obstacles...

Jean-Pat : niveau graphisme, j'ai pas eu assez de place sur l'écran pour la mettre.

Manu : t'as inclu les coton-tiges et la Loco, tout ça ?

Jean-Pat : oui, on a d'autres mondes dans le jeu, j'ai pris des photos à la Loco et puis ça il le sait pas mais bon. Je te le passerai, je te ferai une copie et te le montrerai. Pour l'instant, il est en noir et blanc, je vais essayer de le mettre en couleurs mais bon, quand t'es jeune, t'as pas d'argent. Si Gérard, qui a pas mal d'argent, pouvait me sponsoriser, ça serait génial.

Manu : on va lui demander. Vas-y te voilà à l'antenne.

Jean-Pat : bonsoir, c'est Jean-Pat. Donc j'ai fait un jeu, ... allo ? J'entends pas...

Gérard : moi je t'entends. On va te laisser maintenant, on va te souhaiter une bonne nuit et on va avancer. T'es en direct. On te remercie pour ce que tu viens de dire, matenant on sait que tu vas t'amuser à te faire du blé sur mon dos, donc on a tout enregistré. Tu étais en direct sur l'antenne.

Olivier : ah mais ça s'est encore arrêté !

Gérard : bon vous l'avez fait exprès, hop ! Je fais les deux dernières questions; Bon les filles, qu'est-ce que vous en pensez de ce qu'il vient de dire ? 'ON entend des bruits de jeu vidéo dans le micro, olivier jouant à un jeu'. Mais tu te casses avec ton bordel et tu vas jouer dans ton bureau !

Cécile : ben c'est des conneries. de la foutaise, il est bête.

Chrstina : il a rien d'autre à foutre.

Gérard : bon, donc qu'est-ce qu'une disquette système ? Je vois pas du tout le rapport. Bon si Olivier tu pouvais m'aider, au lieu de jouer avec ton ordinateur de merde !

Olivier : mais je vais perdre... C'est dommage j'ai la bonne couleur en plus.

Gérard : mais j'en ai rien à foutre ! T'es là pour m'aider à gérer un débat, pas pour t'amuser. Comme ça, il va s'amuser à faire des conneries et je crois que ça va être vous. Ca suffit, t'es même pas capable de t'occuper d'une DAT. Le mec, je suis sûr que tu l'as même pas enregistré.

Olivier : bon j'ai perdu et j'y connais rien en DAT. Bon tu veux que je t'aide sur quoi ?

Cécile : une disquette système, c'est une disquette qu'on formatte et... voilà.

Muguet : moi je sais ce qu'est une disquette, mais pas une disquette système.

Manu : Kévin appelle pour répondre à ta question.

Kévin : bonsoir Gérard et les filles. Une disquette système, c'est très simple.

Gérard : pour l'instant, je demande aux nanas ce que c'est et après, tu vas pouvoir peut-être répondre.

Kévin : pas de malaise, je vais me taper Tetris en attendant.

Gérard :je sens que tout à l'heure, tu vas te retaper le standard.

Olivier : on va peut-être se connecter sur le réseau et je pourrai jouer avec toi.

Gérard : dans ces cas-là, tu joueras au deuxième débat parce que je te veux pas si c'est pour faire ça.

Olivier : Joseph, sur Minitel, t'aide en disant que la disquette permet de mettre sur la mémoire de l'ordianteur ce qu'on appelle un BIOS, c'est-à-dire le langage.

Gérard : tu vois à peu près, Muguet, ce que ça veut dire ?

Kévin : formater une disquette, ça veut dire l'effacer.

Gérard : à mon avis, t'es complètement à côté de la plaque. Formater une disquette, pour moi, c'est enregistrer quelque chose dessus.

Muguet : formatter une disquette, c'est ce qui consisterait à la dépuceler pour qu'elle soit prête à enregistrer.

Kévin : tu formattes une disquette pour l'effacer.

Gérard : N'importe quoi... Arrêtez vos conneries. Mais vas-y conard, tu t'y connais mieux que moi, alors vas-y !

Kévin : C'est moi le conard ? Formater une disquette, ça veut dire l'effacer totalement.

Gérard : qu'est-ce qu'une disquette système ! ABruti !

Kévin : quand ton PC a planté, à cause du logiciel Mmatric.th, tu éteins ton PC, tu remets ta disquette dedans et tu l'allumes et ça le répare tout de suite.

Manu : je viens d'avoir une info par le standard, il paraît qu'aux Etats-Unis, ils ont inventéun ordinateur pour chien et la souris, c'est un chat.

Gérard : j'en ai rien à foutre de leurs conneires. Dernière question : l'informatique est-elle trop compliquée ? Je pense que vous allez tous répondre oui.

Kévin : oui

Gérard : toi ta gueule, je t'ai pas sonné. Bon toi Muguet je savais que t'allais me répondre ça.

Olivier : Gérard, une question Minitel : Sagaro demande si tu aurais pas joué dans Cobaye le rôle du bébé...

Gérard : non mais les mecs sur Minitel, posez des questions sérieuses. Sinon dépensez votre fric.

Muguet : ça dépend à quel niveau, il y a des choses très faciles et des choses très compliquées. Point à la ligne.

Gérard : ouai, point final à la ligne, on conclura après.

Muguet : moi je veux bien conclure avec toi.

Manu : exclusez-moi mais au standard, on me demande si quelqu'un peut expliquer ce qu'est un disque dur.


Kévin : moi je sais. Ca a une capacité de stockage beaucoup plus importante qu'une disquette, c'est à l'intérieur du PC. Tu peux pas l'enlever, mais tu peux en faire ce que tu veux.

Gérard : Hey conard ! c'est pas parce que j'ai eu un ordinateur pendant un mois, me prends pas pour un con. T vas pas me dire qu'on peut pas effacer ni un disque dur, ni une disquette. Tu peux tout effacer. T'y connais rien, alors ferme ta gueule.

Cécile : pour moi c'est pas compliqué, il suffit d'avoir un cerveau rempli de neurones et voilà.

Gérard : et pourquoi pas de cranosones ? 'applaudissements, cris enthousiastes dans le studio'. Pourquoi que les majorettes ont un chromosome de plus que les chevals ?

Kévin : pour pas chier quand elles défilent.

Gérard : ta gueule, c'est pas à toi que je m'adresse.

Christina : moi je dis qu'il y en a qui sont super faciles alors qu'il y en a de super durs et c'est pas parce qu'on est plus bête ou plus intelligent qu'on va y arriver.

Gérard : et maintenant, l'abruti de service N°9. Non pas toi Manu, celui qui connaît mieux que tout le monde. Monsieur je sais tout.

Olivier : je pense que l'informatique, c'est un système...

Gérard : mais ta gueule à toi, occupe toi de mettre deux disques.

Olivier : ah mais ya pas de disques prévus. On enchaîne direct. En plus, ya trois débats ce soir.

Gérard : Non deux. Bon conclusion.

Muguet : j'ai trouvé que ce débat était super bien tenu et organisé et il était très intéressant et instructif.

Cécile : c'était très instructif. 'Gérard émet un rot énorme dans le micro'. Tu as roté pendant que je parlais... Bref c'était instructif, les questions hyperintelligentes, j'ai passé un bon moment.

Christina : comme je suis la dernière, je vais dire que je suis d'accord avec les autres.

Kévin : le débat s'est très bien passé, mais je regrette qu'on ait pas parlé du logiciel Pantatec.

Gérard : j'en ai rien à cirer. Peut-être un prochain débat. Le deuxième débat portera sur l'école.

Cécile : est-ce qu'on peut écouter les demoiselles de Suresne ?

Gérard : non, on va écouter Mes fesses sur mon ordinateur.

Le débat sur l'école

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Le seul élément nouveau à mentionner sur ce débat est d'ordre radiophonique. Pour une raison irrationnelle, Gérard s'est pris d'amitié pour un auditeur, qui l'amuse, par un accent maghrébin très prononcé et un humour décapant : Couscous. Avec son compagnon, Beber, joué par Cyril, il plaît à Gérard. Ce que l'animateur ne sait pas, c'est que ce personnage est précisément celui qui joue son double, le faux Gégé. À sa décharge, à ce stade, personne ne connaît la vraie identité de ce garçon.

C'est aussi le premier moment où Gérard semble lire les débats écrits par Nicolas, son jeune auteur. Malgré une préparation en amont, il ne comprend pas les questions posées et ça se voit. C'est le début d'une longue série qui permettra à Max de réagir quelque temps plus tard.

  • Olivier Bouchet : Olivier
  • Gérard Cousin : Gérard
  • Tony Morestin : René, Force_verte, Mr Kimble
  • Cyril : Maxime, Jean-Paul T, Julien, Ulk, Paul, Bébert, Jean-Paul T, Detroit
  • Axel : Couscous
  • Franck Bargine : Max, Bioman, Angelo
  • Ultraman : Frédéric
  • Sylvie
  • Rita : Olivia
  • Manu
  • Muguet, Paola, Sylvie, Mélanie
  • Igor : Reego, Fabien

Gérard : donc on reprend, c'est la suite des débats du jeudi. Vous pouvez toujours nous appeler au 0803 08 5000 ou 0800 70 5000 et pour les belges, c'est 033 1 79 5000. Le débat est sur l'école.

Manu : avant de commencer, on va accueillir Renéet Maxime.

Maxime en voix de tête : bonsoir

Manu : il a treize ans, Maxime.

Gérard : c'est un travelo. Et non, à treize ans...

Manu : pour parler de l'école, il a pleins de choses à dire.

Maxime : mon père est à côté de moi, t'inquiètes pas. Tu veux que je te le passe ?

Gérard : non mais c'est bon le travelo, dégage. Il a pas treize ans, dégage. L'école apporte-t-elle... Gérard est alors interrompu par Maxime, qui finit par être éliminé par Manu, puis des bruits d'une bande son d'un troupeau de vaches qui meuglent. Pendant ce temps, les auditeurs posent des questions

René : est-ce que tu penses que si ta mère avait pas fait une fausse couche, tu aurais une gueule potable ?

Frédéric : c'est vrai que tu as eu un BEP en pâte à modeler ?

Olivier : attends, Gérard parle. il remet la bande son des vaches.

Olivier : quelqu'un a une ferme à côté.

Gérard : vous vous réveillez au standard, sinon j'arrête dans un quart d'heure. Alors l'éducation à l'école est-elle efficace ? Bon et ils vont pas commencer le deuxiè_me débat dans un bordel comme ça, sinon tu mets Phildar. Pour l'instant, ça commence à me prendre la tête. Bon Maxime tu l'as viré j'espère, et qui on a ?

Manu : Maxime et René sont partis, tu les as virés froidement et sans complexe.

Frédéric : pour moi, l'éducation à l'école, c'est vachement important. D'ailleurs je passe mon diplôme de professeur des écoles, qu'on appelait autrefois enseignants. L'école est de la même famille que l'éducation, donc oui, c'est vachement important. Tu as l'éducation civique, les maths la géo, c'est une assise de culture et on a cette chance qu'une fois, donc oui c'est important.

Sylvie : moi je dis que si les profs apprennent pas aux gosses à respecter les gens depuis qu'ils sont petits, après c'est foutu. Donc oui c'est vachement important l'école.

Olivia : l'école est efficace quand il y a de bons profs. Ceux qui ont la pédagogie, pas les profs qui mettent les élèves dehors, qui leur foutent des 0 et qui les engueulent. Des profs sympas quoi.

Frédéric : comme moi

Gérard : bon attends toi tu as déjà répondu donc tu vas laisser finir les gens. Muguet.

Muguet : je pense que non, parce que tu parles de l'éducation à l'école et l'école, c'est pas fait pour éduquer un enfant mais pour lui apprendre des tas de choses.

Frédéric, pendant que Muguet parle :carré, trois multiplié par la racine de ...

Gérard : Frédéric !

Frédéric : je fais mes maths là.

Gérard : tes maths, tu sais tout à l'heure où tu vas aller les faire : au standard. Tu vas pas me faire chier quand je parle.

Muguet : je disais que l'éducation dépendait pas de l'école mais des parents, l'école est là pour enseigner, simplement. Ils ont déjà du mal à enseigner, si en plus ils devaient éduquer...

Gérard : mais l'éducation à l'école est-elle efficace, c'est ça la question.

Muguet : l'enseignement. C'est pas pareil.

Manu : on accueille Jean-Paul T, professeur à la Sorbonne.

Gérard : si c'est pour avoir des conards, c'est pas la peine.

Jean-Paul T : je préfère garder l'anonymat, parce que j'ai des choses à dire sur l'éducation. Ne t'énerves pas, je vais répondre à tes questions.

Gérard : tu te réveilles et puis c'est tout, tu restes pas 107 ans à dire ouai, machin, tu réponds à la question et c'est tout.

Jean-Paul T : dès que je veux intervenir, j'interviens, aucun problème. Etant donné que j'étais au standard, j'ai pas pu écouter la question.

Gérard : ah non non ! Moi je répète pas la question !

Jean-Paul T : alors j'attendrai la deuxième, aucun problème. Sois intellignet.

Gérard : je te répète la question pour la dernière fois, tu vas répondre, sinon tu vas gerber vite fait bien fait. L'éducation à l'école est-elle efficace, oui ou non ?

Jean-Paul T : en tant fu'ancien professeur, c'est pour ça que je garde l'anonymat, je voulais dire que ça dépend. Ya des jours où j'ai rencontré énormément de problèmes avec les élèves comme avec les professeurs, d'autres où c'était très bien. Ya deux choses dans l'éducation...

Olivier : d'ailleurs, si un ancien profeseur de Gérard pouvait nous appeler...

Frédéric : Gérard, tu as été jusqu'où à l'école ?

Gérard, bougon : ça te regarde pas.

Olivier : il a été jusqu'à la porte.

Muguet : moi j'ai envie de dormir.

Frédéric : BEP pâte à modeler... Gérard : ok Muguet, ta gueule à toi le mec.

Jean-Paul T : c'est à moi que tu parles ?

Gérard : oui c'est à toi que je m'adresse. Pour l'instant tu vas t'écraser.

Jean-Paul T : est-ce qu'on peut passer à la deuxième question ? Tout le monde a répondu peut-être...

Gérard : non mais attends, c'est pas toi qui commandes. Si t'as envie d'aller plus vite que moi, tu dégages. Tu vas fermer ta gueule maintenant. On va dire bonsoir à Muguet parce qurelle est fatiguée. Je sens que le larsen... si yen a un qui s'amuse avec un portable, c'est pas la peine.

Frédéric : c'est Olivier qui met son casque sur le micro, je le vois sur Fun TV.

Gérard : toi tu vas t'écraser, parce que sinon tu vas dégager.

Jean-Paul T : pas de problème, moi je reste cool. Je suis juste intervenu au débat pour parler de l'éducation. Comme je te l'ai dit, yavait un côté positif...

Gérard : pour l'instant ça y est, tu as répondu, tu vas fermer ta gueule ! et tu vas me laisser parler maintenant. Jean-Paul T continue à parler Allez hop, dehors !

Manu : pour ramener du calme dans tout ça avant la deuxième question, on accueille Paola.

Paola : bonsor

Gérard : non mais arrête de me prendre des travelo !

Paola : non, je suis pas un travesti.

Jean-Paul T : j'avais une question à poser : quel est le rapport entre travelo et éducation ?

Gérard : quel est le rapport que tu retournes au standard et tu vas me foutre la paix avec ton larsen. Trop de larsen alors tu me le vires. À moins que ça soit Olivier qui fasse du larsen, sinon c'est pas bon. L'école est-elle obligatoire ? Hmm Paola tu voulais peut-être réagir à la première question ?

Paola : on me l'a pas proposé.

Gérard : ben je te propose, moi.

Paola : oui, l'école fait très bien son travail et ils ont beaucoup de mal.

Gérard : mais l'éducation à l'école est-elle efficace ? C'est ça la question.

Paola : oui, c'est efficace, ils se donnent beaucoup de mal et je les félicite.

Olivia : oui, l'école est obligatoire. Tout enfant doit avoir une éducation. C'est écrit dans le code de l'éducation nationale.

Gérard : Yen a un qui a du larsen... j'aime pas ça, au standard. Il tend à Reego un papier Tu me rappelles ces deux-là, s'il te plaît merci.

Manu : on accueille Julien.

Julien voix de tête : Salut

Gérard : eh Julien, tu prends une voix normale, s'il te plaît.

Julien : j'ai 13 ans.

Olivia : Je peux continuer ?

Paola : Non.

Olivia : L'école est obligatoire jusqu'à 16 ans.

Frédéric : oui, c'est dans les textes.

Gérard : Frédéric, tu te tais s'il te plaît, merci.

Paola : c'est surtout dans les textes des allocations familiales.

Julien : vous me dites quand c'est à moi

Gérard : ouai ben attends toi pour l'instant, tu vas te taire. Je suis pas encore décidé à t'appeler.

Julien interrompt Sylvie qui commence à parler : Je joue à la Game Boy, alors.

Paola : Sylvie, tu paies ta pipe ?

Gérard : Bon hé ! Tu prends Julien et tu lui dis qu'il reste poli.

Julien : j'ai rien dit !

Gérard : t'as rien dit, mes genoux !

Julien : enc...

Gérard : allez hop, dehors ! Tu lui raccroches au nez, comme ça ça va plus vite.

Sylvie : je disais que c'était obligatoire jusqu'à 16 ans mais que ça serait mieux si c'était obligatoire au moins jusqu'à 18.

Gérard : je vais répondre à ta question après.

Frédéric : l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans, c'est l'article 5 de l'article 7 du code civil...

Gérard : non mais c'est pas la peine de reprendre ce qu'Olivia a dit. Soit tu changes de réponse, tu vas pas reprendre ce qu'Olivia a dit. Parce que sinon, tu vas virer.

Frédéric : l'école et obligatoire, c'est sûr. Je trouve qu'on devrait réviser le système scolaire français.

Gérard : on va y venir là-dessus. ON va y venir sur certains trucs, mais je vais peut-être abréger parce que les questions sont trop longues.

Manu : on accueille Ulk et il est énervé parce qu'il aime pas l'école.

Gérard : je t'ai dit de rappeler deu personnes qui veulent participer !

aManu : je n'ai pas assez de lignes Gérard et on va pas prendre que des filles.

Frédéric : je peux te poser une question Gérard ?

Ulk : non, c'est Ulk qui parle.

Gérard : déjà tu vas commencer à te taire.

Manu : je pense que Ulk est un habituel et qu'il s'appelle David Banner.

Gérard : si c'est un habituel, c'est pas la peine.

Ulk : bon t'arrêtes de raconter tes vannes, elles sont bidon, d'accord N

Gérard : allez hop, dans ces cas-là, tu restes poli avec les gens du standard, tu dégages. Bonne nuit.

Paola : et donc l'école est obligatoire parce que sinon, on te coupe tes allocations familiales. Alors ils laissent leurs gosses à l'école et c'est tout.

Gérard : je vois pas du tout le rapport.

Paola : c'est-à-dire que si tu retires ton enfant avant 16 ans de l'école, ils te coupent les allocations familiales.

Gérard : dans ces cas-là, tu n'as plus la prime pour la scolarité.

Paola : oui, s'ils le laissent à l'école, c'est pas pour une question de morale et qu'il soit éduqué, c'est parce qu'ils ont besoin de pognon.

Manu : on accueille Force_Verte, il est dans une école privée de Paris... la Bioman School.

Gérard : mais attends c'est des habituels ils vont se faire passer, ils vont prendre n'importe quel nom !

FOrce_verte : oh oui ! dis-moi des mots d'insulte ave ta grosse queue gluante !

Gérard : allez hop, il commence pas comme ça ! Parce que moi, tout à l'heure, je vais arrêter !

Bioman : euh là c'est pas Bioman, il vient d'arriver et j'ai rien dit.

Gérard : TU dégages !

Paola chante le générique du dessin animé Bioman : moitié homme, moitié robot

Gérard : Bon Olivier ! T'essaies de gérer là ? tu les fais se calmer ou quoi ? Au lieu de t'amuser ! Bon moi j'arrête.

Olivier : bon j'ai coupé tout le monde. Qu'est-ce qu'il se passe Gérard ?

Manu : tu suis rien Oliv aussi.

Gérard : mais suis ! C'est le bordel, je continue pas. Donc la prochaine question, tu mets un disque.

Olivier : si tu continues pas, pas de prochaine question, c'est pas la peine.

Bioman : allo, c'est Bioman !

Gérard : qu'est-ce qu'il fait là encore, lui ?

Manu : il t'a rien dit, c'est Force_Verte que t'as viré.

Bioman : je voulais juste savoir si c'était possible de passer un petit bonjour à Sun Kukai

Manu : pas de bonjur, ni à Choubaka, ni à tout ça.

Gérard : Bonne nuit !

Bioman : tu passes le bonjour à ta soeur.

Gérard : Frédéric tu dégages, bonne nuit. Tu me les dégages, les mecs. J'en ai marre. Sylvie tu disais ?

Sylvie : que l'école, ce serait bien que ça soit obligatoire jusqu'à 18 ans. Parce qu'il y a beaucoup de délinquence. tant qu'ils sont à l'école ils vont pas casser les voitures.

Olivia : c'est hors-sujet tout ça. C'est pas le thème du débat.

Gérard : je vais te dire une chose, Olivia et Paola, comme il reste plus que vous et Sylvie, je vais répondre quand même. Ce que Sylvie vient de dire, si. Parce que si les parents faisaient bien plus attention à leurs mômes, je pense que ça n'arriverait pas.

Bioman : je suis d'accord avec Gérard.

Gérard : Frédéric, je t'ai pas demandé.

Olivia : c'est un schéma de pyramides tout ça.

Bioman : on n'entend pas bien nous.

Gérard : si t'entends mal...

Olivier : c'est un schéma de pyramide, c'est-à-dire ?

Olivia : en haut, t'as l'éducation, ensuite t'as les élèves et ensuite t'as la délinquence.

Bioman : je suis pas d'accord.

Olivier : moi non plus !

Gérard : moi je suis d'accord.

Bioman : bon mais ta gueule, on peut discuter.

Gérard : attends moi je vais te dire que ta gueule, moi je t'emmerde, alors tu dégages !

Tony : j'aimerais parler de mon bizutage moi, à savoir que...

Gérard : toi aussi tu dégages !

Bioman : on t'a reconnu Tony !

Tony : mais non...

Gérard : bon tu me les dégages. Je reprends pas la question.

Manu : hmm attends : Tony, c'est pas Tony ?

Tony : non c'est pas moi.

Gérard : non presque pas !

Tony : ils me mettaient devant une grosse, ils me disaient de la sauter en me conton-tigeant.

Gérard : allez hop ! dehors.

Paola : et tu feras un gros bisou à Constant.

Cyril : et à sa soeur aussi

Gérard : et à ta mère aussi ! tu dégages. L'école débouche-t-elle sur quelque chose ?

Paola : je sais pas si l'école débouche sur quelque chose, mais les coton-tiges si.

pendant ce temps, Bioman dit allo

Gérard : qui vient de dire ça ? l avoix se déforme et du larsen arrive Olivier ! Bon j'arrête ! Terminé. Tu te démerdes, tu te casses. La semaine dernière, ça s'est bien passé, là c'est le bordel. Je leur dis de rester polis, regarde ! il se fait insulter en parallèle par Bioman et Cyril.

Max : Allô ? Le PDG appelle. Il faut se calmer, Manu tu te réveilles un peu.

Gérard : tu vas te réveiller, sinon tu vas dégager. Et Rico, la dernière fois, tu m'as fait du travail mieux que ça. Olivia la voix se déforme

Olivia : je rois qu'il y a un souci de satellite là.

Gérard : bon c'est quoi là Olivier ? Bon moi c'est fini. La semaine dernière, t'étais pas là, c'était pas le bordel. Cette semaine, t'es là, c'est le bordel.

Olivier, plaintif : mais c'est pas de ma faute !

Gérard : non c'est la faute de qui ?

Sylvie : faut pas crier, le pauvre chouchou, moi je l'aime.

Gérard : dans ces cas-là, tu te démerdes, tu fais les débats avec lui. T'as qu'à venir et lui tailler une pipe. Là ça commence à bien faire. Je suis pas d'accord.

Olivier : sur Minitel, quelqu'un dit que Gérard est allé à l'école avec une bouteille à la main et un coton-tige dans le c...

Gérard : on a que des questions bidons comme ça depuis tout à l'heure ! Bon et toi, mon café il arrive quand ? regardant Cyril Je t'ai filé cinq balles ! Bon et la double voix !!! la voix est déformée.

Olivier : moi, j'ai pas de double voix.

Gérard : t'as pas de double voix, tu t'amuses.

Olivia : bon moi tout d'abord, je voudrais dire Manu, je t'aime...

Gérard : Dans ces cas-là, Olivia tu retournes au standard.

Olivia : et sinon oui, l'école débouche sur quelque chose.

Olivier : Pourquoi ?

Olivia : parce que c'est cool d'avoir un bagage à soi quand même.

Gérard, fait une boule de papier, regarde les gens présents dans le studio, dont l'animateur de la nuit, Barth : ah mais tu vas prendre bientôt l'antenne. Tu prends pas à 4H, tu prends dans 12 minutes.

Olivier : Gérard en a strictement rien à foutre de ce que tu lui dis, puisqu'il parle à Barth. Il ne t'écoute même pas, il s'en fout. Donc, Gérard, ta question, c'est quoi ?

Manu : ya plus que des filles, on a viré tout le monde.

Max : t'as posé combien de questions là ?

Gérard : on n'en est qu'à la deuxièume, ils arrivent pas à gérer les gens au standard.

Max : t'insultes tout le monde et tous les mecs, tu les jettes. J'ai écouté tout à l'heure, une fois sur deux tu jettes les mauvais.

Julien : c'est vrai ça !

Gérard : et là c'est qui qu'on a ?

Julien : les deux premières questions, elles étaient très bien...

Gérard : mais il sort d'où ? Non moi c'est fini.

Max : ya un mec qui insulte et toi tu te trompes une fois sur deux.

Gérard : là il s'amuse à je sais pas quoi...

Olivier, agacé : je t'écris le nom du prochain disque !

Cyril : moi je m'en fous, je retourne au standard si ya plus d'autres questions.

Olivier : bon Gérard, enchaîne sur la troisième question. reprends ton débat ya des gens qui veulent répondre, donc vas-y, réponds.

Olivia : donc oui l'école débouche sur quelque chose, c'est cool d'avoir un diplôme. Et puis ben... ça débouche sur rien quoi.

Sylvie : ça déboche sur quelque chose pour les élèves qui ont envie de bosser. Le gamin qui veut rien faire, il débouchera sur rien. C'est un déinquant...

Gérard : non non, moi je suis pas non plus d'accord avec ce qu'elle vient de dire.

Paola : moi je vais dire que que le gamin bosse ou pas, ça débouche sur quelque chose : le chômage.

Gérard : en fin de compte, on revient à la uestion que Sylvie disait, moi je suis de ton avis Paola. Olivia, je pense que ça va être pareil. Merci pour le larsen.

Paul : ah désolé j'étais aux WC

Gérard : il sort d'où lui ?

Manu : c'est Paul, j'ai pas eu le temps de l'annoncer il a parlé tout seul.

Paul : j'ai entendu clic. Mais je suis en train de m'essuyer.

Tony : est-ce que je peux parler de mon expérience ?

Gérard : tu réponds à la questino, on en a rien à foutre du reste.

Tony : donc moi, au début, j'avais 0.6 de moyenne au premier trimestre, en 85. Et ensuite...

Gérard : l'école débouche-t-elle sur quelque chose ? on te demande pas combien t'as eu, si tu comprends pas la question, tu dégages tout de suite.

Paul : moi j'aurais voulu répondre, j'ai un parcours idéal.

Tony : pas moi

Gérard : et toi tu laisses faire !

Olivier : mais c'est pas à moi de gérer, c'est toi qui gères, c'est ton débat.

Gérard : Mais merde ! qu'est-ce qu'ils viennent me parler de n'importe quoi ?

Olivier : ben tu leur dis !

Paul : mais qui me parle dessus ?

Tony : vas-y.

Paul : donc j'ai eu un parcours idéal. J'ai eu une enfance seul, parce que...

Gérard : Allez hop ! Dehors 4 fois ! Dehors celui-là !

TOny : est-ce que tu veux dire que tu es un enfant de la DASS ?

Gérard : voilà, aller hop, toi aussi dehors ! Bonne nuit, ç va vite. Vos profs sont-ils compétents ?

Olivia : non, ils sont cons, chiants...

Paola : ils sont cons pétants.

Gérard : mais pourquoi ? Le mec qui s'amuse à passer sur tout le monde, c'est pas la peine ! Je te dis de dégager une bonne fois pour toutes.

Olivia : les profs sont tous pareils. Ils nous prennent pour des imbéciles. Ils sont incompétents. Ils ont pas le sens de la pédagogie.

Sylvie : tu vois quand tu travailles, quand t'es plus en cours, t'as une autre idée des profs. Quand t'es en cours, tu dis que les profs sont des cons, etc. Et quand tu travailles, tu te dis que t'aurais mieux fait d'écouter le prof. Je peux te le dire puisque je suis plus en cours.

Manu : on accueille Bébère.

Gérard : Enfin !

Bébère ça fait plaisir !

Gérard : maintenant, on voudrait bien avoir Couscous aussi.

Bébère : ah ouai ! Si Coscous il était là, ça serait bien ! Qu'est-ce qu'i se passe avec ta voix ?

Gérard la voix déformée par un effet de grave : les profs sont-ils compétents, musique ! Minute Bébère. Le titre : Badaboum avec un TIge de coton. Allez hop c'est bon, à tout de suite.

Pause musicale La suite et... on continue les débats.

Olivier : suite et fin ? et c'était quoi le titre ?

Gérard : non, la suite des débats. Le titre c'est Badaboum avec une Tige de coton, donc voilà, celui qui s'amuse à dire une connerie ça va aller vite, il va gerber tout de suite. Ah attends, COucous, cinq minutes.

Couscous, un accent algérien très prononcé : allô gérard, c'est Couscous. Ah et que fait Manu au standard ?

Gérard : attends, Manu il est taré ce soir.

Bébère : Hey Couscous ! C'est ton ami Bébère.

Couscous : Ça va être la fête à la merguez !

Gérard : Couscous et Bébère, vous vous calmez, s'il vous plaît !

(Couscous' : D'accord, Gérard !

Rambo : Il y a Rambo qui est là aussi, qui voulait parler sur l'éducation !

Des bruits de vache, des rires

Gérard : Non, mais là, ça commence ! C'est toi, là, Olivier ! Olivier, c'est toi ! C'est toi ! Olivier, c'est toi, merci ! Tu me fais chier, là !

Bébère : C'est quoi, ce son, là ?

Gérard : Tu vois que c'est toi ! Là, ça commence à bien faire, Olivier !

Manud : entre parenthèses Gérard, tu vois que c'est pas moi au standard, hein ?

Gérard : Olivier, ça commence à bien faire ! On récupère... les vaches s'arrêtent, des bruits de larsen arrivent Le Larson, merci ! On récupère Paola !

Olivia ! Sylvie ! Rambo ! Le professeur... Oh, le larsen ! Non, mais je sens... Je sens que vous allez gerber les 3 pétasses, hein !

Bébère : Il y a du larsen dans la radio !

Olivier : Gérard, le débat ! Le débat !

Gérard : Professeur Kimbao, là !

Manu : Gérard, je crois que je vais remplacer Cécile et Christina, hein !

Gérard : J'ai l'impression...

Bébère : Qu'est-ce qu'il se passe dans la maison, là ?

Christine : On t'a pas insulté, hein !

Gérard : Comment ?

Paola : Je t'ai dit qu'on t'a pas insulté, espèce de gros tas pour que tu nous appelles pétasses !

Gérard : Euh, qui c'est qui vient de dire ça ? silence, sonnerie de téléphone portable des années 90 Alors, c'est bien... Je sens qu'il y a des nanas qui vont gerber !

Professeur Kimble : C'est le professeur Kimble, j'aimerais témoigner sur Gérard quand il était écolier !

Gérard : Non, alors, je vais te dire une chose, c'est pas la peine de t'amuser comme ça !

'Mr Kimble : C'est CPN, option jardinage, il se tournait les pouces toute la journée, hein !

Manu : Gérard, Gérard, excuse-moi, tu vas être content parce qu'on accueille Cécile et on accueille Christina.

Gérard : À la place ?

Manu : À la place d'Olivia et Sylvie, hein !

Gérard : Voilà, comme ça, ça ira plus vite, alors, Cécile...

Cécile : Salut, Gégé !

Olivier : Bon, Gérard, donc tu reviens dans le débat...

Gérard : Donc, maintenant, vous allez... Professeur Kimbao, là, qui voulait parler sur ma...

Professeur Kimble : Professeur Kimble, bonsoir !

Gérard : Bon, OK ! Alors, vos preuves sont-ils intelligents ? Donc, on va demander à Paola !

Paola : Ben ouais ! Gérard : Tu te réveilles, s'il te plaît !

Paola : Ouais, ben moi, je te dis qu'ils sont intelligents !

Gérard : Mais pourquoi ?

Paola : tu vas pas me gonfler avec tes questions, non plus !

Gérard : Bon, alors, si je te gonfle, ben, tu dégages ! Allez, hop, bonne nuit ! Hop, hop, tu me la sors !

Manu : Ça, ça se fait pas de parler comme ça, hein !

Gérard : Tu la sors ! Allez, hop, tu me prends une autre nana !

Professeur Kimble : Un mec, un mec, un habituel !

Manu : Je pourrais peut-être appeler Tony !

Gérard : Non, non, non ! T'appelles pas les habituels, tu me prends en... T'essayes de voir, là, sur ce qui sonne !

Reego : Ok, j'y vais, j'y vais !

Gérard : Vous me prenez une nana à la place de Paola ! Donc, Cécile !

Cécile : Oui ! Est-ce que les profs sont intelligents ? Ouais, certainement, quoi ! Philar rémète en écho la dernière syllabe des phrases

Gérard : Olivier, s'il te plaît, tu t'amuses pas comme ça !

Olivier : Je m'amuse pas ! Musique de trompette

Bébère : Qu'est-ce qu'il se passe avec le double fond, là ?

Coucous : Il y a de la musique dans l'air, Bébère !

Gérard : Max ! Non, non, tu commences à m'énerver, Olivier !

Tu vas me faire virer, après ! Tu lui dis qu'il arrête d'appuyer sur une touche !

Manu : On accueille Mélanie à la place de Paola !

Gérard : Mélanie, bonsoir !

Mélanie : Bonsoir !

Gérard : On se calme, Gérard, pose ta question, est-ce qu'il est incapable de... Donc, alors, Mélanie, pour vous, est-ce que les profs sont-ils compétents ? Voilà la question que je posais depuis tout à l'heure.

Rambo : C'est Rambo, je peux répondre ? confusion

Gérard : Non, Rambo, pour l'instant, c'est pas à toi que je m'adresse, tout à l'heure, tu appelles

Rambo : Ah non, c'est pas moi qui ai parlé, il y a quelqu'un qui a émité ma voix !

Gérard : Je sens qu'entre Rambo et Professeur Kimble, ça va mal se terminer !

Bébère : Il n'y a pas de problème ! Il n'y a pas de problème, Gérard, laisse-les tranquilles, ils sont sympas, on les a eu en antenne ! Gérard : Bon, Mélanie, pour toi ?

Mélanie : Oui, ben moi, je pense que oui, puisque je suis professeur d'anglais en collège et les professeurs sont compétents, puisqu'ils sont arrivés jusqu'à ce stade, mais avec les élèves, c'est pas tous les jours facile.

Gérard : Euh, sans indiscrétion, je peux savoir quel âge que t'as pour être prod d'anglais.

Mélanie : J'ai 28 ans, et ça fait un an que j'enseigne.

Mr Kimble : Euh, Mélanie, sans indiscrétion, est-ce que tu suces ?

Mélanie : Oui !

Gérard  : bon Manu, s'il te plaît, tu me prends Rambo !

Rambo  : Non, non, non, Gérard, s'il te plaît ! Professeur Kimble  : C'est le professeur Kimble,, le professeur Kimble ! Gérard passe des consignes hors micro au standard

Cécile : Gérard, est-ce qu'on peut écouter ce que Rambo a à dire, s'il te plaît ?

Gérard : Non, non, pour l'instant, c'est...

Rambo : Non, mais je voudrais témoigner, il y en a pas pour lontemps, Je voudrais quand même te dire que, tu sais, nous, en tant que routier, on a quand même eu une jeunesse sur les bords de route, sur les bords de périphériques ou d'autoroutes... Voilà !

Gérard : Cécile ? Donc, pour toi, ah non toi, tu m'as répondu, tu m'as dit que non, pour toi, à ton avis...

Cécile : si ils sont compétents, parce que quand même, s'ils sont arrivés, c'est qu'ils avaient quand même des cases de pleine, quoi ! Donc, voilà !

' Gérard : D'accord, Christiana ?

Christina : Ouais, ben, moi, je voulais dire que... intelligents peut-être, mais compétents pas tous.

Gérard : C'est-à-dire, pour toi ?

Christina : Ben, y en a qui en ont rien à foutre des élèves, ils ont leur salaire à la fin du mois, et...

Mélanie : C'est faux !

Christina : Qu'ils y arrivent ou pas, ils en ont rien à foutre !

Jean-Paul T : moi j'ai des trucs à dire.

Gérard : Attends, attendez, attendez, attends ! Mais il sort d'où, lui ?

Jean-Paul : Mais j'étais au premier débat, je te dis !

Gérard : Il sort d'où, Jean-Paul T ?

Manu : Je sais pas, normalement, il est pas là !

Jean-Paul T : Mais non, mais je suis resté coincé, je sais pas quoi, dans le standard !

Gérard : Ben, t'es resté coincé, maintenant, tu vas te décoincer !

Manu : C'est l'informatique, hein, ça marche jamais !

Jean-Paul T : J'étais... On parlait des ordinateurs et tout ça, et ben, moi, je veux bien parler de l'éducation, y a pas de problème ! Non, mais c'est intéressant !

Gérard : Rico ! Rico, essaye de voir, là, de me sortir Jean-Paul T, là ! Il a rien à foutre, là-dedans !

Reego : Il a bidouillé l'informatique, je crois, il a incrusté dans le standard !

Gérard : Non, non, mais il a rien à foutre, là !

Jean-Paul T : Non, mais je peux pas sortir avant 5h !

Gérard : Eh ben, tu vas sortir tout de suite !

Jean-Paul T : Non, mais attends, le plus drôle, Gérard, c'est que...

Gérard : Non, mais il sort d'où, là ?

Reego : Attends, Gérard, on enlève tout le monde, on va voir !

Jean-Paul T : Ouais ! Non, mais le plus drôle, c'est pas ça ! Jusqu'à 5h, ce qui fait que je me tape la Fun embrouille, après ! Tu vois le truc, Gérard ? Allô ? Y a encore quelqu'un, ou pas ?

Reego : Ouais, on t'entend, on t'entend, mais on essaye de t'enlever, apparemment !

Manu : On aimerait bien plus t'entendre, quoi !

Jean-Paul T  : Bah, ok pas de problème mais j'entends plus Gérard. Qu'est-ce qu'il se passe ? Je sais pas, ils ont continué, là, ils sont en train de faire le débat, ou pas ?

Gérard : Je te demande de te retirer !

Jean-Paul T : Je peux pas ! C'est comme ça, jusqu'à 5h !

Gérard : Non, mais là, moi, je continue pas avec un connard comme ça !

Jean-Paul T : Je suis obligé de me taper la fun embrouille, tu crois que ça m'amuse ?

Gérard : Non, mais attends, dans ce cas-là, tu dégages !

Professeur Kimble : T'as pas des images à filmer, là ?


Gérard : Tu raccroches, et ça me prend les pieds ! Bon qui c'est qui veut me poser une question ?

Jean-Paul T : Bah, c'était moi !

Christina : Non, mais moi, j'ai pas fini, hein !

Gérard : Euh, Christina, là, oui !

Christina : Ouais, je disais que les profs, ils étaient intelligents, mais y en a qui ont rien à foutre des élèves, quoi ! Ils sont pas tous compétents.

Mélanie : C'est archi-faux !

Cécile : Mais non, c'est pas archi-faux, hein !

Gérard : Alors, euh... Attends ! Attends, Mélanie et Cécile, attendez ! On va demander quand même l'avis à Bébert et à Couscous !

Bébert : Y a pas de problème ! Vas-y, Couscous, mon ami, je te laisse la parole !

Gérard : Bébert !

Bébert : Non, je laisse la parole à Couscous en premier !

Gérard : Non, non, vas-y, Bébert, je te demande de répondre !

Couscous : Vas-y, Bébert, vas-y, vas-y ! Bébert prend un fou-rire Couscous, tu me fais rire, là !

Manu : Vas-y, Gérard. Vas-y, pose ta question !

Gérard : Allez, Bébert, on se dépêche, là, s'il te plaît !

Bébert : Ok, tu sais, ça a pas toujours été facile pour nous autres, hein ? Et toi, comme nous, y a pas de problème !

Gérard : Ok ! Euh, Couscous ?

Couscous : Ouais, ben, des profs, y en a des compétents, y en a des pas compétents... Pour nous, comme dit Bébert, c'est pas facile !

Bébert, s'il te plaît ! Dans la cité, y a toujours des petits problèmes !

Bébert : Moi, je me rappelle d'une prof de mathématiques, elle avait des grosses lunettes, et...

Couscous  : Ah ouais, on aimait bien la peloter et la salope, hein !

Gérard, qui n'écoute pas : non mais ya un larcen là.

Gérard :Texte en gras Oh, c'est bon ! Bébert et Couscous se parlent dessus dans la confusion

Couscous : Ouais, ouais, ouais, c'était une grosse salope !

Gérard : Oh, Bébert ! Bébert et Couscous, s'il vous plaît, on se calme !

Manu : Gérard, là, c'est pas nous, hein ! Essaie de gérer, d'au moins de poser ta question, et que les gens répondent dans l'ordre !

Olivier : C'est pas grave, c'est nul, là ! C'est nul, tu gères pas, Gérard !

Gérard : Ouais, non, mais attends ! Pour l'instant, quand Bébert et Couscous, ils auront...

Bébert : Y a pas de problème !

Couscous : Y a pas de problème, mon petit !

Gérard : Donc alors, moi, je vais répondre quand même, là, parce que les trois filles arrêtaient pas de se battre en duel, là, pour me dire qu'ils étaient d'accord ou pas d'accord sur les profs compétents. Moi, je peux vous dire une chose, que de toute manière, les profs, t'en as des compétents, et t'en as qui sont pas compétents. Pourquoi ? Parce que c'est...

Faut dire une chose, que dès qu'ils nous posent une question, ils vont tellement trop vite à les poser, qu'on n'a pas le temps d'y répondre !

Manu : C'est dégueulasse, les cons pétant !

Gérard : Alors, maintenant, la prochaine question, je sais que ça... une boucle répète la phrase de Gérard. Olivier, s'il te plaît ! Tu vas arrêter s'il te plaît ! chaque phrase est répétée en boucle et par-dessus la boucle précédente.

Olivier : Tu te fous de la gueule du monde, ou quoi, toi, maintenant ? Tu coupes de qui, là ? Tu vas pas faire ça tous les jeudis, là ! Manu répète en écho la dernière syllabe de chaque phrase Ah non, mais là, je commence à en avoir ras-le-bol, hein ! Ça commence à bien faire, hein ! Pendant ce temps, Bébert et Couscous répètent « Là, je crois qu'il y a un problème, là ! » et se parlent

Oh, tu me les calmes, là, les deux, là !

Manu : C'est toi qui as voulu que je les rappelle, et maintenant, ils foutent le bordel, là !

Gérard : Tu leur dis qu'ils se calment !

Manu : Oui, je sais, mais c'est à toi de leur dire, quand même, Gérard !

Gérard : Bon, Bébert et Couscous, vous vous calmez, maintenant, d'accord ?

Olivier : C'est vrai que c'est trop le bordel, là, donc il faut vous calmer un peu !

Gérard : Je sais que ça ne va pas faire plaisir à Mélanie, parce qu'elle est prof d'anglais, et ça, la question, je ne pouvais pas la passer à côté : pourquoi qu'elle nous montrent... Pourquoi que certaines profs nous montrent leurs culottes ? éclats de rire de Cécile Alors, attendez, attendez, attendez ! Alors, Couscous, tu réponds, s'il te plaît ! Après, on va demander aux filles !

Couscous : Eh ben, pourquoi les filles montrent la culotte ?

Gérard : Ouais, non, mais les profs !

Couscous et Bébert, l'un sur l'autre : Parce que c'est des salopes !

Gérard : Non, non, non, non, non !

Manu : pas tous en même temops ! les deux continuent et Gérard ne parvient pas à les arrêter Gérard :

Couscous : Donc, je disais que, ouais, moi et Couscous, on était dans la même classe ! Et on avait une prof qui s'appelait Aïcha ! Derrière le bureau, elle écartait bien les cuisses, elle envoyait sa culotte et même la foufoune ! Et ça sentait la merguez, bien grillée !

Gérard : non mais c'est bon Couscous, ça y est. Bon, Olivier, s'il te plaît, tu ne vas pas t'amuser à me mettre des doubles voix ! Parce que là, t'es en train de faire le con ! Alors, tu vas arrêter tout de suite ! Olivier, tu me retires le double son, s'il te plaît ! Olivier, tu commences à m'énerver, là !

Cécile et Christina  : Gérard, je peux répondre à la question ? les garçons continuent à échanger « ya pas de problèmes » et autres phrases sans but »


Gérard : Non, mais moi, je m'en pousse de faire le bordel ! Quand tu auras terminé tes conneries avec ton double voix, tu me préviendras !

Manu : Gérard, en attendant qu'Olivier soit calmé, on accueille Angelo !

Rambo : Eh, il y a encore Rambo au standard, tu peux me virer !

Cécile : Non, non, reste, Rambo, reste !

Olivier : Là, Gérard, tu ne gères rien du tout, parce que...

Gérard : T'as qu'à arrêter ton border ! Tu me fais chier ! Tu me fais chier ! Tu me fais chier ! (répondant à des « quoi !? » outrés d'Olivier

Olivier : Tu n'es pas gentil !

Gérard : C'est tout ce que j'ai à te dire ! Tu me fais chier, c'est tout ! Maintenant, Bébert et Couscous, vous vous calmez ! Bébert, Couscous, vous vous calmez ! Rambo, Bébert et Couscous crient, Gérard et Manu aussi, et l'apogée est un OOOOOOH ! général

Manu : On accueille Ramando, quand même !

Gérard : Olivier, tu commences à me faire chier ! Non, non, mais là, il arrête !

Olivier : Mais j'ai rien fait ! J'ai rien fait ! Je suis innocent ! Tu ne gères pas ! Tu ne gères pas ton ébat !

Gérard : Tu me fais chier, tu n'arrêtes pas de faire des conneries !

Olivier : Je n'ai rien fait !

Gérard : Bon, Bébert, Couscous, maintenant, vous vous calmez, ça commence à bien faire ! Alors, Christiana ! elle ne peut pas parler, les garçons se parlent dessus, sifflent, polluent l'ambiance sonore, Manu essaie de ramener le calme, Gérard hurle pour calmer Couscous et Bébert et faire taire Armando qui, avec un accent sudaméricain, évoque un décalage de voix sans finalité, la séquence d'énervement avec Manu dure une trentaine de secondes.

Christina : Bon, alors, je vais dire qu'il y a des profs qui sont très vicieuses, autant Mecs comme Lana, et que quand j'étais en 6e, j'avais un...

...de français.

Gérard : C'est bien, parce que les trois quarts des mots que j'ai... J'ai presque rien entendu sur ta question, sur ce que tu m'as dit... C'est plus possible, c'est plus possible. Non, non, parce qu'il y en a un qui s'amuse à faire des bruits de dents et qui a coupé au même moment que tu voulais dire quelque chose. Alors, reprends dans ta question.

Christina : Oui, je répète. Il y a des profs femmes qui sont vicieuses autant que des mecs, quoi.

Gérard : Hum, hum. Olivier, s'il te plaît, t'arrêtes un petit peu maintenant ! Tu viens d'appuyer sur un bouton pour lui couper. Moi, je m'en fous ! Tant qu'elle n'aura pas fini de répondre, je continuerai. Alors, Christiana, tu me redis pour le troisième fois.

Christina : Bon, il y a des profs femmes qui sont vicieuses, et il y a des profs Mecs qui sont vicieux aussi. Et donc, je disais que quand j'étais en 6e, il y avait un qui s'est tapé à prof de français.

Angelo : Gérard aussi s'est tapé à sa prof de français.

Gérard : Qui c'est qui vient de dire ça ?

Angelo : C'est Angelo Spaghetti.

Gérard : Eh ben, Angelo Spaghetti, tu dégages. Ça t'apprendra d'être un peu plus poli avec moi. Allez, hop, bonne nuit. Cécile.

Cécile : Oui, Gérard, ben, écoute, moi, je pense que il y a des profs qui sont vicieux, quoi. Et Qui prennent plaisir à montrer leur culotte, et c'est tout, quoi. Mais je voulais te dire, Gérard. En fait, là, Couscous et Béber, j'avais l'impression que c'était Éric et Ramzy, hein.

Gérard : Non, mais on verra, on verra, on verra. Laisse-moi continuer de poser des questions. On verra après. Mélanie, comme t'es prof d'anglais...

Mélanie : Oui, ben, moi, j'aurais deux choses à dire. Je trouve déplorable...

Bébert : You don't speak English, what I mean.

Gérard : Oh ! Celui qui s'amuse à parler anglais, tu le dégages ? Je t'ai pas demandé de réagir. Alors, maintenant, ça va aller vite fait.

Mélanie : Oui, je disais qu'en tant que professeur, je trouve tout à fait déplorable...

Olivier : One again for a year.

Mélanie : ...qu'on ait droit à un tel spectacle de langage de vulgarité.

Gérard : C'est-à-dire ?

Mélanie : Aussi bien de la part des auditeurs que de toi.

Olivier : Yes, yes, alright.

Mélanie : Première chose. Deuxième chose...

Gérard, pendant qu'Olivier lance des phrases en anglais : Bon, Olivier, s'il te plaît, t'arrêtes de parler anglais quand on parle.

Llivier : Mais c'est pas... c'est pas moi.

Gérard : Allez, hop, de toute manière, il est deux heures et demie, moi... Trois heures et demie, j'arrête, terminé. Non, non, mais ça va aller vite. Là, comme t'en as rien à foutre, Olivier, t'es en train de faire le con. Déjà, Christiana, elle a posé une... Elle a répondu à la question, tu l'as coupée à moitié, j'ai même pas entendu ce qu'elle voulait me dire. Maintenant, tu t'es mise à faire le con.

Olivier : One again again.

Gérard : Voilà. Alors, si c'est pour faire le con, moi, j'arrête.

Cécile : Allez, Gérard ! Vas-y, Mélanie, dis ce que t'as à dire, là.

Mélanie : Si certains professeurs, surtout des femmes, s'exhibent comme ça, montrent leur culotte, si ça fait partie de leur fantasme, c'est pas très intelligent, par rapport à des enfants qui sont souvent mineurs. Et Olivier a un très très bon accent. C'est plus l'accent américain que l'anglais, mais c'est pas grave.

Angelo : Gérard ! Est-ce que t'as couché avec ta prof de français, c'est Angelo Spaghetti, là.

Gérard : Non, non, mais toi, je t'ai demandé de dégager. Tu commences à m'énerver, maintenant. OK ? Alors, tu dégages avec tes questions bidons.

Angelo : Quoi ? La prof de maths ?

Gérard  : Ouais, bah, tu dégages. Allez, hop.

Olivier, accent américain : Gérard, excuse-moi, est-ce qu'on pourrait avancer un peu sur le débat ?

Gérard : Ouais, bah, maintenant, il est 33...

Christina : Il est 33, tu connais ça, toi, hein.

Angelo : Il est 69 avec ta prof de français, c'est bon.

Gérard : Allez, hop, hop ! il se retourne vers Manu et l'interpelle violemment

Manu : Quoi, Gérard, quoi ?

Gérard : Je t'ai demandé de dégager Olivier Spaghetto ! Je t'ai demandé de dégager...

Manu : Je crois que c'est Angelo Spaghetti.

Gérard : Ouais, bah, tu le dégages !

Olivier  : Moi, je dégage aussi.

Gérard : ça commence à bien faire là, vos conneries de discuter tous les deux.

Manu : Ça fait longtemps qu'on s'est pas vus, et...

Gérard : Ouais, non, mais... Vous êtes là pour faire le standard, pour discuter.

Olivier : Gérard, tu y vas ?

Gérard : Êtes-vous pour la semaine des quatre jours ? Mélanie ? Mélanie ?

Mélanie : Pour la sodomie de quoi ?

Gérard : La semaine des quatre jours.

Mélanie  : Ah, euh... Oui, oui, tout à fait.

Cécile : Ah, bah ouais, elle est prof, elle.

Christina : Bon, c'est pas possible de parler dans cette émission, hein.

Gérard : Non, mais quand... Tmanière, t'inquiète pas, je vais vous prendre tous en rentraine tout à l'heure. Vous allez voir que la première qui va pas vouloir écouter ce que je vais lui dire...

Olivier  : Non, Gérard, tout à l'heure, tu vas faire ça, d'accord ? Continue ton débat.

Gérard : Donc, êtes-vous pour la semaine des quatre jours ? On met un disque...

Olivier : Non, on va mettre un disque après, je le cherche pour le moment. Donc, tu continues.

Gérard : Ah, ouais, bah, tu le mets...

Cécile : Je suis contre, Gérard.

Mélanie : Moi, c'est Mélanie. Je suis contre la semaine des quatre jours parce que ça donne beaucoup trop de travail aux élèves.

Gérard : Et pourquoi ?

Mélanie : Parce que c'est comme ça, c'est... Les heures de cours sont restreintes à quatre jours. Donc, tout le programme d'une semaine, tu dois le faire en quatre jours. Donc, ça fait beaucoup plus de travail. Ça fait trop de charges.

Cécile : Ouais, voilà, c'est ça.

Olivier  : il y a la CSG à payer...

Gérard  : Bon, ça commence à bien faire, là. Olivier, tu commences à m'énerver, là, avec ton bordel. Tu mets un disque.

Olivier : Non, je le cherche.

Mélanie : Gerard, do you want to fuck me with a coton tige?

Gérard : Attention, attention à celle qui dit un mot de travers, là, parce que ça va dégager.

Olivier : Je le trouve pas, d'ailleurs.

Cécile : Gérard, je dis que moi, je suis contre la semaine des quatre jours.

Elle est interrompue par Mélanie répétant la phrase en anglais, niant ensuite qu'elle le fait, puis la voix de Detroit intervenant : c'est vrai, on fait quoi les autres jours de la semaine ?

Gérard : Pour l'instant, ce n'est pas à toi que je m'adresse. Allez, 35, vous réfléchissez à la question.

Detroit : C'est quoi, il y a des codes ? C'est quoi, 35 ?

Gérard : On met quoi comme disque ?

Olivier : On met on va à la cocole et on est content. Musique

Gérard, dos au micro, le regard vers le standard sans personne devant : Ils sont même pas au standard.

Olivier : Gérard est énervé parce qu'il n'y a personne au standard.

Gérard : J'ai viré Detroit parce qu'ils étaient à deux, il y avait une nana derrière, je l'ai viré. Ils m'entendent pas, moi.

le cahot s'installe avec le retour de Bébert et Couscous qui parlent en même temps, chantent Aïcha, crient

Gérard : mais ya personne là pour s'occuper ! Tu me calmes Couscous, tu me les remets mais... Olivier s'approche du standard

Manu, en arrière-plan avec une console de jeu portable dans les mains : 315 millions ! 315 millions !

Olivier : De quoi ? Au flipper ?

Manu  : Ouais.

Gérard : Et alors ? J'en ai rien à foutre.

Manu : Mortel !

Gérard : Eh, on n'est pas là pour le flipper.

Manu : 315 millions !

Gérard : Bah, dégage ! Mais il est complètement con, lui.

Olivier : En tout cas, il est meilleur au flipper qu'au standard.

Gérard : Ouais, j'ai l'impression.

Phildar : C'est bon, Gérard, je t'ai mis bébé avec Couscous.

le cahot reprend

Gérard : 3h40 ! 3h40, ça va être la fin. floteement cahotique, Gérard est tourné vers le standard, demande aux assistants de calmer le bruit, les filles explosent de colère pour que Gérard parle, Couscous dit n'importe quoi

Christina : Putain, mais laissez Gérard parler !

Cécile : Gérard fait pas la loi, là, ou quoi ?

se déclenche l'introduction de la chansons Aïcha, de Khaled. Gérard ferme son classeur en disant que c'est terminé, Couscous chante

Phildar : Ah, tiens ! C'est bon, il a raccroché !

Gérard : Bon, Couscous, tu t'écrases ou tu dégages, maintenant ?

Couscous : Mais Gérard, moi, je t'aime bien, je t'ai jamais rien fait, hein !

Gérard : Non, mais pour l'instant, tu te calmes, s'il te plaît !

Christina : Gérard, repose ta question !

Gérard : Alors, maintenant, je vais reprendre ! Mélanie, Cécile, Chrisitna, Detroit... alors Detroit... Ouais, alors, Détroit, je crois que je t'avais raccroché au nez parce que t'avais quelqu'un derrière toi !

Olivier : Moi, Gérard, j'ai plus l'impression que le problème de Détroit, c'est d'être un garçon, en fait !

Detroit : Pourquoi tu me dis ça, toi ?

Olivier : Et que tu zappes tous les mecs, Gérard !

Eh, Couscous, pour finir ! Alors, on continue ! Alors, maintenant, êtes-vous pour ? Êtes-vous pour la semaine des 4 jours ? Donc, Couscous, tu réponds, mais sérieusement, je préviens d'entrer !

Couscous : Oui, bien sûr, je suis pour la semaine des 4 jours ! Comme ça, le vendredi, samedi, dimanche, on a tout le temps de baiser la zoubida !

Bébert : Y'a pas de problème, hein !

Gérard  : Ok, c'est bon ! Détroit !

Détroit : Écoute, moi, je pense que la semaine des 4 heures, c'est idiot ! Des 4 jours ! Gérard, excuse-moi ! parce que qu'est-ce que t'en fais, des autres jours ?

Gérard : Et attends, hé, oh ! C'est comme ça, hein ? Et alors, tu fais ce que tu veux !

Detroit : Et toi, tu fais quoi ?

Gérard : Eh ben, moi, pendant les 2 jours de repos, ben, je me repose, hein ! Quand y'a pas d'école, je me repose !

Detroit : Attends, mais est-ce qu'il serait pas possible de se reposer à l'école pour pouvoir faire ses devoirs, entre-temps ?

Christiana : Ça fait 30 ans qu'il se repose !

Gérard : Merci, pour celle qui dit ça, tout à l'heure, elle va gerber vite fait. Attention !

Detroit : Bon, très bien ! Je vais répondre.

Gérard : Fabien... non tu permets, c'est pas toi qui commandes Detroit, parce que tout à l'heure, tu as dégager !

Fabien : Ouais, je suis là, Gérard !

Detroit : On t'entend pas, Fabien, t'as un portable, hein !

Fabien : Ah, non, non, non, non, non, c'est pas un portable !

Gérard : Eh, oh, c'est un portable, ça !

Manu : Non, non, non, j'ai le numéro, c'est pas un portable !

Detroit : Désolé, moi, je reconnais, hein !

Gérard : Alors, Fabien, tu te réveilles, s'il te plaît !

Fabien : Bah, là, je pense que celui qui a parlé avant, il avait raison, là !

Detroit : Eh ben, c'est moi, c'est Détroit !

Gérard : Ouais, mais attends, Detroit, pour l'instant, s'il te plaît ! Ok, bah, très bien !

Fabien : Mais, attends, je voudrais dire un truc à Gérard !

Detroit : Ok, vas-y, dis !

Fabien : Euh, qu'est-ce qu'il fait pendant les deux jours, là ?

Detroit  : Il a dit, il faisait rien pendant les deux jours !

Fabien : Ouais, mais, quand il se repose, il fait quoi ? Il se repose, juste ?

Detroit : Mais, il dort, il... je sais pas, il...

Gérard : Bon, Détroit, s'il te plaît, tu la fermes ! Pour l'instant c'est pas à toi qu'il a posé la question, c'est à moi. Alors tu la fermes !

Detroit : Il était d'accord avec moi !

Gérard : Bon, alors, tu t'écrases !

Fabien : Gérard, tu me réponds, alors !

Gérard : Bon, Fabien, pour finir... C'est quoi, ton repos ? Qu'est-ce que tu fais ?

Gérard : Eh ben, je dors, hein, je l'ai dit...

Detroit : Je sais pas, par exemple, moi, si je me repose, je fais comme Gérard, je lis, je regarde la télé, je m'installe...

Gérard : Bon, Détroit, tu la fermes !

Cécile : Gérard, je vais te poser une question !

Manu : Gérard, avant qu'elle pose sa question, pour pas l'interrompre, on va accueillir Will, de Brest ! Yavait une place de libre !

Will : Salut, Gégé, ça va ? Detroit : Salut, Will ! Gérard : Non, non, non, Détroit, Fabien, vous dégagez !

Manu : c'est pas Fabien, c'est Détroit...

Gérard : Ouais, non, mais... Alors, tu le dégages, tu le dégages ! Bonne nuit pour Détroit, comme ça, ça me fera une place de libre pour quelqu'un d'autre ! Donc, Will...

Will : Oui, alors, moi, ce que je fais pendant ces deux jours, je fais mon boulot, c'est tout. Mon boulot d'école, et puis, peut-être que le vendredi soir, je fonde dans les chiottes de la loco, aussi.

Gérard : Eh ben, dans ce cas-là, Will, ça t'apprendra de parler des chiottes de la Loco, tu peux retourner chez toi. Au revoir ! Euh... Christiana ?

Christiana : Oui, alors, moi, je suis contre. Parce qu'après, l'emploi du temps, il est vachement chargé, et puis, avant la fin des cours, t'écoutes même plus tellement t'es crevé.

Gérard : D'accord. Alors, qui c'est qui a du bruit derrière ?

Bébert : Ah, il n'y a pas Bébert, hein, qui a du bruit, hein. C'est peut-être Manu au standard, hein.

Gérard : Non, non, c'est pas Manu au standard, Couscous, je viens de lui demander qu'il contrôle.

Bébert : Non, c'est Bébert, hein.

Gérard : Donc, Christiana, t'as dit que t'étais contre ?

Christiana : Ouais, je suis contre.

Gérard : Ok. Euh, Cécile ?

Cécile  : Ouais, ben, je suis contre, parce que ça casse l'horloge biologique, quoi. Et, euh, cervicale.

Gérard : Oui, j'écoute, mais attends, celui qui essaie de m'appeler, pour l'instant, il va la fermer.

Bébère : Non, je voulais juste te dire que j'étais d'accord avec elle. C'est vrai que ça te nique un peu ton horloge biologique, hein.

Gérard : Non, Bébert, je croyais que t'étais déjà plus là.

Bébert : Mais j'ai remplacé Détroit, tu l'as viré, donc j'ai rappelé.

Christiana : Ouais, ben, laisse parler Cécile, hein.

Bébert : Ok, mais je suis d'accord avec elle, hein.

Cécile : Mais Bébert, tu peux te taire un peu, s'il te plaît ?

Gérard : Bon, Bébert, Bébert, tu te la fermes, s'il te plaît, une bonne fois pour toutes.

Bébert : Il n'y a pas de problème, hein. Cécile : Je voulais te demander, est-ce que quand t'as du temps libre, tu vas au cinéma ?

Gérard : Euh, non.

Cécile : Tu vas jamais au cinéma ?

Fabien : Où est le rapport avec l'école ?

Olivier : Il y a une question sur le Trans 15 Fun Radio, Gérard. Hippolyte qui te demande, quel jour tu enlèverais, toi, dans la semaine, pour que ça fasse plus que 4 jours ?

Gérard : Déjà le lundi, comme ça, c'est après le week-end.

Olivier : Ça, ça fait un jour, alors après un autre que tu retires. Parce qu'il y en a quand même 7, 2 jours dans la semaine. Donc, il ne reste plus que 4. Donc, si on calcule bien, il faut en retirer 5, c'est ça ?

Gérard : Ben non. T'as lundi, mardi, le mercredi et le jeudi. Ben, tu retires le mercredi, ça te fait 4 jours dans la semaine.

Olivier : Ah ben voilà, t'en retires 2, ça te fait 4 jours dans la semaine. Génial. Donc, la semaine, il faut 6 jours.

Bébert : Ah ben, ça casse la semaine, hein.

Gérard : Non, parce que le samedi, c'est rare quand il y en a qui ont école et le mercredi, c'est pareil. Coscous, Bébert et Fabien recommencent le cahot

Manu : Gérard, si je peux me permettre une petite réflexion, quand même. C'est toi qui a voulu que je les appelle, mais j'aurais mieux fait d'appeler Tony, quoi. Parce qu'il est plus calme, hein.

Cécile : Ah, bah non, on veut Tony, hein.

Christiana : Non, parce que franchement, le Bébère, le Couscous, depuis tout à l'heure, ils arrête pas de parler.

Gérard : Euh, Cécile... Eh, Cécile et Christiana, c'est... Eh, Cécile et Christiana, c'est moi qui ai demandé à vous rappeler. Alors, si vous n'êtes pas contentes, tout à l'heure, vous allez virer. Ça va être vite fait. Bon, alors, maintenant, vous allez me laisser parler. Donc, Cécile, pour finir. des aboiements dans un combiné Celui qui s'amuse à perdre le chien commence à me faire chier. Bon tu me calmes Bébère, comme il est encore là. Tu calmes Couscous et Fabien.

Fabien : Eh, mais moi, j'ai rien fait, Gérard. J'attends depuis tout à l'heure.

Gérard : Ouais, t'attends depuis tout à l'heure. Et qui c'est qui s'amuse à perdre le chien ?

Fabien : C'est pas moi, Gérard.

Gérard : Non, c'est jamais personne. Comme par hasard, là, on te demande qui c'est, si c'est pas toi. Comme par hasard, ça s'arrête.

Fabien : Non, mais c'est pas moi, Gérard.

Gérard : Non, non, mais tu me prends pas pour un con.

les aboiements reprennent Fabien : Tiens, tu vois, ça continue. Tu vois que c'est pas moi.

Gérard : De toute manière, j'arrête là dans deux minutes. Mélanie, comme t's pas répondu. J'espère que tu vas pouvoir répondre si tout le monde se calme.

Mélanie : Ben, je suis bien obligée d'attendre que tout le monde se taise. Ben, pour la semaine des quatre jours, je suis pas d'accord.

Bébère : Y a pas de problème, hein.

Gérard : Non, non, là, ce coup-là, tu me le vires.

Couscous : Mais c'est pas moi, Gérard !

Gérard : Non, non, non, non, non, non ! Non, non, ça commence à bien faire, là.

Manu : Non, là, c'est plus possible, hein.

Olivier : Qui c'est qui s'amuse à faire le chien.

Gérard , alors que les aboiements continuent : Bon, tu me dégages, Fabien.

Manu : Ah, c'est pas Fabien que je l'avais mis en attente ? C'est ou Bébère, ou Couscous. Alors, Mélanie, s'il te plaît, tu réponds.

Mélanie : Je ne suis pas d'accord.

Gérard : Et pourquoi ?

Mélanie : Parce que ça fait un surplus de travail avec un temps restreint. Voilà, tout simplement. Je l'avais déjà dit avant la chanson, hein.

Olivier : Question suivante.

Gérard : Dois-je retourner à l'école pour faire une parfaite... Dois-je retourner à l'école pour...

Mélanie : Pour tout refaire, pour tout refaire.

gérard  : Ouais, pour faire mon éduc... Je vois pas le rapport. Bon ça commence à vraiment me gonfler là. Alors préférez-vous le système allemand avec l'école le matin et activités libres l'après-midi. Alors, on va demander à Bébère.

Bébère : Y'a pas de problème, hein.

Gérard : Bon, allez, hop. Tu me dégages ça. Tu me les dégages, c'est bon. Non, Olivier... Là, Olivier, tu te fous de moi... Là, tu vois, tu vas me faire... Mais c'est toi qui fais le con. Olivier siffle maladroitement

Tu vois, maintenant, j'arrive à voir. C'est toi qui fais le con.

Couscous : Non, moi, je crois que c'est Manu et Rico au standard.

Gérard : Non, non, allez, bébère.

Bébère : Y'a pas de problème, hein. C'est pas facile, tu sais. Hé, qu'est-ce qui se passe, là ? Olivier siffle Y'a du son... Moi, je peux pas parler. Y'a pas de problème, hein.

Cécile : Vous êtes lourds, hein.

Gérard : Allez, conclusion, conclusion.

Olivier : Non, non, Gérard.

Manu : Non, non, Gérard.

Gérard : Non, non, tu te fous trop de ma gueule.

Olivier : Non, Gérard, c'est dommage. C'est dommage, ta question est intéressante.

Gérard : Non, tu vois, tu te fous trop de la gueule du monde. la scène se prolonge entre les suppliques d'Olivier et le refus de Gérard. Olivier se met à genoux, Bébère souffle dans le téléphone, créant une atmosphère cahotique. Après près de deux mintes de ce ping pong, Olivier élimine les garçons

Gérard : Tu me les vires. Tu me vires les mecs, tu me laisses que les nanas, ça leur apprendra. Que les nanas.

Olivier : On va faire un truc. Pour la prochaine question, on va faire une dernière question. Il n'y aura que des nanas, Gérard.

Gérard : Non, non, mais de tte manière, je reconnaitrai les voix... Je te préviens, la semaine prochaine, c'est pas la peine de compter sur moi avec lui à la pro. Parce que là, il le fait exprès.

Olivier : Qu'est-ce que j'ai fait ?

Gérard : Alors, préférez-vous le système allemand avec l'école le matin et l'activité l'après-midi ? Alors, Christina ?

Christiana : Ouais, ben moi, je préfère.

Gérard : C'est-à-dire ? Pourquoi ?

Christiana : Ben, avec l'activité, tu veux dire quoi ? Qu'on peut être libre ? Eh ben, c'est bien pour les élèves. Comme ça, ils peuvent avoir un petit boulot à mi-temps. Et comme ça, ils se font de l'argent de poche, quoi.

Gérard : En fin de compte, c'est libre l'après-midi. Et activité est libre l'après-midi.

Christiana : Ouais, ben moi, je trouve que c'est bien pour les élèves. Parce que comme ça, ça les pousse à étudier plus longtemps. Comme ça, ils ont un peu d'argent. Parce que il y en a plein qui arrêtent leurs études parce qu'ils n'ont pas d'argent et parce qu'ils aiment être indépendants.

Gérard : D'accord. Cécile ?

Cécile : Ouais, ben moi, je dis qu'en fait, c'est cool parce que ça libère un peu l'esprit, quoi. Donc, le matin, tu bosses tout ça. Et l'après-midi, bon, t'as des activités. Donc, tu fais du roller. Je sais pas, tu joues au billard. Tu fais plein de trucs, quoi. Donc, ça libère un peu l'esprit. T'es relax.

Gérard : D'accord. Donc, c'est bien. Mélanie ?

Mélanie : Oui, je pense que c'est très bien. Mais pourquoi pour toi ?

Gérard : Parce que comme toi, t'es prof d'anglais, donc...

Mélanie : Ben, disons que c'est bien parce que les journées sont bien moins chargées. Mais ce qu'il faudrait savoir, c'est s'ils profitent un petit peu de leur temps libre pour travailler un petit peu plus. Gérard' : D'accord. Moi, je peux... Moi, je peux... dire, en fin de compte, le... Bon, d'avoir l'école le matin, ouais, c'est bien. Puis, d'être libre l'après-midi, comme ça, ça permet de réviser. Réviser.

Olivier : Alors, le problème, c'est que toi, t'allais à l'école le matin et tu pensais que l'après-midi, c'était libre, sauf qu'il y avait des cours.

Gérard : Non, mais, je veux dire, t'avais pas un cours toute une journée. Nuance. Donc, il y a une question que je vais proposer, parce que ça...

Olivier : Il y a Hippolyte sur Minitel, quand même, qui dit que, ben, lui, il préfère le système allemand parce qu'il y a l'Airbag et l'ABS.

Gérard : Je vois pas du tout le rapport avec le truc de l'école. Conclusion. Mélanie ? Donc, malheureusement, on a...

Mélanie : Ben, on est obligés d'écourter, mais moi, je pense que le... Quand t'imagines le bordel qu'il y a eu ce soir, on était 7 ou 8. Ben, quand t'imagines quand ils sont 35 dans une classe comme ça, ben, après, on viendra dire que les professeurs sont incompétents.

Olivier : Gérard met beaucoup de bordel à lui, tout seul aussi.

Max rentre dans le studio Gérard : Non, dans ce cas-là... Je vais te dire une chose, tu vois, Olivier. Olivier toune la tête vers Manu et le regarde Le jour de... Oh, Olivier ! Quand je te parle, s'il te plaît, tu t'écoutes. C'est qu'au 1er janvier, t'étais pas là. Eh ben, je vais te dire une chose, qu'avec Max, il y a eu moins de bordel. Et au standard, c'était moins de bordel que ce soir. D'accord ? Manu applaudit Alors, la semaine prochaine, c'est pas la peine. Voilà, celui qui s'amuse à faire ça... Olivier répond un Hmmm distant, inattentif

Max : Il s'en va, d'ailleurs, Gérard.

Gérard : Celui qui s'amuse à faire ça, c'est pas mal, derrière. Donc, Cécile, pour toi, la conclusion des deux débats...

Cécile : Ouais, les questions, elles étaient intéressantes. Le 1er, il était super chouette. Le 2e, un peu le bordel, avec des verres et tout. Mais bon, ça va, quoi. C'était cool, on a bien rigolé.

Gérard, regardant vers Olivier : Et il est encore là.

Olivier, en écho à Gérard dans la dernière phrase : Il est encore là. Pour la conclusion, quand même.

Gérard : Et Christiana ?

Olivier : Christiana ?

Christiana : Moi, je trouve que c'est dommage qu'on n'ait pas pu parler plus longtemps de ce débat. C'était vachement intéressant.

Gérard : Il y avait 13 questions.

Christina : Et puis, je réponds à Mélanie. C'est vrai que si t'as une classe de 30 filles, t'as moins de bordel qu'avec une classe de 30 mecs.

Gérard : Ouais, mais si c'est mélangé et que t'as un bordel comme on a ce soir avec un standardiste à moitié bourré.

Max : Tu sens un peu l'alcool, quand même.

Gérard : Je vais te dire une chose, que la semaine dernière, c'était moins le bordel. Et j'ai l'impression que je demandais que ça soit Phildar qui fasse le standard, maintenant. Parce que toi, je te veux plus le jeudi. Tu feras tes soirées avec Max, mais moi, le jeudi, je te veux plus avec moi.

Max : On va voir, on va gérer ça. À moins qu'on le fasse travailler vraiment très fortement. Qui doit encore faire une conclusion sur ce débat ?

Manu : Il y a Couscous qui est toujours là.

Max : Couscous, conclusion.

Couscous : L'école, c'était un bon sujet de débat. Parce que l'école, c'est une bonne chose.

Ça permet aux enfants de montrer ce qu'ils ont dans la tête. Et je veux aussi dire, vive le star system.

Gérard : Ok. Donc, il n'y a plus personne. Donc, je vais quand même annoncer les deux débats pour la semaine prochaine. Si les gens respectent ce que j'ai annoncé. Sur la beauté.

Max : Devant le micro, qu'on entend mieux. Parce que c'est pénible pour les auditeurs. Je te jure, souvent, il faut penser à eux, quoi.

Gérard : On va faire sur la beauté. Et sur les... Sur les portables. Je vais le refaire parce que...

Max : Non, non, non. On l'a déjà fait.

Gérard : Sur l'écriture.

Max : D'accord, à la rigueur. Mais alors, je veux que ce soit toi qui prépares les questions. Parce que des questions, c'est pas toi qui les as préparées. Elles sont tapées à la machine. Et j'aime pas ça, Gérard. Parce que tes questions de ce soir, il y en a qui étaient chiantes. Parce que c'est pas toi qui les avais préparées.

Gérard : Ah, non, mais attends. Là, sur l'école, t'as voulu qu'on laisse les 13 questions. Sur 13 questions, quand même, j'en ai modifiées.

Max : Combien ? Un, deux, trois. Bon, enfin, bref. Je vais regarder tout de suite tes questions pour le prochain débat. Et on verra. D'accord. Merci d'avoir passé la soirée avec nous. Il est 4h du matin. On va laisser Bart pour ses funs en bruit. Moi, je vous retrouve tout à l'heure à partir de 22h pour le Star System avec nous. N'oubliez pas le résumé d'un des deux débats de ce soir, si nous avons le temps. Et puis, surtout, le Kikix, le son sur le retour du Jedi. Vous allez, à mon avis, vous éclater. Différent entre le son Kikix et le son THX, vous verrez qu'il y a quand même une sacrée différence. Et Gérard, donc, la semaine prochaine, deux débats. Un sur l'écriture et un autre sur la beauté. Bonne nuit.

 :Gérard  : À une condition que tout soit irrespecté, sinon il n'y aura rien.

Max : Voilà, exactement. On vous souhaite une bonne nuit. Et dans un instant, Bart.

Gérard se met au standard et, hors antenne, parle avec les filles

Le débat sur la beauté

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Une semaine s'est écoulée, nous sommes le 15 janvier 1998. Aucun incident différent n'est à signaler ici : réception de courrier (prétendant se domicilier chez Gérard sur autorisation fictive de Françoise), atteintes à une pseudo vie privée, ironie de Max, menaces de départ de Gérard suite au courrier et au fait que Manu n'ait sélectionné que des garçons, plaintes, ultimatum. Dans les courriers, Sandy devient le centre de l'attention, elle devient la cible avec son amoureux, les gens commençant à construire un portrait type d'elle sur Minitel comme ils l'avaient fait de Gérard à partir de bribes d'informations et de leur imagination. Goldorak parle de facochère, Gérard montre des photos, il a déjà identifié le rôle des auditeurs dans le montage de cette fiction burlesque. Malheureusement, les insultes pleuvent sur le compte de la jeune femme. Tout ceci rend Gérard de mauvaise humeur. Il croit faire preuve d'héroïsme en lançant le nom de Fesse de Banouin et de gens ayant, évidemment, revêtu des faux noms et de fausses villes. Il menace de porter plainte, bien que l'histoire dira que Nicolas l'en dissuade systématiquement.

Les auditeurs découvrent que Arnet participe aux délires du courrier, les autres continuent à bloquer le beeper de Gérard. Il faut rappeler ici que la sécurité des appareils électroniques, dans un monde qui le découvre, était totalement absente.

Plus généralement, retenons qu'en coulisses, Maxx, au fond, tente d'obtenir une petite rémunération pour l'animateur. La direction s'y refuse, mais Max lui laisse l'ensemble de ses tickets restaurant et règle certaines de ses factures. On peut donc parler, dès cette période et jusqu'à ce que Gérard obtienne un contrat, d'une vraie aide providentielle de Max.

Sur ce débat en particulier, on retrouve Manu au standard, Olivier et Phildar. L'ambiance TV a reculé, donc Phildar va pouvoir jouer un rôle plus actif au standard, aux côtés de Manu, préfigurant ce que cette période va mettre en place. Max s'inscrit, dans son style ironique, en soutien de Gérard, amené à être chef face à l'équipe. La moquerie en reste le centre, Gérard insulte les auteurs des courriers, son ex copie qui a enregistré au standard des propos notoirement faux mais drôles sur Gérard évoquant notamment les coton-tiges. Dans sa régulation, Max fait peser la pression de la direction, des auditrices, pour interdire la vulgarité en début d'émission et insister pour que Gérard crie moins. En tout cas, il faut aussi se souvenir que Nicolas est de nouveau l'auteur de ces deux débats.

Plus étonnamment, on observe déjà ce qui va préfigurer de manière plus ou moins violente par la suite : Phildar est un peu le bouc-émissaire de l'animateur, faisant dès ce débat l'objet d'insultes. Bien sûr, il faut toujours se rappeler que chez gérard, rien n'est à prendre très au sérieux, mais c'est un fait notable quand on sait que Phildar semble s'installer dans l'équipe de Max, dont il est devenu le colocataire et l'ami.

Le format « radiophonique » se confirme, par opposition au cahot qui prédominait en 1997. Dans ce studio où la liberté domine, on retrouve des amis de Gérard (Henri, etc). Sur le fil entre mauvaise humeur et satisfaction, Gérard a malgré tout, dans l'avant-débat, des échanges amusés avec Max, il joue une comédie. L'audience annoncée est de 22 millions de personnes.

Les personnages

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  • Franck Bargine : Max
  • Olivier Bouchet : Olivier de la pro
  • Gérard Cousin : Gérard
  • Manu
  • Philippe : Phildar
  • Mégane : Claire
  • Rita: Nihila, Mina, Jeanne
  • Tony Morestin : Jérôme, Gilbert
  • Franck (nouvel auditeur, probablemene tjoué par Axel et futur habituel de la période), jouant Will ensuite, Clémentine (apparue depuis octobre)
  • Vanessa
  • Arnet : Luc
  • Cyril: Noël, K2R, Zedboul Dragon, Hubert

Gérard : Voilà, donc bonsoir à tous. Donc, bienvenue pour la suite de la libre antenne. Donc, les débats du jeudi soir.

Olivier : Sur Fun Radio, quand même.

Gérard : Sur Fun Radio, si vous voulez nous appeler, donc n'hésitez pas. 0800 308 5000 et 0870 5000 et toujours 3615 Code Fun Radio, rubrique direct. Donc, on va accueillir Claire.

Claire : Bonsoir.

Gérard : Mina, bonsoir.

Mina : Bonsoir, Gérard.

Gérard : Clémentine. Franck. Jérôme. Et Vanessa.

Gérard : Donc, le premier débat, ça va porter sur la beauté. Donc, alors, première question. Pensez-vous que tout le monde peut...

Olivier : Attends, le premier débat, c'est sur quoi ?

Gérard : Sur la beauté. Et le deuxième, ça portera sur l'écriture, voilà.

Olivier : D'accord.

Gérard : Donc, alors, pensez-vous que tout le monde peut être beau ? Donc, on va demander à Vanessa.

Vanessa : Tout le monde peut être beau ? Pas dès la naissance, mais je crois qu'on peut le devenir avec la chirurgie esthétique.

Gérard : Non, mais ça, c'est justement... Ça, c'est la dernière question du débat, tu vois. Il ne faudrait pas... Donc, il ne faut pas commencer déjà à jouer en prenant la onzième question pour la première.

Vanessa : OK. J'essaie d'être plus conne, alors.

Gérard : Comment ?

Olivier : Vanessa ? Tu n'as pas un autre téléphone ?

Vanessa : Ah, non. Pourquoi ?

Gérard : C'est un portable ?

Vanessa : Non.

Olivier : Parce qu'il est pourri, ton téléphone.

Gérard : Pourtant, on a essayé de te rappeler, mais c'est un téléphone pourri que tu as.

Jérôme : Oui, mais sa voix est si belle.

Gérard : Attends, ça ne va pas commencer déjà à vouloir jouer comme ça, parce que sinon, ça va aller vite, ce soir. J'ai prévenu d'entrée que ce soir, je n'avais pas l'intention de m'amuser longtemps.

Manu : C'est clair. Ce soir, on ne rigole pas.

Vanessa : On se calme.

Nihila : À tes ordres, Gérard.

Gérard : Donc, Jérôme.

Jérôme : Oui. hésitation totale Non, non, parce qu'il y a un problème...

Gérard : Non, mais, oh, Jérôme, tu te réveilles ou sinon, tu vas gerber tout de suite, maintenant.

Jérôme : Non, mais, non, je te jure que je ne le fais pas exprès.

Gérard : Non, mais, si tu ne le fais pas exprès, alors, dans ce cas-là, pourquoi tu appelles ?

Manu : Non, mais est-ce que tout le monde peut être beau ?

Jérôme : Ah, voilà. Ben oui, je pense que oui. Bon, moi, déjà, je suis un beau gosse. Et je pense qu'il y a de la place dans ce monde pour tous les beaux gosses, comme moi. Modestement, je veux dire.

gérard : Ouais, ouais. Franck ?

Franck : Oui, donc, moi, je pense que tout le monde peut être beau, mais je ne pense pas qu'on se trouve spécialement beau. C'est les autres qui te trouvent beau, donc tu plais forcément à quelqu'un, donc tout le monde peut être beau.

Gérard : D'accord. Clémentine ?

Clémentine : Moi, je pense que tout le monde ne peut pas être beau, mais je pense que tout le monde peut être charmant. Et c'est le charme qui compte, c'est pas la beauté.

Gérard : Oui, tout à fait. D'accord.

Gérard : Mina ?

Mina  : Euh, ouais, Gérard, est-ce que tout le monde peut être beau ? Ben, je pense que, au fait, il y a la beauté physique et la beauté intérieure et je trouve que la beauté intérieure, elle est plus intéressante, quand même.

Jérôme : On s'en fout des poumons.

Gérard : Non, mais oh ! Qui c'est qui dit ça, là ? silence Hé, j'aime bien...

Jérôme : Jérôme, excuse-moi, excuse-moi.

Gérard : Non, mais vous allez... Quand je demande qui c'est qui dit ça, vous êtes priés de donner vos noms, d'accord ?

Mina : Gérard, je continue, là. Donc, je disais, tout le monde est beau de l'intérieur, c'est clair.

Gérard : C'est-à-dire ? Comment ça ?

Mina : Ben, tout le monde a, au fond de soi, un bon cœur, quoi. Et en ce qui concerne la beauté physique, non, tout le monde ne peut pas être beau. C'est clair.

Gérard : OK, Claire.

Claire : Oui, alors moi, je conclue, c'est pas évident, parce que, en fait, tout le monde a raison, que je suis d'accord avec tout le monde. La beauté, c'est pas dehors, et puis c'est le charme qui compte, c'est pas la tronche.

Gérard : Donc, moi, je vais quand même vous répondre là-dessus.

Jérôme : On est obligés ?

Gérard : Ben oui, vous êtes obligés d'écouter ce que j'ai à vous dire, quand même. Parce que si vous voulez pas écouter, c'est simple, le premier qui ne veut pas écouter, il gerbe. OK ?

Jérôme : OK, pas de problème.

Gérard : Donc, ben, je pense que Mina, t'as tout à fait tort. Claire, par contre,

je vois pas du tout le rapport. Moi, je peux te dire une chose, que ça soit côté intérieur, intérieur ou physique, de toute manière, les deux ont le rapport. D'accord ?

Claire : C'est exactement ce que j'ai dit. Non, c'est Claire qui te parle. Si tu comprends pas ce que je dis, ben...

Gérard : Ben si??? début d'une musique après un bruit aigu

Jérôme : Et ça commence.

Gérard : Bon, et ça commence, mais... C'est quoi ? Olivier, tu joues à quoi, là ? Tu joues déjà à quoi, là ? Tu t'amuses à quoi, là ?

Manu : On a dit, ce soir, on rigole pas tous au garde-à-vous. Le premier qui bouge, dehors.

Gérard : C'est quoi, là, cette histoire de musique, déjà ?

Jérôme : On était partis sur des bonnes bases et Olivier, il a déconné.

Gérard : Donc, peut-ont être trop beau pour être vrai ? Donc, on va demander à Claire.

Claire : D'abord, il n'y a pas de t à être. Peut-on être quoi ?

larsen, musique

Gérard : Bon, Olivier, tu joues à quoi, là ?

Olivier : C'est pas moi.

Gérard : Non, c'est qui, alors ?

Olivier : Je sais pas.

Gérard : Ça fait déjà deux, hein. Ça va pas continuer longtemps, hein. Donc, Claire.

Claire : Oui, peut-ont être quoi ?

Gérard : Peut-ont être trop beau pour être vrai ?

Claire : Bien sûr.

Gérard : Alors, pourquoi ?

Claire : Ben, je sais pas, c'est des proverbes, hein. Peut-ont être beau pour être vrai,

c'est sûr. C'est un proverbe, je veux dire,
c'est tout le monde, c'est une vérité, quoi. C'est pas discutable.

Gérard : D'accord. Euh, Nina ?

Mina : Euh, ouais, bon, ben, ta question, elle est un peu métaphysique, là, Gérard. Donc, euh... Euh, moi, je pense que non.

Gérard : Pourquoi ?

Mina : Ben, je pense qu'on peut pas être beau pour être vrai.

Gérard : Mais pourquoi ? Moi, je te pose la question, maintenant. Pourquoi ?

Mina : Euh, pourquoi ? Je sais pas, c'est métaphysique, c'est métaphysique, ça demande de la réflexion, Gérard, cette question.

Gérard : Bon, ben, réfléchis, puis quand t'auras réfléchi, tu me le diras. Clémentine ?

Clémentine : Euh, je pense que trop beau pour être vrai, non, mais trop beau pour toi, oui.

Gérard : D'accord. Franck ?

Franck : Moi, je pense que trop beau pour être vrai, ça dissimule quelque chose, parce que si on veut avoir l'air trop beau, trop beau gosse et tout, c'est qu'on dissimule une personne qui n'a pas une si grande valeur que ça.

Claire : Il y a anguille sous roche.

Jérôme : Voilà, c'est pour moi que tu dis ça ?

Franck : Quoi ?

Jérôme : C'est pour moi que tu dis ça ?

Franck : Ah non, je dis pas ça pour toi. Je fais une généralité pour les gens qui sont dans ce cas-là.

Vanessa : Ah, mais toi, t'es beau naturellement, je parie.

Gérard : Jérôme. S'il vous plaît,vous évitez de discuter entre vous, là.

Claire : C'est pas un débat, t'es gentil.

Manu : Je pense qu'ils peuvent s'échanger deux, trois opinions, quand même. C'est un débat.

Gérard : Ouais, ben, Jérôme ?

Jérôme : Donc, moi, pour répondre à la question, bon, je t'ai dit que j'étais un beau gosse, c'est vrai.

Franck : Prouve-le.

Jérôme : Ah, il y a des gens qui peuvent témoigner, hein.

Gérard : Non, non, mais je crois qu'il y en a... Je crois que... Oh, merci pour le larsen ! Je crois qu'il y en a, les fleurs, elles vont pas leur coûter cher cette année, hein.

Jérôme : Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi tu m'insultes ?

Gérard : Non, mais je t'insulte pas. Oh, vous arrêtez avec la musique !

Clémentine : Si, si, tu l'as insulté, là.

Gérard : Non, mais attends... Quand je dis qu'il y en a que pour eux, les fleurs, cette année, vont pas coûter cher, c'est pas une insulte, OK ?

Claire : C'est dégueulasse.

Gérard : Non, non, non, c'est pas une insulte. Je suis désolé. Eh ben, si tu le prends mal, si t'es pas content, tu retournes au standard, d'accord, Jérôme ?

Franck : Ça veut dire quoi ?

Gérard : Non, parce que... J'ai pas l'intention de...

Jérôme : Vas-y, fais des proverbes, qu'on se marre.

Gérard : C'est que pour toi, cette année, les fleurs vont pas être... Ça va pas te coûter cher, hein. Parce que, pour l'instant, à mon avis...

Jérôme : parce que je suis radin c'est ça ?

Gérard : Voilà. Vanessa.

Vanessa : Trop beau pour être vrai ? Moi, je pense qu'il y a la beauté naturelle et puis il y a la beauté qui est un peu cachée, c'est-à-dire le maquillage et tout, et tout, quoi. Donc, il faut faire la différence, quoi, c'est tout.

Gérard : D'accord. Donc, Mina, tu voulais rajouter ?

Mina : Ouais, ben, ma réflexion est terminée. En fait, pour être vraie, il faut pas être trop beau, hein.

Gérard : Ouais, d'accord.

Jérôme : J'ai pas compris ta connerie sur les fleurs.

Gérard : Non, ben, c'est pas grave. Si tu comprends pas, c'est pas de ma faute, hein. Si je te dis que cette année, pour toi, les fleurs ne vont pas être chères... ça veut dire que le jour où tu vas offrir un bouquet de fleurs à quelqu'un, je crois que ça te coûtera pas cher.

Jérôme : Parce que tu prétends que je fais du besiness, c'est ça ?

Gérard : Non, non, mais comme tu prétends... Ça fait la deuxième question que je te pose, depuis la deuxième... Depuis tout à l'heure, t'arrêtes pas de te vanter. Donc c'est pour ça que je te dis que cette année, les fleurs, elles vont pas te coûter cher, cette année.

Jérôme : Mais c'est de ma faute si ej suis une bête de sexe ?

Gérard : Ouais, mais t'as pas trop les hevilles qui enfent, aussi.

Jérôme : Si, si, un petit peu, ouais.

Gérard : Ah, bah, ouais. C'est bien ce qui me semblait. Donc, comment peut-on voir la beauté intérieure puisqu'elle est cachée ? Alors, donc, on va demander à Jérôme, comme il se prétend beau, vous m'excuserez les nanas. On va demander au ventard.

Jérôme, d'un ton fier : Oui, c'est moi.

Gérard : Alors, le ventard, vas-y.

Jérôme : Ben oui, la beauté intérieure, c'est important, aussi, parce que ça... Ça sert à rien d'être beau physiquement si on n'a pas quelques valeurs humaines, je veux dire. rires des filles Donc, non, mais c'est sérieux ce que je dis.

Gérard : Non, mais vas-y, ben, continue.

Jérôme, s'énerve crescendo : Non, j'entends que ça ricane. Tu vois, tes fleurs, elles seront pas prêtes au printemps, toi !

Gérard : Attends, mais, oh ! Hé, Jérôme ! Encore une connerie comme ça, je te préviens, tu vas même pas finir le débat, là.

Jérôme : Attends, mais c'est pas une connerie, c'est un proverbe.

Gérard : Ouais, non, mais tu vas te calmer, mon pote, là. Je te le dis tout de suite.

Manu : Il a rien dit, Gérard, là.

Jérôme : Ben ouais, j'ai rien dit, faut pas déconner. Merci, Manu.

Gérard : Non, mais attends, si t'es pas content, c'est le même prix. Donc, Franck ?

Franck : Oui, moi, je pense que on peut découvrir la beauté intérieure de quelqu'un en allant vers sa personne, en parlant avec elle, et c'est déjà surpasser la beauté extérieure, qu'elle soit moche ou pas.

Gérard : Ouais, mais, Franck, est-ce que t'as bien compris la question ?

Franck : J'ai compris la question.

Gérard : C'est ça, parce que là, je sais pas ce que tu me réponds, parce qu'apparemment...

Franck : Peut-être que je me suis égaré dans ma réponse, mais... Bon, comment est-ce qu'on peut découvrir la beauté intérieure de quelqu'un ?

Gérard : Comment peut-on voir la beauté intérieure puisqu'elle est cachée ?

Franck : Eh ben, c'est justement en ayant des conversations avec la personne...

Olivier siffle avec sa bouche. Les lumières du studio s'éteignent et se rallument en clignotant

Gérard : Olivier, s'il te plaît, t'arrêtes de jouer avec la télécommande et vous arrêtez de jouer avec les lumières, à les éteindre et à les allumer sans arrêt. Parce que là, ça commence à me prendre la tête.

Nihila : Il y a des fantômes, moi, dans le studio, à ce que je vois.

Gérard : Olivier, s'il te plaît !

Olivier : J'ai rien fait.

Gérard : Ça commence à bien faire, hein, maintenant, tes conneries.

Jérôme : Faut pas tuer l'ours avant de mettre la charrue avant les bœufs, tt manière.

Gérard : Bon, Clémentine.

Clémentine : Un tien vaut mieux que deux meuf tu l'auras.

Vanessa : Et l'habit ne fait pas le moine.

Gérard : Euh, Clémentine... Clémentine, tu réponds à la question, tu vas gerber.

Clémentine : Excuse-moi, excuse-moi. Euh, ouais, la beauté intérieure, avec une échographie, ou... Il y a des personnes qui s'appellent les devins et qui ouvrent des animaux et qui regardent leurs entrailles. Et donc, elles peuvent voir à l'intérieur...

Jérôme : on a dit qu'on parlerait pas de Sandy.

Gérard : Attendez, attendez, attendez ! Qui sais qui vient de parler de Sandy ? C'est Jérôme, alors, Jérôme, bonne nuit.

Jérôme : Non non, c'est moi.

CLémentine : c'est moi, je suis désolée.

Gérard, regarde Manu : T'essayes de savoir, là, sur les deux mecs et Clémentine, je sens que tu vas pas finir le débat, toi.

Clémentine : Oh, non, mais c'est pas gentil, là. Tu me fais beaucoup de peine, Gérard.

Gérard : Et alors, j'en ai rien à foutre.

Clémentine : Oh, bah, merci, hein.

Clémentine : T'es sympa avec les filles, au moins.

Gérard : Alors, Mina ?

Mina : Ouais, bah, moi, je dis qu'en fait, la beauté intérieure, on la découvre par le dialogue, donc avec des conversations, tout ça, des sorties, des promenades, tout ça. On découvre la personne. Et on voit ce qui se cache derrière, quoi.

Gérard : D'accord. Claire ?

Claire : Oui, bah, moi, je suis d'accord. Je suis d'accord avec Mina. C'est en parlant avec les gens qu'on découvre ce qu'ils sont,

mais c'est surtout en les laissant parler. Il faut être plus malin qu'eux.

Gérard : D'accord. Et Vanessa, pour finir ?

Vanessa : Oui, bah, moi, je pense que... Oui, je pense que la beauté intérieure, elle est, enfin, presque aussi importante que celle de la beauté extérieure.

Olivier siffle

Gérard : Olivier, attends, s'il te plaît avec cette télécommande. Excuse-moi, Vanessa.

Claire, alors qu'Olivier siffle encore : C'est courtois de couper la parole aux filles.

Gérard : Oh ! Olivier, s'il te plaît, t'arrêtes avec la télécommande ou quoi là ? merde !

Jérôme : Mais c'est pas grave, c'est pas grave.

Gérard : La semaine dernière, c'était l'ordinateur, maintenant, c'est la télécommande, aujourd'hui.

Vanessa : Fous-lui des claques.

Gérard : Punaise, tu vas pas commencer comme ça à la troisième question, hein ?

Jérôme : On essaie de faire un débat sérieux.

Manu : pour une fois que ça se passe bien Oliv...

Vanessa : oui donc pour dire que c'est bien d'avoir un beau cul, une belle gueule, mais il fallait aussi un cerveau, voilà, c'est tout.

Jérôme : Moi, j'ai tout ça.

Vanessa : D'accord.

Jérôme : J'habite Paris.

Franck : J'ai que le cervea.

Gérard : Alors, une belle-mère peut être laide ?

Vanessa : C'est une question ?

Gérard, riant : Oui, c'est la question, malheureusement.

Jérôme : C'est du vécu ou...

Gérard : Non, mais je vous pose la question.

Franck : Franck, je peux répondre ?

Gérard : Vas-y.

Franck : Une belle-mère peut être laide ? Non, pas forcément, tu vois. Par exemple, t'as Claudia Schiffer en belle-mère, tu te maries avec sa fille... Elle sera pas affreuse, quoi. Une belle-mère peut être belle ou moche, oui.

Vanessa : Ouais, mais Claudia Schiffer, ça pourra jamais être ta belle-mère, parce qu'à partir du moment où c'est ta belle-mère, c'est qu'elle a au moins 40 ans, 45 ans, quoi.

Jérôme : Parce que si elle nique avec David Copperfield, je veux voir la gueule du gosse, quand même.

Olivier : J'ai un message sur 3615 Fun Radio de Savannah qui dit « Mon GG, la pointe de mes seins se durcit de plus en plus, ma main glisse lentement entre mes cuisses pour fouiller mon intimité. » Elle laise un numéro de téléphone.

Gérard : Tu la rappelles. Jérôme ?

Jérôme : Oui.

Gérard : Bon, tu te réveilles ou quoi ?

Jérôme : Ouais, ouais, ouais.

Olivier : Non, tu dors. Non, mais non. Allez, tu dégages.

Jérôme : Non, non, mais attends.

Gérard : Non, non, j'attends pas, j'attends pas.

Jérôme : Non, mais la question, je sais pas, on a parlé de Cindy Croford, tout ça.

Gérard : Non, non, mais moi, j'attends pas, Jérôme. C'est terminé pour toi.

Olivier : On n'a jamais parlé de Cindy Croford. C'est sur la différence d'âge, le débat.

Jérôme : Ah, d'accord. Alors, moi, je suis contre. Je suis contre, moi.

Allez, hop.

Gérard : Allez, hop, allez, hop. Dehors pour lui, c'est terminé. Vanessa ?

Vanessa : Écoute, moi, je pense que ma future belle-mère, elle a quand même beaucoup de charme.

Franck : Mais est-ce qu'elle est belle ? ta belle-mère a beaucoup de charme, mais je veux dire dans le sens où c'est une femme agréable ou est-ce qu'elle est belle de visage ?

Vanessa : Écoute, je pense qu'elle est mignonne et sympathique, vivante, elle a beaucoup de charisme. Donc, franchement, c'est quelqu'un de bien, quoi.

Franck : Donc, c'est l'opposé du stéréotype de la belle-mère, quoi.

Vanessa : Ah ouais, c'est clair, quoi. Elle est ouverte d'esprit, c'est ça qui est important, quoi.

Gérard : Donc, Clémentine ?

Clémentine : Ben, moi... Ben, moi, pour l'instant, j'ai pas de belle-mère, tu vois. Donc, je peux pas te dire, mais oui, bien sûr qu'une belle-mère peut être belle. D'ailleurs, je salue toutes les belles-mères de France. D'où le nom de belle-mère. Gérard, au fait, ta belle-mère, à toi, elle est comment ?

Gérard : Ben, je peux pas répondre sur cette question-là, malheureusement.

Clémentine : Ah, tu connais pas la mère de...

Gérard : Non, non, c'est tout, c'est tout.

Olivier : Y a Catherine qui est belle-mère sur Mitel, qui a 40 ans et qui demande si on a besoin d'avoir son opinion.

larsen

Gérard : Bon, Olivier, t'arrêtes, s'il te plaît, avec la télécommande, ça commence à m'énerver, maintenant.

Olivier : Moi, je trouve ça sympa, ça fait ce stroboscope dans la...

Gérard : Ouais, mais merde ! Tu commences à m'énerver. Merde, quand même. C'est toi qui me fais du larsen, là, maintenant.

Mina : Bon, je réponds, Gérard, je réponds.

Manu : Gérard, Gérard, on accueille Luc à la place de Jérôme.

Luc : Oui, bonsoir, bonsoir, tout le monde.

Mina : Donc, je réponds ? Donc, pour moi, toutes les belles-mères sont laides. Il n'y a que ma maman qui est belle. Toutes les mamans sont belles. Les belles-mères sont moches.

Gérard : D'accord. Claire ?

Claire : Ouais, ben, moi, je dis que quand t'épouses la fille, t'épouses la mère. Donc, si ta femme est belle, ta belle-mère le sera aussi.

Gérard : Alors, donc, moi, je pense qu'il y a un proverbe qui dit pour avoir la fille...

Franck : Fant avoir la mère.

Gérard : Voilà.

Claire : Oui, non, mais c'est pas du tout ce que je te dis.

Gérard : Ouais, non, mais je sais, mais c'est un proverbe.

Olivier : Ça veut dire qu'il faut coucher avec la mère pour avoir la fille ?

Claire : Exactement.

Olivier : Eh ben, dis donc, c'est dégueulasse. Et t'as couché avec la mère de ta copine ?

Claire : Gérard, il n'est pas au zoophile.

Luc : Tu pourrais me répéter la question ? Je viens d'arriver, moi.

Gérard : Une belle-mère peut être laide ?

Luc : Ben, oui, tout à fait. J'en suis la preuve vivante.

Claire : Tu es une belle-mère ?

Luc : Ben, non, pas du tout. Mais vous comprenez tout de traviole. C'est que je veux dire que j'ai une belle-mère toute chom, quoi. Autant de l'intérieur que de l'extérieur.

Mina, riant : J'ai incompris, Gérard.

Gérard : Moi non plus.

Manu : je crois que chome, ça veut dire moche, mais c'est du verlan.

Gérard : Non, mais Olivier, s'il te plaît, t'essaies de me redonner un peu plus de retour dans mon casque, parce que là, c'est le vrai bordel.

Olivier : Non, c'est pas bien pour toi, parce que ça devient sourd.

Gérard : Non, mais là, j'entends très mal ce qu'ils me disent.

Olivier, agacé, mais sur fond de larsen : Oui, je sais, je n'y peux rien, ce n'est pas de ma faute.

Franck : Lâche ta télécommande, alors.

Gérard : Bon, alors, allez, les vieux beaux...

Mina : Vas-y, Gérard, pose ta question, vas-y.

Gérard : Non, mais là, ça commence à m'énerver, ce larsen.

Olivier : Gérard, t'énerves pas, on est à 3 000.

Mina : C'est un problème de satellite, ça va partir, Gérard.

Gérard : Oui, c'est ça.

Olivier : Bien sûr. Elle a tout compris. Quand ils font du sport, est-ce les beaux suent question posée en bafouillant car Gérard ne la comprend pas, la déchiffre mal

Manu : Est-ce que t'es bossu ? Surtout quand ils font du sport, c'est notre dame.

Gérard : Bon, Vanessa, le sautail, allez.

Vanessa : Je pense que tout le monde sue. On est tous humains, même les beaux, autant que les moches.

Gérard : D'accord. Luc ?

Luc : Je pense que tout le monde sue, tout le monde pue, tout le monde chie, tout le monde pisse. Olivier : Il a raison dans un certain sens.

Franck : La transpiration est un phénomène général, donc tout le monde transpire, donc ça comprend aussi les beau.

Gérard : D'accord. Clémentine ?

Clémentine : La transpiration permet l'élimination des toxines, et c'est utile.

Gérard : Mina ?

Mina : Ouais, bah tout le monde sue, c'est intergalactique. Tout être humain sue, c'est normal.

Gérard : Claire ?

Claire : Bah ouais, tous les peaux suent, tout le monde est beau.

Gérard  : Alors, peut-on...

Olivier : Non, non, non, et toi ? Et toi ?

Gérard : Bah, de toute manière, la transpiration, c'est un phénomène général, donc tout le monde transpire, donc ça comprend aussi les beau. Tu peux rien faire, malheureusement.

Olivier : Toi, tu sues beaucoup, tu sues beaucoup, quand même.

Gérard : Bah, comme tout le monde, c'est tout.

Olivier : C'est pour ça que tu mets beaucoup d'Adidas, non ?

Gérard : Non, j'en ai plus.

Manu : Maintenant, il en a tellement mis qu'il sue de l'Adidas, maintenant. Si y'en a qui peuvent envoyer de l'Adidas...

Luc : Bah, Gérard, moi, je suis envoyé de l'Air Week à la radio.

Mina : je voulais savoir, tu te laves chaque matin les aisselles avec du savon avant de mettre du déo, d'abord ?

Gérard : Bah, oui.

Claire : Est-ce que tu mets de l'eau ?

Gérard : Ben en principe, quand tu te laves avec du savon, tu te laves sans eau ?

Claire : Non, mais je te demande.

Clémentine : C'est à toi qu'on pose la question, hein.

Gérard : Ouais, non, mais... Moi, je te renvoie la pareille : est-ce que tu mets de l'eau pour te mouiller ?

Claire : Pour mouiller, je mets de l'eau.

Mina, suspicieuse : Gérard, chaque matin, tu te laves ?

Gérard : Bah, oui. Donc, alors, peut-on prendre son pied s'il est beau ?

Franck : Gérard, c'est Franck. Dans ta question, tu dis s'il est beau, mais c'est aussi s'il est belle.

Gérard : Bah, si tu veux, à la rigueur, oui. Donc, j'avais demandé à Claire de répondre avant que Franck ait coupé la parole.

Franck : Excuse-moi, Claire.

Claire : Oui, non, mais je t'en prie. Bah, s'il est beau, mais si t'en as rien à foutre, ça, en général, tu le vois pas, et puis, c'est l'amour, c'est pas... C'est pas la photo de quelqu'un, quoi. C'est du sentiment, c'est autre chose.

Donc, évidemment, tu prends ton pied.

Gérard : Arrête, Olivier, s'il te plaît, de te foutre de ma gueule, parce que, tout à l'heure, tu as gerber de la pro. Je te le dis tout de suite, tu vois.

Luc : J'ai jamais gerbé de la production, moi.

Mina : Bah, écoute, s'il est beau, ça dépend ce que ça veut dire, si on veut dire beau, quoi. Donc, je sais pas, on le trouve beau, quoi.

Olivier : Beautiful, beautiful.

Manu  : Mais ça dépend aussi où est-ce qu'on place l'échelle de la beautitude.

Olivier : Ça dépend de la langue, aussi. Beautiful, en anglais, c'est pas la même chose que beau, en français.

Gérard : Euh, Clémentine, je crois.

Clémentine  : Ouais, bah, moi, j'aime beaucoup mes pieds. D'ailleurs, j'arrive à me gratter l'oreille avec le pied, et c'est très utile, hein.

Gérard :Alors, là, tu as... tu vas m'expliquer comment que tu peux faire.

Clémentine : Oh, bah, il suffit d'être un peu souple. D'ailleurs, là, en ce moment, je me gratte l'oreille avec le pied. bruit de grattement avec la gorge

Gérard : D'accord.

Luc : Faut la gerber, Gérard, celle-là.

Gérard : Ouais, j'ai l'impression, ouais. Franck : Peut-on prendre son pied s'il est beau ? Peut-on prendre son pied si elle est belbe ? Ben... Olivier siffle avec ses lèvres Je pense... Je pense que la beauté physique a rien à voir là-dedans.

Gérard : Non, s'il est beau !

Franck : Oui, s'il est beau ! Le pied, bah... Oui, moi, je suis pas tellement... Enfin, je veux dire, la beauté physique, pour moi, ça n'a rien à voir, quoi. Enfin, j'ai pas envie vraiment de m'exprimer là-dessus pour dire quelque chose que je pense pas, quoi.

Gérard : D'accord. Luc ?

Luc : Ouais, bah, moi, vu que j'ai de jolis pieds, de beaux pieds, bah, je vais arriver à les prendre dans la main, ouais.

Gérard : Vanessa ?

Vanessa : Bah, moi, je pense que c'est quand même important parce qu'on prendra plus son pied avec un top bon qu'avec une grosse baleine, quoi. Et c'est clair que tu vas mettre un mec devant un monstre, il va débander, quoi.

Luc : Il va récrécir, même.

Gérard : Non, mais avec les pieds, je te parle.

Vanessa : Avec les pieds ? Bah, tu fais ce que tu fais avec tes pieds, hein.

Franck : Tu veux dire le pied, le machin qui a cinq orteils ?

Gérard : Hum-hum. Ah, d'accord. Si on nous referme avec une belle...

Olivier : Gérard, c'est pas toi qui as préparé ton débat, là ?

Gérard : Bah, certaines questions, non.

Manu : Non, et toutes, hein, parce que ça se sent, là.

Max, rentré dans le studio depuis quelques instants : Non, mais ça se sent tout de suite parce que t'as quand même des questions avec des jeux de mots et tu comprends même pas les jeux de mots qu'il y a dans tes questions, donc c'est pour te dire. Donc ce qui fait que du fait que c'est pas tes questions, tu réponds chacun son tour, c'est mou. T'en es déjà la cinquième, donc, quoi, dans dix minutes, on a fini ?

Manu : Conclusion, c'est bidon.

Après un moment un peu confus où chacun soutient ce discours et Gérard fuit Olivier : Sur Minitel, il y a Aristo qui dit que je sens la merde, c'est vachement plus intéressant.

Gérard : dans ces cas-là s'il sent la merde, il a qu'à se laver, ce con.

Mina : Dérard, vas-y, pose ta prochaine question, vas-y.

Gérard : Bah, de toute manière, vous allez réfléchir, on va mettre un disque.

Olivier : Ah, merde, j'ai pas préparé le disque.

Manu : Olivier, tu fais ton boulot correctement.

Olivier : J'ai pas préparé le disque.

Confusion : Olivier fait semblant de chercher un disque, les auditeurs réclament des titres, Gérard laisse un moment de flottement où il élimine Luc, qui l'attaque sur la sexualité. Franck est éliminé dans le même contexte, en une minute. Finalement, Gérard enchaîne, contrarié de ne pas avoir de disque

Gérard : Alors, c'est... Si on est enfermé avec une belle, peut-on se la faire ?

Mina : Bon, ben, on répond, là ?

Gérard : Non, vous allez attendre, vous allez réfléchir.

Olivier : On va écouter, on va écouter, spin, spin, sugar, là.

Clémentine, joyeuse : Ouais !

Olivier : Parce que tu l'as demandé.

Clémentine : Ben ouais, c'est gentil.

Olivier : Ouais, ça, c'est nul, comme truc.

Clémentine : Mais non, c'est...

Mina : Non, on écoute les demoiselles de suresnes.

Gérard : Y'en a pas.

Nouveau débat, Olivier lance deux introductions de disque pendant trois secondes.

Gérard : C'est quoi, là, ce cirque que tu me fais, là, Olivier ?

Olivier : C'est la fanfare, pour rassurer.

Gérard : Donc, c'est la suite des débats, donc continuez de nous appeler. Je voudrais des réactions sur Minitel, quand même, sur le thème, sur la beauté, quand même, parce qu'on en a pas beaucoup, et je voudrais que ça se réveille un petit peu sur Minitel 3615 code Funradio, rubrique direct.

Olivier, enthousiaste, lançant la fanfare : Ouais !

Gérard : Toujours au standard ! Ca y est Olivier, t'as terminé de jouer au con, quand j'annonce les numéros, pour que les gens puissent continuer d'appeler. Donc, vous pouvez toujours nous appeler sur le 3615, Funradio, rubrique direct.

Olivier : Alors là, vous dites allô, sur le 3615, Funradio, rubrique direct.

Gérard : Et au 0800... Au 0870 5000 et 0803 70 5000. reprise de la fanfare, Gérard s'agace

Olivier : Tu t'es trompé sur le 0803, t'as dit 0803 70 5000, et c'est 0803 08 5000.

Gilbert : Gérard, est-ce que t'arrives à tenir les allons sur ton nez, là, tu sais comme les phoques ?

Gérard : Gilbert, tu vas pas commencer, parce que sinon, tu vas dégager tout de suite.

Gilbert : D'accord, d'accord, monsieur.

Olivier : Il y a Savannah sur Minitel qui dit : « Mon Gégé d'amour, ma main fouille de plus en plus profondément dans mon intimité et je sens la jouissance monter dans tout mon être. Appelle-moi. »

Gérard : Qu'elle est son numéro.

Gilbert : On va t'appeler la chienne.

Gérard : La chienne, Gilbert, alors... La chienne, tu vois...

Gilbert : Non, mais c'est une chienne, attends, elle est en train de se... Elle se met des doigts.

Gilbert : mais toi t'es un chien, parce que tu la traites comme ça, donc si tu continues, c'est elle qui va prendre ta place.

Gilbert : Ah, ouais, moi, je suis un chien, je suis une chienne, je vais la prendre en levrette. début de fanfare de type cirque

Gérard : Ça y est, on peut continuer les débats que tu vois au coin, Olivier ?

Gilbert : Vas-y, Bozo, pose ta question.

Les auditeurs et Olivier, chantent, tour à tour, la chanson Mais non, mais non.

Gérard : Ça y est, on se calme ! Donc, si on est enfermé avec elle, avec une belle, peut-on se la faire ? Alors, je vous préviens, vous allez tous répondre d'un seul coup, mais si je vois que c'est le bordel, je vais vous calmer d'entrée, d'accord ?

Olivier : Attention, 3, 2, 1... Tout le monde...

Tout le monde parle, normalement mais chacun suivant une improvisation de bavardage, les uns sur les autres et sans discuter entre eux. Gérard hurle pour calmer le bruit. Olivier relance la fanfare de cirque, Gérard s'agace.

Gérard : Olivier, ça commence à bien faire, tes conneries. Donc, j'ai pas demandé de faire le bordel...

Vanessa : C'est pas toi qui l'as faite, la question ?

Gérard : Bah, si c'est pas moi qui l'ai faite, moi, je vous pose la question, donc.

Mina : C'est pas grave, Gégé, je réponds. Donc, c'est Mina. Donc, au fait, bah, écoute, ça dépend du consentement mutuel, quoi. Ça dépend des deux, quoi.

Gérard : Dans quel sens ?

Mina : Gérard, je vais faire un schéma. Donc, il y a deux personnes. L'autre personne est plus belle que l'autre. Donc, je sais pas, c'est le consentement.

Olivier : Ouais, mais ils sont deux à combien ?

Manu : Ah, j'ai rien compris.

Claire : Il y en a plusieurs, déjà.

Clémentine  : Gérard, il faudrait que tu nous expliques. Je voudrais savoir comment ce serait possible qu'une belle fille se retrouve enfermée avec un mec dans une chambre noire. Comment c'est possible ? Raconte-moi l'histoire, là.

Gérard : Bah, à ton avis... Mais, automatiquement, il y a certaines filles, quand on fait l'amour, elles aiment bien être dans le noir.

Clémentine : Oui, mais pourquoi est-ce qu'elle est rentrée avec un mec moche dans une chambre noire ?

Gilbert : Pour pas le voir, justement.

Gérard : Bah, voilà ! Franck : Elle avait pas vu que c'était moi.

Gérard : Bon, et qui c'est qui répond des trucs cons comme ça, là ? Non, mais donnez vos noms, parce que tout à l'heure, les deux mecs, vous allez gerber.

Olivier : Il y a Sacha, sur Aristo, qui vient de me donner ton numéro de portable.

Trois auditeurs donne trois paiere de chiffres du numéro de téléphone mobile

Gérard : Oui, alors là, maintenant... Alors là, maintenant, vous gerbez tous. Allez, hop !

Gilbert : Jingle ! Jingle ! La fanfare de cirque reprend, les auditeurs chantent dessus

Gérard : Non, non, mais moi, je rigole pas.

Manu : Mais ils l'ont pas donné, il y a beaucoup de portables qui commencent comme ça, c'est pour ça qu'ils peuvent être au courant sans avoir ton numéro, Gérard.

Gérard : Non, mais... Non, non, mais qu'on s'amuse pas à commencer à donner des numéros comme ça à l'antenne, parce que sinon, ça va mal se terminer pour tous.Parce que moi, si vous continuez, vos numéros de téléphone, je vais les prendre et je vais les balancer aussi à l'antenne.

GIlbert : Je m'en fous, vas-y, fais-le, fais-le !

Gérard : Alors, je vous préviens d'entrée, calmez-vous. D'accord ?

Gilbert : Des menaces, toujours des menaces.

Manu et Gilbert : Alors, donc, Gilbert, 01 43 61.

Gérard : Claire, donc, si tu...

Franck : Oui, 05.

Claire : Ouais, bah, moi, je veux dire que si un mec croise ça, il peut se toucher profond, quoi.

Gilbert : Tu dis ça pour moi ?

Claire : Non, pour celui que tu veux.

Gérard : Bon, alors, toi... Toi, tu donnes ton nom quand tu dis toi, parce que sinon, ça va pas aller du tout, toi.

Gilbert : Pourquoi tu veux que je donne mon nom ?

Gérard : Eh alors, tu peux très bien répondre en donnant ton nom quand tu parles, s'il te plaît. Donc Mina.

Mina : Oui, Gégé. Bah, écoute, moi, je t'ai répondu, hein. Donc, ça dépend, donc, ça dépend. Les deux personnes, elles vont se retrouver. Donc, si ça chauffe bien, si tout le monde est... Si la personne est en forme, si elle est bien excitée, tout ça, donc, ça va se faire, quoi. Gérard, la question, c'est l'excitation. Si la personne est excitée ou pas.

Gérard : Non, en fin de compte, si on est enfermé avec une belle, peut-on se la faire ?

Mina : Bah, oui, on peut se la faire, ouais. Si on est excité, ouais.

Bruit de fantôme

Gérard : Bon, celui qui s'amuse à faire la mouche, priez d'arrêter, parce que...

Clémentine : C'est un fantôme, Gérard. C'est pas une mouche.

Gérard : ça commence à bien faire.

Olivier : Bon, qui fait le fantôme ? Non, mais je veux des noms, là. Qui fait le fantôme, Manu ?

Manu : On se dénonce. Mais je sais pas.

Gérard e tait deux secondes, laissant le bruit seul habiter l'antenne

Gérard : Non, mais c'est bien, parce que les blancs, on va continuer à les perdre tant que le mec, il se calmera pas.

Olivier : Les blancs, comme les fantômes.

cris de loup par un auditeur en voix de tête, bruits de fantôme

Jérôme : Jingle du cirque avec le fantôme.

Olivier lance la fanfare de cirque

Gérard : bon Gilbert et Will dehors. T'arrêtes avec cette merde, maintenant. Sinon, j'arrête. Pauvre con va ! C'est le dernier jeudi que tu fais la pro, toi.

Olivier, inquiet : Eh déconne pas ?

Gérard : Non, mais si.

Olivier : Non. Je vais me faire virer. Après, je vais être obligé de revendre les...

Gérard : Alors, essaye.

Franck : Mais tu dis ça tous les jeudis.

Claire : Gérard, il va finir, il va plus y avoir personne dans le studio.

Gérard : Vanessa.

Vanessa : Je crois que s'il est enfermé, il peut pas se la faire, non ?

Gérard : Non, mais si, si on est enfermé avec une belle fille.

GIlbert : Donc, moi, j'aimerais répondre, c'est Gilbert. Moi, je pense qu'une belle fille, je pourrais me la faire, surtout si je l'attache et je la frappe avant.

Gérard, indigné : De quoi ? Attends, attends, j'ai mal entendu, j'ai cru mal entendre quelque chose.

Gilbert : Moi, si je suis dans une pièce avec une jolie fille, je pourrais me la faire, surtout si je la frappe et je l'assomme avant.

Olivier : Et tu tues son chien, c'est normal.

Gérard : Gilbert, Gilbert. Attendez, attendez, attendez. Parce que là, Gilbert, je vais te dire une chose. Tu crois, tu crois que t'es sûr de trouver quelqu'un si tu t'amuses à lui dire ça d'entrée, à la nana ?

Olivier répète, avec enthousiasme et soutien, Tu crois, tu crois...

Olivier : Tu arrêtes de me couper la parole.

Olivier : Je fais les débats. Tu crois, tu crois, franchement, que si tu t'amuses à lui dire ça, tu crois, tu crois, tu crois que...

Manu : Non, mais là, je pense que c'est pas possible.

Franck : Dans la mesure où c'est pas applicable...

Gilbert : Mais oui, je crois, et si elle parle, je vais casser la mâchoire en deux.

Gérard : Gilbert, tu dégages, bonne nuit.

Gilbert : Mais non, mais attends, j'ai le droit de dire ce que je fais. Crie cresecndo : On est dans un pays libre !

Olivier : Tu dégages, non, arrête, tais-toi, tais-toi. Tu dégages.

Les auditeurs chantent, sans musique, l'air de la fanfare de cirque

Gérard : Tu permets ta gueule un peu, Olivier, maintenant. D'accord ? menaçant

Gilbert : Tu crois, Olivier, tu crois que tu vas continuer comme ça ?

Olivier : Je tiens à dire que Gérard a failli me frapper, parce que s'il me frappe, là, j'arrête tout.

 Ouais, ben, dans ce cas-là, tu as...

Gilbert : Lance un dernieratum vas-y.

Olivier : Jusqu'à une date ultérieure. Je tiens à signaler...

Gérard : Bon, Olivier, tu t'écrases, s'il te plaît, maintenant.

Olivier : C'est mon débat.

Gérard : Non, c'est pas ton débat, tu vas la fermer, ou sinon, c'est moi qui dégage. Je l'ai fait une fois à 2h du matin.

Franck : Ça s'appelle le débat de Gérard, je te rappelle, Olivier.

Gérard : Alors, fais gaffe à ce que tu fais, maintenant.

Olivier : Bon, je m'écrase, je dis plus rien.

Mina : Non, c'est bon, embrassez-vous, allez, faites la paix.

Olivier : Je peux aller l'embrasser ?

Mina : Allez, embrassez-vous, Gérard, faites la paix.

Olivier : Oui, je vais l'embrasser.

Franck : Une poignée de main, une poignée de main.

Olivier fait mine de se lever pour aller vers Gérard, celui-ci se met en position défensive

Gérard : Essaye.

Le studio encourage la scène, Olivier se lève et va vers Gérard, qui se met en garde, tout le monde se rasseoit

Gérard : Donc, Gilbert. Tu crois, tu crois qu'en levant la main sur une nana...

Gilbert : Mais je plaisante, je plaisante.

Gérard : Non, mais attends. Attends, moi, je vais te dire tout de suite, en levant la main sur une nana, c'est que t'as pas de cœur. Donc, Will, pour toi.

Will : Oui, je vous aime. Pour moi, en général, si on t'enferme avec une gonzesse dans le noir, à mon avis, tu penses plutôt à t'échapper plutôt qu'à faire l'amour avec elle.

Gérard : Non, pourquoi ? Non, mais pourquoi, Will ?

Wille : Je sais pas, tu dis pendant ta question, si on vous enferme.

Gérard, sérieu : Si on est enfermé.

Will : Si on est enfermé, mais je veux dire, ça dépend si on a été enfermé ou si on a voulu s'enfermer. Parce que si on a voulu s'enfermer, oui, je pense que les deux personnes sont consentantes dès le départ.

Clémentine : C'est vrai, peut-être que la fille est dangereuse, on n'en sait rien.

Gérard : Ah ouais, si c'est la fille, c'est vraiment sur le mec.

Mina : Gérard, c'est tout un roman policier, cette situation, c'est...

Will : C'est du Cocteau, hein.

Mina : Ouais, voilà, c'est un roman policier, tout ça. La fille, je sais pas, elle kidnappe le mec, elle l'enferme dans le noir. Un peu de femme fatale, tu vois, le style...

Gérard : Ouais, mais attends, attends. Attendez, mais pourquoi... Femme fatale, moi, je vois pas du tout... Bon, Olivier, s'il te plaît, tout de suite...

Claire : Et toi, Gérard, si un jour tu te retrouvais enfermé dans un ascenseur, par exemple, avec une belle, tu crois que tu te la ferais ?

Gérard : Ça dépend s'il y a personne, oui, s'il y a du monde.

Will : Gérard, c'est Will, on en revient à ce que tu disais tout à l'heure, si tu te retrouves coincé dans un ascenseur, en général, tu veux sortir.

Clémentine : Ouais, c'est un peu Walt Disney, la belle et le clochard dans l'ascenseur.

Mina : J'ai une question à te poser. Gérard, il y a une femme fatale, tu vois, grosse poitrine, blonde, pulpeuse, tout ça, qui te ligote les mains et tout, et qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Quelle est ta réaction ? Tu vas être content, qu'est-ce que tu fais ?

Gérard : Déjà, je ne me laisserai pas ligoter.

Mina : Non, mais elle te baillonne, elle te ligote. Et elle te dit que si tu veux qu'elle te détache, il faudra passer à l'action, quoi. Alors, qu'est-ce que tu fais ?

Gérard : Déjà, je ne me laisserai pas ligoter, déjà, pour commencer. Non, mais moi, je peux te dire tout de suite que je ne me laisserai pas ligoter d'entrée, donc, automatiquement, je ne pourrai pas me la faire.

Mina : Non, mais elle te détache seulement si tu acceptes de passer à l'action.

Gérard : Ben, c'est à elle de décider, c'est pas à moi.

Gilbert : Et mieux, mieux, si nous, nous deux, Gérard, on se trouvait dans un carton sous un pont, est-ce que tu me violerais ?

Gérard : Bon, alors, qui c'est qu'il vient de dire ça ?

Olivier : Non, mais c'est intéressant. Il faudrait demander l'avis de Sandy, non, pas de Sandy, de...

Mina : Si tu te retrouves avec un mec, qu'est-ce que tu fais ? Il te ligotte, il te baillonne et tout ?

Gérard : Non, mais attends, j'ai déjà dit que tout à l'heure, j'avais pas encore viré ma cutie, donc, je serai...

Olivier et Manu : Non, ta goupille. Gérard : Bon, je dis ce que je veux, d'accord ? La fanfare de cirque reprend Tu fais chier ave ta merde toi !

Manu  : Un mot de vocabulaire de plus, ça fait jamais mal.

Gérard : Alors là, la question, ça va plaire à toutes les nanas, même aux deux abrutis de service.

Olivier : Non, non, mais toi, t'as pas répondu, Gérard, je pense à la...

Gérard : Mais moi, j'ai dit que de toute manière, le jour où je me ferais enfermer par quelqu'un...

Olivier : Ça serait un rêve. Ça serait un rêve. En attendant, sur le 3615 Fan Radio, il y a Savannah qui laisse un message. « Ma main s'enfuit au plus profond de moi. »

Gérard : Mais, depuis tout à l'heure, on te demande de prendre son numéro de téléphone, vous ne le prenez pas.

Olivier : « Et ma main se mouille de plus en plus. »

Gérard : Non, mais toi, Olivier, quand on te demande quelque chose, ça devient dur pour toi.

Olivier :  »Un fluide, s'écoule de plus en plus. »

Gérard : À quoi que ça sert que tu viennes faire l'appro le jeudi ?

Mina : Gégé ? Si tu te fais enfermer par Fesse de Babouin, qu'est-ce que tu ferais ?

Gérard : Bon, alors, Mina, on tue le direct.

Olivier, abasourdi : Mina, non, tu dégages une fille ?

Gérard : Allez, au revoir, Mina. fanfare de cirque

Clémentine : À tout à l'heure.

Claire : Tu seras qui, après ?

Gérard : Mina, bonne nuit. C'est pas la peine de rappeler, tu passeras pas, là, ce coup-là. des auditrices tentent de lancer une parodie des chiffres et des lettres, Olivier ne suit pas. Donc, faut-il être beau pour faire l'amour ?

Claire : Heureusement que non, hein.

Gérard : Alors, qui, non ? Mais répondez, mais donnez-vous non, merde. Ça commence à bien faire, là.

Olivier : Laisse-les parler un peu, aussi, Gérard.

Gérard : Ouais, mais je leur pose la question qu'ils répondent.

Olivier : Alors, c'est quoi, la question ?

gérard : Faut-il être beau pour faire l'amour ?

Claire : Mais non, je dis heureusement que non, c'est Claire.

Max, mécontent envers gérard qui se distrait : Oh !

Olivier : Pourquoi ?

Claire : Moi, je vais dire un proverbe. Heureusement que Dieu a inventé l'alcool, c'est pour permettre aux moches de pouvoir faire l'amour.

Gérard : Alors, qui c'est qui vient me dire ça ?

Claire  : C'est Claire.

Gérard : Et pourquoi tout de suite l'alcool ?

Claire : C'est un proverbe, Gérard. Oui, non, mais c'était pas du tout pour toi.

Gilbert : Hé, Gérard, t'as déjà goûté à la liqueur de chêne ?

Will : t'as qu(à me sucer le gland !

Gérard : bon alors Gilbert, dehors !

Gilbert : C'est pas moi qui ai dit la chute.

Clémentine : Belle coordination, hein.

Gérard : Non, mais je sens que... Ou Will ou Gilbert, vous allez dégager. COnciliabule où Gilbert et Will s'accusent de mettre le désordre pour faire éliminer l'autre Non, mais Gilbert, tu vas pas foutre ton bordel longtemps, je te le dis tout de suite.

Gilbert : Ah, non, mais je suis sage, je suis sage.

Gérard : Donc, maintenant, vous allez... Vous répondez. Alors, si vous voulez pas répondre, vous dégagez. Non, mais vous vous réveillez ou quoi ? les auditeurs réagissent vigoureusement pour dire qu'ils sont là. Gérard s'adresse à Manu, quittant son micro : Ils dorment ou quoi, là, ce soir ?

Manu : Mais non, il dorme pas.

Olivier : Non, mais attends, attends, Gérard. Laisse-le parler un peu, au moins.

Will : Will, Will, je réponds.

Gilbert : Vas-y, Will.

Will : Je peux y aller, Gérard ?

Gérard : Ouais. Gilbert, tu t'écrasses, c'est pas toi qui...

Olivier : Vas-y, Gérard, laisse-le parler un peu, Will. Vas-y, Will.

Will : Bon, alors, Will, il dit que, heureusement que non, on n'a pas besoin d'être beau pour faire l'amour. On peut être moche aussi, parce que le pouvoir sexuel est quelque chose que Dieu a donné à tout le monde et... Et les beaux n'ont pas le droit de le monopoliser.

Voilà.

Claire : De toute façon, tu sais ce qu'on dit, c'est pas l'amour qui baisse le mieux.

gérard : Et qui c'est qui dit ça, qui réagit comme ça ?

Claire : C'est Claire.

Gérard : Eh, Clémentine, tu travailles, s'il te plaît ?

Clémentine : Ben oui, ce que je voulais dire, c'est que l'amour est aveugle, donc de toute façon, être beau ou laid, ça n'a aucune importance.

Claire : Sa canne est blanche.

Gérard : Non, mais là, je vois...

Olivier : Ben, il voit pas le rapport.

Gilbert : Et quand l'amour traverse, je l'écrase.

Gérard : N'importe quoi. Bon, Vanessa ?

Vanessa : Ouais, mais je voulais dire que tout le monde avait le droit de baiser, quoi. Et pas que les beaux, que les maigres, que les gros, et etc., quoi.

Will : Un trou est un trou, la bite n'a pas d'œil.[4]

Gérard : Tte manière... Comme... Comme disait Claire ou Clémentine, je sais pas... Donc, l'amour rentre aveugle.

Clémentine : De toute façon, dans le noir, on est tous beaux.

Gérard : Ça, pas évident, hein. Il y en a qui préfèrent avec la lumière, il y en a d'autres sans lumière.

Olivier : Il y a Sandy, il y a Sandy sur Minitel, qui dit : « Heureusement qu'il ne faut pas être beau pour faire l'amour, sinon, Gérard, tu serais encore puceau. »

Gérard : Alors, je vais te dire une chose, que celle-là, qui s'amuse à prendre ce pseudo-là... T'es priée.

Olivier : GG, pour un smarties, moi, je te suce.

Gérard : J'en ai rien, je m'en fous.

Olivier : Toujours la même.

Gérard : Ouais, ouais, ben, qu'elle laisse son numéro, je vais savoir tout de suite si c'est elle. Et qu'elle s'amuse pas à prendre des surnoms comme ça, parce que ça va chier pour son nom.

Olivier : Et on demande si Sandy est aveugle.

Gérard : Ah ben là, je répondrai pas du tout à cette question-là.

Will : À quel âge t'as eu ton premier amour ?

Gérard : À 13 ans.

Olivier : C'était dans un bois, à côté de la radio.

Will : Gérard, dit Francky Vincent, le tombeur !

Gérard : Donc, je voulais vous poser une question à tous. Donc, parmi vous, et parmi les deux mecs et les trois filles qui nous restent, est-ce que vous avez déjà fait... Est-ce que certaines ont déjà fait l'amour dans le noir ou la lumière allumée ?

Olivier : Attends, attends, la question, c'est est-ce que certains ou certaines ont déjà fait l'amour dans le noir ou la lumière allumée ? Si vous n'avez pas fait l'amour ni dans le noir ni avec la lumière allumée, vous ne l'avez pas fait du tout !

Manu  : Olivier, s'il te plaît, 30 secondes ! On accueille Jeanne !

Wille : Oui, Gérard, c'est Will ! Oui, moi, j'ai déjà fait l'amour dans le noir et tout allumé. En fait, j'ai fait l'amour dans tous les jeux de lumière possibles, inimaginables, que ce soit dans le noir ou super bien éclairé. Et je dois dire que les sensations, quoi, c'est les mêmes, quoi. C'est pas l'éclairage...

Olivier : Je suis pas d'accord.

Gérard, agacé et bougon : Attends, Olivier, s'il te plaît !

Will : Non, moi, je veux dire, c'est pas l'éclairage qui te fera avoir plus de plaisir ou autre chose, c'est vraiment le fait de partager quelque chose de bien apprécié avec une femme. Pour moi, c'est ça.

GIlbert : Moi, je préfère faire dans le noir parce que quand j'allume la lumière...

Gérard : Non, non, non, c'est pas chacun leur tour !

Olivier : Tu les laisses parler un peu, Gérard ! Mais c'est un débat ! Laisse-les parler un peu !

Gérard : C'est pour ça que je les laisse parler, mais laisse-les réagir au lieu de leur couper la parole !

Jeanne  : Mais Gégé, vas-y, dis chacun son nom, quoi !

Gilbert : Donc, c'est Gilbert, je peux répondre ?

Olivier : Donc Gilbert.

Gérard : Olivier, tu t'écrases, s'il te plaît, c'est moi qui mène le débat, c'est pas toi !

Olivier : D'accord, M. Gérard.

Gilbert : Moi, je préfère faire l'amour dans le noir qu'allumer parce que quand la lumière est allumée, je te vois faire des grimaces.

Gérard : Non, mais attends, là, Gilbert ! Je crois que t'as pas du tout compris la question !

Gilbert : Mais si, tout à fait, oui, je t'encule, c'est ça le message !

Gérard : GBen alors ilbert, tu dégages !

Will : Bon, appelez-moi, je raccroche, au revoir, vous m'énervez, là !

Gilbert : Moi aussi, allez, j'en ai marre !

Gérard : Donc, il ne reste plus que qui, alors, Vanessa ?

Vanessa : Ouais, je suis là !

Gérard : Donc, Clémentine ?

Clémentine : Ouais !

Gérard : Jeanne ?

Jeanne : Ouais, je suis là !

'Gérard : Et Claire ?

Manu : Elle a raccroché, je crois !

Gérard : Elle a raccroché, ben c'est bien comme ça ! Je sens que ça va être vite fait, moi ! Je crois qu'à deux heures et demie, ça va être bâclé !

Manu : Ah ben là, il n'y a plus personne !

Gérard : Si, il reste Vanessa, Clémentine et Jeanne !

Manu : Non, non, mais non ! Ils ont tous raccroché !

Gérard : Bon, ben alors, c'est terminé, je rentre !

Olivier : Bon, voilà ! Donc, c'est Fun Radio, vous allez pouvoir retrouver les nuits sans pub ! Avec Bart ! Gérard s'en va ! C'était la dernière, Gérard ? Non, parce que ça s'est mal passé, là ! C'est fini !

Gérard, en colère : Non mais toi, tu n'arrêtes pas de faire tes conneries avec une musique ! Donc, moi, c'est terminé ! Bon, ben voilà, c'est fini ! Fanfare de cirque, Max rentre dans le studio

Gérard, prenant Max à témoin pendant la muique : Alors, voilà ! Voilà, tu vois ! Non mais ça l'amuse.

Non, mais ça l'amuse ! Donc, moi, je rentre chez moi et c'est tout ! Je l'ai déjà fait une fois, mais là, je le refais encore une autre fois ! Oui, tant pis pour vous ! Salut !

Gérard se détourne du micro et range ses affaires. Max le regarde, il regarde méchamment Manu.

Manu : J'ai rien fait, ce soir, Gérard !

Max, sévure : Non mais c'est pas tu vas jusqu'au bout, tu ne vas pas jusqu'au bout ! C'est un métier !

Gérard, revenant au micro : Mais attends, ouais !

Olivier : Ils ont tous raccroché ! Je les laisse réagir et tous !

Manu : je suis en train de les rappeler, là !

Gérard : Personne ne réagit ! Lui, il ne s'arrête pas ! Lui, il ne s'arrête pas avec sa musique ! Il coupe la parole à tout le monde, il s'amuse !

Olivier : Je n'ai rien fait !

Gérard : Alors, ce n'est pas la peine ! Si tu veux faire de la pro merdique, tu restes chez toi ! Tu ne viens pas me faire chier ! C'est tout ! Alors, maintenant, tu trouves un disque ! En attendant, tout le monde...

Max l'encourage, par un ouai d'ovation

Manu : Je suis en train de les rappeler ! Ça y est, ça y est, j'ai le dernier ! Donc, alors, attention !

Olivier : ON accueille Kaliméro.

Manu  : Donc on accueille Clémentine, Jeanne ! Claire ! Noël ! Gilbert ! Et Vanessa !

Gérard : Non, non, Gilbert ! Gilbert m'a traité d'enculé !

Gilbert : Non, non, ce n'est pas moi ! Ce n'est pas moi !

Manu : Mais non, c'était Will ! C'était Will ! J'ai viré Will !

Gérard : Tu me remarques tous les noms !

Manu : Ok, c'est les mêmes ! Sauf Noël qui a remplacé Will !

Jeanne : Bon, vas-y, allez, pose la question !

Gérard : Bon, alors, je vous ai posé la question ! Donc, qui c'est qu'on récupère ? Claire, Jeanne, Clémentine ! Noël, Gilbert et Vanessa ! Donc alors... La question était... Est-ce que vous préférez faire l'amour avec la lumière allumée ou pas ? Voilà la question ! Donc... Maintenant, vous pouvez tous réagir, mais sans bordel ! En donnant vos noms ! Oui, Claire !

Claire : Ben, les deux, c'est bien ! Mais quand tu peux regarder ton partenaire dans les yeux... Enfin, bon, ça ne se décrit pas, quoi ! Ça se ressent, mais c'est quelque chose de très fort qui passe, quoi !

Gérard : Mais, pour toi, donc, tu préfères faire...

Claire : Non, non, les deux ! J'aime bien dans le noir aussi, quoi ! Tu fais ton truc à toi, quoi !

Gérard : Vanessa !

Vanessa  : Je préfère dans le noir parce qu'en fait, ça fait plus fantasmé, en fait, on imagine plus, donc je trouve que c'est mieux.

Clémentine : Moi, j'aime bien une lumière tamisée, tu vois, un peu orange, ou le coin du feu, comme ça, on les voit plus beaux, quoi !

Olivier explose de rire, Gérard le regarde et n'écoute plus les auditrices

Manu : Fais-moi partagé, ça a l'air marrant !

Olivier : Non, c'est parce qu'il y a un message de Sandy_salope, c'est marqué, qui donne le téléphone de Gérard ?

Gérard, s'avançant vers l'écran, rageur : Tu peux le faire voir, s'il te plaît ?

Olivier : Ah, ben, bien sûr, attends ! il tourne l'écran vers gérard

Clémentine : Tu peux le dire ?

Gérard : Non, non, non, non !

Manu : Donc, Olivier est en train de me monter le Minitel à Gérard...

Gérard : D'accord, c'est bien, ça !

Manu : Ça lui a pas fait plaisir, je crois !

Olivier : Voilà, comme quoi je mens pas, Gérard, hein, parce que tu avais l'air de me croire !

Gérard : Elle a intérêt de faire gaffe à son matricule celle-là, là, parce que c'est pas la mienne !

Gilbert : Donc, je peux répondre, c'est Gilbert ?

Gérard : Ouais, vas-y !

Gilbert : Donc, moi, je fais l'amour la lumière allumée, parce que moi, j'ai tendance à cracher pour lubrifier ma copine ! Donc, l'autre fois, je crachais, j'avais des molars plein les murs, dans le noir, donc maintenant, je fais ça, la lumière allumée !

Claire : Mais il faut pas cracher à distance, il faut cracher plus près !

Gilbert : Bah ouais, mais même, même !

Gérard : Non, mais donnez vos noms quand vous voulez réagir ! Non, mais, Gilbert ! Je pense que, là, ce que tu dis de cracher comme ça, je vais te dire une chose, c'est vraiment... C'est émoutant !

Gilbert : Non, mais c'est une technique indienne, si tu veux !

Gérard : Ouais, bah peut-être, mais c'est un peu dégueulasse !

Gilbert : Ouais, c'est dégueulasse, mais bon...

Vanessa : Je plains ta copine ! Pourtant, elle jouit !

Claire : Ça s'appelle le baiser du dragon !

Gérard : Hé, Gilbert, réveille-toi quand on dit quelque chose ! Jeanne !

Jeanne : Oui ! Bah, écoute, Gégé, moi, je suis pucelle, hein, donc je sais pas quoi dire, mais j'aimerais bien qu'il y ait beaucoup de lumière ! Qu'il y ait une lumière aveuglante !

Gérard : Et qui c'est qui disait, là, avec une lumière tamisée, style... ?


Clémentine : Clémentine ! Je disais que c'était plus joli, tu vois, ou au coin du feu, ou... Tu vois, des lumières un peu oranges et tout, chaleureuses... Bah, je sais pas, je trouve ça joli !

Gérard : Ouais, genre... Comment qu'on peut dire ça, déjà ? Des jeux de lumière un peu de toutes les couleurs, là ? Rire des autres, Gilbert imite un DJ en boîte de nuit

Non, mais il y a un truc que je disais, donc... Je réponds à Clémentine, quand même, à ta question... Donc, je pense que ton truc, là, bon, avec différentes couleurs...

Clémentine : Non, mais non, moi, c'était une seule couleur, hein ! C'était juste une lampe orange, ou, tu vois, qui fasse une jolie lumière, tu vois ! Mais pas forcément toutes les couleurs, on n'est pas en boîte, non plus !

Gérard : Ouais, mais admettons que, sur une musique aussi, tu peux...

Clémentine : Ah ouais, ouais, ouais, un peu de musique, de l'encens... La totale, quoi !

Gérard  : Et Noël ?

Noël : Bah, moi, je partage un peu l'avis de tout le monde, hein ! J'imagine que faire l'amour, soit de couleur ou en noir et blanc, ça peut être intéressant ! On a essayé le noir et blanc, bon, on a vu qu'aujourd'hui, avec les techniques modernes, on pouvait atteindre des effets spéciaux, etc... J'imagine que c'est intéressant ! On peut atteindre des couleurs de l'infini, ces choses-là, plus de la musique, bon, bah, après, on fait un scénario, et puis on s'éclate, et puis voilà ! On est à plusieurs à faire l'amour, on partage différentes choses, de son et de lumière, c'est... C'est... Non ?

Gérard : D'accord !

Noël : Non, mais je sais pas, tu me dis oui, d'accord !

Gérard : Non, mais, moi, maintenant, je vais quand même vous répondre ! Moi, personnellement, je préfère faire l'amour lumière éteinte ! cris provocateurs dans le studio. Même pas...

Noël : Excuse-moi, mais je trouve ça un peu frustrant...

Gérard : Comment ça ?

Noël : Bah, écoute, j'imagine que, dans le noir, il n'y a aucune liberté, quoi, tu réduis tout !

Vanessa : Mais non, pas du tout, au contraire, ça dérange ton imagination !

Noël : Oui, mais comme Gérard, il a... Enfin, vous voyez ce que je veux dire, quoi, le niveau imagination, c'est pas ça ! J'imagine Christine sans jeu de lumière, sans rien, avec toi, dans le noir, ça devait être...

Phildar, hurlant du fond du studio : On parle pas de Christine !

Gérard : Attendez, attendez, attendez ! Noël ! C'est toi qui viens de parler de Christine ?

Noël : Bah, tout à fait !

Gérard : Eh bah, alors, bonne Noël, au revoir à toi ! Allez, hop ! Noël dehors ! Allez, hop ! Voilà, merci !

Jeanne : Gégé ? C'est Jeanne ! Ouais, je voulais te dire, tu sais, c'est... Bon, je voulais te donner une petite info, là... Il paraît qu'il y a Christine qui a contacté un éditeur pour... Pour écrire un bouquin sur toi !

Gérard : Alors, Jeanne... Je te préviens... Ou tu te calmes, avec ce nom-là, ou sinon, tu gerbes aussi !

Gilbert : En plus, Jeanne, elle a la voix de Mina, c'est la même ! On me la fait pas, moi !

Gérard : Ouais, j'ai l'impression, hein, que Jeanne et Mina, c'est la même !

Manu : C'est pas possible, elles sont sur deux lignes différentes !

Gérard : Non, non, parce que Mina, on l'a plus ! Et ça a été remplacé par Jeanne, et c'est bizarre ! Elle a dit qu'elle allait rappeler pour se faire passer sous un autre nom ! Alors, on me le fait pas, moi !

Manu : Mais c'est pas le bon numéro !

Gilbert : Gérard, il est pas né de la dernière pluie !

Gérard : Il faut pas prendre les gens pour des canards sauvages ! Comment ? Qui c'est qui vient de dire que c'était con ?

Claire : Gérard, c'est absolument que tu utilises tes cotons-tiges pour tes oreilles, quoi !

Gérard : Qui c'est ?

Claire : C'est Claire ! Je te dis que étais pas si con !

Gilbert : Donc toi, Gérard, tu fais l'amour dans le noir ?

Phildar explose de rire, bruyamment ien que loindes micros

Gérard : Ben ouais, pourquoi ? Et toi, connard de Phildar, vas-y !

Phildar : Moi, je fais l'amour avec Manu donc bon...

Manu : Dans la baignoire, tout nu, dans la lumière, avec des flambeaux, dans des boîtes, par exemple !

Phildar : Avec des photos de Christine, ça m'excite !

Manu : Grave, grave, grave ! On accueille K2R !

K2R : Eh, Gérard ! Là, tu m'entends ?

Gérard : Eh, je te préviens, il ne faut pas que les mecs, ils s'amusent à rappeler !

Manu : Je te préviens que ce n'est pas moi qui l'ai sélectionné, alors tu ne t'adresses pas à moi, Gérard !

Gérard : Ouais, non, non, mais moi, je te le dis tout de suite, ce n'est pas la peine qu'ils essaient !

K2R : Ouais, c'est K2R, ouais, tout à fait ! Je ne sais pas qui c'est qui a dit ça, Manu, t'es vraiment un bon l'air ! Je tiens à le dire, déjà, d'une, je ne sais pas si on m'entend bien, j'espère...

Manu : Au revoir.

Vanessa : D'accord, c'est direct !

Phildar, outré : Regarde ce qu'il fait !

Manu : Attends, il m'a insulté, hein !

Gilbert : Ouais, Manu, je t'aime, moi ! Je t'adore !

Gérard : Voilà, c'est bon ! Alors, que pensez-vous de... Alors, maintenant, la question, il est... Deux heures d'eau !

Olivier : Oh, dis donc, le temps avance !

Gilbert : Gérard, sur le fait que tu fais l'amour dans le noir, moi, je voulais dire que ça m'arrange, parce que pendant que tu mets des coups de quéquette dans la couette, moi, je fertilise ta copine !

Gérard : Alors, Gilbert, bonne nuit à toi !

Gilbert : Non, c'est K2R, c'est K2R !

Gérard : K2R, je crois qu'on t'avait viré !

Phildar : non il est zappé, K2R.

Gérard : Non, c'est lui que je viens d'avoir !

Gilbert : Voilà, allez, bonne nuit, K2R, bonne nuit !

Clémentine  : Mais comment tu fais pour mettre ta capote dans le noir, Gérard ?[5]

Gérard, gêné : Ah bah, ça, manière...

Claire : Il met un sac plastique !

Gérard : Même pas, tu vois ! Non, même pas !

Clémentine : La lumière du radioréveil, c'est peut-être pas assez, hein ?

Gérard : Non, mais même sans avoir l'heure sur le cadran, je vois pas le rapport ! Il y a pas de rapport, là !

GIlbert : Il y a une capote en forme de réveil !

Clémentine : Dans le noir, la seule lumière, c'est le radioréveil ![6]

Claire : Bah oui !

Gérard : Même en ayant une lumière rouge, ça gêne pas, hein ?

Clémentine : Ouais, mais comment est-ce que tu fais pour mettre ta capote dans le noir ?

Gérard : Bah, de toute manière, tu la mets avant, déjà, pour commencer.

Clémentine : Ah ouais, ouais, tu la mets avant !

Manu : Tu la mets le matin en sortant de ta douche tu la gardes jusqu'au soir.

Clémentine : Et après, tu te lèves et tu vas éteindre.

Gérard : Voilà. Non, comme j'ai la lumière à côté de ma main, donc, moi, ça me suffit.

Clémentine : Ah ouais, et tout ce qui se passe avant, donc, c'est pas dans le noir, en fait. Les préliminaires, c'est allumé.

Gérard : Ah bah non, les préliminaires, on les fait en même temps, hein !

Olivier : Ouais, il y a un message de Sandy sur Minitel qui dit d'ailleurs qu'elle est obligée d'éteindre la lumière après les préliminaires pour pouvoir finir, sinon, elle n'y arriverait jamais.

Gérard : Non, mais alors, elle, elle va éviter de prendre le nom de ma copine parce que ça commence à me brouter, surtout en balançant mon numéro de portable comme elle a fait.

fanfare de cirque

Non, Olivier, si tu veux, t'arrêtes avec cette musique. Donc, on va passer à la neuvième question. Que pensez-vous des top modèles à la radio ?

Gilbert : Y'en a pas, y'en a pas.

Gérard : Ah bah si, y'en a sur certaines radios, je suis désolé.

Gilbert : Ah bon ? Des noms, des noms.

Gérard : Ah non, mais je donnerai pas de nom de radio, je vous pose la question.

Jeanne : Ah, mais c'est vrai qu'à Fun, y'a un top modèle. C'est toi Gégé.

Gérard : Et qui c'est qui dit ça ? silence. Non, mais je pense qu'on va mettre un disque et vous allez réfléchir.

Olivier : Ouais, on va mettre un disque, mais vas-y, tu vas y réfléchir maintenant. Ta question, c'est quoi la question déjà ?

Gérard : C'est que pensez-vous des top modèles à la radio ?

Olivier : À la radio, quand on les voit à la radio. Compliqué, ça.

Manu : Moi, je pense que ça dépend du profil sous lequel on le voit.

Olivier : Qui veut répondre ?

Manu : Moi, je veux bien.

Olivier : Vas-y, vas-y.

Manu : Bah ouais, mais je disais, ça dépend de quel profil on les voit.

Phildar, agacé : Il est nul, Manu, putain. Il est 0 au standard...

Olivier, murmurant : Allez, tu dégages, Manu. Il est nul, Gérard.

Gérard : Toi, à la pro, c'est encore pire.

Olivier : Moi, c'est moi.

Manu : Excuse-moi Gérard, on accueille Zedboul Dragon.

Olivier : Ah, il y a Sandé qui relaisse ton numéro de portable. Elle dit appelle-moi.

Manu : Merci Oliv. On accueille Zedboul Dragon.

Zedboul Dragon, faisant des bruits de friture avec la gorge, ton méprisant : Salut, les meuf.

Gérard : Oh tu restes poli quand même avec les nanas. Tu ne dis pas les meufs, d'accord ?

Zedboul Dragon : Salut, les zoz.

Gérard : Donc, alors, j'ai posé la question, si vous voulez répondre.

Zedboul Dragon : Pas tout de suite, on met le disque, on y va.

Gilbert : Je vais faire pipi à coups, là.

Gérard : Alors, on met le disque.

Musique de Boney M, Daddy cool. A la fin, silence de quelques secondes

Olivier : Merci. Attends, on va recommencer, peut-être.

Gérard : Bah non, ce n'est pas la peine de recommencer. Donc, vous venez d'écouter BonneY M avec Daddy Cool. Et si vous voulez continuer de nous appeler pour la libre antenne du jeudi, dans les débats, donc, vous pouvez y aller aux 0800 08 5000 et 0800 70 5000 et 3615 coe FunRadio, rubrique Direct. Donc, on récupère Clémentine. Jeanne. Claire. Zedboul Dragon 2. Gilbert. En espérant que tu vas te calmer, parce que sinon, tu vas virer vite fait, toi. Pas comme tout à l'heure. Et Vanessa, pour finir. des bruits Gilbert, ça commence à bien faire.

Gilbert : Pas moi.

Gérard : Merci. Donc, que pensez-vous des top modèles à la radio ? Donc, je vous écoute.

Vanessa : Moi, j'aime bien Phildar.

Gérard : D'accord.

Gilbert : On a dit les top modèles.

Olivier : On n'a pas dit les moches.

Gérard : On n'a pas dit les animateurs.

Zedboul, en voix de tête : On n'a pas dit les animatrices.

Claire : Moi, j'aime bien Manu.

Gérard : Attends, celui qui s'amuse à prendre la voix de Nana, il va dégager. Ça va aller vite, hein.

Zedboul, voix de tête : Ouais, s'il te plaît, tu ne me parles pas comme ça.

Gérard : C'est comment ton nom ?

Zedboul, voix de tête : Hein ?

Gérard : C'est comment ton nom ?

Zedboul, voix de tête : C'est Vanessa.

Gilbert : Moi, celui qui me fait bander à la radio, c'est Cyril.

Jeanne : Bon, Gégé je réponds. C'est Jeanne.

Gilbert : Avec sa coupe courte, il m'excite.

Jeanne : Ouais, bon, moi, les top modèles... Le seul top modèle que je connais, c'est Manu.

Manu : Merci.

Phildar : Oh là là, n'importe quoi !

Hubert : Allô, tu m'entends bien, Gérard ? C'est le grand bordel là.

Gérard : C'est qui, là ?

Hubert : Ouais, c'est Hubert. Je me suis branché sur son tatou. C'est un grand bordel ? Il y a du monde pour le tatou, hein. Je peux intervenir, hein ?

Gérard : Attends, attends. Qui c'est qui parle de tatou, là ?

Hubert : Oh, c'est Hubert.

Gérard, tourné vers le standard, en colère et loin du micro : Mais d'où qu'il sort, celui-là ?

Phildar : Je sais pas, je sais pas !

Hubert : Qu'est-ce que c'est, ce bordel, là ?

Gérard : D'où qu'il sort, celui-là ?

Hubert : On m'a dit non, non, tu passeras pas, je peux pas passer.

Gérard : il passe sur tout le monde par le biais du Tatou, il a dû pirater, je sais pas ce qu'il a fait.

Hubert : Attends, je suis dans la cabine, là.

Phildar : Allez, en vrai, Gérard, c'est pas grave. Vas-y, allez.

Hubert, en voix de tête : Mais c'est quoi, ce bordel, là ?

Jeanne : C'est quelqu'un qui a piraté la ligne téléphonique.

Gérard : Alors, que pensez-vous des top modèles à la radio ?

Hubert, voix de tête : ça dépend si elles sont en morning ou plus tard dans la soirée...

Gérard : Ta gueule toi !

Gilbert : Ça existe pas, les top modèles à la radio.

Gérard : Pourquoi ?

Vanessa : C'est tous des cons, à la radio.

Olivier : Attends, attendez, laisse-le un peu répondre, là.

Gilbert : Parce que... riant Ah, tu veux me piéger, toi ?

Olivier : Ouais, ouais.

Gilbert : Ça existe pas à la radio, mais ça dépend des radios. Je veux dire, des radios à grande écoute, comme Fun Radio, je pense qu'il y a des top modèles. exultant, Ah, je t'ai bien niqué, là ! Ah, t'as voulu me piéger ? Oh !

Tu vas la fermer, ta gueule ?

Gérard : Tu vas la fermer, ta gueule, maintenant ? Zedboul Dragon ?

Zedboul Dragon : Ouais, bah moi, j'imagine mal le doc en femme, quoi. Tu vois ? C'est ce que je veux dire, quoi. J'imagine mal faire l'amour avec eux.

Gérard : Ah, d'accord. C'est pas mal.

Zedboul : Non, mais c'est ça que je veux dire, quoi. C'est que c'est pas un top modèle, quoi.

Gilbert : Ce Cyril, ce salaud. Qu'est-ce qui m'excite !

Eh, reste poli, s'il vous plaît !

Gérard : Ah, le Cyril !

Gilbert : Ah, Cyril, tu m'excites !

Jeanne : Non, moi, c'est... Gérard ? Ouais, c'est Jeanne.

Gérard : Non, mais attends, Jeanne, s'il te plaît, je voudrais bien que Vanessa, Claire et... Et Zedboul dragon, ils finissent quand même, là.

Vanessa : Bah, moi, j'ai dit que des top modèles à la radio, j'en connaissais pas, mais que Phildar était pas mal.

Gérard : Bon, bah, d'accord.

Zedboul : Mais y en a aux Etats-Unis, hein.

Gérard : Mais c'est qui qui vient de dire ça ?

Zedboul : Zedboul Dragon.

Gérard : Non, mais qui parlait de FPhldar. silence Oh, les nanas, là, quand je vous demande qui c'est ! Ouais, mais réveillez-vous un peu, merde !

Zedboul : Ouais, mais on n'avance pas, là, dans le débat, on parle que de Phildar.

Vanessa : T'es jaloux ?

Zedboul : Ouais.

Gérard : Bon, Gilbert, si ça te plaît pas, c'est le même prix.

Zedboul  : c'est pas Gilbert, c'est Hubert

Gérard : Bon, y a pas d'Hubert sur ma liste, alors tu fermes ta gueule, maintenant, et tu raccroches, OK ?

Jeanne : C'est le pirate, c'est tout.

Clémentine : Euh, bah, je pense qu'il y a pas de top modèle à la radio,

parce que la radio, ça rapporte pas assez.

Gérard : Et pourquoi ?

Clémentine : Je crois que tortiller son cul sur un podium, ça rapporte vachement plus que de parler à la radio.

Vanessa : Oh, t'es pessimiste, hein.

Gérard : Ouais, mais... Claire... Clémentine. Moi, je te pose la question, pourquoi, maintenant ? ton de défi

Olivier, applaudissant : Ouais, ouais.

Clémentine : Bah, parce qu'à la radio, la top modèle, on la voit pas. Alors que quand on la voit, bah, on est content. Enfin, on est content.

Azdboul : C'est vrai. Ouai, tout à fait.

Clémentine : Bah, ouais, on l'imagine, en fait.

Gérard : Non, mais rien qu'à... Rien qu'au son de la voix.

ZEdboul : Non, mais rien qu'à regarder.

Gilbert, d'une voix en plein effort : Ah, là, je suis en plein effort.

Gérard : Oh, ta gueule, toi. Vas te faire foutre.

Gilbert : J'ai démoulé un de ses cakes, un papy brossard, là.

Gérard : Donc, qui c'est qui a pas répondu ? Vanessa, t'as répondu ?

Claire : Moi, j'ai pas répondu, c'est Claire. Bah, ça dépend, en fait, si c'est de la radiophonie

ou de la radiovisuelle. Bon, en général, les top modèles, il vaut mieux les voir qu'ils les entendent parler, donc...

Gilbert : Ah il y a encore un bout, là.

Gérard : Oh, ta gueule, toi ! Putain !

Gilbert, écœuré : Ah, ça pue, là !

Gérard : Putain, mais c'est pas vrai, ça. Moi, ça commence à bien faire, là. Les mecs, ils passent sur tout le monde, hein.

Zedboul : Ouais, attends, c'est pas tous, hein. Ouais, bah, attends, ouais, fais pas un catalogue de tous les mecs.

Gérard : Mais c'est qui qui répond, là ?

Zedboul : C'est Hubert.

Gérard : Hubert, je t'emerde. Tu raccroches et tu me fais chier. Quand je t'appellerai pot de chambre, tu sortiras de sous le lit. Et va te faire e... Allez, hop ! Donc, Claire... Hubert essaie de parler Oh, écrasse, s'il te plaît, Hubert !

Zedboul : Non, mais t'es Bébert. Personne répond à tes questions.

Gérard : Claire ! Oh, ta gueule, Hubert !

Zedboul : T'as vu, t'es grossier, vas-y, vas-y.

Gérard : Ouais, bah, moi, je te dis ta gueule, maintenant, d'accord ?

Olivier : Non, t'es grossier, Gérard, c'est vrai.

Gérard : Non, mais attends ! Dans ce cas-là, il a pas à passer sur tout le monde, d'accord ? J'ai pas d'Hubert sur ma fiche. Il a pas à faire chier le monde quand je parle. Claire ?

Claire : Oui ? Mais j'ai terminé, hein.

Gérard : T'as terminé, donc... Qui c'est qui voulait réagir, encore ?

Jeanne : Je voulais te poser une question existentielle. Donc, Gérard, est-ce que tu te trouves beau ?

Gérard : À ton avis, si j'ai trouvé quelqu'un, est-ce que je suis beau ?

Manu, hilare avec Phildar : Pas forcément, hein !

Gérard : Ça veut rien dire hein.

Olivier : Non, il y a même des moches qui ont quelqu'un.

Jeanne : Non, Gégé, défends...

Gérard : Ah non, mais moi, je vais pas m'amuser à défendre le sexe faible, hein.

Jeanne : Non, je t'ai dit, Gérard, est-ce que toi, tu es beau ?

Gérard : Mais à ton avis ? Si j'ai trouvé quelqu'un, c'est qu'elle m'a trouvé beau.

Phildar : Non, c'est qu'elle a un à l'œil gauche et deux à l'œil droit, c'est tout. Elle voit pas grand-chose.

Gérard : N'importe quoi, toi.

Zedboul : Ouais, mais elle a combien de QI, aussi ?

Phildar : Pas de cul ! Oh là là ! Gérard  : Quel con, celui-là. Bon, enfin, bref.

Jeanne : Non, Gérard, quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?

Zedboul : Arrêtez de jouer avec les boutons.

Gérard : Je sens que tout à l'heure, il y en a qui vont gerbé.

Zdboul  : C'est Zedboul Dragon qui fait le con.

Gérard : Bon. Pourquoi...

Gilbert : La partie de ton corps que tu préfères.

Jeanne : Gérard, tu n'as pas répondu à ma question.

Claire : Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ? bruit de sons des touches d'un téléphone numérique

Gérard : Bon, celui qui joue avec les...

Claire : Arrête de jouer avec les boutons.

Gérard : Oui, mais...

Gilbert : À mon avis, c'est une dent. Manque de pot, il l'a perdue.

Gérard : Bon, alors, Gilbert, tu dégages.

Gilbert : Non, c'est pas moi, c'est l'autre, là, comment il s'appelle.

Gérard : Non, non, c'est toi qui viens de parler.

Jeanne : Gérard, vas-y, réponds-moi. Quelle est la partie de ton corps que tu préfères le plus ? Ton bras, je ne sais pas quoi. Vas-y, dis-moi.

Gérard : Mon nez. Jeanne : Ton nez ? Ah, ben, c'est bon.

Gérard : Voilà. Vous êtes contentes ?

Vanessa : Oui, oui, tu pourrais te décrire, Gérard.

Zedboul : Pourquoi le nez ?

Gérard : Parce que.

Zedboul : Parce que quoi ?

Jeanne : Il est droit, il est petit, il est comment ?

Gérard : Il est normal, comme tous les nez de mec. Voilà, ça y est.

Zedboul : C'est-à-dire ?

Gérard : Ben, comme tous les nez de mec, c'est tout. Ben, c'est-à-dire... Mais de toute manière, qu'est-ce que tu veux que je... Je ne vais pas te décrire mon physique.

Zedboul : Je ne sais pas, je te dis que le mien, il est gros avec des boutons.

Gérard : Non, et moi, le mien, il n'est pas comme le tien, c'est tout.

Zedboul : Ben, comment il est, le tien ?

Gérard : Ben, voilà, il est normal, c'est tout.

Zedboul : Et comment ? Il est couchu, il est... Je ne sais pas, il est...

Gérard, agacé : Il est normal !

Zedboul : Oui, c'est-à-dire normal ?

Gérard : Non, mais oh t'es con ou quoi, toi ?

Zedboul : Eh ben, est-ce que t'aimerais bien te le refaire, alors, en chirurgie esthétique, je ne sais pas.

Gérard : Mais, justement, la question, ça va être là, que je vais vous la poser tout à l'heure. Alors, maintenant, je vais vous poser la question. Pourquoi aimez-vous les top modèles comme Pamela Anderson ou Samantha Fox ?

Zedboul : Moi, je veux répondre.

Gérard : Qui ?

Zedboul : C'est Noël.

Gérard : Non, mais attends, il n'y a pas de Noël, tu ne t'amuses pas à passer sur tout le monde, ok ?

Zedboul : Mais non, c'est comme ça, c'est Manu qui fait le con au standard.

Jeanne : A bas, les pirates !

Zedboul : Bon, c'est quoi la question ? J'ai perdu le fil.

Gérard : Vanessa.

Vanessa : Ben, écoute, spécialement...

Zedboul : d'accord ben je me suis fait griller...

Gérard, hurle : Oh, Noël, tu la fermes !

Zedboul : Non, mais c'est parle à mon cul, ma tête est malade, quoi. C'est ça, quand je commence à répondre à la question, tu m'en veux bouler. Du coup, je perds le fil, je ne sais plus c'est quoi la question, tellement elle m'a choqué, quoi.

Gérard : Non, mais ce n'est pas à toi que je m'adressais, d'accord ?

Vanessa : Ben, écoute, moi, je ne les admire pas spécialement, quoi.

Gérard : Oh, mais à quoi vous jouez, là ?

Phildar : Oh, mais Manu, merde !

Gérard, se jette vers le standard à côté de Manu : Eh, putain, t'arrêtes de couper les gens toi ?

Olivier : Je crois que Manu va se faire frapper.

Gérard : Donc, Vanessa.

Vanessa : Oui, j'aime bien leur coiffure.

Gérard : Pourquoi ?

Vanessa : Parce que... Elles sont bien coiffées.

Gérard : Et toi, Gilbert ?

Zedboul : Non, Noël.

Gérard : Non, c'est Gilbert.

Zedboul : Oh, pardon. Ben, moi, j'aime bien parce qu'elles ont des grosses poitrines.

Gérard : Je ne vois pas le rapport.

Zedboul : Ben si, c'est toujours mieux, des petites.

gérard : Non, mais attends. Gilbert ? Tu te fous de ma gueule, ou quoi, là ?

Zedboul : Absolument pas !

Gérard : Non, ben, si. Alors, tu te fous de ma gueule. Allez, Gilbert, là, vous le dégagez pour de bon, ce coup-là. Non, non, c'est dehors pour de bon, lui. Non, non, ça fait déjà deux fois que tu t'amuses encore. Allez, hop, terminé.

Zedboul : Eh ben, je m'en vais, alors.

Gérard : Voilà, au revoir. Donc, Zedboul...

Gilbert : Ouais, Zedboul Z. Donc, moi, c'est vrai que...

Gérard, le studio est hilare : Qu'est-ce que je vous ai dit de me dégager, Gilbert ?

Gilbert : Mais non, mais c'est pas Gilbert, c'est Zedboul Z.

Gilbert : Moi, les Samantha Fox, c'est... Et Pamela Anderson, ça me fait bander.

Gérard : D'accord. OK. Donc, Clémentine et Jeanne-Éclair, là, si vous voulez réagir, réagissez quand même un peu.

Gilbert : Oui, allez-y, les filles.

Gérard, silence des filles : Oh ! Eh, mais merde, là, qu'est-ce que vous me faites, au standard ?

Gilbert : Elles sont plus là, elles ont raccroché.

Gérard : Eh, Clémentine, Jeanne-Éclair, elles sont où, là ?

Phildar, sans micro, à l'pposé du studio : Elles sont là !

Gérard : Ben non, elles répondent pas.

Manu : Ah si, elles sont là, Gérard.

Gérard : Oh, Clémentine !

Eh, là, tu te réveilles ou quoi ?

Clémentine : Mais je te parle en ce moment, abruti.

Gérard : Non, tu me parles pas.

Clémentine : Mais si, je suis en train de te parler.

Gérard : Et Jeanne ?

Jeanne : Oui, oui, je suis là, je te réponds, Gérard.

Gérard, sans chaleur : Et Claire ?

Claire : Ben, je te réponds, hein, mais t'écoutes pas.

Gérard : Ben non, mais si, au standard, vous arrêtez vos conneries, un peu, là, de les zapper sans arrêt.

Phildar, loin d'un micro : C'est pas nous.

Gérard : Ou c'est Olivier qui s'amuse encore au con. Bon, alors, répondez, là, un peu.

Jeanne : Ben, écoute, c'est Jeanne. Donc, je réponds, donc, en fait, pas mélanger. DOnc en fait, Pamella An.... silence

Gérard : Oh, mais merde ! Mais merde, tu me fais chier, là ! dos au micro, regardant enflammé Manu et Phildar, devant le standard : Putain, mais vous êtes des cons, au standard, ce soir.

Manu : J'ai rien fait, ça se passait bien jusqu'à ce que Philippe arrive.

Gérard : Alors, Phildar, tu vas bosser de l'autre côté. Allez, hop, casse-toi. Casse-toi, ça vaudra mieux.

Manu : Je suis solidaire.

Gilbert : Vas-y, Jeanne, on t'écoute.

Jeanne : Oui, donc, au fait, Pamela Anderson et Samantha Fox sont des idéales masculins.

Gilbert : Ouais, mais elles sont bonnes, il faut le dire, elles sont bonnes.

Jeanne : C'est des fantasmes masculins. Voilà, la blonde pulpeuse avec une grosse poitrine, tout ça. Et donc, en fait, les hommes adorent ce genre de femmes. Mais elles sont inaccessibles. Elle n'appartient qu'à un seul homme, malheureusement.

Gérard : Non, mais donnez vos noms quand vous voulez réagir.

Jeanne : C'est Jeanne.

Gérard : Ouais, mais Jeanne laisse quand même Clémentine et Claire et Vanessa répondre et Zedboul dragon, quand même. regardant e travers le standard, Il y en a qui vont se... Il y en a qui, tout à l'heure, ils vont se prendre des baffes. Je le sens. Donc Claire ? Donc pour toi, à ton avis ?

Claire : Moi, je n'ai pas envie de répondre à cette question.

Gérard : Pourquoi ?

Claire : Je n'ai aucun avis.

Gérard : Alors dis-donc, si tu n'as aucun avis sur ce truc-là...

Vanessa : Non, mais c'est une question qui concerne spécialement les garçons, c'est vrai.

Gérard : Mais non, mais je vous demande votre avis à tous.

Claire : Moi, déjà, personnellement, je ne trouve pas qu'elles sont canons, donc je n'ai aucun avis.

Vanessa : Elles ne sont absolument pas naturelles.

Jeanne : Ce sont des poupées gonflables.

Gilbert : Je prends, je prends quand même.

Jeanne : Ouais, mais elles sont inaccessibles, mon pauvre. Tu crois qu'elles vont s'intéresser à un petit mec comme toi ?

Gilbert : Bien sûr que si ! Bien sûr, vous êtes jalouses.

Gérard : Qui c'est là qui répond ?

Gilbert : C'est Zedboul Dragon.

Jeanne : Ces femmes, elles sont inaccessibles, elles n'appartiennent qu'à un seul homme.

Gilbert : Mais tu rigoles ou quoi ? Quand je veux... coupure

Gérard : Eh, mais t'as fini, Manu, s'il te plaît !

Manu : Mais c'est pas moi, et puis de toute façon, je peux rien faire, il n'y a plus Phildar, alors.

Gérard : Non, mais attends, tu sais qu'il s'amuse à le couper à chaque fois qu'il réagit, lui ? Ça commence à bien faire, ce soir, hein.

Zedboul : Non, mais le standard, il est pourri.

Jeanne : C'est Jeanne. blanc d'une seconde""

Gérard : Oh, mais merde ! Oh, Manu, tu me fais chier, là !

Manu : Mais je peux rien faire sans Phildar, tu l'as viré !

Gérard : Et alors, je veux pas savoir, tu coupes pas les gens comme ça quand ils parlent, merdi !

Manu : Mais c'est pas moi, je peux rien faire... il appelle Phildar en criant. Appelle Phildar, Gégé.

Gérard : Putain, mais ça commence à bien faire, hein.

Clémentine : Gégé, tu m'entends ?

Gérard : Oui, j'écoute. blanc d'une demi seconde. Bon, je sens qu'à deux heures et demie, j'arrête.

Manu : Ah, il est 22, ouais.

Jeanne : Donc, je voulais te demander, pour toi, donne-moi ton idéal féminin, une actrice ou une chanteuse française ?

Clémentine : C'était Séverine Ferrer, tu l'avais déjà dit.

Gérard : Voilà. C'est Séverine Ferrer, et puis la nouvelle, là, qui est arrivée sur M6...

Olivier : Ophélie Winter, la nouvelle.

Gérard : Non. Celle qui fait...

Olivier : Charlie ?

Gérard : Celle qui fait les... des clips et des bulles.

Olivier : Lulu ?

Manu : Léonoardo di Caprio.[7]

Jeanne : Moi, je pensais que t'allais me dire Jeanne Moreau ou Catherine Deneuve.

Gérard : Ah, non, pas du tout. un cri en voix de tête

Gérard : Bon, tu me le vires, celui qui s'amuse à faire le con, là.

Manu : Je peux rien faire sans Phildar. Non, non, je suis solidaire.

Gérard : Bon, allez, hop, moi, j'arrête. cris de frustration

Olivier : Sur Minitel, ils comprennent pas, hein.

Gérard : Non, non, mais ils comprennent pas ben... c'est la nuit sans pub et ce coup-là, c'est terminé.

Olivier : Non, non, Gérard. Tu finis le débat, Gérard. Cris en voix de tête, Manu appelle Phildar deux fois, les auditeurs crient pour retenir Gérard.

Gérard, tu continues le débat.

Gérard : Non, mais attends. Toi, t'es à la pro, tu vas te démerder un peu. Tu vas essayer de... TU vas essayer de... parce que là ça commence à bien faire, vos conneries, là, à tous. Vous commencez à me faire chier. Eh, je te préviens, Olivier, c'est la dernière fois que je te le dis. Si le deuxième débat, c'est le même bordel que là, je jure que j'arrête. Je te préviens, Olivier, t'as intérêt de te réveiller.

Jeanne : Mais, Gégé ! Je voulais te dire, j'ai l'impression que tu n'aimes que les femmes très jeunes, parce que ce que tu m'as dit, elles n'ont que 20 ans.

Gérard : Non, mais attends, de toute manière, j'ai pas dit l'âge de Sandy, encore. Et ça, je le dirai pas.

Jeanne : Elle a quand même entre 20 et 30, donne-nous une tranche d'âge, quoi.

Gilbert : 25, je vous dis.

Gérard : Attends, attends, attends. Déjà toi, tu vas donner ton nom, maintenant.

Jeanne : Gilbert, je crois.

Gérard : Tu me le dégages, lui. Attends, il sort d'où, lui ?

Olivier : Il y Manu, sur Minitel, « Gérard, pour un Carambar, tu sors le tien ? »

Gérard : Non, pas du tout. Il sort d'où, celui-là, là ? l'équipe se parle, confuse. Parce qu'à part Zedboul Dragon, c'est tout ce qu'on a, il ne réagit pas beaucoup, lui.

Jeanne : Gégé, tu ne m'as pas dit.

Gérard : Ben, je t'ai dit, entre presque la trentaine. Donc Zedboul Dragon, si tu pouvais répondre, quand même, aussi.

Gilbert : Oui, donc, c'est encore sur les blondes ? Oui, oui, ben, de toute façon, j'ai déjà répondu, j'ai dit que j'aimais bien ça.


Gérard : Et toi, Vanessa ?

Vanessa : J'ai déjà répondu, j'ai dit que cette question coupure était destiné aux garçons et que...

Olivier : C'est pénible, hein.

Gérard : Non, non, c'est Manu, je viens de le voir faire. Le regard enflammé vers Manu, les yeux rivés sur lui et ce qu'il touche sur la table de mixage. C'est toi qui t'amuses, là.

Manu : C'est pas moi, hein.

Gérard : Non, tiens. Je viens de voir le coup, hein. Ouais, ouais.

C'est toi qui t'amuses. Donc, la dernière question, comme ça, on va pouvoir faire la conclusion du premier débat. Je vous dis tout de suite que le premier débat, vous m'avez fait tout chier.

Olivier, dépité"" : Non, non, non. Non, non, non.

Gérard : entre Olivier de la pro et le standard, ça a été le bordel complet. tous les auditeurs parlent par-dessus, dépités aussi.


Zedboul : Allô ? Allô ? Oui, je voulais répondre, allô ?

Gérard : Non, toi, tu dégages, on t'a pas sonné.

Zedboul, la voix un peu plus aigue : Allô, qu'est-ce qui se passe avec les télécoms, là ? J'entends plus, là.

Olivier : Attends, attends, il y a Gérard qui va poser sa question.

Gérard : Donc, faut-il se faire une chirurgie esthétique pour être beau ?

Zedboul : dans ton cas, vaut mieux oui.

Gérard : Qui c'est qui dit ça ?

Zedboul : C'est Hubert.

Gérard : Alors, Hubert, tu dégages, je vois plus t'entendre.

Gilbert : Donc, moi, c'est Abdul Dragon, je pourrais répondre ?

Gérard : Oui.

Gilbert : Donc, moi, j'ai pas besoin de chirurgie esthétique, parce que bon... Suis un beau gosse.

Gérard : D'accord. Zedboul Dragon, c'est bizarre, il se fait passer ...

Gilbert : Non, pas du tout, pas du tout.

Gérard : Non, presque pas. T'as pris Zedboul Dragon, alors que tu as...

Zedboul : Il y a des limites, ouais, c'est une discussion.

Gérard : Bon, ben, alors, vous commencez à m'énerver, tout à l'heure, ça va...

Gilbert : Moi, j'aimerais qu'on parle un peu de chômage, aussi, hein.

Gérard : Non, non, ben, alors, tu dégages.

Gilbert : Non, mais pourquoi ? Attendez.

Gérard : Tu dégages. quatre fois, pendant que Gilbert tente de continuer.

Olivier : Gérard, Gérard, si tu reprenais un peu le débat, ça serait bien, hein.

Gérard : Non, mais déjà...

Olivier : Sérieusement ! Non, mais Gérard, il te reste quatre minutes pour finir le premier débat.

Jeanne : Moi, je réponds. C'est Jeanne. Moi, je dis qu'en fait, c'est... Il ne faut pas... La chirurgie esthétique, c'est de la merde. Il faut être soi-même, il faut s'accepter.

Zedboul, voix de tête : Non, mais je ne suis pas d'accord, ça dépend.

Gérard : Bon, vous essayez de me gerber celui-là.

Gilbert : Mais il a 13 ans, il a le droit de parler, aussi.

Jeanne : Non, moi, je suis... Comment ? Non, mais je n'ai même pas fini ma réponse, là. Il vaut mieux rester soi-même...

Gilbert : Allez, vas-y, continue.

Gérard : Oh, ta gueule, à toi.

Jeanne : Gérard, il faut être...

Gilbert : Allez, vas-y, merde.

Phildar, au loin : Manu !

Gérard : Putain, moi, je sens que... Bon, allez, hop, conclusion du débat. Je ne pose même pas la question.

Claire : Gérard, je n'ai pas répondu.

Gérard : Non, non, mais par exemple, au standard, ça devient le vrai bordel.

Phildar : On vire tous les mecs.

Gilbert : vas-y on trace.

Gérard : Non. Non, dégage. Tu ne reviens plus. Donc, Clémentine. Aboiement d'un homme. Bon, hé, c'est quoi, là ?

Phildar : Attends, je me suis trompé.

Clémentine : Je pense que... Je pense que... coupure.

Gérard : Mais merde !

Olivier : Non, là, il reste trois minutes pour le débat.

Clémentine : C'est pas la peine. Gérard... Bon, moi je réponds plus.

Gérard : Voilà, comme ça, vous êtes contents de vos conneries, au standard. Bien ! Bravo ! Il applaudit sèchement, sarcastiquement, nerveusement. Les auditeurs et le studio ovationnent joyeusement. Bravo, bravo ! Le deuxième vous dégagez !

Max rentre dans le studio.

Olivier : Faillot !

Gérard : Non, non, mais attends, vous m'avez fait chier, là.

Olivier : Tu veux tout dire à Max, c'était un faillot.

Gérard : Toi, déjà, tu vas arrêter tes conneries parce que t'es un vrai con. D'accord ? Donc, conclusion. Conclusion du débat. Comme ça, il reste plus que deux minutes. Je fais la conclusion en deux minutes. Clémentine, conclusion.

Clémentine : Conclusion, je trouve que tu t'énerves un peu, là, sur la fin. C'est dommage.

Gérard : Oui, parce qu'au standard, c'est le vrai bordel.

Clémentine : C'est dommage parce que c'était intéressant.

Olivier : Ça s'était bien passé, en plus.

Gérard : Ouais, c'est bien. Avec toi qui n'arrêtes pas de faire le con avec une télécommande...

Manu : Allez, on s'en fiche.

Olivier : Allez, avance.

Gérard : Donc, Jeanne ?

Jeanne : Oui, ma conclusion, c'est que les questions, elles étaient très intelligentes. Je me suis très bien amusée. Donc, les questions, elles étaient intelligentes. Je me suis bien marrée, voilà. Mais à la fin, t'as insulté tout le monde, donc c'est dommage.

Claire : Oui, alors moi, je voulais dire que je préfère quand t'es bourré, parce qu'au moins on se marre plus.

Gérard : D'accord, ah ben... N'importe quoi, Claire, hein.

Claire, très faible volume vocal : Ben oui, mais non, c'est...

Gérard : Ouais, ben, c'est vrai, ben, quand tu parleras plus fort devant ton combiné, ça me fera... je comprendrai peut-être encore mieux.

Claire, pls fort : Je dis que je préfère quand tu es bourré, parce que moi, on se marre plus.

Gérard : Ouais, ben, quand je suis bourrée, je viens pas, d'accord ? Alors c'est bon. Vanessa ?

Vanessa : Eh ben, moi, j'ai trouvé que certaines questions étaient...

Zedboul, voix de tête : Eh, Vanessa, tu me fais kiffer.

Gérard : Vanessa, s'il te plaît.

Vanessa : Oui, que certaines questions étaient très subtiles, et c'était bien, et puis je voulais te remercier de nous avoir écoutés, voilà, quoi, c'est tout.

Gilbert : Donc, moi, c'est Abdoul Dragon, donc je suis un beau gosse. Je serai en exposition à la place de la Concorde pour partager avec tout le monde, quoi, ma beauté naturelle.

Vanessa : C'est quoi, la voix de PD qu'on entend, là ?

Gérard : J'en sais rien. C'en est un qui s'amuse à passer sur tout le monde, et comme au standard, apparemment, je sais pas ce qu'ils sont en train de foutre.

Zedboul : Mais non, j'ai juste changé ma voix.

Olivier : La conclusion à toi, Gérard.

Gérard : La conclusion, c'est que vous avez...

Olivier : Non, mais pas sur le débat, parce que ça, on s'en fout complètement, que ça se soit mal passé ou pas.

Gérard : Tu permets ? Je réponds sur ce que je veux, d'accord, et tu vas t'écraser, toi. Moi, la conclusion, c'est que t'as foutu trop ta merde, donc je suis pas d'accord. Au standard, ça a été pareil, c'est malheureux. Si tous les jeudis, les débats se passent comme ça, dès le début, c'est pas la peine de faire des débats.

Olivier : Et la conclusion sur le débat, donc, sur le sujet ?

Gérard : Sur le sujet, sur la beauté, je pense qu'il y avait certaines questions qui étaient bien, d'autres trop...

Zedboul , voix de tête: Et tu es encore... Il y a encore des choses à faire.

Gérard : Ta gueule, toi, va te faire enculer.

Phildar, outré : Oh, Gérard, Gérard !

Gilbert : Sois poli avec le jeune homme.

Gérard : Ouais, ben, si je veux, d'accord. Ouais, ouais, ben, tu vas retourner chez toi.

Olivier : Donc, ta conclusion, vas-y, parce qu'on t'a coupé.

Gérard : Donc, conclusion, ben, maintenant, on va attaquer le deuxième.

Olivier : Ta conclusion sur le débat sur la beauté, qu'est-ce que t'en penses ?

Gérard : Je trouve que ça a été un peu dur au début, et...

Phildar : Mais putain, mais tu comprends rien, ou quoi ?

Manu : T'es con, toi.

Gérard : Comme toi, tu vois. Ovations du studio, applaudissements. Avec un con comme moi, on s'amuse, avec un con comme toi, on se fait chier. ok ? Donc, voilà, donc, deuxième...

Olivier : Donc, ta conclusion sur le débat.

Gérard : Bon, ça y est, je viens de le dire, tu vas pas me faire chier.

Phildar, ironique : Ca s'est assez bien passé au début, et à la fin, ça a merdé. C'est pas une conclusion, ça ?

Gérard : Tte manière, ça a merdé bien avant.

Avec toi, avec la télécommande, ça a bien merdé au départ.

Olivier : Mais ça fait un an que ça merde.

Gérard : Ouais, ben, avec toi, c'est tout le temps que ça merde.

Olivier : Non, mais le problème, c'est la beauté, toi, tu en penses quoi ?

Gérard : Je te l'ai déjà dit, tu vas pas me faire chier, j'ai déjà dit que c'était bien. C'est tout, voilà, terminé, point final à l'année.

Olivier : Tu penses que tu es beau, alors ? Tu es moche, tu es beau, tu es comment ?

Gérard : Je vais pas te répondre, de toute manière, ça te regarde pas à toi. Voilà. Donc, la deuxième, tu me changes tout le monde, tu reprends des nouveaux auditeurs.

Phildar : Mais on n'a pas de couche ! Comment veux-tu qu'on les change ? Ils ont 20 ans, on va pas les changer, ils pissent plus dans leurs culottes.

Manu : C'est fini, hein.

Gérard : Attends, je fais ce que je veux. Si je te demande des nouveaux auditeurs, t'en prends d'autres.

Phildar : Des quoi ?

Zedboul, voix de tête : Mais, c'est pas grave, si t'es pas beau, Gérard, on t'aime bien, c'est drôle.

Gérard : Le travlo, tu dégages.

Gilbert : C'est pas un travlo, il a 13 ans.

Gérard : Bon, ben, toi, tu t'écrases, Zedboul dragon. Donc, deuxième débat, c'est l'écriture, donc, voilà. On se retrouve après les deux disques.

Olivier : D'accord, les deux disques, je crois qu'il y a Will Smith, le nouveau, qui a été calé par Max.

Gérard : Et puis, le deuxième, je crois, ça doit être Un Dos Tres.

Olivier : C'est qui, ça ?

Gérard : Euh... Ricky Martins, sur Fun radio.

Le débat sur l'écriture

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Deux disques plus tard, on retrouve Gérard, finalement égal à lui-même. Par souci de légèreté, on ne remttra pas les personnages déjà présents dans le précédent débat.

Plus encore que tout à l'heure, les questions sont pleines de jeux de mots qui dépassent l'animateur, si bien qu'il sera pris en flagrant délit de paresse et Max saura jouer sur ce défaut.

Inventif à l'infini, Max, voyant venir un flottement dans l'émission entre la vacuité des questions, l'incompréhension de celui qui les pose, le calme des auditeurs sélectionnés par Manu et le besoin d'une ambiance plus agitée mais restant organisée, s'implique lui-même dans le montage d'un nouveau produit.

D'abord, il introduit un nouveau concept : les réunions « internes », entre membres de l'équipe, en direct à l'antenne. Ce concept de réunion va se poursuivre pendant toute la période où Gérard est présent régulièrement et elles seront enregistrées, dans le même registre surréaliste que les débats. Le thème est toujours le même, sauf que gérard est imposé par Max comme le chef, avec toute l'ambiguïté qu'on peut imaginer.

Ensuite, fidèle à son impertinence créatrice et redoutablement efficace, Max intervient lui-même comme auditeur envahissant, décapant et sarcastique, il finira par empêcher le débat de se poursuivre en faisant miroiter à Gérard l'idée qu'il a face à lui un de ses harceleurs par courrier qui, selon le scénario, sollicite la complicité de l'équipe et avoue sans le savoir ses agissements, en direct. Cette scène, après plusieurs dizaines de minutes de confusion, clôture le débat, dont personne ne voulait une fois acquis que Gérard ne comprenait pas ses questions. Elle restera cependant une des scènes d'improvisation les plus incroyables, révélant tout le talent de Max et la synergie qu'il entretenait à ce moment avec son collocataire, Phildar, et Olivier. Leur mise en scène, parfaitement imprévue, est totalement fluide et sans faille.

Si bien que malgré les carences de Gérard et le flottement qui en résulte, le nouveau format, sous l'impulsion de Manu et de Max, devient de plus en plus visible : les auditeurs sont comiques, mais ni insultants, ni cahotiques, et l'équipe le perturbe. Bien sûr, les dérapages cahotiques ne s'interrompent pas, notamment sur au moins un des deux débats, mais ils sont davantage des perturbations que des insultes ou des hurlements d'auditeurs.

Dans ce format, on retrouve Manu et Phildar au standard, Olivier à la réalisation, et surtout, Gérard au centre exigeant, sans l'obtenir, que les standardistes débusquent les fouteurs de trouble, qu'il ne reconnaît pas lui-même, et les punissent. Le standard doit donc, dans cette émission, chercher des gens intéressants et écarter les autres, en lieu et place de l'animateur.

Les personnages

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  • Clémentine : Mandarine, Amandine
  • Tony Morestin : Esteban, Hugues Aufray, Richard Klederman
  • Arnet : Jean-Christophe
  • Rita : Véronique, Céline
  •  Mégane : Cynthia, Byzance
  • Cyril : Fan_quiz, Petit Tonnerre
  • Max : Steven, Alain Farmer, Confucius, Chaperon Rouge, Raclette
  • Jean-Luc, Mylène, Curedent

Gérard met l'ambiance en chantant, avec les auditeurs en ligne la chanson 1, 2, 3. Au retour, Max est présent et silencieux dans le studio aux ôtés des autres.

Gérard : Et voilà vous les écoute et Ricky Martins avec Un, dos, tres, bien sûr avant c'était c'était quoi avant, Phildar s'il te plaît ?

Phildar : C'était will smith avec prends ça si tu veux.

Gérard : Voilà eh bien donc si vous voulez continuer les débats du jeudi soir, donc sur l'écriture, vous pouvez nous appeler au 0803 08 5000 et 0800 70 5000 et toujours le 36 15 code Funradio rubrique Direct. Et là on accueille donc Mandarine

Mandarine : Bonsoir. Jean-Christophe imite l'accent parisien de Gérard sur le mot Direct.

Gérard : bonsoir et celui qui s'amuse à passer sur tout le monde, ça va pas aller là. Donc Véronique.

Véronique : Bonsoir. Jean-Christophe lance : il va gerber lui.

Gérard : Bonsoir. Cinthia

Cinthia : Salut.

Gérard : Funquiz.

Jean-Christophe : Je crois que tu regardes trop les chaînes de télé

Esteban : Fun Quiz... non mais je vêve...

Gérard : Ben c'est ce que j'ai sous les yeux désolé.

Jean-Christiphe : Nom de Dieu, qu'est-ce qu'ils font au standard...

Gérard : C'est quoi là, ce nom là ?

Manu : Ben c'est ce qu'il m'a donné, moi j'ai pas vu sa carte d'identité par téléphone.

Gérard : Esteban.

Esteban : Bonsoir.

Gérard : et Jean-Christophe ?

Jean-Christophe : Salut Gérard, salut, ça va ? une voix de tête lance : Jean-Chri Chri.


Gérard : Eh, celui qui s'amuse à passer sur tout le monde, ça va pas être bon là, hein, maintenant. On commence pas le deuxième débat comme ça. Bruit de poule. Même celui qui fait le coq.

PHildar, au loin : non c'est une poule.

gérard : pareil. Aimez-vous écrire ? Alors, euh... Donc ce thème, c'est l'écriture quand même, hein, le thème du du 2. Le bruit de poule continue.

Jean-Christophe : Est-ce que tu sais écrire, Gérard ?

Phildar au loin : oh mais Manu !

Esteban : Ah, il y a Sandy qui est en train de me picorer la testicule.

Gérard : Voilà. Celui qui vient de dire Sandy, tu peux le virer tout de suite, hein.

Manu : Ça y est, déjà avant que tu le dises.

Gérard : Voilà, comme ça, ça a été vite, là.

Véronique : Bon, je réponds.

Gérard : Donc, aimez-vous écrire ? Silence. Oh, oh ! Non, mais, oh !

Véronique : Oui, je réponds, c'est Véronique. Je réponds.

Gérard : Bah, vas-y.

Véronique : Oui, j'adore écrire. J'écris des... coupure.

Gérard : Bon, non, moi, j'arrête, Max, là. C'est plus possible de travailler comme ça.

Jean-Christophe : Moi, je suis pas d'accord, il y a du favoritisme, mais bon, c'est pas grave.

Véronique : Mais, Gérard, tu m'écoutes ?

Gérard : Je t'écoute.

Véronique : J'adore écrire, je trouve que l'activité de l'écriture, c'est très enrichissant. Ça fait travailler les méninges, ça fait travailler ton cerveau, c'est super, quoi.

$$$Gérard : Mandarine ? Non, mais répondez tous, essayez de...

Jean-Christophe : De poser un débat, en fait.

Esteban : Ouais, percutez, là, percutez.

Jean-Christophe, à toute vitesse : On va tous percuter. Donc, en fait, moi, je pense que l'écriture, c'est très bon, c'est très bien.

Gérard : Ouais, mais sans couper trop la parole aux filles, quand même.

Jean-Christophe, vendicatif : Ok, bah, on va laisser parler les meufs et on on va se casser, c'est ça que tu veux, non ?

Gérard : Non, mais attends, tu restes poli, s'il te plaît.

Esteban : Non, mais ne prends pas mal, ne prends pas mal, quand même.

Gérard : Non, mais tu restes poli, s'il te plaît. Je vous donne, je vous laisse le choix de répondre, tous ensemble, mais si ça se passe mal, ça va casser. Une voix de tête reprend la dernière phrase, faite par Cyril.

Jean-Christoiphe : Ah, il y a un petit malin qui passe sur le...

Gérard : Ouais, j'ai l'impression, là, bah, au standard, je sais pas ce qu'il foutent, encore.

Esteban : Bon, c'est pas grave, c'est pas grave.

Gérard : Donc, alors, donc... coupre, blanc.

Véronique : Il y a un meurtre dans la radio, là, ou quoi ?

Gérard : Donc, aimez-vous écrire ? Donc, alors, répondez tous, si vous voulez.

Esteban : En même temps ? tout le monde parle en même temps.

Gérard : Non, mais... en donnant vos noms.

Olivier, s'ajoutant à la cohue : Moi, j'aime bien ça.

Manu, par-dessus la cohue : ok moi c'est Manu...

Gérard hurle un oh pour faire cesser le brouhaha. Il coupe le micro d'Olivier et le regarde méchamment, Oliivier coupant tous les autres.

Gérard : tu commences à faire chier. C'est pas toi que je m'adresse, d'accord ? Tu laisses répondre.

Olivier : D'accord. Parce que t'as dit « tout le monde répond; »

Gérard : Non, mais pas vous. Vous, vous fermez vos gueules, vous êtes là pour gérer si ça se passe mal.

Jean-Christophe : Ouai, Gérard, c'est Jean-Christophe. Moi, j'aime pas écrire, parce que... c'est chiant, c'est c'est tout ça, donc voilà.

Gérard : Mais pourquoi t'aimes pas écrire ?

Jean-Christophe : Parce que c'est fatigant, ça te prend la tête. Toi, t'as pas l'habitude d'écrire, mais...

Gérard : Non, attends, j'écris, je...

Jean-Christophe : T'écris trois lignes sur un poème, et tu vois, mais... Mais c'est...

Esteban : Je voulais te dire je t'aime, ringard va.

Gérard : Bon, alors, qui c'est qui vient de dire ça ? Oh, là, les deux mecs !

Jean-Christophe : C'est pas moi, Gérard. C'est pas moi non plus. J'étais en train de te parler.

Je pense que c'est le mec qui passe sur tout le monde qui a dit ça ?

Gérard : Mais qui c'est qui s'amuse à passer sur tout le monde, là ?

Esteban et Jean-Christophe : C'est le gamin de 13 ans.

Gérard : Oui, ça commence à bien faire. Non, non, là, ça commence à bien faire, au standard.

Véronique : Gérard, on peut rien faire, Gérard, parce qu'il a piraté la ligne.

Esteban : J'aime pas trop comment tu parles à ton équipe, hein. Un petit peu de respect, quand même.

Gérard : Tu sais qui dit ça ?

Esteban : C'est le gamin de 13 ans.

Gérard : Non, mais toi, tu dégages.

Cyril : C'est le petit qui a rien fait.

Jean-Christophe  : Voilà, tu vois, c'est lui, encore.

Véronique : Mais t'es pas couché encore à cette heure-ci ?

Silence, mais Manu murmure, micrl allumé, une conversatino au téléphone avec quelqu'un, mais conclut par je t'embrasse, laissant penser à une conversation personnelle, devant le regard outré de gérard.

Gérard : Ça va, Manu ?

Manu, innocent : qu'est-ce qu'il se passe ?

Gérard : Les gens parlent et tu t'amuses à donner tes messages perso en direct.

Manu  : je rappelais ma mère mais...

Gérard : nn mais t'es complètement chartbé toi !

Manu : Ah, pardon.

Esteban : Bien joué, Manu, bien joué.

Oivier murmure sans articuler, micro ouvert, des propos similaires.

Gérard, hurle : Bon oh ! Eh, tu te sens bien, toi, Olivier, aussi ? Eh putain mais vous êtes cons ou quoi, là ?

Olivier, penaud : J'appelle ma mère.

Gérard : Ouais, bah, vous passez vos coups de fil après, bande de cons.

Véronique : Elle va bien, ta mère, Manu ?

Manu : Impeccable. Elle te passe le bonjour.

Cyril, voix normale : Et puis, ça continue comme ça, on parle de la mère de Gérard.

Gérard : Attention, qui c'est qui vient de dire ça ? Il y a trois mecs, je veux savoir les trois mecs.

Cyril : Ouais, moi, je suis pour rien, je suis le gamin, le petit, j'ai rien fait.

Gérard : Bon, toi, tu dégages. Allez, hop : alors, qui c'est qui voulait jouer au con, là ? Entre Fan Queen et...

Esteban : c'est moi ! On joue, on joue, tous les deux, hein ?

Gérard : Ouais, mais attends, vas-y. C'est comment ton nom ?

Jean-Christophe.

Gérard : Eh bien, alors, Jean-Christophe, tu dégages.

Jean-Christophe, hurlant : Mais non c'est pas pas Jean-Christophe !

Gérard : Eh, ça commence à bien faire au standard, là. Ça commence à bien... Bon, eh, Olivier. Eh, quand tu fais l'approche, ça t'arrive d'essayer de... De t'occuper de quelque chose, là ?

Esteban : Artisan, cibiste.

Gérard : Qui c'est qui dit ça ?

Ouais, je te reçois 5-5.

Gérard : Bon, et au standard, vous avez les trois mecs. Allez, je vire tous les mecs. Alors, mandarine.

Mandarine : Oui. Là, avec tout ça, j'ai oublié la question, Gérard.

Gérard : Donc aimez-vous écrire ? Pour continuer

Mandarine : Moi, ça me fatigue.

Gérard, parlant à Max qui vient de rentrer dans le studio : Non, mais là, ça commence... Attends, mandarine. Ça commence à bien faire, parce que lui, il fait que des conneries (pointant du doigt Olivier). Et là, c'est même pas capable de gérer, pointant le standard sans regarder les deux jeunes devant

Manu : C'est pas vrai.

Olivier, puéril devant Max : Il dit n'importe quoi, Gérard.

Gérard : Ça n'arrive pas à gérer de savoir qui c'est qui passe sur tout le monde.

Mandarine : Bon, Gérard, ça n'avance pas. Quel est le problèmes, là, Gérard ? Qu'est-ce qui t'arrive ?

Max : Attends, top, top, top. On fait une pause. Tu mets tout le monde hors antenne, on fait une réunion d'antenne. Une réunion de débat. Oui, de pro. Bon Gérard, qu'est-ce qui ne va pas ?

Gérard : Bon, déjà, au standard, eux...

Manu et Phildar, emsemlle, alternant les phrases l'un et l'autre : C'est pas vrai. C'est pas nous. C'est pas vrai. C'est pas nous. On n'est pas au standard.

Max, sérieux mais hilare : On est à l'antenne, peut-être, mais c'est une réunion. C'est la première fois que je fais une réunion extraordinaire des débats. Qu'est-ce qui se passe ?

Gérard : Les mecs, au standard, quand je vous demande qui c'est qui s'amuse à faire le con, vous essayez de le savoir.

Manu : Mais ils piratent. On ne les a pas sur les lignes.

Gérard : Mais quand il y en a un qui s'amuse à dire ma mère, dans ce cas-là, tu essaies...

Manu : Mais c'est celui qui pirate. Je ne peux pas le virer.

Gérard : Non, mais dans ce cas-là, moi, ce n'est pas la peine d'insister. Sinon, le débat, il va s'arrêter là.

Phildar : Il peut dire quoi, alors ? Ta sœur ?

Gérard : Non, même pas.

Max : Bon, donc, déjà, là, vous trouvez le mec qui pirate, le gamin. Là, moi, j'écoute depuis tout à l'heure.

Phildar : Emmanuel, il sait qui c'est, Gérard.

Max : On se tait. Écoute, Gérard. Ensuite.

Gérard : Ça commence à bien faire. Lui, là-bas.

Max : Alors, Olivier.

Gérard : Pareil.

Max : Qu'est-ce qui se passe ?

Manu et Phildar en chœur  : Lui, il est zéro. Zéro, c'est nul à la pro ! La pro, il n'est même pas capable, quand je donne l'autorisation à tout le monde...

Max : Je n'écoutais pas, je n'écoutais pas.

Gérard : Monsieur s'amuse à dire que des conneries.

Max : Olivier, ton boulot, c'est de réaliser. C'est la pro. Ce n'est pas de faire l'animation. L'animation, c'est Gérard. Quoi d'autre encore ?

Gérard : C'est tout.

Max : Ah, ben, ça va. Il n'y a pas grand-chose.

Gérard : Non, mais quand je demande quelque chose, je voudrais qu'au standard, ça soit bien respecté. Sinon, ça ne sert à rien.

Max : Bon, la réunion est terminée. On reprend le débat. C'est parti.

Gérard : Donc, alors, je repose pour la quatrième fois la même question. Aimez-vous écrire ? Donc, j'attends vos réponses. un son de rayonnement et des lignes qui sont raccrochées, sonnent occupé par la succession de Mi entrecoupés de brefs silences

Phildar : Oh, merde !

Manu : Oh, là, là !

Gérard : Eh ben, c'est bien. Alors, tu peux envoyer un disque ?

Phildar : Ah, mais non ! C'est Manu qui a fait une mauvaise manip.

Max : On peut savoir qu'est-ce que vous avez fait ?

Manu et Phildar se renvoient puérilement la faute

Olivier : C'est tout le temps comme ça avec eux...

Dans une clameur générale, les auditeurs reviennent

Max : La réunion n'a sert à rien, parce qu'on vous demande de respecter Gérard. Alors, soyez sympas.

Fanfare de cirque

Gérard : Bon, toi, t'arrêtes avec ça.

Max : Arrête !!!!

Gérard : Parce que t'à l'heure, tu vois, la mallette, je vais la fermer, je vais te la balancer dans la gueule.

Fan_quiz, en voix de tête plaintive demande à Gérard d'arrêter de hurler, c'est Cyril, en voix de tête

Gérard : Bon, toi, tu dégages. Mais attends, il sort d'où, celui-là ?

Esteban : Il a le droit de parler comme tout le monde.

Véronique : Non, je crois qu'il a de la fièvre.

Esteban, voix de tête plaintive : Mais c'est pas ça ! Mais moi, je voulais répondre à la question.

Gérard : Allez, hop, dehors. Allez, hop, il dégage.

Véronique : Bon, Gégé, tu peux poser ta deuxième question. On a répondu, Gégé.

Olivier : Ils ont tous répondu. Deuxième question.

Gérard : Pour la deuxième question, à qui écrivez-vous ?

Jean-Christophe : Moi, Gérard. Alors, j'écris à ma mère. Mon père, mes frères, ...

Esteban : Oh, c'était le bonheur.

Jean-Christophe : J'écris un petit peu à Gérard aussi. Et voilà.

Gérard : Esteban, prononcé à la française, répondez en donnant vos noms, s'il vous plaît, parce que je ne vais pas faire que...

Véronique : Véronique. Donc, oui, moi, j'écris à ma mère, toute la famille, quoi. Et puis, voilà, quoi.

Jean-Christophe : Je me demande même si elle ne t'écrirait pas, la demoiselle.

Gérard : Qui c'est qui vient de dire ça ? Non, mais ça commence... Vous êtes trois, vous commencez à me casser les couilles, là, tous les trois.

Jean-Christophe : Il faut comprendre qu'il y en a toujours qui mentent. C'est pas eux, alors bon, voilà.

Véronique : Ah oui, et Gégé ? Véronique : dernièrement, j'ai écrit une lettre d'amour.

Gérard : Mandarine

Mandarine : Ouais, moi, j'écris rarement. Enfin, quand j'écris, en général, c'est à mon copain quand il s'en va.

Esteban : Moi, l'autre fois, j'ai écrit aux impôts parce que attends, mais...

Gérard : Tu donnes ton nom, s'il te plaît.

Esteban, hurlant de révolte : On est des vaches à lait, ma parole !


Gérard : Tu donnes ton nom. Tu donnes ton nom.

Esteban : C'est... Estéban, Estéban.

Gérard : Ouais, ben... Quand je demande ton nom, t'es prié de te réveiller un peu.

Véronique  : Como estas Estéban ?

Fan_quiz : muy bién y ti?

Gérard : Bon, Estéban, tu dégages. Dehors.

Mandarine : C'est vrai que les impôts, ils nous sucent jusqu'à la moelle, quoi.

Fan_quiz : Il n'y a pas de ça qu'ils sucent.

Gérard : Qui c'est qui dit ça ? Non, mais attendez, attendez, là. Il me reste deux mètres que je voudrais savoir lequel des deux qui s'amuse à dire des conneries comme ça.

Fan_quiz : C'est pas fan_quiz. Moi, je n'ai rien dit depuis le début.

Gérard : Estéban, je t'avais dit de le dégager.

Fan_quiz : C'est vrai, ouais.

Jean-Christophe  : Ouais, allez hop. Allez hop, dehors.

Gérard : Voilà. Donc, Jean-Christophe.

Jean-Christophe : Ouais, ben, moi, je disais que j'écris à plein de monde. Enfin, des gens, des amis.

Fan_quiz : C'est-à-dire ?

Gérard : Ben, non, pas de C'est-à-dire, Tu n'es pas forcé de donner les noms.

Fan_quiz  :

Fan_quiz  : Ben, moi, je ne me rappelle plus parce que... Ouais, je n'ai pas d'amis.

clameur de tristesse dans le studio et à l'antenne

Jean-Christophe : Tu veux qu'on soit tes potes ?

Fan_quiz  : Ouais, je veux bien... Mais pas Gérard.

Gérard : De toute manière, je ne veux pas de toi.

Jean-Christophe : Ouais, tu as bien raison, Gérard. Il est méchant, celui-là.

Gérard : Ben si tu n'es pas content tu retournes au standard. Comme ça, tu ne m'emmerderas pas longtemps. Donc, Cynthia ?

Cynthia : Oui, alors, moi, j'ai plein d'amis. Donc, je veux bien être l'amie de Fan_quiz. Et je n'écris pas, en fait.

Fan_quiz, faiblement heureux : Ouai ! Mais pas Gérard.

Gérard : Bon, Fan_quiz, c'est la seule... Encore une connerie comme ça et tu vas dégager.

Fan_quiz : Ouais, ouais, mais sans toi, si je dégage.

Gérard : Allez, hop, tu dégages, c'est bon, ce coup-là. Allez, hop. Allez, tu me le prends... Tu me le vires complètement.

Fan_quiz : Je ne sais pas comment elle a fait, Christine.

gérard : Allez, hop.

Phildar : Je le vire. Je le vire.

Manu : Et on accueille Hugues Aufray.

Hugues Aufray : Bonsoir, bonsoir.

Gérard : À la place de qui ?

Manu : À la place d'Estéban.

Et vous êtes vache, quand même.

Olivier : Et sur le minitel, 3615 Funradio il y a Savannah qui dit : « Gégé, rappelle-moi pour ton débat, je serai réveillée avec ma voix sensuelle de chatte qui attend son Gégé. »

Jean-Christophe : C'est une mytho.

Hugues Aufray : Si en plus, elle peut m'exciter, alors c'est la totale.

Gérard : Qui c'est qui dit ça ?

Hugues Aufray : C'est celui qui est parti, là.

Gérard : Non, mais oh, oh, oh ! Quand je vous demande de dégager un mec qui dis que des conneries, là.

Hugues Aufray : Ça y est, il est viré, là. Je crois qu'il est viré.

Jean-Christophe : Il est parti, il est bon, reprends ton débat, t'énerve pas.

Véronique : Il est parti, il est parti.

Gérard : Faut-il apprendre... Faut-il... Faut-il prendre l'alphabet au pied de la lettre ?

Hugues Aufray : C'est un jeu de mots, ça. C'est Jean Roucas qui a fait les questions.

Cynthia : Ouais, est-ce que tu peux m'expliquer ? Parce que là, j'ai pas compris.

Gérard : Faut-il prendre l'alphabet au pied de la lettre ?

Cynthia : Oui, mais est-ce que tu peux m'expliquer ? Parce que là, j'ai pas compris.

Gérard, penaud et fuyant : J'ai pas eu le temps de regarder.

Olivier : Non, c'est surtout que c'est pas toi qui as fait la question.

Cynthia : Oui, alors pose une question que t'as faites, parce que là, franchement, ça va rien dire.

Olivier : Ouai, ça sera mieux Gérard. Tu la comprends pas, la question. Il y a un jeu de mots dedans, tu les comprends pas.

Hugues Aufray  : Allez, fais une question que t'as faite là : de tte manière, combien de lettres, alphabet ?

Gérard : Qui c'est qui parle, là ?

Hugues Aufray : Elle est partie, là. On l'a virée, déjà.

Gérard : Non, non, mais moi, je voudrais que vous donniez vos noms, là. Il reste Jean-Christophe et Hugues Aufrau.

Hugues Aufray : Bah, c'est pas moi. Regarde ma voix. Jean-Christophe, tranquille.

Véronique : Hé, Gégé ? C'est Véronique. Tu peux nous réciter l'alphabet sur un fond de musique ?

Gérard : Non. Hugues Aufray : Comme Chantal Goya [8] vas-y.

Gérard : Qui c'est ? Qui c'est, ça ?

Jean-Christophe : Il a rien dit. Il a dit Chantal Goya.

gérard : Non, non, mais attends.

Manu, agacé : Ils ont rien dit.

Olivier : Il y a Unshift qui dit : « Gérard, il faudrait déjà que tu lises l'alphabet pour comprendre la question. »

TOut le monde demande à Gérard de réciter l'alphabet, il refuse, sous pression, voire une menace que les gens raccrochent

Gérard : Si vous voulez pas répondre, vous dégagez.

Jean-Christophe : Moi, je veux bien répondre. Ouais, donc... Je pense qu'il faut... Ouais, je pense qu'il faut... Quand même, apprendre son alphabet. C'est certain, Gérard.

Gérard : Hugo... il lappelle trois fois sans réponse.

Hugues Aufray : Je suis là !

Gérard : Oh, tu te réveilles ?

Hugues Aufray : Ouais, mais non, mais attends, j'étais hors antenne.

Jean-Christophe : Ouais, c'est ça.

Hugues Aufray : Donc, l'alphabet, c'est important pour écrire des lettres. Enfin, des mots, quoi. Faire des mots pour donner des phrases.

Mandarine : C'est Mandarine, j'ai une question. Est-ce que tu sais qui a écrit l'alphabet ?

Gérard : Non.

Jean-Christophe : Certainement pas, Gérard.

Gérard : Bon, qui c'est, celui-là ?

Phildar, triomphant : C'est Jean-Christophe ! C'est Jean-Christophe ! Je le lire !

Hugues Aufray : Ouais, ouais, c'est Jean-Christophe !

Manu : Alors, on accueille... Attendez, on accueille Steven, membre des Rubettes. Et on accueille Petit Tonnerre.

Petit Tonnerre : En fait, c'est des malins au standard.

Olivier : Ouh là, le téléphone est pourri, là.

Petit Tonnerre : Eh, ne te laisse pas faire Gérard, c'est des malins, au standard. Bon peu importe, c'est quoi la question ?

Olivier : Non, je suis désolé, t'as un téléphone pourri, tu vas dégager.

Petit Tonnerre : Il t'emmerde mon téléphone !

Gérard : Allez, allez, allez !

Steven : Bonsoir, Gérard ! Bonsoir, Tony, bonsoir, Arnet aussi.

Gérard : euh attention, qui c'est là ?

Hugues Aufray : C'est Gugu.

Petit Tonnerre : Peu importe, qui c'est !

Gérard : eh tu me dégages, là, celui-là, là. Celui qui a un téléphone pourri.

Petit Tonnerre : Mais il t'emmerde mon téléphone ! Laisse-le où il est.

Phildar  : Mais non, il n'est pas pourri, son téléphone, il a que ça. Il est pauvre, on n'y peut rien. Alors, il n'y a que les riches qui ont le droit d'appeler dans tes débats ?

Manu : C'est dégueulasse, ça va.

Petit Tonnerre : Ouais, Steven, on t'écoute.

Steven, accent américain maladroit : Yeah, hello. Je parle un peu français, je suis de Londres. Je suis Steven des Rubettes.

Petit Tonnerre : Ouais, bah précise ton nom.

Gérard : Ta gueule, toi, Petit Tonnerre.

Steven : Alors, d'abord, bonsoir à tous. Hello, everybody.

Gérard : Il sort d'où celui-là ?

Steven : Bonsoir, Gérard.

Gérard, maussade : Bonsoir.

Steven  : L'écriture. Alors, euh... L'écriture ?

Petit Tonnerre : Non, mais précise ton nom.

Gérard : Ouais, déjà, déjà, c'est... Attendez. Déjà, c'est toi qui vas préciser ton nom.

Petit Tonnerre : C'est P'tit Tonnerre. T'as dit que j'avais un téléphone portable. T'as déjà oublié ?

Gérard : Bah, alors, tu dégages. On laisse parler Steven, il est anglais. Ça coûte cher.

Gérard : Allez, allez, tu dégages, P'tit Tonnerre !!! Allez, il dégage, il dégage, P'tit Tonnerre. Eh, vous êtes sûrs, c'est nous ou quoi ?

Manu : Écoute un peu, ils sont plus là. Alors, arrête.

Steven : Alors, bon, moi, je veux parler de l'écriture. Hum. Euh, moi, je trouve que c'est important de l'avoir e l'écriture. Et, euh, because l'écriture, ça permet d'écrire aux gens. Et ça permet surtout d'écrire.

Gérard : D'accord. Ok. Euh, Hugues Aufray.

Steven : Because, euh...

Gérard : Hugues Aufray, s'il te plaît.

Steven : Non, l'écriture, c'est très important, euh...

Gérard : Bon, bah, c'est bon, Steven.

Steven : Eh, fuck you, hein.

Gérard : Bon, bah, c'est bon. Hugues Aufray. Olivier : Y a Savannah qui est d'accord pour t'apprendre l'alphabet sur ses seins.

Steven : Yeah, hello. Donc, euh...

Gérard : Putain, merde !

Hugues Aufray : Bonsoir, Steven. Bonsoir, Steven.

Steven : Hello.

Hugues Aufray, pendant que Gérard discute avec le standard : J'adore tes chansons. Je suis un chanteur français. Il reprend le refrain de Sugar Baby Love Je suis un grand fan.

Steven : Thank you. Donc, euh...

'Gérard : Hugues Aufray dehors.

Manu : C'est bien, pourtant.

Gérard : Non, mais attends, tu permets, euh... Quand je pose la question, il répond à la question, d'accord ?

Hugues Aufray : Bah, ouais, c'est normal.

Manu : J'ai pas entendu, tu parlais pas dans ton micro.

Steven : Parce que l'écriture à Londres, il est pas la même que la Paris, hein.

Olivier : Déjà, il y a combien de lettres dans l'écriture, dans l'alphabet à Londres ?

Steven : Euh, il doit y en avoir 29, je crois. 3 de plus que la Paris.

Olivier : Et Gérard, en France, il y en a combien ?

Gérard : J'en sais rien.

Steven : Enfin, pour lui, il doit y avoir 3 lettres, hein. 3 de plus que la Paris, il en a combien ?

Véronique : Et, euh, Steven ? Euh, on, euh, tu connais l'alphabet en anglais ?

Gérard : Mais c'est qui qui pose cette question ?

Steven : Je suis anglais, alors je parle, bien sûr, je parle l'anglais.

Alors, j'aimerais changer de nom, parce qu'au 

Hugues Aufray :gaufret, ça fait un peu ringard.

Petit Tonnerre : Eh, moi, j'ai l'impression que Steven, c'est pas un vrai américain.

Gérard : Bon Petit Tonnerre, tu dégages !

Petit Tonnerre : Non, mais je dis ce que je pense.

Gérard : Petit Tonnerre, tu dégages !

Steven : Petit Tonnerre, je suis pas américain, je suis anglais.

Petit Tonnerre : Eh ouais, mais précise ton nom.

Steven : Eh ouais, mais précise ton nom. Steven des Rubettes.

Steven : Mais moi, j'ai pas l'impression que tu as 13 ans, tu dois avoir dans les 13 ans et demi, 14 ans, non ?

Petit Tonnerre : Ouais, mais peu importe.

Gérard : Petit Tonnerre, tu dégages.

Petit Tonnerre : Ouais, mais Gérard, je t'ai dit, je t'aime pas.

Gérard : Tu dégages !

Phildar éclate de rire

Bon, putain, moi, j'arrête, c'est pas la peine de continuer.

Phildar : Non, non, il va dégager. Il dégage...

Gérard : Non, non, vous le dégagez pour de bon, ce coup-là.

Olivier : Il y a Chewbacca sur Minitel qui demande à Gérard quel est son style d'écriture.

Gérard : Je n'en sais rien.

Cynthia : C'est plutôt gothique.

Olivier : Essayez d'être un peu plus intéressants sur Minitel.

Gérard : Ouais, ben c'est bien. S'ils sont pas contents, ils ont qu'à envoyer les thèmes de débat.

Véronique : C'est Véronique. Tu peux nous réciter l'alphabet en chantonnant ?

Gérard : Véronique, tu commences à me faire chier.

Jean-Christophe : Mais non, mais arrête ! Il connaît même pas, il va pas plus loin que le d, laisse-le tranquille.

Véronique : Ouais, c'est vrai, t'as raison, ouais.

Gérard : Bon, alors, Véronique, tu dégages. Véronique dehors, parce que elle, elle m'énerve.

Petit Tonnerre : Ouais, salut !

Gérard : Petit Tonnerre dehors.

Phildar : Je l'ai là, Petit Tonnerre !

Gérard : Non, je viens de la voir.

Petit Tonnerre : Non, mais là, c'est Petit Tonnerre. Hé, mais Petit Tonnerre, laisse-le parler à Philder. Pour une fois, Philder, il est pas idiot.

Gérard : Non, mais moi, j'en veux pas.

Petit Tonnerre prend l'antenne en otage en discutant avec un second personnage, qu'il crée, à la même voix. Gérard sifflotte d'impatience.

Gérard : Hé, oh ! Ça t'arrive de gérer, toi aussi, avec moi ? Ou t'as envie de te branler avec le micro ? la conversation continue sur l'organisation du week-end des deux intrus

Olivier : Il y a Sandy sur Minutel qui dit : « Monsieur, Madame, Manjouy ont un fils. Comment s'appelle-t-il ? Gérard ! J'ai rarement joui. »

Petit Tonnerre : Mais t'es bidon, à la pro !Allez, Gérard, la troisième question, s'il te plaît.

Gérard : Je sens que tout à l'heure, je vais arrêter à la quatrième, ça va aller très vite, ce soir.

Manu : Gérard, pour calmer les esprits, on accueille Richard Klederman.

Klederman : Bonsoir.

Gérard, déçu, agancé, en colure : Les mecs, ils vont tous passer, ils vont tous prendre des noms bidon. Petite foudre et Petit Tonnerre continuent d'interagir

Gérard : Non, mais Olivier, c'est quand tu veux.

Phildar : arrête de te branler Olivier !

Gérard : Pauvre con, allez, moi, j'arrête.

Mandarine : J'aime beaucoup ce que tu fais, Richard.

Gérard : Max ! en attendant, Bon tu me les...

Phildar : Mais qu'est-ce que je fais avec les auditeurs ? S'il n'y a plus d'auditeurs, il n'y a plus de débat.

Jean-Christophe : Eh, Gégé ! QUand est-ce que tu poses tes questions, bordel ?

Gérard : Attends, toi, tu vas déjà t'écraser. Petit Tonnerre reprend des commentaires, finissant par dire qu'il aime bien Gérard, lequel hrule pour qu'il s'en aille

Vous lui raccrochez au nez pour de bon !

Klederman : T'as tellement une petite b... qu'au moindre petit effort, tu transpires du sperme.

Olivier : B comme bite dans la loco, ça fait déjà une lettre.

Max : Allô ? Bonsoir.

Gérard : Max, s'il te plaît, tu reviens !

Max : Alain Farmer, à l'appareil, le mari de Mylène.

Gérard  : Moi, j'arrête.

Olivier : Ah, c'est le mari de Mylène Farmer, quand même.

Phildar : Non, mais Gérard, t'as des stars dans tes débats et tu fais le con, là.

Gérard : Non, non, non, non, pour l'instant, c'est vous qui faites, vous savez pas gérer un standard.

Manu : Oui, comme par hasard, comme d'habitude.

Alain : Allô ? Allô ?

Olivier : Monsieur Farmer ?

Alain : Oui, bonsoir, c'est Farmer. Monsieur Farmer, à l'appareil.

Olivier : Monsieur Farmer.

Alain : Alain Farmer. Gérard : Max !

Olivier : On vous appelle.

Gérard : Max ! Max, s'il te plaît ! Malaise, tout le monde pensant que Gérard va, via cette erreur d'Olivier, reconnaître Max et ses rôles. Mais Gérard continue

Cynthia : Non, mais il n'a pas compris.

Phildar sort du studio. Max rentre.

Gérard', à Max : Lui, il fait rien, il est en train de se branler avec le micro. Quand on leur demande quelque chose, ils ne veulent rien foutre, moi, j'arrête, je rentre chez moi.

Phildar, imitant à la perfection le timbre vocal de Max : Dites-moi, Monsieur Gérard. Monsieur Gérard.

Gérard : Toi, tu dégages.

Max : Tout le monde hors antenne.

Gérard : Parce que là, ça commence à bien faire.

Max  : Bon, réunion, réunion, Phildar !!! TOut le monde hurle pour faire venir Phildar, sorti du studio


Gérard : là, ça commence à bien faire, ça fait trois fois que c'est la merde.

Phildar, revenant en courant, hilare : On peut pas être au téléphone et faire une réunion. rire général

Gérard : Ça fait trois fois que c'est le bordel, j'arrête et c'est terminé. Maintenant, je rentre chez moi.

Max : Tu rentres chez toi, là ?

Gérard : Non, tant pis, il est 3h du matin, c'est tout. Là-bas, ça merde quand tu leur demandes quelque chose, de virer quelqu'un.

Max : En plus, j'ai entendu un peu tout à l'heure, quand on vous demande de virer quelqu'un, Phildar et Manu, putain écoutez au moins Gérard, c'est lui le chef.

Gérard : L'autre, il est en train de se branler avec le micro, tu vois. Tu lui demandes quelque chose, il n'en a rien à foutre.

Max : Eh bien, tu lui demandes de partir de la pro, il n'y a pas besoin de lui, tu t'en occupes toi-même.

Gérard : Non, non, mais ce n'est pas la peine de continuer comme ça.

Olivier : Tu devrais venir ici, à ma place.

Gérard : Non, non, mais tu te démerdes, tu mets un disque, je reprendrai qu'après.

Olivier : Non, je n'ai pas, il n'y a plus de disque.

Max : Oh, c'est dommage.

Phildar : Ça partait bien, hein ?

Manu : C'était surpuissant, on a appris trop de trucs.

Gérard : Ça poatait bien ? T'as Petit Tonnerre qui n'arrêtait pas de dire des conneries, Hugues Aufray, l'autre aussi.

Olivier : Monsieur Farmer.

Gérard : Non, mais attends, Véronique, Véronique, elle se fait passer pour un autre nom. Elle était déjà dans le premier débat, elle se fait passer pour un autre nom.

Max : Il faut changer, il y a des gens, vous ne foutez rien, ils bossent au moins au standard ou pas ?

Gérard : Non, même pas, ils ne prennent personne. Donc, on met un disque et puis on termine.

Musique

Gérard : Suite des débats du jeudi. Donc, si vous voulez continuer de nous appeler, s'il vous plaît, les filles, réveillez-vous, j'ai besoin de plus de filles que de mecs au standard qui puissent réagir sur l'écriture. Ça me ferait bien plaisir et sur Minitel aussi. Donc, les numéros, c'est 0803 08 5000 et 0800 70 5000. 3615 code Funradio rubrique direct. Là, sur Minitel, il n'y a que deux de connectés et soi-disant une dénommée Sandy qui me connaît, moi, je ne te connais pas, donc tu vas arrêter.

Olivier : Non, et puis sur Minitel, il faut laisser des messages qui sont avec le débat et il faut arrêter de se plaindre qu'on ne lit pas vos messages parce que sinon, ça ne sert à rien.

Gérard : Voilà, donc il est 3h12 et je voudrais bien que vous vous réveillez un petit peu.

Olivier : Et on ne parle pas de Christine, du pont de l'Alma, tout ça, parce que ce n'est pas bien.

Gérard : Oui, parce que là, ça commence à me prendre la la tête et ni de...

Olivier : Ni de Sandy, ni des chiottes de la Loco, ni du canton-tige, tout ça.

Gérard : Voilà. Donc, on accueille Amandine.

Amandine : Bonsoir, Gérard, je ne parlerai pas de tout ça, c'est promis.

Gérard : Ok, Céline. Byzance. Et Jean-Luc.

Manu : Excuse-moi. ON accueille Confucius, en plus.

Phildar : Et Mylène.

Manu : Confucius et Mylène.

gérard : Mylène et Confucius.

Conficius : Oui, bonsoir.

Céline : Le grand sage.

Confucius : Tu peux m'appeler Clarinette, c'est comme tu veux.

Gérard : Tu ne commences pas, s'il te plaît, parce que je ne vais pas m'amuser sans arrêt à vouloir arrêter, ok ?

Confucius : Je te laisse le choix, Clarinette ou Confucius.

Gérard : Bon, ben, tu as déjà commencer par te calmer.

Confucius : Je suis calme, rassure-toi.

Gérard : Bon, alors, faut-il prendre l'alphabet...

Confucius : Bonsoir à tous. Tout le monde répond Bonsoir en même temps, parmi les auditeurs et Olivier.

Gérard : Ça y est, ça y est, ça y est. Bon, ça y est. Oh, vous vous calmez, là ? Les auditeurs se saluent entre eux. Gérard sifflotte, d'un air agacé,.

Gérard : Bon, ça y est, Confucius ?

T'as fini ton cinéma ?

Confucius : Euh, moi, je ne suis pas béni, attention.

Gérard : Je te demande si t'as fini ton cinéma.

Confucius : Je te réponds, je ne suis pas béni.

Gérard : Parce que tout à l'heure, si at'arrêtes pas, tu vas pas rester longtemps, toi.

Confucius : Allez, vas-y, Covadis.

Phildar : Attendez, excusez-moi deux secondes. On a accueilli aussi Curedent.

Hilarité générale, et une fille crie « Et coton-tige ! »

Gérard : Alors, attends, qui c'est qui vient de sortir ça ?

Phildar : Je crois que c'est une nana, mais je ne suis pas sûr.

'Gérard : Si si, moi c'est une nana que j'ai entendue.

Confucius : Ouais, moi aussi.

Céline : Non, c'est un mec qui a pris la voix d'une nana.

Gérard : Non, non, non, non, non. Non, c'était une nana. C'est une nana qui a dit ça. C'est qui qui a sorti ça ?

Jean-Luc : C'est une nana, il faut la jarter. Réponds, salope.

Phildar : Je sais qui c'est, c'est Mylène. C'est bon, je la jarte, c'est Mylène. Il y a encore Hanson, voilà.

Quelqu'un chante

Gérard : Attends, celui qui s'amuse à chanter, tout à l'heure, ça va éclater.

Olivier : Voilà, je les ai coupés. Pose ta question.

Gérard : Donc, faut-il prendre l'alphabet au pied de la lettre ? Maintenant, ils vont répondre et...

Amandine : On a déjà répondu.

Jean-Luc : Alors, au pied de la lettre, c'est amusant quand même pour l'alphabet.

Céline : Allez, on récite tous l'alphabet en même temps.

Gérard : Et comment que ça se fait que c'est encore à peu près les mêmes voix de nanas qu'on a eues tout à l'heure ? Parce que quand je pose la question, c'est bizarre, les nanas me disent on a déjà répondu, donc apparemment, c'est encore les mêmes.

Manu : Elles ont été prévenues chez elles.

Olivier : Oh, il y a Louis Fidjio sur Minitel qui vient d'arriver : Ça y est, GG, j'emménage chez toi. Quand tu arriveras, sois gentil. Amène des croissants et fais pas de bruit pour pas réveiller Sandy, car je l'ai épuisée. On a baisé toute la nuit.

Gérard : Eh bah, alors toi, mon pote, Tu iras te faire foutre.

Byzance : Sandy, c'est une salope.

Gérard : Alors, tu dégages, toi, pétasse. Allez, hop ! La pétasse qui vient de dire Sandy, c'est...

Manu : Je crois qu'elle parlait pas de la tienne.

Gérard : Non, non, presque pas. Faut pas prendre les gens pour des cons.

Manu : Ça peut être sa sœur, une amie à elle.

Gérard : Non, mais elle a bien précisé.

Confucius : Bon, est-ce qu'on peut poser les questions, là ? Parce que ça traîne ton débat, là.

Gérard : Donc, alors... La quatrième...

Confucius : Il a picolé ou quoi ?

Gérard : Bon, si t'es pas content, tu dégages.

Céline : Bon, je réponds. Ouais, il faut apprendre l'alphabet au pied de la lettre pour savoir écrire.

Confucius : N'importe quoi.

Gérard : Bon, celui qui vient de dire n'importe quoi, c'est comment, ton nom ?

Confucius : Confucius.

Confucius : Ouais, bah, Confucius. J'ai pas répondu encore, là, depuis le début.

Gérard : Bah, alors, tu réponds.

Confucius : Parce que je me fais chier depuis cinq minutes, mais j'aimerais bien... C'est Confucius. Bon, alors, la question, c'est ?

Gérard : La question, c'est que tu dégages au standard.

Confucius : Je vais répondre. Je vais répondre à la question de Gérard.

Gérard : Tu le vires, tu le vires, tu le vires. Tu le vires, tu le vires, tu le vires, tu le vires.

Confucius : Si je réponds à la question de Gérard, tu retournes au standard, je lui réponds non. Bah, non, c'est pas une question, ça.

Gérard : Si, moi, je te dis que si.

Confucius : Faut-il prendre l'alphabet au pied de la lettre ? Bon, tout d'abord, je tenais à me présenter, parce que je m'appelle Confucius, c'est pour gagner l'anonymat.

Intervention répétée en voix de tête, de Cyril

Cyril : Non, mais essayez, on t'en...

Gérard : Bon, qui c'est, celui qui fait la voix de mec, là ? La voix d'un gamin ?

Confucius : On dirait... C'est marrant, on dirait l'alligator. Cyril l'alligator, on dirait.

Hanson : C'est Hanson

Gérard : Allez, tu dégages ça. Voilà. Donc, Confucius. Donc, si tu veux répondre, tu réponds.

Confucius : Oui, je veux bien.

Gérard : Alors, vas-y.

Confucius : Alors, bon, je suis professeur d'arithmétique, ce qui va sûrement vous aider. Bon, moi, je pense que prendre l'alphabet au pied de la lettre, je pense que c'est plutôt important de le prendre plutôt au bouche de la lettre, parce que l'alphabet ne démarre pas par le pied, il démarre directement dans la bouche.

Jean-Luc : Non, mais à l'épaule aussi, il y a l'épaule qui joue un rôle quand même important.

Gérard : Qui c'est qui parle par-dessus, là ?

Confucius : Non, mais là, c'est un débat, donc s'ils veulent intervenir...

Gérard : Non, mais qui donne son nom quand ils parlent ?

Jean-Luc : Jean-Luc. Donc, pardon. Donc, moi, dans mon écriture, dans mon écriture, c'est très important, l'écriture se divise en deux, trois parties. Très succinctes les unes aux autres, que je vais diviser en 24 parties.

Confucius : Disons que le pied de la lettre, c'est intéressant comme question, Gérard, je vous trouve très sympathique, d'ailleurs, au demeurant. Ça dépend quelle lettre, quand même. Alors, quand vous dites au pied de la lettre, c'est quelle lettre ? Alors, bon, je vais prendre comme exemple la lettre à Élise.

On a eu la chance d'avoir Klederman tout à l'heure. Donc, chanson et pied de la lettre, bien entendu, dans l'ambiguïté des gens qui donnaient la possibilité. Je pense que... La lettre n'a qui en 1432.

Gérard : Bon, ben, ça y est, c'est bon, Confucius, parce que t'as...

Confucius : En parlant de la lettre à Élise, est-ce qu'on pourrait pas dire que prendre la lettre à Élise au pied de la lettre, ce serait prendre par le piano.

Gérard : bon tu le vires ! trois

Olivier : D'où les pianos à pied, d'ailleurs.

Gérard : Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non. Oh, c'est bon, là, parce que...

Confucius : J'ai même pas eu le temps de terminer ma prothèse... ma thèse.

Gérard : Oh ! Oh, merde. Ben, mets-moi-le en R. Mets-moi-le en...

en ce que tu veux, là, moi, je veux plus de l'entendre, là.

Confucius : Il est con ce mec ou quoi, il laisse même pas parler.

Jean-Luc : Non, Gérard, je crois que Confucius a soulevé une idée importante.

Gérard : Non, non, non, mais c'est bon, Confucius...

Manu : On accueille Carla.

Gérard : Euh... Bon. Préférez-vous le R majuscule ou le R de rien ?

COnfucius : Ou l'air de rien. Gérard, qui a rédigé les questions, Gérard ?

Jean-Luc : C'est pas lui, hein ?

Gérard : Confucius, tu t'écrasses, s'il te plaît, parce que tout à l'heure, tu vas gerber pour de bon.

Confucius : Qui a rédigé les... les... les... les...

Gérard : Bon, allez, hop. Celui qui s'amuse à dire qu'il est con, allez, hop, maintenant, tu me le vires.

Olivier : Il y a Pistache, un Minitel qui dit Christine, l'a appelé et te rappelle de ramener les croissants et les... les crocs.

Gérard : Manu, tu me vires, Confucius.

COnfucius : Eh, mais je n'ai rien dit, hein.

Gérard : Je ne veux pas le savoir. Tu dégages, tu dégages, tu dégages. Tu dégages, Confucius.

COnfucius : Oh, putain, mais ce n'est pas vrai.

Olivier : Merci, c'est comme ça.

Gérard : C'est comme ça. Eh, ouais.

COnfucius : C'est vraiment une fable, ce mec.

Céline : Je peux demander un truc ? Est-ce qu'on peut laisser Confucius nous donner l'origine de l'écriture ?

Gérard : Non.

Cynthia : Non, ça nous intéresse. Tes conneries ne nous intéressent pas, c'est Confucius.

Phildar : Non, mais de toute façon, il est parti, Confucius, donc on va continuer le débat. Gérard, vas-y, attaque. Et tu gères un peu, Gérard.

Gérard : Alors, Amandine ?

Amandine : Euh, ouais, bah, écoute, moi, la friture, c'est pas un sujet qui m'intéresse. Je trouve que ça sent mauvais dans les escaliers et j'ai pas noté les références du truc qui passe à la télé, dans la pub, là, pour que ça sente plus mauvais dans les escaliers, la friture.

Gérard : Bon, OK, alors... Eh bah, c'est bien Amandine.

Amandine : Ouais, j'ai envie que Manu me calme hors antenne.

Gérard : Bon, allez, hop. Tu la dégages complètement, tu la calmes même pas, tu la vires. Cécile ! Allez, allez, allez. Tu réponds à la question ?

Céline : Euh, bah, moi, je dis que oui, hein.

Manu : Donc, Confucius, tu me disais quoi, hors antenne ?

COnfucius : Ouais, c'est parce qu'en fin de compte, moi, je suis pas Confucius, je suis Chaperon rouge.

Manu : Ah, OK. Chaperon Rouge.

COnfucius : Et, euh... tu me passes pas à l'antenne, hein ?

Manu, dans la confidence : Non, non, non, t'es hors antenne, là.

COnficius : Et tu diras à Gérard que je suis en train de lui préparer un truc chez lui, là, que je vais venir chez lui avec des copains.

Manu : Mm-hmm.

COnfucius : Et que même s'il prévient les flics et tout, de toute façon, je vais mettre son numéro...

Manu : t'en as rien à foutre quoi.

Confucius : J'ai mis son numéro de, le numéro de sa copine Sandy sur l'Internet. Et, euh... Je suis à l'antenne, là, ou pas, non ?

Manu : Non, non, t'es au standard, t'es au standard.

Confucius : Et, euh... Tu me passeras Phildar, parce qu'avec Phildar, c'est avec lui que j'ai préparé un truc, ça fait 15 jours, là.

Manu : Ah, OK. Donc, c'est avec Phildar.

Confucius : Tu peux me le passer, parce que je suis en train de...

Manu : Oui, bah, pas de problème. C'est lui qui t'a donné l'adresse de Gégé, c'est ça, et le numéro de portable ?

Confucius : Non, non, c'est moi qui lui ai donné, mais je lui avais dit qu'on allait préparer un truc sur l'Internet. Et tu sais Chaperon Rouge, là... Dis-lui que je suis Chaperon Rouge, qu'il me passe le mot.

Manu : OK, Phildar.

Confucius : Fais gaffe, tu me passes pas, fais gaffe, tu me passes pas Gérard.

Manu : Non, non, c'est bon.

Manu : C'est Chaperon rouge pour toi, tu sais, le coup que...

Phildar : Ah, vas-y, vas-y, vas-y.

Manu, voix basse, complice : Gérard, écoute, peut-être.

Gérard est pétrifié, attentif à l'extrême, conetnant mal sa joie

Phildar : Allô ? Confucius : C'est Phildar ?

PHildar : Ça va ?

Confucius, chuchotant : Ouais. Et, euh, tu sais, le truc que tu m'as demandé de faire sur l'Internet ?

Phildar : Ouais, ouais, bah, je t'ai demandé, ouais, de foutre le numéro de Sandy.

Confucius : Ouais. Et bah, ça y est, c'est fait. Donc, tout le monde l'a... De toute façon, j'ai l'adresse de Gérard. C'est la Colombe qui m'a donné le numéro.Enfin, c'est pas elle qui m'a donné, mais j'ai son numéro à elle aussi.

Phildar : Ah, d'accord.

Confucius : Et tu ne dis pas Gérard ?

Phildar : Non, non, non, mais je ne dis rien à Gérard. Mais, euh, donc c'est toi qui étais avec la colombe l'autre fois ? Tu sais, quand tu l'appelais à 4h du matin ?

Confucius : Ouais. Mais j'étais tout seul parce que lui, il croit qu'il y a Tony, etc, machin, mais je suis tout seul, moi. Il faut faire croire à Gérard et tout. Tu peux me passer sur l'antenne ou pas ?

Phildar : Euh, ouais.

Confucius : Ah, tu donnes un faux nom, t'as qu'à me donner... Je sais pas, tu me fais appeler Raclette.

Olivier, feignant l'intrusion en direct de Raclette, : Ah, sur Minitel, il y a... C'était Gérard, je suis avec Sandy dans ma chambre et elle me demande de me foutre des cotons-tiges dans le cul, ça lui rappelle des bons souvenirs.

Gérard, jouant ma la comédie : N'importe quoi.


Manu : Bon, Gérard, on accueille Raclette. Pose ta nouvelle question, c'est parti. Accueil de tous les auditeurs

Raclette : Bonsoir, tout le monde. Bonsoir, Gérard, bonsoir.

Gérard, grand sourire dans la voix : Salut, Raclette. Alors, normalement, on a Cécile. On a Byzance. On a Jean-Luc. Carla et Raclette. On a aussi Cure-dent, ... Qu'est-ce que c'est que Barbara, là ?

Phildar : Ah, mais c'est bon, on a tout ça. Cure-dent, Mylène. Mais t'inquiète pas, on a 8 lignes, maintenant. On a fait des travaux.

Gérard : Refaites-moi une liste.

Manu : Oh là là, Gérard, le papier, ça vaut cher quio.

Amandine : Hé, Gérard. Tu m'as toujours pas virée. Moi, je t'avais dit que je voulais que Manu me calme hors antenne et je suis toujours pas calmée. Là, ça va pas du tout.

Gérard : Eh ben, Phildar, il va te calmer hors antenne, d'accord ?

Jean-Luc : Il va te caresser la raie des fesses, Gérard, ça te faire du bien.

Gérard : Qui c'est qui vient de dire ça ? silence. Non, mais vous êtes prié de donner les noms quand vous dites des saloperies.

Raclette : Ouais, c'est Raclette, là. Je peux répondre ? Raclette, il aimerait repasser hors antenne. Il voudrait dire un truc à Phildar, c'est possible ?

Jean-Luc : Phildar, il va te toucher la raie des fesses aussi, fais gaffe.

Manu : Pas de problème.

Gérard : Bon, il faut calmer Amandine.

Phildar : Allô Raclette ?

Raclette : Ouais.

Phildar : Ouais, t'es hors antenne.

Raclette : Ouais, c'est Max, là. Il est là, Max ?

Phildar : Mais non, il est pas là.

Raclette : Tu peux pas me le passer ?

Phildar : Bah, je sais pas où il est.

Raclette : Faut pas que tu lui dises non plus parce que...

Phildar : Mais non, non, mais qu'est-ce que tu veux, Raclette ?

Raclette : C'est pour dire qu'on lui prépare un truc vendredi à la loco.

Phildar : Ah bon, quoi ?

Raclette : Des affiches où ils se font enc... dans les chattes de la loco. On va mettre des affiches partout.

Phildar : Non, non, mais c'est chiant, Raclette. Change un peu, change un peu. C'est toujours la même chose. Je sais pas, tu peux faire un autre truc, quoi, où ils se tripotent la queue ou je sais pas quoi...

Raclette : Il y a le mec de Belgique qui m'a appelé aussi qui fait les vidéos.

Phildar : Fesse de babouin ?

Raclette : Ouais, il demande si c'est possible d'avoir des... que vous pouvez me donner des images de Fun TV, comme ça, on fait des cassettes.

Phildar : Ouais, pas de problème. On va t'envoyer ça.

Raclette : On les vend et vous pouvez vous faire de l'argent aussi. Ne dites rien à Gérard. Je donnerai mon adresse.

Phildar : OK, on te refout à l'antenne.

Gérard : Donc, vous avez calmé Amandine ?

Amandine : Ouais, ça y est, je suis calmée. Ça m'a fait beaucoup de bien. Merci, Gérard.

Gérard : OK, donc, Cécile ? Byzance ? Raclette ?

Raclette : Oui, mais moi, je vais y aller, moi.

Raclette : Ta mère. Cynthia : Salut, raclette.

Gérard : Curedent ? Carla ? (dernière syllabe répétée en écho par Jean-Luc et Olivier). Olivier, fais pas chier avec tes double-voix et tu réponds pas à ma place. Carla ? Jean-Luc ? Et Mylène ? (Même répétition en écho). Bon, et Olivier, tu commences à me faire chier, toi. D'accord ?

Olivier : Moi, ça va.

Gérard : Bon, écrivez-vous avec des bons ou mauvais caractères ? écho Olivier, tu fermes ta gueule maintenant !

Barbara : Gérard, tu me fais peur quand tu cries.

Céline : Ouais, Gérard, tu me fais peur, là.

Cynthia : Gérard, tu m'excites quand tu cries.

Jean-Luc : Ah, elle a envie qu'on lui touchela raie des fesses, putain.

Phildar : Ah, tu voulais me dire un autre truc, Raclette ? Attends, vas-y.

Tu peux parler, là, vas-y.

Raclette  : Ouais, c'est Chaperon Rouge. Dernier truc, mais tu dis pas à Gérard, mais comme j'ai le numéro de Sandy, je l'ai appelée, là, parce qu'apparemment, elle m'a dit qu'elle avait eu un problème et que, normalement, j'ai un rencard avec. Je devrais la voir, ouais. Comme ça, je vais récupérer plein de trucs sur GG.

Phildar : Et tu la vois quand ?

Raclette : Je sais pas. Faut que je la rappelle, elle m'a dit.

Phildar : Mais t'as eu les infos par qui ?

Raclette : C'est elle qui me l'a dit.

Phildar : Mais c'est quoi ? C'est sérieux, entre vous ?

Raclette : Non, mais je la connais pas, mais je l'ai eue au téléphone et tout. Je sais qu'elle est avec Gérard, mais je suis sûr qu'on va la voir avec des copains, avec les mecs de Belgique. On va la filmer et puis on va faire de la vidéo. Et j'ai un copain qui est à Suresnes et tout, c'est le mec qui met, c'est un pote à moi qui met les affiches comme quoi il veut prendre la boîte aux lettres. Il a dit qu'il les avait surpris et qu'il les avait trouvés tous les deux et qu'il va prendre des photos.

Phildar : Ah ouais, comme Voici, quoi.

Raclette : On va peut-être les donner dans un magazine.

Phildar : Et tu veux te la faire, Sandy ?

Raclette : Non, mais je m'en fous. De toute façon, elle est conne, elle est laide. Mais ... Faut pas lui dire, Gérard. Et vendredi, t'es à la loco ?

Phildar : Ouais, ouais, bah...

Raclette : Avec Max et tout ça ?

Phildar : Ouais, on sera tous... Mais Gérard sera là aussi,

tu peux...

Raclette : Bah, je vais voir. Il me connaît pas, il m'a jamais vu, mais moi, je le vois à chaque fois.

Phildar : Et t'es comment ? T'es comment ?

Oliiver, chuchottant à Gérard près du micro : J'enregistre, j'enregistre.

Raclette : Je suis petit, brun. Je fais 1m67, 1m68. J'ai 19 ans.

Phildar : Tu seras habillé comment, vendredi ?

Raclette : J'aurai un tee-shirt blanc avec une... Avec un truc de... Un peu plus ou moins, un truc un peu Mickey et tout.

Olivier, à Gérard, bouillonnant : Vas-y Gérard, Casse-le.

Phildar : Moi, comme ça, si tu veux, on pourra mettre ça au point vendredi, donc comme ça, je peux te repérer.

Olivier : J'ai tout enregistré.

Raclette : Tu sais, Olivier de la Pro, là ? Tu pourras me le passer parce que je suis sûr que lui, il peut me faire des trucs, on peut faire des montages, des trucs de production.

Phildar : Ouais, mais attends, tu bouges pas, tiens, je te le passe. Je te passe le téléphone.

Olivier : Ouais, allô ?

Raclette : Vous mettez pas l'antenne.

Olivier : Non, non.

Raclette : Il y a le débat, là ?

Olivier : Ouais.

Raclette : Bon, et pour ne pas faire trop de bruit, je suis Chaperon Rouge.

Olivier  : Ah, t'es Chaperon Rouge.

Raclette : C'est un mec qui fait chier Gérard avec des copains.

Gérard, triomphal : Eh, petit con ! Trouduc ! Tu vois, c'est con, ce que tu viens de dire.

Raclette , surpris: Allô ?

Gérard : Ouais, ouais. Eh, c'est con, là, ce que tu viens de dire.

Phildar : Non, mais c'est Gérard. Il vient de me piquer le téléphone, Chaperon Rouge. Je peux rien faire.

Olivier : Mais t'es pas en direct, par contre. Raclette raccroche, on entend la sonnerie de fin de communication. Enthousiasme général, ils ont attrapé ce harceleur !.

Gérard, exultant : On a les preuves !

Olivier, embarrassé : Merde !

Gérard : On a les preuves !

Manu : Comment ça, non ? Qu'est-ce qu'il y a, Olive ?

Olivier : Il n'y a plus de bande.

Gérard : Eh, ouais, mais on a toutes les preuves, maintenant.

Phildar : Mais non, mais ça a pas enregistré, regarde !

Phildar et Manu : Oh, putain, mais Olivier ! Putain, merde ! Oh, non ! Merde, Olivier !

Manu : T'es vraiment un gros bœuf Olive.

Phildar : Putain, il est zéro, là, pro. Il est zéro. Putain, allez, dégage. Non, vas-y, il en a ras-le-cul, là !

Gérard : Bon allez, c'est pas la peine, on arrête.

Manu, déçu : Non, non, franchement, là, tu chies, quoi !

Tout le monde quitte le studio

Olivier : Ah, non ! Oh ! Oh, mais revenez ! Non, mais ils m'ont laissé tout seul... Revenez, oh ! On est tout seul ! On est là ! J'ai oublié d'enregistrer. J'ai oublié. Il y avait un mec qui balançait tout à l'antenne. Les gens reviennent dans le studio, avec Max, Gérard raconte ce qu'il s'est passé mais très loin du micro, de manière inaudible par l'antenne. Les auditeurs parlent entre eux pour repréciser qui est présent dans le débat..

Olivier  : Vous êtes tous à l'antenne. Et Gérard est à la porte, en train d'essayer de discuter avec Max.

Les auditeurs appellent le retour de Gérard

Max : Ce qu'on fait, c'est que... on va rappeeler via des téléphones télécommandés. Gérard, tu ne parles pas, mais à ce moment-là, essaye d'avoir de l'info. Mais il va revenir ! Vous lui parlez tous les trois, vous lui dites que vous êtes d'accord. Qu'est-ce qu'il disait ?

Gérard, boudeur : Il disait tout.

Max : Je n'ai pas écouté, qu'est-ce qu'il disait ?

Gérard : Il balançait comme quoi il avait piraté le portable à Sandy et tout, alors qu'il n'a pas son numéro.

Max : Si, il paraît qu'il l'a, mais sur l'Internet, il va le mettre.

Gérard : Oui, ben qu'il ne le met pas sur l'Internet, parce que c'est moi qui l'ai, son portable. Donc, qu'il ne s'amuse pas à ça.

Max : Essayez de le rappeler. Je vais écouter, je vais écouter.

Gérard : Donc, on récupère Amandine, Céline, Bizange, Cure-ent, Carla, Jean-Luc, Mylène et Barbara. Donc, alors, écrivez-vous... Bon, non, Olivier, s'il te plaît, tu ne commences pas, là ? beep d'un jeu électronique et Olivier parle par-dessus Gérard via des honomatopées

Donc, écrivez-vous avec des bons ou mauvais caractères ? Barbara.

Barbara : Oui, ben à mon avis, ça dépend du caractère de chacun. Parce que, selon les caractères que tu prends, la phrase, elle change de sens. Regarde, avec des petits caractères, tu as des petites phrases. Avec des grands caractères, tu as des grandes phrases. Tu comprends ma théorie ?

Gérard : D'accord. Mylène ? Mylène ? Silence malgré plusieurs tentatives

Phildar : Mais qu'est-ce qu'elle a, Mylène, bordel ? Mais c'est n'importe quoi, qu'est-ce que tu demandes, Mylène ? Et Barbara, coupe ta radio.

Jean-Luc : Elle fait autre chose, en même temps. Gérard : Bon, Jean-Luc ? Bon, tu réponds, s'il te plaît.

Jean-Luc : Ben, répondre à quoi ?

Gérard : À la question.

Jean-Luc : Ah, excuse, j'étais... Il y a Manu qui m'a calmé hors antenne, j'étais pas là.

Cure-dents : Ah, voilà, ça fait une demi-heure qu'on attend.

Jean-Luc : Pour une fois que Manu fait son boulot, excuse, vas-y.

Phildar, voix basse : Gérard, Gérard, Gérard. J'ai réussi à rappeler Chaperon Rouge. Ouais, Chaperon Rouge, c'est Phildar.

Chaperon Rouge : Ouais. Comment t'as eu mon numéro ?

Phildar : Ben, attends, on rappelle tous les gens quand ils passent à l'antenne. Ouais, pourquoi t'as raccroché tout à l'heure ?

Chaperon Rouge : Parce que j'ai cru entendre Gérard. Mais je veux pas qu'il sache, moi.

Phildar : Mais non, mais attends, il m'avait chopé le téléphone, je pouvais rien faire.

Chaperon Rouge : Ouais, mais bon, faites de gaffe, quand même.

Phildar : Ouais, bon, moi, je te repasse, Olivier.

Chaperon Rouger : Et tu peux me faire un truc à la pro ?


Olivier : Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ?

Chaperon Rouge : Tu peux me faire un nouveau remix de Gérard ?

Olivier : Ouais, bien sûr, ouais.

Chaperon Rouge : Et comme ça, tu me le mets sur une cassette, et puis moi, je fais des copies, et puis on...

Olivier : Je peux t'en faire un avec Sandy, si ça t'intéresse.

Chaperon Rouge : Non, ben, m'en fous d'elle pour l'instant. Pour l'instant, j'ai mis son numéro sur l'Internet, alors... Pour faire chez Gérard. Et tu me fais un remix, tu peux me le donner l'instant prochain, et puis moi, comme ça, je fais des cassettes, et puis moi, je les vends 50 balles, et puis toi, je te file 10 balles.

Olivier : Attends, je peux te faire des lasers ?[9]

Chaperon Rouge : Ouais, et puis moi, je te file 10 balles[10] les lasers, et puis moi, je les revends. C'est ce que j'ai fait pour les remixes, et puis il y a le mec de la Belgique, il va faire une vidéo. Il va venir filmer, comme il va venir à la loco vendredi aussi, peut-être, et puis aussi, il viendra filmer Gérard, et puis après, on va voir.

Olivier : Ok, ok, aucun problème. Je te repasse Phildar.

Phildar : Ouais, donc Chaperon Rouge. Mais fais gaffe, parce qu'il écoute, enfin, tu vois, il se méfie d'un truc, là, je pense qu'il a...

Chaperon Rouge : Ouais, tu parles. Il comprend rien, lui.

Manu : Et sinon, Chaperon Rouge... c'est toi qui a mis les merdes devant sa porte ?

Chaperon Rouge : Non, ça, c'est pas moi, ça.

Manu : C'est qui, ça ?

Chaperon Rouge : C'est quelqu'un, mais je donnerai pas son nom.

Phildar : Ah, vas-y, tu peux y aller. C'est une fille ou un garçon ?

Phildar : C'est une fille. Bon, donc, ça tient toujours pour la loco, vendredi ?

Chaperon Rouge : Ouais, vendredi à la loco, je vais mettre des affiches, et même si je mets pas d'affiches, de toute façon, je prépare des trucs, et je vais distribuer des tracts, et dans la loco, peut-être, je vais voir. Et je serai habillé, donc, brun et tout, avec un tee-shirt.

Phildar : Ok, bon, bah, ça roule, Chaperon Rouge.

Chaperon Rouge : Et tu peux, parce que j'ai eu... J'ai Henri, une fois, il m'avait donné son numéro, mais je l'ai perdu, tu sais, c'est le copain de... Tu connais, c'est le copain de...

Olivier : Bah, je vais te faire de numéro de Gérard, attends.

Chaperon Rouge : C'est lui, des fois, c'est Henri qui me donne des infos.

Olivier : C'est 0685... 20... hmmm... hmmmm...

Chaperon Rouge : D'accord.

Chaperon Rouge : Bah, je vais le rappeler, ouais. Et tu dis à Gérard que vous, c'est pas moi, que Chaperon Rouge, c'est pas moi qui fais les bêtisiers et tout.

Phildar : Non, non, non, bien sûr, bien sûr. Mais fais gaffe, quoi, parce que si jamais il te chope, vu tout ce que t'as dit, là, t'es mal, hein.

Olivier : Et tu veux faire des trucs à la loco ou pas ?

Chaperon Rouget : Je sais pas ce que je vais faire. Je vais l'enregistrer, je vais essayer de le filmer en cachette, ou en tous les cas, je vais mettre des tracts, et puis si tu me fais le remix, et bah comme ça, on pourra faire des clips, parce qu'on a plein d'images de Fun TV, on a fait un clip de 4 minutes et on va le distribuer pour les chaînes de télé.

Olivier : C'est toi qui mets des saloperies devant la porte de chez Gérard ?

Chaperon Rouge : Non, c'est une fille. Je dirai pas le nom. Par contre, je connais le mec qui utilise sa boîte aux lettres, il va vraiment le faire, quoi. Et il paraît qu'il y en a plein qui vont le faire.

Phildar : C'est pas une grosse, la fille, qui met des merdes devant ? C'est pas Christine ?

Chaperon Rouge : Moi, je l'ai déjà appelée, Christine, elle m'a dit qu'elle voulait faire des trucs sur lui.

Phildar : Non... Elle voulait faire quoi ?

Chaperon Rouge : Elle m'a dit qu'elle pouvait me donner des informations sur lui, de comment il était et tout, pour que je l'aie sur l'internet. Comme elle disait??? Bon les coton-tiges, il paraît que c'est pas vrai. C'est pour déconner, mais pareil qu'elle disait...

Phildar : C'était autre chose, non ?

Chaperon Rouge : Non, non, mais il disait qu'effectivement, il faisait pipi à côté, c'est vrai, qu'il faisait pas sa vaisselle et que c'était un porc et qu'il se changeait jamais et qu'il sentait la transpiration et qu'il était bourré tout le temps et elle m'a demandé si c'était possible de le mettre sur l'internet.

Phildar : Ah ouais ? Et tu vas le mettre, tout ça ?

Chaperon Rouge : Je vais voir, ouais, peut-être, ouais. C'est Christine qui m'a demandé. Elle m'a dit qu'elle me fait des 100 balles si je le mets.

Olivier : 100 balles ? Putain, attends, tu te fais arnaquer, là. Tu vas être riche ?

Chaperon Rouge : Non, mais elle me paye en chèque. Pas en liquide. Comme ça, je peux pas me faire avoir.

Phildar : Bon, bah, ce qu'on fait, tu passes plus à l'antenne, là ?

Manu : Chaperon rouge ? Ouais, Tony, Arnette, Luigi et tout ça, ils sont avec toi ou pas ?

Chaperon Rouge : Euh, je les connais, ouais. Surtout Tony. Tony et Arnette, c'est les deux que je connais le plus, et ouais.

Manu : C'est bon à savoir.

Phildar : Et Constant, et Constant ?

Chaperon Rouge : Oh, bah, Constant, lui c'est un enculé, parce que lui, il dit toujours qu'il fait rien, mais c'est le pire des enculés, ouais. C'est lui qui a tout manigance au début. Mais Tony, au début, il a fait plein de trucs avec David, Luigi, tout ça, ils étaient tous dedans. Il arrêtait pas de dire, ouais... Ouais, mais pas méchant, mais il disait tout le temps, ouais, on va venir devant la radio et tout.

Olivier, chuchotant : J'enregistre tout, on pourra les repasser.

Chaperon Rouge : Je me demande si c'est pas Tony qui... En fin de compte, il y a des filles mais je me demande si c'est pas Tony qui était venu une fois, qui avait chié devant chez lui la première fois.

Phildar : Ah bon, tu crois ?

Chaperon Rouge : Ouais, je crois que c'est lui.

Phildar : T'as reconnu son caca ?

Chaperon Rouge : Ouais. Non, mais je sais, parce qu'il me l'avait dit. Il m'avait dit qu'il avait demandé à l'Alligator si c'était possible de venir filmer pour Fun TV, mais que l'Alligator, il a dit non.

Phildar : Ah, carrément.

Chaperon Rouge : J'ai reconnu la voix de l'Alligator, il est passé à l'antenne quand il faisait le petit gamin de 13 ans, c'était l'Alligator.

Phildar : Et c'est toi Homomag ?

Chaperon Rouge : Non, c'est pas moi.

Phildar : Tu connais les mecs qui font Homomag ou pas ?

Chaperon Rouge : Ouais, ouais.

Phildar : C'est qui ?

Chaperon Rouge : C'est des mecs de Bordeaux.

Olivier : Et Max ? Max, il t'a aidé là-dedans ou pas ? Il est au courant, Max ?

Chaperon Rouge : Euh, non. J'ai voulu lui parler à la Loco, on a déjà parlé avec lui, mais il savait pas que c'était moi. Sinon, il m'aurait chopé avec Gérard et il m'aurait fait la fête. Mais tu veux me faire le remix ? Tu me l'envoies quand ?

Olivier : Bah, je te l'envoie dès demain.

Chaperon Rouge : Il faut que je te donne mon adresse ou pas ?

Phildar : Ouais, tu vas me filer ton adresse hors antenne.

Chaperon Rouge : Bah, je te donnerai pas mon adresse à moi, je te donnerai une boîte aux lettres neutre des PTT[11] où t'envoies et après j'irai récupérer mon courrier en cachette. Une boîte aux lettres secrète où, de toute façon, tu peux pas dévoiler, même si t'as l'adresse, tu peux pas savoir où j'habite.

Olivier : Une boîte postale, quoi.

Phildar : Ok, mais t'habites en France ou t'es de passage ?

Chaperon Rouge : J'ai habité en Belgique avant. Et je suis de province.

Phildar : Ah, d'accord, tu viens de Belgique et là t'es de province.

Chaperon Rouge : Je suis de Tours. Bref je vais vous laissez, là. Parce que si Gérard, il entend et tout, s'il arrive et tout, je vous laisse.

Gérard, souriant : Eh ouais, mais trop tard, mon pote.

Phildar : Ah, merde, je suis désolé, Chaperon Rouge, il m'a encore piqué le téléphone.

Gérard : Eh ouais, pauvre con. Eh ouais. Le téléphone raccroche

Céline : Gégé,, il s'est passé quoi, là ?

Gérard : Non, non, non, non, non, c'est normal, on a voulu savoir quelque chose et...

Jean-Luc : Ouais, bien joué les gars, vous l'avez eu ! Ouai !

Gérard  : Non, non, mais c'est bon, on a eu maintenant toutes les preuves de...

Cure-dent : Ça pourrait s'excuser, au moins.

Gérard : Donc, excusez-nous du petit problème.

Céline : Raconte-nous, Gégé, qu'est-ce qu'il se passe ?

Gérard : Non, c'est que, ben... Ce qui s'est passé, c'est que, ben, ce fameux chaperon rouge, là, ben, on va...

Jean-Luc, dérision : On va le coincer avec les policiers.

Barbara : le grand méchant loup dans l'histoire...

Gérard : Non, non, mais on va vous remettre, juste avant de continuer, là, on va essayer de...

Manu : L'enregistrement, alors, Olive.

Gérard : On va essayer de vous le faire passer, donc... Ouais, ça a été enregistré.

Manu : Eh, Gérard, on l'a bien baisé, quand même, hein.

Gérard : Là, on va s'amuser, maintenant.

Phildar : Là, tu vas faire quoi ? Tu vas porter plainte ? Tu vas aller voir les flics ?

Manu : Ben, avec ça, tu peux, hein, là.

Cure-dent : Eh, mais Gérard, ça donne quoi d'avoir une bande ? Tu sais toujours pas qui c'est ?

Gérard : Mais, il a donné son nom, maintenant, ça y est.

Manu : Si, si, c'est décrit, il a dit un T-shirt Mickey, tout ça, machin.

Phildar : On va le choper, à la loco.

Manu : Donc, c'est bon, Olive ?

Olivier, gêné, confus : Je sais pas où ça sort, le DAT!ref name="hist8"></ref>.

Gérard : Donc, on revient à Aimez-vous et écrivez-vous avec des bons ou mauvais caractères, et avant, on va vous faire écouter tout ce qui s'est passé. Olivier diffuse alors un extrait de l'avant-débat, au cours duquel Max et Gérard échangeaient en direct sur la composition de l'équipe des débats de ce soir.

Manu  : C'est quoi ça ? C'est la réunion, ça, c'est la réunion, Olivier.

Phildar : Mais c'est le début de l'émission !

Olivier, confus : Je sais pas ce qui s'est passé.

Gérard : Tu sais pas ce qui s'est passé ?

Manu : Ouais, comme par hasard. Attends, ça veut dire quoi, ça...

Gérard : Ce coup-là, tu... Il se démerde tout seul, là, il nous énerve.

Jean-Luc : Fous-lui une claque et arès tu reprends ton débat !

Manu : T'as qu'à faire le débat, Olivier !

Gérard : tu passes le prochain disque et tu me le vires, là-bas.

Olivier : Ah, non, s'il te plaît, Gérard.

Phildar : Bon ben c'est pas grave, on va essayer de retrouver. On aura peut-être des autres cassettes. Continue le débat.

Gérard : Ouais, ben, je voulais que tout le monde écoute, là, parce que...

Cure-dent : Gégé, ça fait une heure que j'attends pour t'entendre raconter des conneries.

Jean-Luc : Eh, Gérard, mets-lui une claque à Olivier !

Gérard : Bon, allez, on reprend, bon alors... Amandine, Céline, Bizange, Cure, Dan, Carla, Jean-Luc, Mylène et Barbara... donc, qui c'est qui veut répondre à la question ?

Jean-Luc : Jean-Luc, moi !

Gérard : Merci, Olivier, encore.

Jean-Luc : Ouais, merci, Olivier, hein, merci, c'est sympa !

Gérard : Ben, tu peux... tu peux... tu peux... préparer un disque, hein, d'accord ?

Céline : Euh, ouais, donc, ça dépend des caractères.

Gérard : Ben c'est comme ce que Barbara a dit avant... avant qu'on vous recoupe, euh... pour écouter ce que Chaperon Rouge disait...

Céline : Il y a les gros caractères, il y a les gros, les petits, les grands, les... Les bons, les méchants. Il y a toutes sortes de caractères.

Gérard : D'accord. Euh, pour toi, Mylène ?

Mylène : À mon avis, les caractères... les caractères, hein, c'est... c'est plutôt important, euh... pour ce que tu vas en faire, hein, donc, moi, comme... comme elle disait avant, franchement, moi, je préfère les gros caractères. C'est beaucoup mieux. Parce que les petits, on peut pas faire grand-chose avec.

Cure-dent : Non, mais les gros coléoptères, les gros coléoptères, ils sont hyper dangereux. Ouais, c'est... à une époque, c'est eux qui dominaient le monde, quand même.

Gérard : Ouais, mais qui c'est qui vient de parler, là ?

Cure-dent : Bernard.

Gérard : Non, y a pas de Bernard. Non, mais normalement, j'ai un cure-dent. Bon, Jean-Luc, alors, pour toi ?

Jean-Luc : Pour moi, je sais pas, t'as bon ou mauvais caractère, toi ?

Gérard : Non, mais en écriture, je te parle pas de caractère physique.

Jean-Luc : ben je sais pas écrire. Bah, en fait, ouais, c'est ce qui se passe, quoi. Moi, là, j'ai appris dans la rue, quoi. J'ai jamais été à l'école, je sais pas écrire, quoi.

Céline : J'ai une question.

Gérard : Bah, attends, Céline.

Jean-Luc : Donc, c'est pas super marrant, quoi. Je sais pas si tu connais cette situation-là. Bon, tu sais, tu peux même pas lire les journaux, tu peux même pas lire les vitrines, ni rien, c'est chiant, quoi. Moi, je suis un mec plutôt paumé, j'ai pas envie de foutre le blues à tout le monde, mais bon, ça va pas, quoi.

Gérard : OK, Carla ?

Jean-Luc : Non, mais ça va pas, je te dis pas. Tu pourrais t'occuper de moi, un peu, putain, merde. Ça va pas dans ma vie, moi, merde. Qui c'est qui va régler ma vie, moi ? Qui c'est qui va m'apprendre à écrire ?

Gérard : Bon, vous me prenez Jean-Luc hors antenne, là, quand je demande quelqu'un d'autre.

Manu : Ouais, mais lui, il a des problèmes, quand même.

Gérard : Non, non, mais tu lui demandes qu'il se calme.

Jean-Luc : Et même toi, Gérard, sans déconner, t'étais dans la merde et tout, tu veux même pas m'aider, putain. Ah, laisse tomber, laisse tomber.

Gérard : Carla, tu veux une réponse, s'il te plaît ?

Carla : Voilà, donc, est-ce que t'as un caractère de cochon ? Toutes les voix sont alors compressées dans un compresseur qui enlève le grave

Gérard : Ah, bah, alors là, Carla, t'as...

Jean-Luc : Eh, parle dans un tuyau, Carla !

Cure-dent : Elle a le téléphone dans le cul, Carla.

Gérard : Là, apparemment, c'est Olivier. Bruit d'interférences et de beeps. Eh, à quoi tu joues, là ?

Putain, Carla !

Fin du bruit

Carla : Tu me réponds, Gérard ?

Gérard : Ouais, je t'écoute.

Carla : Est-ce que t'as un caractère de cochon ?

Gérard : Bah, à ton avis ?

Jean-Luc : La question, c'est n'importe quoi.

Gérard : C'est sur l'écriture, c'est pas un caractère physique que je viens de dire. Bon, alors, Curedent. silence car le ton est menaçant, l'auditeur croit qu'il va être éliminté. Bon, alors, tu te réveilles, là, ou quoi ? T'es là, ou quoi ?

Curedent : Ouais. Bah, moi, j'suis Scorpion.

Gérard : Bon, allez, hop ! Bon tte manière, je pense qu'on va... On arrête là, puis terminé.

Jean-Luc : Attends, Gérard ! On a poireauté jusqu'à 3H du matin pour participer à un débat, tu vas jusqu'au bout, ça va, et... T'es de quel signe ?

Gérard : C'est pas l'écriture.

Jean-Luc : Tu sais, tu remarques qu'on peut faire un débat sur l'astrologie pour finir ?

Gérard : C'est prévu pour la semaine prochaine.

Barbara : Moi, je suis vierge !

Jean-Luc : Viens, ma chérie, que je te caresse le clyto.

Gérard : Alors, Byzange ?

Byzance : Oui, c'est Byzance. Bah, moi, j'ai bon caractère.

Gérard : Ouais, non, mais je te parle de l'écriture.

Jean-Luc : C'est ta mère !

Gérard : Jean-Luc ou Curedent, ça suffit de dire des conneries comme ça.

Curedent : C'est pas Curedent. Moi je ferme ma gueule.

Gérard : Bon, bah, tu raccroches et c'est tout.

Cure-dent : Non, je t'écoute et je réponds quand j'ai envie.

Gérard : Manu, tu vires Curedent, comme ça, il répondra pas encore. Les deux garçons continuent à échanger des noms de famille et des prénoms. Mais, Manu, oh ! Les deux standardistes discutent sans se préoccuper de gérard. Bon moi j'arrête, terminé !

Manu, interrompu dans sa discussion : Oui, qu'est-ce qu'il y a Gérard ?

Gérard : Non, non, non, allez, hop. Moi, vous discutez entre vous, c'est terminé, le débat est fini.

Olivier : On va écouter un petit raid.

Manu : On va écouter un petit disque, pose tes questions d'après, Gérard.

Gérard : C'est terminé.

Musique.

Gérard : La suite est la fin des débats du jeudi, donc on va récupérer Amandine, Céline, Bizange, Curedent, Carla, Jean-Luc, Mylène et...

Manu : Non, Curedent, je l'ai viré, tu m'as dit.

Gérard : Ok, donc on va récupérer tout ce beau monde pour dire une petite conclusion.

Jean-Luc : Attends, on a quelle question, là ? Céline parle par-dessus, protestant.

Gérard : Non, non, c'est terminé.

Jean-Luc : Mais attends gérard, fais pas chier, putain, fais pas ta petite bite, là merde.

gérard : C'est terminé !

Phildar : Calmez-vous, calmez-vous, calmez-vous !

Gérard : Non, non, c'est terminé, on fait la conclusion, c'est tout.

Manu : Attendez, attendez ! Tout le monde hurle de colère. Manu, n'obtenant pas le silence, coupe tout le monde de l'antenne.' Conclusion, chacun votre tour.

Gérard : Amandine ?

Amandine : Ouais, qu'est-ce qu'il faut faire ?

gérard : Bah, la conclusion sur le...

Amandine : ah ben non moi j'ai pas répondu à la question 4.

Phildar : Bon, Gégé, t'as posé combien de questions ?

Jean-Luc : Trois ou quatre, à peine !

Byzance : T'as posé trois questions, t'es nul !

Phildar : Mais ça suffit pour faire une conclusion, ça suffit !

Gérard : On en a posé cinq, exactement.

Byzance : Bah, t'es nul !

Amandine  : moi je m'en souviens pas.

Phildar : Rappelle-les, rappelle les questions, Gérard, et on te fait une conclusion par rapport aux questions, écoutez-moi.

Gérard : Donc c'était : aimez-vous écrire ? À qui écrivez-vous ? Faut-il prendre l'alphabet au pied de la lettre ? Et préférez-vous le R majuscule ou le R de rien ? Et écrivez-vous avec des bons ou mauvais caractères, voilà.

Jean-Luc : Voilà, cinq questions, super, pour un débat, jusqu'à quatre heures du matin, on s'est bien fait chier pour rien, merci.

Amandine : Non, mais je veux dire, Gérard, on paye pour participer à tes débats...

Gérard : Non, pour l'instant, c'est vous... Non, c'est vous qui avez appelé, donc on vous a rappelé, donc nuance, c'est pas pareil. Parce que le numéro, il est gratuit, donc vous payez pas. Alors, faut pas prendre les gens pour des cons, là.

Max rentre dans le studio.

Amandine : On paye la radio pour participer, hein.

Gérard : Ah bon, tu payes... C'est nouveau, maintenant, tu payes...

Jean-Luc : Eh ben ouais, eh ben ouais...

Gérard : Non, parce que je vous signale que c'est un numéro vert, et un numéro vert, vous le payez pas.

Jean-Luc, furax : Non, mais ils veulent qu'on leur donne le numéro de carte bleue aux standardistes,

et après, ils nous débitent des trucs au guichet, et tout...

Phildar : Mais ça, faut pas le dire, faut pas le dire à l'antenne, ça !

Jean-Luc : Non, mais sans déconner, j'en ai marre, moi, il est quatre heures du matin, j'ai pas encore dormi... Il est coupé et mis hors antenne.

Gérard : Bon, ben voilà, donc...

Curedent : C'est des acteurs, c'est des comédiens, c'est du bidon, ton émission.

Byzance : C'est dégueulasse.

Amandine : Et puis, de toute façon, Gérard, c'est un acteur...

Byzance : Mais il a raison, il faut le dire.

Jean-Luc : Tiens, toi, t'es payé combien, Gérard ?

Gérard : Ça te regarde pas ?

Jean-Luc : Ouais, ben, tu devrais nous en filer un petit peu, parce qu'on participe bien, hein.

Barbara : Gérard, Gérard, je suis contrôleur du fisc ! T'es payé pour faire cinq questions, t'es... Coupée

Phildar : Bon, Gégé, on y va. Chacun à leur tour.

Gérard : Donc, Amandine...

Amandine : Je voulais savoir, c'est quoi ton vrai nom ? Parce qu'on sait très bien que t'es un acteur.

Manu : Conclusion, Amandine.

Amandine : Bon, ben, ma conclusion, c'est que l'écriture, c'est utile, hein. Voilà. Depuis la nuit des temps.

gérard : Cécile ?

Céline : Ah, ben... L'écriture, c'est important. Et puis, bon, ben, j'ai passé un bon moment. Et puis, ben, je t'embrasse et j'embrasse Manu.

gérard : Bisange ?

Byzance : Non, putain, ça fait 5 15 fois que je te le dis. Ouvre tes oreilles. Eh ben, 5 questions, c'est nul, quoi. Franchement nul, quoi. J'aurais mieux fait d'aller me coucher plutôt que de te parler, quoi.

Gérard : Eh ben, OK. Au revoir. Carla ?

Phildar : Elle est relou, elle, hein.

Carla : Alors, moi, je suis d'accord avec Byzance, celle d'avant. Ton débat était pourri, comme toi. C'était nul, comme d'habitude, et...

Gérard : Allez, c'est bon, si c'est nul, dans ce cas-là... Donc, on n'a plus Jean-Luc ? Bon, alors, Jean-Luc, conclusion ?

Jean-Luc : Donc, en fait, ce soir, je sais pas qui s'est fait baiser entre les auditeurs ou les animateurs. Sinon, je voulais faire un gros bisou à Lali et puis à Phildar, quand même, que j'ai vus récemment. Et puis, Gérard, je te fais un bisou, quand même, même si t'as un gros nez, quoi.

Gérard : D'accord, OK, je te remercie. Peut-être à la semaine prochaine, si tu veux.

Jean-Luc : Donc...

Phildar : Mais, Manu, arrête de les couper quand c'est intéressant, ce qu'ils disent.

Jean-Luc : Donc, Gérard, tu seras prêt à m'accueillir la semaine prochaine ?

Gérard : Ben, si c'est pas le bordel comme cette semaine, oui.

Jean-Luc : Ben, écoute, c'est super gentil à toi, ben, je t'appellerai avec plaisir, je te remercie. J'espère que tu vas passer une bonne fin de soirée.

Gérard : OK, je te remercie. Allez, à la semaine prochaine. Mylène ?

Mylène : Oui, bon, moi, bon, pour conclure, je dirais que l'écriture, c'est utile pour écrire. Et c'est tout.

Gérard : OK, je te remercie. Et Barbara, pour finir ?

Barbara : Ouais, moi, ce que je voulais dire, c'est que, bon, Gérard, même si t'as un gros nez, même s'il est pas beau, ben, je t'aime quand même.

Gérard : OK, je te remercie. Au revoir. Donc, ben, c'est dommage qu'il y ait eu des petites coupures de temps en temps, mais sinon, bon, ben, ça aurait pu aller plus loin. Mais là, bon, ben, malheureusement, on a eu des petits problèmes avec un auditeur, donc on a voulu le passer en direct pour qu'il dise, vraiment, ce qu'il faisait. Donc, voilà. Donc, sur l'écriture, c'est dommage qu'on n'a pas pu aller plus loin. Sur les cinq questions, c'était pas mal. Donc, en tout, sur les deux débats, bon, moi, j'ai... À part le premier qu'il y a foiré, mais sinon, tout s'est bien passé. Donc, j'espère vous retrouver la semaine prochaine avec les deux thèmes de débat. Je vous annonce maintenant... Ça sera sur la musique et sur les signes astrologiques. Donc, alors, sur la musique, ça sera style techno house (prononcé Haousse), et autre.

Phildar : Il y aura un peu de deep ou pas, non ?

Manu : Et c'est quoi, les autres ?

Gérard : Ben, autre style de musique que les gens aiment. Donc, je vais étudier ça avec précaution.

Phildar : Et sur les signes, ça sera quoi ?

Gérard : Ben, ça sera sur tous les signes astrologiques, bon, ben, soit avec les ascendants et tout ça.

Manu : Il y aura les poissons, les béliers, les limaces, les calamars...


Phildar : Astrologie chinoise et tout, non ?

Gérard : Non, non, non. ça sera sur les signes.. français. Voilà. Et, ben, voilà. Donc, je vous retrouve la semaine prochaine et...

Phildar : Attends, il y a un message de Gilles, un dernier message qui dit : « J'ai enregistré un petit peu de la conversation que tu as eue avec Chaperon Rouge. Si tu veux, je peux te l'envoyer. »

Gérard : Ben, t'écris au 143, Avenue Charles de Gaulle, 92521 Neuilly-sur-Seine Cedex et on attend ta cassette. Donc, je vous souhaite une bonne nuit à tous et vous allez retrouver... Bart pour la nuit sans pub et, bien sûr, tous les autres animateurs de la journée. Et n'oubliez pas, demain soir, 22h minuit, Max, le Star System, avec un résumé des débats. Je ne sais pas sur lequel encore.

Phildar : Sur l'avortement, je crois.

Gérard : Non, non, non.

Musique

Le débat sur la musique

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22 janvier 1998. Le nouveau cadre des débats semble désormais acquis. L'équipe est stabilisée et leur intention est claire : insister davantage sur le personnage de Gérard et ses interactions avec son équipe plutôt que sur les insultes des auditeurs à son égard. Les interventions répétées de Phildar et Manu en sont une bonne illustration. La participation, désormais active, de Max lui-même aux débats en tant qu'auditeur, mais aussi de Reego, futur personnage clé de l'émission, renforcent cette idée : l'exemplarité d'un domaine où l'absurde et le surréalisme prédominent. Pour orner le tout, la radio fait intervenir un autre personnage emblématique de l'émission, Françoise. Ancienne travailleuse dans la restauration, la jeune femme, d'une quarantaine d'années, vit désormais dans un milieu pauvre, alcoolisée et malvoyante, dans un modeste appartement de la Courneuve et se fait connaître dans l'émission pour ses coups de gueule, souvent sous l'emprise de l'alcool, adressés à TF1, devant laquelle elle passe le plus clair de son temps. Elle juge ainsi chaque semaine les séries, les scénarios, les animateurs, avec franchise et naïveté. Fin 1997, elle sera l'actrice d'un conflit monté de toute pièce entre gérard et elle, où de prétendus avocats (adolescents d'une quinzaine d'années) rapportent à Françoise des insultes à son sujet sur d'autres radios, fausses preuves à l'appui, et gérard s'en défend violemment. Résultat, des discussions houleuses, absurdes, dont l'apogée sera une confrontation face à face, sous les caméras de Fun TV? en janvier 1998. Mais comme malgré la crédulité et les faiblesses des individus, une tendresse subsiste, elle est présente ici. Il faut préciser qu'elle joue bien mal des rôles, incapable de sortir de son propre personnage bégayant et impulsif.

C'est dans ce nouveau cadre que commence ce nouveau débat, plus tôt que les précédents, notamment parce que la phase de lecture du courrier a été écourtée. Gérard, au centre de la scène, acquiert petit à petit l'idée d'une hiérarchie où, pour les débats, il est le chef. C'est Max qui le conforte dans ce rôle burlesque, mais toute l'équipe y participe et en joue allègrement. Ce soir, il décrète qu'Olivier et Phildar seront au standard, Manu à la technique. La technique, c'est considéré comme le plus haut grade parmi les assistants d'antenne, selon Gérard. C'est aussi de là que les réalisateurs lisent l'écran du Minitel, seul lien en temps réel avec les auditeurs. Reste que dans cette période, et c'est visible à l'antenne, les auditeurs sont téléguidés par le standard, apparaissant ou disparaissant au gré de l'humeur de l'émission et devant adopter le rôle souhaité pour rester. C'est le début d'une équipe plus stable et canalisée, incarnée notamment par Ultraman et ses déclinaisons. Phildar et Manu transforment en profondeur la teneur des propos des auditeurs, voire les poussent à changer de surnom, les retirent si trop envahissants, même si c'est temporaire, bref, ils donnent le tempo véritable à l'émission en ouant sur les effets comiques faisant réagir Gérard et tournant le débat au burlesque. D'ailleurs, dès que le débat s'enlise, tout simplement car le fond est absent, soit la technique, soit un auditeur poussé par le standard, relancent une dynamique, sans que jamais personne ne soit définitivement éliminé.

Enfin, ce débat est marquant par les rapports de forces qui semblent s'insinuer entre les auditeurs. Rita devient peu à peu la risée des autres, car elle est disciplinée, doucereuse, et cela finira par apparaître plus violemment lors du débat sur la Saint Valentin. Tony et Franck, eux, commencent à s'affronter, dans un jeu de style direct, comique mais non moins viril, pour occuper la place. On n'est pas encore tout à fait dans l'entente qui sera le décor de la fin de l'année 1998. Mais une complicité, dans la scène à jouer, se met toutefois en place. Bref, le cahos s'organise, autour de Gérard, pour donner à ce produit radiophonique une dimension surréaliste et burlesque, et non plus simplement une corrida dont gérard est le taureau condamné.

Dernier fait notable : dès le début de l'émission, Sandy est à côté de Gérard, dans le studio. Pétrifiée, les yeux pleins d'admiration et de reconnaissance envers tout le monde et l'animateur, elle est immobile, muette, intimidée. Gérard en dresse une description partiellement vraie vers la fin du débat. Il ment sur son âge, puisqu'on saura plus tard qu'elle a alors moins de 30 ans, et ne la décrit qu'imparfaitement.

Les personnages

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  • Feuille de rose : Laura
  • Franck : Ultraman
  • Gigi,
  • Carole : Stanislava : devient Victoria, Susson
  • Max
  • Tony Morestin : Jérôme, Jean-Pierre Mader, Barney, Préboir
  • Rita: Tulippe
  • Arnette : Rudy
  • Reego : Anthony, Thierry
  • Françoise de la Courneuve : Katia

Gérard : Et voilà, bonsoir à tous, donc on commence un peu plus tôt les débats prévus, donc c'est pas grave, donc vous pouvez toujours nous appeler au 0803 08 5000 et 0800 70 5000 et toujours le 3615 Code FunRadio, rubrique direct. Donc on accueille Laura, 21 ans, de Paris.

Laura : Salut Gérard !

Gérard : Bonsoir Laura, Franck, bonsoir.

Franck : Bonsoir Gérard.

Gérard : Jérôme, bonsoir.

Jérôme : Bonsoir Gérard, bonsoir tout le monde.

Gigi : Bonsoir Gigi.

Gigi : Bonsoir Gégé.

Gérard : Stanislav.. bonsoir.

Stanislava : Stanislava, bonsoir gégé

Gérard : Bonsoir, et Tulippe, 20 ans, bonsoir.

Gulippe : Bonsoir Gérard.

Gérard : Donc alors, la première question c'est sur la musique, alors aimez-vous la techno mieux que la house ? prononcé haousse Ou mieux que la housse ?

Stanislava : Pardon ?

Gérard : Aimez-vous la techno ou mieux que la housse ?

Tulippe : La housse ?

Gérard : La housse ?

Olivier : Moi c'est la dance.

Gigi : La housse de la couette ?

Gérard : Si tu ne comprends pas tout à l'heure ma petite, tu ne vas pas comprendre. Tu ne vas pas faire la première question, tu vas aller tout de suite voir comment ça se passe au standard. Je préviens donc.

Laura : Gérard, est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est que la techno et la house ?

Gérard : Bon, alors la techno, si tu sors en boîte et que tu vas à la loco, tu as de la techno et de la housse en même temps.

Laura : Oui, mais c'est quoi la différence ?

Gérard : Ce n'est pas du tout la même chose.

Laura : Oui, mais d'accord, mais c'est quoi ?

Stanislava : Alors pourquoi tu nous demandes si on préfère la house ou la techno si c'est la même chose ?

Gérard : Eh bien, si je vous pose la question, c'est pour savoir vos goûts.

Tulipe : C'est tulipe. Moi je préfère la house.

Stanislava : Oui, c'est Nislava

Tulipe : Comment ?

Stanislava : Non, non, non.

Gérard : Si, vous pouvez réagir tous, n'ayez pas peur. Si ce n'est pas trop le bordel...

Tulipe : Non, moi je préfère la house parce que ça dance. Donc ça dance, c'est cool quoi. C'est trop bien.

Gérard : D'accord. Mais Jérôme et Gilles, vous dormez ? Et puis Franck ?

Franck : Non, non, on laisse les filles s'exprimer.

Jérôme : Ah ouais, je préfère pas parler, sinon je vais t'énerver.

Gigi : Moi je connais pas, moi j'aime pas trop les deux, donc je connais pas la différence.

Gérard : Ah ouais, mais qu'est-ce que t'aimes comme musique alors sinon ? Tte manière, ça va être une question aussi, hein.

Gigi : Moi j'aime le rock et tout, parce que ça bouge trop la techno et ça me gave au bout d'un moment, quoi.

Gérard : Eh ben, le rock, ça bouge pas ?

Jiji : Ouais, mais la techno, c'est toujours boum, boum, boum, c'est chiant quoi au bout d'un moment, quoi.

Stanislava : Ouais, mais il faut avoir aussi une certaine culture pour le côté de la techno, hein.

Tuippe : Non, en fait, ça c'est une question de rythme, hein.

Gérard : Ouais, mais donnez vos noms, donnez vos noms si vous voulez réagir quand même, là.

Tulipe  : C'est Tulipe. Moi je dis que ça c'est une histoire de rythme. Si t'as pas de rythme dans le sang, si tu bouges pas ton corps avec les vibrations de la musique, ça peut pas marcher, hein.

Stanislava : Stanislava, je suis tout à fait d'accord.

Gérard : Ok. Qui c'est qui voulait réagir, là, comme garçon ?

Benoît : Benoît.

Gérard : Non, mais attends, commence pas à te foutre de moi, euh...

Jiji : Eh, Gérard ? C'est Gigi ?

Benoît : Eh, Gérard, tu m'entends ? Attends, attends, attends deux secondes, Gérard, tu m'entends ?

Gérard : Ouais.

Benoît : Je suis un belge.

Gérard : Oh non, mais... Eh, c'est quoi, là ? C'est qui, celui-là, alors ?

Manu : Oliv, tu commences pas.

Gérard : Eh, c'est qui, celui-là, alors ?

Phildar : C'est Olivier, c'est Olivier ! Il met m les habituels.

Manu : Ça y est, ça commence. Ça commence.

Gigi : Eh, Gérard ? C'est Gigi ? Et moi, je voudrais savoir, tu préfères la techno ou la house ?

Gérard : Pareil, moi, j'aime les deux.

Gigi : Et t'aimes bien danser ?

Gérard : Ben, quand j'ai l'occasion, oui.

Stanislava : T'as bien souvent l'occasion, Gérard, non ?

Jérôme , en fond derrière Stanislava : il est plus souvent au bar, quand même.

Gérard : Tu sais qui dit que je suis souvent au bar ?

Jérôme : Euh, le belge, là, Benoît.

Gérard : Ouais, c'est ça. Bon, alors, Jérôme, tu dégages.

Jérôme : Mais c'est pas moi.

Gérard : Non, c'est pas toi....

Franck : Euh, Gérard, c'est Franck. Est-ce que t'aurais pu faire DJ comme Max ou Jean-Marie K ?

Gérard : Non.

Franck : Pourquoi ?

Gérard : Parce que ça me dit rien du tout, pour l'instant. Peut-être que ça viendra un jour, on sait pas.

Stanislava : Gérard, c'est Stanislava. Quel genre de techno, t'aimes ?

Gérard : Tous les genres de techno que Max passe à l'antenne.

Jérôme, imitant en voix de tête la voix de Stanislava, un peu ridicule : Eh, Gérard, c'est Gérard, t'aimes le hardcore ?

Gérard : Eh, Jérôme, tu dégages, allez, hop. Bonne nuit. Vous me changez, Jérôme.

Phildar : Pourquoi, il a fait dans sa culotte ?

Gérard : Allez, hop.

Jérôme : Mais attends, je pose une question et tu m'envoies bouler ?

Gérard : Ouais, mais attends, tu prendras ta voix normale, tu prendras pas la voix d'un travlo, d'accord ? Laura.

Laura : Dis-moi, tu dis que tu danses sur la techno, toi ? Mais je t'ai pas souvent vu danser sur la techno, pourtant tu vas souvent à la loco.

Jérôme : Peut-être que tu l'as pas vu au bon endroit. Il danse pas sur la piste, lui. Il remue surtout les fesses ... ailleurs...

Franck : dans les WC non ?

Stanislava : Ouais, ouais.

Jérôme : Ouais, voilà.

Gérard : Bon, alors, attendez, qui c'est qui vient de dire dans les WC, déjà, pour commencer ? silence. Eh, répondez, là, les deux, sinon vous allez gerber tous les deux d'entrée, là, maintenant. Franck et Jérôme, lequel des deux ?

Franck : Ah non, mais c'est pas moi, hein.

Gérard : Vous voulez pas répondre ? Alors, bonne nuit à vous deux. Allez, hop. Bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit, ça vous apprendra.

Jérôme : Eh, Gérard, c'est pas pour dénoncer, c'est Franck.

Franck : Eh, non, mais c'est n'importe quoi, dans la mesure où c'est pas moi, j'ai pas mesure de me dénoncer, donc c'est à l'autre de parler, hein.

Jérôme : Bah ouais, donc je te dénonce, c'est Franck.

Franck : Non, c'est pas moi, c'est toi.

Stanislava : mais sérieux, personna a dit des WC là.

Gérard : Non, presque pas, j'ai pas entendu. Deuxième question, bah, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon. Tte manière, le premier qui dit ça, il va dégager, je vais pas chercher qui c'est.

Tulipe : Bon, vas-y, Gérard, pose la deuxième question.

Gérard : Quelle musique aimez-vous écouter le plus ?

Tulipe : Ouais, bah, moi, j'adore Dick Rivers.

Phildar : c'est pas de la techno ça.

Gérard : Mais quel genre de musique ? Attendez, il y a une question.

Manu : Il y a un message, il y a un message Minitel, et on nous dit, pour voir danser Gégé à la loco, c'est ou les chiottes, ou le bar ? C'est vrai ?

Gérard : N'importe quoi. Euh, ça commence pas sur Minitel, sinon, si tu vois des questions comme ça, c'est pas la peine de couper pour me les annoncer, parce que j'en veux pas du tout. Non, non, mais... J'avais bien précisé d'entrer avant de commencer les débats, hein.

Manu : Ok, pardon.

Gérard : Donc, quelle musique aimez-vous le plus écouter ? Quelle musique écoutez-vous le plus ? Tulipe ? Oh ! silence. Eh, c'est quoi, là, ce bordel ? Alors ? Vous répondez, là ? Bon, euh, Olivier, là, s'il te plaît. Olivier, je..

Olivier : Non, je regarde, je regarde, Gérard, je regarde. Je sais pas d'où ça vient, là.

Phildar : Qu'est-ce qu'il y a, Gérard ? Y a plus personne à l'antenne.

Phildar : Ah, bah, c'est Olivier qui les a tous mis en wait.

Gérard : Bon, allez, Olivier, tu dégages, aller ! Olivier, va voir dans ton studio de pro, là, ce qu'il se passe. Bon, euh, qui c'est qui voulait réagir, là, Tulipe ? silence. Bon, bah, j'ai personne. Tout le monde se manifeste en même temps. Oui ben allez-y ! Bon Laura !


Laura ' : Non, moi, je disais que ce que j'aimais, c'était... J'adore la techno. Euh, j'adore la dance. Enfin, j'adore tout ce qui bouge, parce que j'adore danser. Donc, en général, c'est tout ce qui... tout ce qui bouge... Enfin, j'aime pas tellement le... J'aime bien écouter le reggae et tout ça, mais, euh... C'est tout, quoi.

Gérard : D'accord. Euh, Franck ?

Franck : Ouais, moi, je suis surtout... Je suis pas très techno, musique électronique, mais, euh... En revanche, je suis à fond dans tout ce qui est sonorité rock'n'roll, rock'n'roll, hard rock, metal tout ça... Bon, c'est plutôt pas mal, quoi. Je sais pas si tu connais, Gérard, mais, euh...

Gérard : Ouais, d'accord. Ouais, je vois.

Stanislava : C'est Sophie. Moi, j'aime bien les remixes de Gégé.

Gérard : Mais attends. Eh, oh, Sophie, tu sors d'où, toi ? Elle sort d'où, celle-là, là ? Elle sort d'où, là, Sophie ?

Stanislava : C'est Stanislava, Gérard.

Gérard : Jérôme ? Tu te réveilles ou tu vires ?

Jérôme : C'est comme Franck, moi, j'aime bien le rock'n'roll.

Gérard : Ouais, bah, bien sûr, dès que tu en as un et qui dit ça, automatiquement, toi, t'as...

Jérôme : Bah, j'ai le droit d'avoir les mêmes opinions que lui, hein.

Gérard : Bon, bah, tu fais ce que tu veux, hein.

Tulipe : Ouais, Tulip, je réponds. Ouais, bah, Gégé... Ouais, bah, moi, j'adore le rock français à la con. Genre...

Franck : Noir Désir ?

Tulipe : Non, non, si tu Dick Revers et Eddy Mithcell tout le rock français à la con, j'adore ça, moi.

Manu : Il y a une question sur Minitel, on nous demande si danser la Foumois-là.

Gérard : N'importe quoi. Enfin...

Laura : Gérard, c'est Laura. Euh... Qu'est-ce que t'écoutais quand t'étais plus jeune ?

Gérard : De tout.

Laura : De tout ? C'est-à-dire ?

Gérard : Bah, de tout, tout ce qui se passe... Tout ce qui passe à l'heure actuelle.

Laura : Ouais, mais quand t'étais plus jeune, que je sais pas, moi, quand t'avais 15-20 ans.

Gérard : Non, bah, attends, 15-20 ans, j'écoutais déjà un peu de Techno...[12]

Gigi : Claude François.

Gérard : Non, mais ouais, bien sûr, en plus, c'est entre autres, hein.

Laura : Et puis ?

Gérard : Entre autres, Clo-Clo, et puis, tout ce qu'il y a comme chansons à l'heure actuelle, maintenant.

Laura : Tu penses que ce que tu écoutais avant, donc quand t'étais plus jeune, c'est revenu aujourd'hui, quoi ?

Gérard : Non, c'est... Il y en a pas assez à l'heure actuelle, là.

Laura : Il y en a pas assez de quoi ?

Gérard : Il y a pas assez de musique comme on avait au début.

Laura : Tu préférais ? Pourquoi tu préférais ?

Gérard : Parce que... C'était pas mal comme musique. Bon, bah, maintenant, c'est différent.

Gigi : Et Gégé ? Qu'est-ce que t'écoutais quand tu te branlais ?

Gérard : Alors, Gigi, tu dégages, bonne nuit. Allez, hop ! Hop là !

Phildar : Mais c'est une meuf !

Gérard : Je veux pas le savoir ! Allez, hop, C'est terminé, hop ! Voilà. Stanislava ?

Stanislava : Ben euh...

Stanislava : Bon tu te réveilles ou tu fais comme Gigi de tout à l'heure ?

Stanislava : Ah, mais non, non, mais attends, j'écoute, hein. C'était quoi, la question ?

Gérard : Bon, Stanislava, tu vas retourner voir Olivier au standard, Ossandra, il va t'expliquer.

Stanislava : Ah, mais je veux pas, attends !

Jérôme : La voix de Calimero, moi, j'aime pas trop.

Tulipe : c'est un travlo la voix de Tatislana.

Stanislava : Déjà, t'apprends à dire mon prénom, toi.

Gérard : Ouais, si t'es pas contente, ma petite, tu dégages. D'accord ? je t'ai dit, tu vas voir Olivier Ossandra, il va t'expliquer ce que c'est, un débat. Ok ? Olivier ? Ou Manu, là...

Phildar : Tu m'appelles pas Manu, d'accord ?

Manu, à Olivier : Elle va bien, d'ailleurs ? Est-ce qu'elle a aimé la galette ?

Gérard : Bon, eh, vous arrêtez vos conneries, tous les deux, là, ou sinon, vous allez dégager. Non, non, mais moi, je veux pas le savoir. On n'est pas là pour parler de votre mère, d'accord ?

Jérôme : Eh, au fait, Gérard, t'as reçu la galette que je t'ai laissée sur ton paillasson ?

Gérard : Alors, Jérôme, tu dégages.

Jérôme : Ah, non, c'est pas moi.

Gérard : Jérôme, tu dégages, tu me sors Jérôme. Allez, hop, aussi.

Phildar : Je le sors où ?

Gérard : Tu le vires, tu le vires, tu le vires.

Rudy : Bonsoir...

Franck : Salut, Arnette.

Gérard : Non, c'est qui, la parfaite de Gigi ?

Phildar : C'est Rudy.

Stanilava, la voix perçante(( : Allez, Gérard, tu poses ta question.

Gérard : Oh ih Stanislava, je te dis de dégager. Oh, Olivier, tu me prends Stanislava, tu lui expliques ce que c'est, un débat, s'il te plaît, merci.

Tulipe : Ouais, exactement, ouais.

Stanislava : Oh, toi, tu crèves, là-bas, la grenouille.

Gérard : Bon, allez, tu me la dégages complètement, celle-là.

Franck : Eh, arrête de virer tout le monde, Gérard, on va se retrouver à deux dans dix minutes.

Gérard : Bon, alors, Tulipe.

Tulipe : Oui, mon petit Gérard, je t'ai dit, moi, j'adore le rock français à la con, Eddy Mitchell, Dick Revers, tout ça quoi.

Gérard : Et Rudy ? Un enregistrement de la voix de Gérard lance : « J'en ai rien à foutre. »

Rudy : Qu'est-ce que j'aime ?

Gérard : Quelle musique aimez-vous écouter le plus ?

Rudy : Ouais, le son que Groovy New Jack Hardcore.

Gérard : C'est quoi, ça ?

Rudy : Tu connais pas ?

Gérard : C'est quoi, comme musique ?

C'est un truc nouveau, enfin, c'est surtout, je Rudy :vais dans le milieu underground, en Angleterre, tu vois.

Tulipe : Ouais, j'en ai entendu parler, aussi, ouais.

Rudy : Ouais, ouais, tu connais, c'est un truc qui arrive, ça arrivera bientôt.

Phildar : C'est quoi le milieu underground, Gégé ?

Gérard : J'en sais rien.

Phildar ' : Ah, bon. Bon, c'est pas grave. Jean-Pierre Madère, on accueille Jean-Pierre Madère à la place de Jérôme, et Victoria à la place de Stanislava.

Jean-Pierre Madère : Bonsoir.

Gérard : Salut, Madère. Bon, alors, je répète pour les... à moins que vous ayez écouté la question numéro deux.

Jean-Pierre Madère : Ah, non, on était au standard, nous.

Victoria : Non, c'est vrai, on n'a pas entendu.

Franck : C'est le désavantage du standard, on n'entend jamais les questions.

Gérard : Bon, alors, donc, pour la dernière fois, pour les deux qui viennent d'arriver, donc, quelle musique aimez-vous le plus écouter ? Alors, Madère ou Victoria, non ?

Victoria : Victoria.

Jean-Pierre Madère  : Jean-Pierre Madère, Jean-Pierre, s'il te plaît. Je t'appelle pas Cousin moi.

Gérard : oh ben Je t'emmerde ! Parce que tout à l'heure, tu as dégagé vite fait, toi.

Jean-Pierre Madère : Donc, moi, j'aime bien tout ce qui est rock'n'roll, pop, techno, rap, et le reste. J'aime bien tout.

Gérard : D'accord. Victoria ?

Victoria : Victoria aime bien la musique classique et la techno.

Tulipe : D'ailleurs Gégé, je voulais te dire, j'adore Elvis Presley. Est-ce que tu connais Edith Presley ?

Gérard : Qui c'est que tu parles ?

Tulipe : C'est Tulipe. Est-ce que tu connais Elvis Presley ?

Franck : Tu serais capable de nous chanter quelque chose, Gérard ?

Gérard : Non, pour l'instant, on ne chante pas, d'accord ? On fait des débats.

Manu : Gérard ? Oui, sur Minitel, on nous demande si tu es une ancienne clodette.

Victoria : Gérard, je suis sûr que tu as une belle voix, allez.

Gérard, hurle : OH ! Vous fermez vos gueules, s'il vous plaît. S'il vous plaît ! les auditeurs commencent à chanter, Only you, Je ne veux qu'elle, etc. Les standardistes discutent à voix basse.

Phildar : Il y a une pizza, il arrive.

Jean-Pierre Madère, chantant : Only you, Sandy...

Gérard : Eh, vous vous calmez, là, tous les deux, au stanadard ? Bon, alors, la question Minitel, là, parce que tout le monde gueulait, puis eux, là, ils parlaient entre eux. La question Minitel, c'était quoi ?

Manu : C'était, est-ce que tu es une ancienne clodette cachée ?

Gérard : Ouais. Eh, pensez-vous que sur la FM, il n'y a pas assez de rap ? silence. La voix de Gérard : « Ben, ça me fait une belle jambe. »

Gérard : Bon eh, c'est quoi, là, ce bordel ?

Victoria : Les rap, ça a des belles jambes ?

Manu : Ça ne vient pas d'ici, Gérard.

Gérard : Alors, je répète ma question, et vous allez vous réveiller, parce que je sens que tout à l'heure, ça va...

Tulipe : Non, non, non, on n'a pas répondu à la deuxième.

Gérard : Si, vous avez tous répondu, vous me faites chier, maintenant.

Victoria : Gérard si tu ne poses pas de question, comment tu veux qu'on te réponde ?

Gérard : Pensez-vous que sur la FM, il n'y a pas assez de rap ? Silence

Laura : de rapt ?

Gérard : de RAPEUH ! Eh, tu vas te réveiller, sinon, tu vas faire comme Gigi, tu vas dégager. Non, mais, oh, là, c'est quoi, là, ce bordel, là ?

Franck : Bon, eh, Franck, je vais répondre à ta question, Gigi.

Gérard : Non, non, mais, eh !

Olivier regarde les boutons du standard, l'air perdu. Olivier : C'est parce que je ne sais pas bien comment ça fonctionne. Donc là, je leur raccroche le nez.

Manu : C'est comme moi, à la réa.

Tulipe : Gérard, répète la question, s'il te plaît.

Olivier : Là, je les retire, c'est ça ?

Manu, depuis son poste de réalisateur : Ouais, ouais, c'est ça. En fait, tout en haut, tu les retires, tout en bas à gauche, quoi.

Gérard, siffle de mécontentement : Ça commence à bien faire, là, au standard.

Jean-Pierre Madère : Gérard, c'est Jean-Pierre Madère, je voudrais rép...

Lara : Ah, ouais, c'est sympa.

Jean-Pierre Madère : Il n'arrête pas de nous coupe au standard, là.

Gérard : Bon, je sens que je vais mettre un disque et vous allez dégager.

Phildar : C'est une cavale, c'est les auditeurs eux-mêmes qui se coupent !

Gérard : Attends, parce que si c'est le standard comme ça qui coupe tout le monde, c'est plus...

Manu : Reprends ta question, Gérard, reprends ta question.

Gérard : Pensez-vous que sur la FM, il n'y a pas assez de rap ? Tu peux répondre, Laura ?

Laura : Oui. Moi, je trouve que, non, il y en a assez, ça suffit.

Victoria : Oui, il y en a en trop, déjà.

Rudy : Ouais, ouais, moi, je suis d'accord, il y en a en trop, parce que c'est de la musique d'il y a 15 ans et c'est naze. Et puis, il faut passer à autre chose, quoi, maintenant.

Gérard : D'accord, Victoria ?

Victoria : Je trouve qu'il y en a même beaucoup trop. Et je ne supporte pas cette musique-là.

Gérard : Ouais, d'accord. Madère ?

Jean-Pirre Madère : Ouais, mais le rap, moi, je suis assez tolérant sur ce point-là. Je trouve qu'il devrait plutôt, au lieu de chanter du rap, trouver du travail. Parce que pendant que des gens cherchent du boulot et se lassent du gouvernement, qu'est-ce qu'ils font ? Gérard tente de l'interrompre sans succès. Des vieux tubes ! Des vieux tubes de Elvis Presley !

Rudy : Exactement !

Jean-Pirre Meder, exalté : Faire du rap par-dessus !

Gérard, alors que le ton monte chez tous les auditeurs en soutien : Hé, ça suffit, là, Tulipe ! Tulipe !

Phildar : Attends, on la brief.

Laura : Écoute, moi, c'est toi, Gérard, que je vais te dire. Gégé ? Gérard ?

Gérard : Quoi ?

le son se hachure. Hé, putain, mais... Hé, vous arrêtez au standard ou quoi, là ?

Jean-Pierre Madère : On dit pas putain, on dit Sandy travaille.

Gérard : Ah, là, attends, attends, là, là !

Manu, outré : Vas-y, Gérard, alors là !

Gérard : Tu me saques les trois mecs ! Tu me saques les trois mecs, je veux pas le savoir. Tu me les saques complètement, j'avais prévenu. Allez, hop, dehors, pour...

Jean-Pierre Madère : Moi, je veux pas payer pour lui.

Gérard : Non, non, je veux pas le savoir. Tu payes pour tout le monde, toi.

Franck : On va pas payer pour les conneries d'un seul !

Gérard : Je veux pas le savoir, ça leur apprendra. Hé, non, je veux pas le savoir ! Bon, bah, quand vous serez décidés de...

Laura : Gérard, mon amour ? Oui, je peux répondre à la question ?

Gérard : C'est qui ?

Laura : C'est Laura. Donc, c'était à propos du rap, toujours ? Non, mais moi, je voulais dire que, tout simplement, donc, le rap, je trouve qu'il y en avait assez, et donc, j'aime pas du tout cette... Enfin, c'est pas que j'aime pas du tout, mais j'apprécie pas du tout, même, le rap.

Tulipe : Oui, Tulipe, je peux me répondre ?Bon, moi, je voulais te dire, Gérard, que moi, j'aime toutes les musiques, quoi. Je suis ouverte à toutes les musiques, du moment qu'elles ont un sens, hein. Je suis pour, oui. Bon, c'est une musique qui décrit les réalités, quoi. Donc, que ça soit du rap américain ou du rap français, il y a un sens derrière tout ça. Il y a une réalité qui se dessine.

Victoria : Je voudrais dire que les paroles de rap français sont trop nulles.

Gérard : Pourquoi ? Et puis, dans quel sens tu veux dire ça ?

Victoria : Parce que les mecs, ils ont pris un, je sais pas, un télépoche au Télérama, ils ont vu ce qui passe à la télé, ils ont construit une chanson.

Manu fait un signe

Gérard : Attends 5 minutes, Victoria, il y a une question Minitel.

Manu : Non, non, c'est pas une question, c'est un truc qui vient de nous arriver. Et on nous dit, donc, Gégé, c'est Sainte-Anne, rentre tout de suite et arrête de te prendre pour un animateur.

Gérard : D'accord, eh ben, c'est bien, c'est lui qui dépense son fric, moi, j'en ai rien à foutre, je fais ce que je veux. Donc, qui continue, là, c'était... Jean-Pierre Madère et Franck se manifestent. Non, non, mais attends, eh, il m'avait semblé de...Oh, oh, oh !

Phildar : Non, mais je l'ai viré, il se fout de ta gueule, là.

Gérard : Non, mais... C'est bizarre, il est encore là.

Rudy : Oui, mais il y a trop de gros cons comme Gérard sur la FM.

Gérard : Bon, ben, alors, tu dégages.

Phildar : Je le vire, je le vire, et on n'a que Jean-Pierre François.

Gérard : Ah, ben, c'est bien, parce que là, ils vont tous changer... Tu vas les faire changer de nom, ils vont rester.

Phildar : Eh, c'est des pseudo.

Franck : Attendez, Gérard, Gérard, c'est Franck. Bien, je... Gérard, c'est Franck. Alors, je voudrais m'excuser pour le comportement que j'ai eu tout à l'heure vis-à-vis de Sandy, quoi. C'était pas sympa de ma part.

Victoria : Oui, t'es mauvais, hein. T'es mal poli.

Gérard : Attendez, attendez, taisez-vous, les filles.

Franck : Non, c'était complètement nul de ma part d'incriminer Sandy dans tes histoires. Je sais que t'as assez d'ennuis comme ça. Bon, ben...

Victoria : Oh, t'es un lèche-cul !

Franck : Non, mais faut reconnaître quand on fait des erreurs, et voilà, donc...

Jean-Pierre Madère : Non, mais c'était même pas toi.

Franck : Non, Ouai je sais, c'était Jean-Pierre Marielle, mais il faut quand même que je prenne un peu sur moi et dire que j'étais quand même assez consentant, je disais ce qu'il disait, quoi.

Gérard : D'accord. Donc, on va passer à la quatrième.

Franck : il s'en fout complètement, Gérard.

Gérard : Non, mais de toute manière, elle est à côté de moi et ça ne lui a pas tellement fait plaisir ce que tu lui as dit...

Jean-Pierre Madère : C'est pas moi qui lui ai dit, c'est mon camarade.

Gérard : Non, non, non, je veux pas le savoir.

Franck : Sandy, excuse-moi, s'il te plaît.

Tulipe : Gégé ? C'est Tulipe, je voulais te dire, il paraît que Sandy, c'est un vrai canon.

Gérard : Et alors ?

Gérard, gêné : Ben, c'est bien.

Manu : Gérard, c'est un compliment, ça.

Victoria : Mais putain, vous êtes des lèches-culs, hein.

Tulipe, excédée : Non, mais attends, le trav, là. Non, mais attendez, Olivier, Manu, s'il vous plaît, le trav, là, qui s'enlève, il faut comprendre, là, c'est quoi, ça ?

Gérard : Non, mais attends, qui c'est qui parle comme ça, là ?

Tulipe : C'est le trav, là, qui interrompt, qui raconte des conneries.

Gérard : Non, mais qui c'est, là, qui parle comme ça ?

Tulipe : C'est Tulipe.

Gérard : Non, mais attends, Tulipe, c'est moi qui gère les débats, si ça va pas, ça va être tout le monde qui va gerber pendant la musique. Je vais tous vous massacrer.

Franck : Si t'es pas capable de reconnaître n'importe qui, aussi.

Gérard : Donc, pensez-vous que la musique adoucisse les meufs ?

Laura : Les quoi, les meufs ?

Gérard : Ouais, les meufs. Une meuf ? Tu sais pas ce que c'est ?

Franck : La musique adoucit les mœurs ?

Gérard, excédé : Les meufs !

Jean-Pierre Madère : J'ai l'expression, c'est pas ça, c'est la musique adoucit les morses.

Gérard : Non, les meufs.

Jean-Pierre Madère : Non, les éléphants.

Gérard : Je sens que, tout à l'heure, on va... Ça va gerber.

Laura : Est-ce que tu peux nous expliquer le sens de la phrase, Gérard ?

Gérard,  : Des musiques, style Oslo, est-ce que ça peut adoucir une meuf ?

Rudy : Mais c'est pas ça, l'expression.

Franck : C'est pas ça, l'expression, Gérard. C'est les mœurs.

Gérard : Bon, hé, vous allez vous réveiller quand je pose ces questions, c'est moi qui les pose et vous changez pas d'accord ? Ou sinon vous dégagez !

Rudy : C'est qu'on les met correctement, andouille.

Gérard : Alors l'andouille elle t'emmerde, tu dégages.

Laura : Gérard, mon amour, Gérard, mon amour, pourquoi est-ce que tu t'énerves ?

Gérard : Allez, hop, ça va plus vite.

Jean-Pierre Madère : Si je peux me permetttre, tes fleurs, elles seront pas prêtes au printemps.

Gérard : Et ta connerie, elle est prête au printemps ? La lumière s'éteint.

gérard : Bon, hé, tu me refais la... Merci pour la lumière.

Phildar : Putain, Manu, merde !

Manu : Je sais pas sur quoi j'ai appuyé, je connais pas.

Phildar : Mais t'es blaireau ou quoi ? Le interrupteur.

La lumière revient.

Manu : Ah, voilà, voilà.

Gérard : Donc, Laura. Donc, pour toi.

Laura : Non, mais j'ai pas compris le sens de ta question.

Gérard : Pensez-vous que la musique adoucisse les meufs ?

Laura : Non, mais j'ai compris, mais est-ce que tu peux m'expliquer ?

Gérard : Bah, par exemple...

Olivier : Devant ton micro, Gérard.

Gérard : Un slow. Bon, pour toi. Si t'as un mec, tu danses bien un slow avec lui ? Bon, est-ce que ça t'adoucit ou pas ?

Laura : Bien sûr que ça m'adoucit.

Gérard : Bon, bah, voilà, c'est ça le thème de la question.

Tulipe : Bon, je réponds.

Laura : Tu sais quoi, Gérard ? Ça m'adoucirait encore plus si je le sansais avec toi.

Gérard : Non, mais tu vois, maintenant, moi, je...

Jean-Pierre Madère : Moi, si je dansais avec toi, ça me durcirait bien.

Gérard : Qui ? Silence Mais donnez-vous noms, là, les mecs, quand vous parlez.

Jean-Pierre François : Jean-Pierre François.

Gérard : Ouais, cherche pas, parce que tout à l'heure, tu vas...

Laura : Gérard, Gérard, Gérard, mon amour. Oui, tu m'as pas répondu.

Gérard : Ouais, mais Laura, je te signale quand même que maintenant, entre parenthèses... Brève suspension de la lumière. Non, mais depuis le temps que ça a été dit à l'antenne, il me semble que maintenant, c'est pas la peine d'essayer de vouloir choisir mon cœur. Maintenant, il est pris déjà, d'accord ?

Flottement entre gens voulant prendre la parole et n'aboutissant pas.

Tulipe : Je veux dire que Sandy, elle a de la chance parce que t'es un homme unique, Gégé.

Rudy : Heureusement ! Oh, putain, imagine, il y a 5000 Gégés. Je te raconte pas la... Putain, la mort.

Gérard : Qui c'est qui parle comme ça ? Non, mais attendez, de toute manière, pendant la pause, vous allez gerber, là, les mecs.

Franck : Gérard, il paraît que tu as fait un bâtard au cinéma ?

Gérard : Ouais, mais c'est ça.

Phildar : On revient au débat, Gégé, merci.

Gérard : Vous répondez à la question ?

Franck : Ouais, c'est Franck qui répond à ta question. Donc, moi, je pense que la musique adoucit les meufs, mais ça dépend du tempo de la musique, tu vois. Je pense pas que de la techno lancée à fond à un rythme assez violent peut adoucir une meuf. En revanche, un slow, ça peut la rendre sensuelle, tu vois.

Gérard : C'est ce que Laura a dit tout à l'heure.

Franck : Voilà, donc, je suis quand même assez d'accord avec ce qu'elle dit.

Gérard : Tulipe ?

Une voix : Oui, alors, bonsoir, Gérard.

Gérard : Bon, allez, hop. Non, non, non, non, non, non, non, non. Vous réfléchissez à la question. On va mettre la musique. Le petit poucet avec Un petit slip et on vous retrouve après.

Musique.

Gérard : Et donc, c'est la suite de la libre antenne. Vous pouvez, la suite des débats du jeu du soir, vous pouvez nous appeler, toujours au 0803 08 5000 et 0800 70 5000, toujours 3615 code Funradio Rubrique Direct. Donc, on récupère Laura. Ultraman.

Ultraman : Salut, Gérard.

Gérard : Bani.

Phildar : Barney.

Gérard : Barney.

Barney, petite voix : Bonsoir.

Gérard : Salut. Réveille-toi, parce que...

Barney : Je suis réveillé, je suis réveillé.

Gérard : Anthony. Silence Anthony !

Anthony : Ouais, je suis là, Gérard.

Gérard : Moi, tu te réveilles.

Anthony : Ouais, pas de problème.

Gérard : Victoria. Et Tulipe. Donc, qui c'est qui veut répondre à la question ? Donnez vos noms.

Ultraman : Rappelle la question d'abord, déjà, pour commencer.

Victoria : Il y a des nouveaux, Gérard.

Gérard : Alors, pensez-vous que la musique adoucisse les meufs ?

Ultraman : C'est Ultraman, tu peux répondre ?Alors, je pense que la musique peut adoucir les meufs, mais à condition que ce soit un tempo assez lent, genre un slow, et puis point la ligne, quoi.

Victoria : C'est pas vrai, Victoria. Je ne suis pas du tout d'accord.

Gérard : Pourquoi ?

Victoria : Mais parce que...

Gérard : Non, mais attends, Victoria. Si vous voulez, si vous voulez réagir sur ce qu'a dit Victoria, vous pouvez, n'hésitez pas.

Olivier : Non, je voulais dire un truc, c'est que Victoria, elle a une voix pourrie.

Gérard : Bon, toi ta gueule un peu, là-bas.

Ultraman : C'est Victoria des Spice Girls ?

Gérard : Bon, donnez vos noms si vous voulez réagir sur ce qu'on dit. Alors, Victoria, pourquoi tu n'es pas d'accord ?

Victoria : Bah, parce qu'on n'est pas obligés d'écouter de la musique douce pour s'adoucir.

Ultraman : Oui, mais je veux dire, quand tu veux, si tu veux adoucir une meuf avec de la musique, tu ne vas pas t'amuser à passer du techno speed dance encore.

Victoria : Bah, si, pourquoi ? La techno, ça excite vachement et tu peux faire beaucoup de choses calines en écoutant de la techno.

Ultraman : En fait, ça dépend de la meuf en question, de toute façon, je crois. Donc, je trouve qu'il ne sert à rien de généraliser là-dessus et de polémiquer sur ce genre de choses.

Gérard : Ben si mais... Olivier murmure un Hmm. Olivier, t'arrêtes, s'il te plaît ! T'arrêtes, t'arrêtes, tout à l'heure, tu vas te prendre un bouquin dans ta gueule, hein.

Anthony : T'occupes pas de lui, Gérard.

Gérard : Tu commences à me faire chier, là.

Tulipe : Pour moi, c'est une histoire de rythme, tout ça.

Victoria : Ouais, je suis tout à fait d'accord.

Gérard : Qui est d'accord avec elle ?

Victoria : Victoria.

Gérard : Ouais. Mais Anthony, Barney et puis Ultraman, on vous entend pas beaucoup.

Ultraman : Gérard, il faut savoir, parce que nous, quand on parle en même temps que les filles ou quand on parle avant elles, on se fait engueuler.

Gérard : Non, mais là, c'est moi qui vous demande de réagir sur les questions, c'est tout. Si c'est pas le bordel...

Ultraman : Je suis d'accord, c'est une question de rythme, quoi. À mon avis,

plus le rythme est lent, plus t'as des chances
de... que la meuf soit beaucoup plus caline avec toi, quoi.

Phildar : C'est une question de merde, aussi.

Gérard, explose : Bon hooo ! Ça commence à me faire au standard, maintenant.

Manu : En revanche, on a une bonne question Minitel...

Phildar : Ferme ta gueule, Manu, tu parles trop.

Olivier : Parle devant ton micro, Manu, s'il te plaît.

Manu : On nous demande si t'aimes pas le titre du Doc Gynéco, Ma salope à moi, parce que ça te rappelle Sandy ?

Cris des auditeurs, outrés...

Gérard : Je réponds même pas, Manu. Je réponds même pas, tu vois. Hé ! Il me semble que je t'ai dit de pas passer des questions comme ça à con sur Minitel.

Ultraman : Bonjour à Sandy.

Manu : Bah, elle me semblait bien.

Tous les auditeurs disent bonjour à Sandy, qui reste muette. Barney glisse discrètement « Bonsoir cochonne ».

Gérard : Qui c'est qui vient de dire ça ?

Laura : Fais pas attention, Gérard. Fais pas attention.

Gérard : Je sens qu'entre Anthony, Barnet et Ultraman, celui qui s'amuse à dire ça va saquer vite fait.

Ultraman : C'est pas moi, c'est Anthony.

Anthony : C'est pas moi, j'ai rien dit, Gérard. Non, non, non, moi, j'attends pour répondre depuis tout à l'heure.

Gérard : Bah, réponds.

Anthony : Alors, moi, je voulais dire que c'était peut-être une question de rythme, mais surtout une question de rythmique.

Gérard : Mais dans quel sens ?

Anthony : Bah, dans le sens que le zouk, ça adoucit plus une meuf que la techno.

Gérard : Bah, même le slow.

Anthony : Ouais, mais le slow, la rythmique, ça les endort.

Ultraman : Gérard, c'est Ultraman. Pour adoucir une meuf, la référence, de toute façon, c'est le slow et point à la ligne.

Anthony : Non, je suis pas d'accord, là.

Barnet : C'est le cash, c'est le cash, la monnaie.

Anthony : Je suis d'accord, là.

Victoria : Oui, moi, je m'endors sur le slow.

Gérard : Bah, peut-être.

Tulip : Moi, y'a pas mieux que le reggae. Regarde, tu connais

Gérard : Oui.

Anthony  : Ça fait pas longtemps qu'il connaît.

Victoria : Bob, mon copain Bob.

Gérard : Bon, ça y est, vous vous calmez, là. Embrassez-vous votre copine sur de la techno ?

Barnet : Ah, non, moi seulement sur du rap.

Gérard : Qui ?

Barnet : Moi, euh...

Gérard : Non, mais change pas ton nom, c'est ou Anthony ou Barnet ou Ultraman.

Barnet : Attends, attends.

Ultraman : Quoi, j'ai rien dit ?

Barnet : Barney, Phil Barney, Phil Barney.

Ultraman : C'est Ultraman, je vais répondre à la question. Oui, il m'arrive d'embrasser ma copine sur de la techno, mais tu sais, y'a pas besoin d'avoir de la techno ou un autre type de musique pour que je l'embrasse, quoi. C'est tout à fait accessoire, la musique, hein. Il peut y avoir même pas de musique du tout, ça m'empêchera pas de l'embrasser, quoi.

Barnet : C'est Phil Barney, c'est un beau gosse...

Gérard : J'en connais un tout à l'heure, qui va garder son nom Barney ou sinon il va retourner à Roissy.

Barnet : On n'a pas compris la blague, tu peux peut-être l'expliquer.

Ultraman : C'est quoi le truc rigolo, là ?

Gérard : Non, ouais, vous allez voir. Vous allez voir. Anthony, donc, pour toi ?

Ultraman : Ben, disons que... j'ai pas tellement d'opinion là-dessus, moi. Surtout que j'ai pas de copine, donc je pensais un peu comme Ultraman, tu vois, ça dépend de la musique exceptionnellement, mais il m'arrive d'embrasser mes copines quand j'en ai sur la techno, quoi.

Gérard : D'accord. Barney ?

Barney : Ouais ?

Gérard : Tu réponds ?

Barney : Encore ? bruit de larsen

Gérard : Merci pour le Larsen.

Bon, tu veux pas répondre... Bon tu veux pas répondre ?

Barney : Si, si, mais je t'ai dit tout à l'heure que j'étais un beau gosse.

Gérard : Alors, Barney... bon eh, Philippe, tu prends Barney et tu lui expliques ce que c'est un débat. l'auditeur proteste, les autres interviennent, c'est le chaos. Bruit de larsen. Oh, le Larsen, là ! Non, non, mais... à Olivier : Eh, mais retire le casque du micro toi...

Manu : Oh, merde, vous êtes abrutis, les mecs, sérieux.

Gérard : Non, mais là, tu vas dégager Olivier, parce que tu m'énerves. Voilà. à Phildar, Bon, tu prends Barney et tu lui expliques ce que c'est un des bars.

Phildar : Mais j'ai pas mon dico, j'ai pas la def, la définition du débat.

Gérard : Non, non, mais tu lui expliques comment ça se passe un débat.

Olivier : Un débat c'est facile, c'est Gérard qui parle et Gérard, Gérard, Gérard, et puis des filles aussi.

Gérard : Voilà. Donc, Barney, tu réponds aux questions...

Phildar : Quand Gérard pose une question, tu réponds absolument pas. Voilà.

Gérard : Bon, Olivier, tu dégages maintenant. Allez, hop, tu dégages, Olivier.

Laura : Ça va, Gérard ? Tu te prends pas pour le petit chef, là ?

Anthony : Je suis pour Olivier, je veux pas qu'il s'en aille. Ultraman et Anthony scandent le nom d'Olivier.

Manu : Là il en peut plus Oliv...

Gérard : Bon, Laura...

Tulip : Moi, je veux que Manu. Manu, je t'aime.

Phildar, avec autorité : On revient au débat, merci.

Tulip : Moi, je dis au fait que j'embrasse toujours mes mecs quand il y a du reggae et du rock français.

Victoria : Juste quand il y a du rock et du reggae.

Gérard : Et toi, Victoria ?

Victoria : Oui moi, j'embrasse tout le temps. Sur tout genre de musique, même quand il n'y a pas de musique, pas la peine de...

Ultraman : Ouais, peu importe les circonstances, quoi. C'est ce que j'ai dit tout à l'heure.

Gérard : Donc, Laura ?

Laura : Pareil, pareil que Victoria.

Anthony : Et moi, Gérard. C'est Anthony.

Gérard : Bah, t'as déjà répondu, hein.

Victoria : Non, mais il faut se réveiller, mon cher.

Anthony : Je vous laisse tous parler, hein. Faut bien, hein.

Gérard : Alors, vas-y.

Anthony : Alors, moi, je voulais dire que je préférais la funk, en fait. Ouais, pour ce genre de situation, je trouve ça excellent.

Ultraman : Mais t'as dit tout à l'heure que t'aimais la soul, hein.

Gérard : Non, mais Anthony... Oh, Anthony ! Je me demande si t'as vraiment compris la question.

Anthony : Bah oui, j'ai compris la question.

Gérard : Bah, ça fait trois fois que tu me dis que t'embrasses que sur ça, donc t'avais déjà répondu.

Ultraman : Bah oui, mais tu me demandes de répondre à chaque fois.

Gérard  : Ouais, Victoria, au lieu de faire le travlo.

Victoria : Ouais, c'est ça. Alors, je voulais dire qu'il n'y a pas besoin de la musique quand on aime.

Tulip : Prends ta voix normale Victoria s'il te plaît.

Barney : C'est sa voix normale.

Gérard : Sortez-vous avec les filles que vous rencontrez à la...

Laura : On sort avec des filles, Gérard.

Victoria : Oui, nous aussi.

Gérard : Oh, là, les trois pétasses, vous vous la fermez ? acclamations du studio.

Manu : Vire-les, Gérard, vire-les.

Gérard : Oh, les trois pétasses, vous allez me laisser parler, sinon vous allez dégager.

Ultraman : Oh, les greluches là, vous arrêtez ?

Anthony : Bon eh, oh... Qui c'est qui a dit pétasses ?

Gérard : Eh, vous vous la fermez un peu quand je pose les questions ? DOnc sortez-vous avec les filles en boîte sur de la techno ?

Ultraman  : Tu vois, je n'ai jamais rien ramené en fille en discothèque, tu vois.

Gérard : Eh, qui c'est qui fait du bruit derrière comme ça, là ? bruit dans un téléphone. Non, mais Gérard, juste pour te dire que moi, je sors pas mal en discothèque, en boîte, tu vois, tout ça, mais je n'ai jamais ramené aucune fille, quoi.

Tulip : Ouais, je réponds, moi, je ne suis jamais sortie avec un mec en discothèque, je sors avec les mecs quand je les rencontre dans les bals masqués. C'est chouette, parce que, tu sais, il y a toujours du mystère, tu ne sais pas qui se trouve derrière ce masque et tout. Qu'est-ce que t'en penses, Gégé ?

Gérard : D'accord.

Ultraman : Tu n'as pas peur de tomber sur quelqu'un qui se déguise physiquement, mentalement aussi ?

Tulip : Non, non, non, non... coupure.

Barney : Ah, elle a été coupée.

Tulip : Non, c'est excitant, Gégé, les bals masqués.

Gérard : Eh, mais à quoi vous jouez, là ? Eh, vous me faites chier, là !

Barney : Je voulais écouter son récit sur les bals masqués, là.

Gérard : Eh, tu fais quoi, là ? se levant vers Olivier, menaçant.

Manu : Gérard, Gérard, Gérard. Assieds-toi. Reprends le débat.

Tulip : Ouais, la dernière fois, j'ai rencontré un mec dans un bal masqué qui était Zoro, mais il était excellent.

Gérard : D'accord. Victoria ? Victoria ? Tu te réveilles ?

Victoria : Oui, je suis là, j'écoute.

Gérard : Ben alors, réponds à la question.

Victoria : Ben, moi, j'aime pas les mecs en boîte. Parce que tout le monde va en boîte pour se la péter et pour se la jouer les playboys et moi, ça m'intéresse pas.

Gérard : Qui c'est qui voulait réagir, là ?

Anthony : Moi, c'est Anthony. Ben, moi, je voulais dire que les nanas, moi, je les regarde pas trop. Je suis comme Phildar, je préfère les garçons, quoi. Mais, euh... il s'interrompt, pris d'un fou-rire, puis est coupz.

Gérard : Oh, merde !

Phildar : Attends, je l'ai coupé, il dit que je suis pédé. Bon, je le remets, OK. Il arrête de dire que je suis pédé.

Anthony : Phildar, pourtant, je rêve de toi.

Gérard : Bon, allez, hop, c'est bon, ce coup-là, c'est terminé, allez, hop. Barney !

Barney : Donc, moi, c'est Barney. Bon, on peut trouver des filles en boîte, mais aussi des hommes parce que, bon, le Phildar, pour mettre les mains au cul, c'est pas le dernier.

Gérard : Ben, d'accord, bonne nuit.

Phildar : Je l'ai zappé, Gérard.

Gérard : Voilà, Laura ?

Laura : Oui ? Oui, bonsoir.

Phildar : Elle a dit que j'étais pédé aussi, je la zappe.

Laura : Ah, non. Je peux jamais dire ça.

Ultraman : Mais attends, Phildar, tu dis que t'es pas pédé et puis, Mac, il dit que...

Phildar : Je l'ai zappé.

Victoria : Il n'y a pas de mal d'être pédé.

Phildar : Oh, ça va, oui.

Gérard : Bon, il est 1h27, ben, tu peux envoyer deux disques, hein, on va... cris de protestation dans le studio. Les auditeurs reviennent.

Laura : Gérard, est-ce que toi, ça t'est déjà arrivé de sortir avec une fille en boîte ?

Gérard : Ben, jusqu'à maintenant, j'en ai pas rencontrée en boîte, j'en ai rencontrée que par courrier, c'est pour ça que j'ai Sandy qui est avec moi maintenant. Voilà, c'est pas... Tte manière, c'est pas le ...

Victoria : C'est par courrier, Sandy ?

Laura : Gérard ? Est-ce que tu es heureux ?

Gérard : C'est qui qui pose ça ?

Laura : C'est Laura.

Gérard : Oui. Oui, je suis heureux, pourquoi ?

Laura : Non, ben, simplement, c'est une question, je voulais t'entendre dire, c'est tout.

Gérard : Ben, voilà.

Tulip : Gégé, je voulais te donner un scoop.

Gérard : Je t'écoute.

Tulip : Un scoop exclusif. En fait, je voulais te dire que, en fait, Michel Sardou va interrompre Bercy. Oui, parce qu'à cause de plagiat, quoi. Il a copié les chansons de Michael Jackson et Bob Marley.[13]

Gérard : Oui, ben, c'est ça. Ben alors là ma petite...

Tulip : Non, mais Gérard, je l'ai lu dans un magazine que je ne citerai pas.

Gérard : Ouais ouais, c'est ça.

Tulip : en fait, il va aller en tôle parce que, ben, voilà, quoi, il n'arrête pas de copier...

Gérard : Ouais, c'est pas le... C'est pas le thème du débat, mais... Non, mais c'est pas le thème du débat.

Barney : c'est sur les Beatles qu'il copie. la lumière s'éteint.

Olivier : Manu, la lumière !

Manu : Pardon, pardon, je cris que c'est quand j'enlève mon casque, en fait. la lumière revient.

Tulip : Gégé, qu'est-ce que t'en penses ?

Gérard : Ben, de toute manière, c'est des conneries que tu es en train de me dire, donc c'est tout.

Tulip : Non, non, c'est la vérité. Je me fous pas de ta gueule moi.

Gérard, excédé : Oh, mais j'en ai rien à foutre pour l'instant, c'est pas le thème du débat, merde ! Tu commences à m'énerver, Tulip. Alors, embrasse... Tout le monde a répondu, donc on va passer à la septième.

Ultraman : Gérald, combien de questions dans ton débat ?

Gérard : Dix, pourquoi ça te gêne ?

Ultraman : Non, parce que des fois, t'en fais onze, c'est pour ça.

Gérard : Non, mais là, il y en a que dix, et puis ça suffira largement... surtout... pour... vous entendre dire que des conneries.

Ultraman : Attends, du moment qu'on pense pas comme toi, ça y est, c'est des conneries.

Gérard : Non, mais quand vous me parlez de n'importe quoi, ça sert à rien du tout de faire un débat sur la musique si vous me dites des conneries sur certains chanteurs.

Ultraman : ON te dit pas n'importe quoi, on essaie de t'informer sur certains chanteurs...

Gérard : pour l'instant, on a décidé de faire un débat sur la musique style techno, house et autres. Vous me parlez de Michel Sardou ou de Phil Barney. Mais là, c'est pas du tout le rapport avec la techno, bande de nazes. Alors, aimez-vous faire l'amour sur la musique, la lambada ? hilarité dans les auditeurs. Bon Manu, t'arrêtes un peu de mettre n'importe quoi, là.

TUlip : Gérard, c'est toi qui as écrit les questions ?

Gérard : Oui.

Ultraman : Alors, c'est très agréable de faire l'amour sur de la musique.

Gérard : Mais je te parle de la lambada.

Ultraman : Mais pas la lambada, quoi.

Gérard : Bon, d'accord. Non, mais alors, Ultraman, maintenant, je te pose la question, pourquoi ?

Barney : haha ! T'es bien piégé, là.

Ultraman : Alors, j'étais en train de répondre, tout le monde parlait... Donc, la lambada, bon, c'est un rythme qui est quand même assez vieux. Par rapport à ce qui passe maintenant, c'est assez ringard. Si tu veux vraiment faire l'amour sur de la musique, bah là, je reviens à ce que je disais tout à l'heure, les slows, quoi.

Gérard : D'accord. Laura ?

Laura : Pareil.

Gérard : D'accord. Barney ?

Barney : Moi, je pense que la lambada, c'est bien pour les préliminaires.

Olivier : Pourquoi ?

Gérard : Pourquoi ? Bon, Olivier, c'est quand même moi qui fais les débats, c'est pas toi. Toi, tu t'occupes du standard.

Manu : C'est vrai, ça Oliv, c'est n'importe quoi.

Gérard : Barney ?

Barney : Oui. Je disais que c'était bien pour les préliminaires parce que ça chauffe bien la quéquette, hein.

Gérard : Oui, mais pourquoi ?

Laura : Il t'a répondu !

Gérard : D'accord. Anthony ? silence. Anthony !

Anthony : Oui, oui, je suis là, Gérard.

Gérard : Bon, alors, tu te réveilles ?

Anthony : Bah, moi, comme je t'ai dit tout à l'heure, les filles, ça m'intéresse pas trop....

Victoria : tu peux toujours faire l'amour sur la lambada, même si les filles ne t'intéressent pas, hein.

Anthony : Voilà, bah, c'est exactement ce que je disais. Je disais qu'entre garçons, on aime beaucoup la lambada et toutes les autres musiques comme ça, tous les trucs très fêtes.

Ultraman : Gérard, c'est Ultraman. Est-ce que tu penses que la musique que t'écoutes peut avoir une influence sur ta libido ?

Gérard : Sur ?

Ultraman : Sur ta libido.

Gérard : C'est-à-dire ? Ouais, je vois pas,

je vois pas le rapport.

Ultraman : T'as une libido, une Renault 5 ?

Gérard : Ah non, pas du tout, j'ai pas de voiture, tu vois. Donc, Victoria.

Barney : Gérard, t'as quoi comme descente de libido ?

Gérard : Bon, ça suffit, c'est Victoria, maintenant.

Victoria : Euh, oui, bah, alors, pour moi, la lambada, c'est anti-musique et je ne ferai jamais l'amour sur la lambada.

Gérard : D'accord. Tulipe ?

Tulipe : Bah, écoute, moi, je suis pucelle, donc je peux pas te répondre, hein, mais j'aime pas la lambada, donc ça marchera pas, quoi.

Barney : Tu danses la lambada avec Sandy ?

Gérard : Ah, bah, ça, ça vous regarde pas ce que je fais. Ah, bah, ça, avec Sandy, on n'a pas eu l'occasion d'écouter, parce qu'on l'a pas, la lambada, on a que des musiques douces, nous.

Anthony : C'est plus du rap.

Victoria : Iron Meden

Barney : Tu fais la chenille avec tes voisins ?

Gérard : Qui c'est qui dit ça ?

Barney : Barney.

Gérard : Ouais, bah, Barney, tu...

Laura : Mais non, il rigolait, allez... Continue, Gérard.

Anthony : Mais à propos de Barney, Phil Barney, c'est bien aussi, pour faire l'amour, c'est bien.

Gérard : Ouais. Alors, laquelle ? Sur laquelle ?

Ultraman : La Croisière s'amuse, c'est bien aussi pour faire l'amour.

Gérard : N'importe quoi.

la musique de la Lambada démarre, en fond.

Phildar : Ah, Gérard, on l'a ! Tiens, tu peux faire l'amour avec Sandy, sur la lambada ?

Gérard : C'est vrai que je pourrais. cris de joie dans le studio. Non, mais pas maintenant oh ! Bon hé, tu coupes là. tout le monde chante, et notamment Olivier, à tue-tête, devant le micro, faux et à contre-temps. Non, mais allez,

tu coupes, là.

Phildar : Fais l'amour, là. Elle est là.

Gérard : Non, mais ça va, ouais.

Olivier : O Sandy ! la voix sexuelle

Gérard : toi tu dégages, allez tu viers ! Après une trentaine de secondes, la musique s'arrête enfin.

Anthony : Gérard, gère ton débat, s'il te plaît.

Gérard : Bon, alors, la huitième question.

Tulipe : Gérard, t'as pas sauté des questions, là ?

Gérard : Non.

Tulipe : Gérard, je crois que t'as mal dû marquer, là.

Gérard : Non, mais on en est déjà à la huitième, je sais pas si vous êtes au courant, mais il faudrait peut-être vous réveiller.

Victoria : On a dû répondre à quatre questions, Gérard, là.

Ultraman : Au fait, Gérard, c'est Ultraman. Est-ce que tu savais que c'était le vingtième anniversaire de la mort de Clo-Clo, cette année ?

Gérard : Je le sais, mon pote.

Barney : D'ailleurs, on rend hommage à EDF-GDF.[14]

Gérard : Qui c'est qui dit ça ? Les mecs, je sens que vous allez virer, si vous continuez.

Ultraman : C'est pas moi, Gérard. C'est pas Ultraman, c'est Tony.

Manu : Gérard, repose ta question et demande à tout le monde dans l'ordre, quoi.

Olivier, murmure : Parce que là, c'est le bordel.

Gérard : Donc, avez-vous... Bon, bah, déjà, celui qui dit que c'est le bordel, tu vas commencer déjà à te taire.

Ultraman : C'est Manu.

Gérard : Non, non, mais même celui qui a répété ce que Manu a dit, donc, pour l'instant... Bon, bah, alors, vous vous la fermez. Avez-vous beaucoup de CD de rap ou de NTM ou IAM ? Alors, Laura...

Anthony : Gérard, Gérard, moi, je voulais dire juste un truc.

Tulipe : Est-ce que vous avez écouté ce que Manu a dit ? Chacun son prénom

et on secalme...

Ultraman : Chacun son tour.

Anthony : C'est mon tour.

Gérard : Anthony, on t'écoute.

Anthony : Ah, bah, je suis content. Bah, moi, j'aime beaucoup NTM, Gérard. J'aime beaucoup le groupe Nique ta mère, Gérard.

Gérard : Eh ben, Anthony...

Manu : Gérard, Gérard, Gérard, Gérard. C'est le nom du groupe, NTM, ça veut dire Nique ta mère.

Ultraman,  : Non, nettoie tes mains, ça veut dire.

Gérard : Oui, voilà. Ça serait peut-être un peu mieux. Ouais, question rap, ou IAM, Anthony, toi t'es pas trop... T'es pas trop branché, alors. silence. Anthony !

Phildar : Il est parti, il est parti, il a zappé. On rappelle, on rappelle, on rappelle.

Gérard : Là, tu prends quelqu'un d'autre, maintenant, hein, Gérard.

Olivier : Une fille, plutôt, non ?

Manu : Gérard, il y a une question Minitel : on nous demande si tu pètes à 120 BPM sur la techno ?

Gérard : n'importe quoi... Ultraman.

Ultraman : Ouais, moi, j'ai pas de CD d'eux, mais j'ai des cassettes, par contre, j'ai pas de platine laser.

Gérard : Non, mais... style de cassette ou CD, c'est pareil, hein.

Ultraman : Ouais, ouais, j'en ai, j'en ai des trucs d'IAM, mais par contre, pas de NTM, parce que je trouve vraiment que c'est un groupe qui ne mérite même pas l'appellation groupe musical, quoi.

Gérard : Et du rap, pas trop, non plus ?

Ultraman : Bah, je dois avoir deux trucs de rap, mais j'ai essentiellement du rock, des slow, quoi.

Gérard : D'accord. Tulip, tu veux répondre ?

Tulipe : Ouais, Tulip. Ouais, bah, moi, écoute, j'ai surtout des CD de musique classique.

Ultraman : Tu voudrais pas m'en prêter ?

Tulip : Ouais, j'adore Beethoven, et j'ai du rap aussi, j'ai Tommy Bugy, j'adore, c'est cool.

Gérard : Et sinon, NTM ou IAM ?

Tulip : J'aime bien les nouveaux groupes, Passy, tout ça, The Mask, tout ça, tout ça.

Phildar : Excuse-moi, on accueille Katia, qui a 27 ans, qui est de Bazard.


Katia : Bonsoir.

Gérard : Bonsoir, Katia. Donc, Barney, tu as quelque chose à dire ?

Barney : Non, pas grand-chose, pas grand-chose, rien d'intéressant.

Gérard : D'accord. Tu veux continuer les deux dernières questions ? Si tu veux pas répondre, tu t'en vas.

Barney : Celle-là, elle m'inspire pas trop.

Gérard : Oh, non, bah, dans ce cas-là, c'est pas la peine que tu continues.

Barney, caricaturant un animateur télé : J'adore le rap, Gérard. NTM c'est super, et IAM aussi.

Gérard : C'est qui ?

Barney : C'est Barney.

Gérard : Bon, bah, alors, réveilles toi quand je te demande quelque chose, un peu, là.

Barney : Bah, voilà.

Gérard : Bon, bah, OK. Laura ?

Laura : Non, moi, Laura, moi, j'ai aucun CD de rap et j'aime pas tellement... Enfin, j'aime pas du tout NTM et Ayam, voilà.

Victoria : Voilà, t'as raison.

Gérard : Victoria ?

Victoria : Oui, je suis tout à fait d'accord avec Laura, c'est ça. C'est pas de la musique, hein.

Gérard : Ah, bon ?

les gens se parlent dessus.

Olivieir : Attendez, attendez. Attendez, il y a Katia qui veut répondre. Laissez parler Katia.

Ultraman : Vas-y, réponds, Katia.

Katia : Oui, je suis tout à fait d'accord. Tout à fait d'accord avec les filles, là.

Gérard : Pourquoi ? Barney : Ah, Katia, c'est une habituzllz.

Tulip : Non, c'est une habituelle, Katia. Je voudrais répondre.

Gérard : Non, mais Tulip, s'il te plaît, tu te calmes un peu parce que tout à l'heure, tu vas zapper parce que tu coupes tout le monde sans arrêt.

Manu : Laissez s'exprimer, Katia, elle vient d'arriver.

Gérard : Katia, pourquoi t'es pas d'accord ? T'es d'accord avec ce qu'elles ont dit ? silence, Katia est intimidée par le brouhaha, mais elle est aussi hors-antenne, Phildar essayant de l'aider sur quoi dire, se donner une contenance. Oh, Katia !

Katia : Je suis d'accord, justement. Avec toutes les filles, là, pour le moment.

Gérard : Mais pourquoi ?

Katia : Bah, parce que... Comme ça...

Gérard, agacé : Je vois pas le rapport, moi. Je te demande... Alors, si t'es d'accord avec tout le monde, alors, dans ces cas-là, t'aimes quoi comme musique, alors ?

Katia : Moi, j'adore plutôt Claude François, Joe Dassin, les trucs comme ça.

Gérard : Ouais, mais alors, dans ces cas-là, t'aimes pas la techno ni la rousse ?

Katia : Disons que la techno, bon, quand on l'écoute de temps en temps, ça va, mais sinon, c'est un peu lourd, quand même, moi, je trouve, à mon avis.

Gérard : D'accord. Donc, tu peux me remettre Tulip t Victoria ? Merci.

Tulip : Ouais, Tulip. Ouais, bon, bonsoir, Katia, d'abord.

Katia : Bonsoir.

Tulip : Et donc, je voulais te dire, en fait, non, il faut se dire que le rap, il y a différents raps, mais les paroles, la musique, c'est cool, quoi. Je te dis, ça défoule...

Victoria : Les paroles, ça défoule, ça défoule.

Gérard : Ouais, mais attends, Tulip, qu'est-ce que tu trouves de cool dans le rap, toi ?

Tulip : Bah, dans le rap, déjà, t'as le rythme. Tu bouges, quoi. Tu danses.

Et t'as... T'as ton corps... Enfin, ton corps bouge, quoi. Et puis, je sais pas, il y a le son, il y a les paroles, tout ça fait cool, quoi.

Victoria : Franchement, les paroles, elles n'ont aucune sens.

Tulip : Ah, ouais, bah, explique.

Victoria : Prends les dernières chansons de Passy, je sais pas quoi.

Tulip : Ouais, tu trouves pas que c'est vrai ? Que tu zappes et tu mates, tu trouves pas que c'est vrai ?

Gérard : Eh, Laura, si tu veux réagir, Victoria et puis Barney...

Tulip : Quand il dit « On nous a vus à la télé il y a du sexe » et... coupure.

Victoria : Où est-ce que t'as vu à la télé du sexe ?

Gérard : Eh, Olivier, t'arrêtes de les couper à chaque fois qu'ils réagissent parce que tu vas dégager tout de suite, quoi, maintenant. Tu vas arrêter tes conneries, maintenant. Y en a marre, hein. Ça, ça commence à bien faire. Donc...

Manu : Bah, tu pourrais t'excuser, quoi.

Gérard : Non, mais, tu me l'es remet, là ? Tu me remets tout le monde, là ?

Manu : Bah, ils y sont, hein.

Gérard : Donc, vous réagissez ?

Tulip : Ouais, bah, je disais, en fait, à la télé, on nous montre bien les guerres, le sexe et la violence, hein. Donc, c'est pas vrai ce qu'il dit, Passy ?

Victoria : Ouais, mais bon, c'est peut-être vrai, mais franchement, ça, on peut le lire dans le télé-poche ou dans le Télérama.

Ultraman : Bon, t'essaies de débarrasser avec ton opinion à deux balles, mais ça marche pas avec nous, quoi.

Gérard : Qui c'est, qui c'est, qui c'est qui... Attendez, qui c'est qui réagit comme ça ?

Barney, ironisant le discours de Tulipe, : Non, mais vous trouvez pas que c'est vrai quand il dit surtout la une et la deux, je zappe et je mate, la trois et la quatre ? Vous croyez pas que c'est vrai, franchement ?

Gérard : Ouais, mais c'est qui ? Mais donne ton nom là !

Ultraman : Attends, attendez, c'est Ultraman. Heureusement que la chanson de Passy est courte parce qu'il aurait fait les chaînes câblées et on aurait pour 30 minutes de chansons. Brouhahaha, grésillement sur un téléphone, TUlipe proteste qu'ils n'ont rien compris.

Barney : C'est vrai quand Doc Gynéco il dit je suis né ici et pas là-bas ?

Gérard : Ouais, c'est pareil. Laura ?

Victoria : moi je suis pas né ici, heureusement.

Barney : Ah, ben pourquoi t'es pas resté là-bas, alors ?

Ultraman : Le débat s'est passé très bien jusqu'à ce que t'arrives.

Gérard : Non, non, mais c'est bon, elle peut dire ce qu'elle a à dire, c'est normal.

Barney : Ouais, mais elle a la voix de Calimero, attends...

Gérard : Non, mais attendez, pour l'instant... Laura ?

Laura, l'air absent : Oui ?

Gérard : Toi, donc, t'es d'accord avec ce que vient de dire Katia ou pas ?

Ultraman : Oui, bien sûr.

Gérard : Parce qu'à chaque fois, je te demande de réagir mais tu dors, là.

Laura : Katia, tu peux pas répéter ce que t'as dit ? Je m'en souviens pas.

Gérard : Oh là là, ça commence à bien faire, hein.

Laura : Bon, je sais plus qui est-ce qui a dit que le rap, c'était pas de la musique ? ah Victoria. Bon moi je suis pas d'accord. J'aime pas tellement le rap, enfin, j'aime pas le rap français, du moins, je préfère le rap américain.

Victoria : Ouais, bon, là, jusqu'à là, je suis d'accord.

Laura : Mais dire que c'est pas de la musique, non, peut-être pas, à ce point-là. Mais c'est vrai que moi, particulièrement, j'achète pas de CD de rap.

Gérard : Barney ? Tu veux réagir ?

Ultraman : Vous aimez bien des rappeurs comme Sepultura, Metallica ?

Laura : Ah ouais, sûrement.

Tulip : Non, mais Gégé ? Je veux te dire, c'est TUlipe. Tu sais, la musique, c'est comme les couleurs, ça se discute longuement, quoi.

Ultraman : C'est vrai que là, on est là, on se tire dans les pattes « Ouais, le rap, c'est bien. C'est bien, le rap, le rap, c'est pas bien », mais en fait, il faut faire la part des choses, quoi.

Tulipe : Non, mais chacun défend la musique qu'il aime. Donc voilà, c'est une question qui était très intéressante, Gégé.

Ultraman : Par contre, il faut pas dire non plus c'est nul et tout pue, quoi. Il faut surtout pas qu'on en vienne là, quoi.

Gérard regarde son équipe, moment de flottement.

Manu : Il reste combien de questions, Gérard ?

Gérard : Deux. Donc là, on va mettre... Un disque. Phildar écrit le titre, Manu cherche le CD.

Phildar : Vas-y, pose la question. Une second, on arrive.

Gérard : Attendez, attendez, attendez. Attendez, je vais vous poser la question, comme ça, vous allez...

Ultraman : Ouais, mais Gérard, attends, c'est Ultraman. Est-ce que tout à l'heure, on pourrait se ravoir hors antenne tous ensemble, c'était assez sympa ?

Gérard : Ben, vous allez y aller, là, je vous pose la question. Que pensez-vous

des CD jetables ? Et on s'écoute les... Donc, on s'écoute les pétales sont jolis dans mon petit... je sais pas quoi. Musique.

Vous pouvez toujours nous appeler au 0803 08 5000 et 0800 70 5000 et n'oubliez pas toujours le 3615, code Fun radio rubrique Direct. Je voudrais bien qu'il y ait des gens sur la huitième question, s'ils sont d'accord avec ce qu'on venait de dire, je voudrais bien avoir un peu des réactions sur la musique parce qu'on n'a pas beaucoup de monde qui réagissent comme ça. Donc, n'hésitez pas. Donc, 3615, Funradio rubrique Direct, et on accueille Laura, toujours. Bonsoir,

Laura : Rebonsoir, mon amour. Gérard : Ultraman.

Ultraman : Bonsoir, mon chou.

Gérard : Va te faire foutre, je suis pas ton chou, d'accord ? OK, bon.

Phildar : Barney est parti, c'est Préboir.

Préboir, faiblement : Salut

Gérard : oh tu te réveilles ! Préboir réitère. Eh oh ! Tu me le prends, là ? Tu me le réveilles ou tu le sors, celui-là.

Préboir : Je suis réveillé, je suis réveillé.

Phildar : Tu le prends par derrière non ?

Gérard : Bon, quand on te dit bonsoir, ça... Quand on te dit bonsoir, ça ne te dérange pas de...

Préboir : Je t'ai dit, je t'ai dit salut, toi.

Ultraman : A cette heure, on dit bonjour.

Gérard : Là, on dit bonsoir, d'accord ? Ouais, moi, je dis ce que je veux, d'accord ?

Préboir : Bon, pas de politique.

Gérard : Bon, salut, Susson. Tulipe et Katia. Donc, alors, vous avez eu le temps de réfléchir à la question ?

Susson : Tu peux la répéter, je viens d'arriver, c'est Susson, comme sucer et suceuse.

Gérard : Ouais, d'accord. Tout à l'heure, tu vas sucer au standard, tu vas voir.

Susson : J'aime bien sucer, Gérard.

Phildar : Ouais, bah ouais, on veut bien, hein.

Ultraman : Est-ce que tu es pour ou contre le CD jetable ?

Gérard : Que pensez-vous des CD jetables ?

Ultraman : Ah, c'est pas pareil. Alors, déjà, Gérard, c'est Ultraman, je ne pense pas qu'un CD jetable, enfin, j'en ai jamais entendu parler, si tu peux m'apporter plus de précisions.

Gérard : Bah si, il y en a, malheureusement, hein.

Tulipe : Mais si ça existe ?

Victoria : Bah, explique.

Gérard : Bah, il y en a... je ne sais plus, dans... Qui c'est ? Où tu m'as dit que t'en avais trouvés, toi déjà ?

Phildar : En laverie, et aussi sur le charcutier. C'est des offres promotionnelles, c'est 5 balles le CD, tu l'écoutes une fois.

Manu : Et je crois que c'est pour 2 merguez achetées.

Susson : C'est comme les appareils photos, hein, jetables, hein.

Gérard : Ouais, voilà.

Tulipe : Ouais, ça s'achète au Casino.

Susson : Ça s'achète en... Tu connais le service photo ? Donc, ça s'achète là-bas aussi, quoi.

Gérard : D'accord. Euh, Préboir ?

Ultraman : Est-ce qu'ils font les 33 tours jetables ?

Gérard : Non, on parle des CD, on parle pas...

Phildar : Pauvre cave !

Gérard : Et je sens que Préboir, si t'as...

Préboir : C'est pas Préboir, c'est l'autre.

Gérard : C'est qui ? Non, mais attendez, parce que là, il y a que 2 mecs. Katia.

Katia : Moi, je trouve que c'est très intéressant, les CD jetables, parce que si, par exemple, on n'aime pas la musique, on a plus qu'à la foutre à la poubelle.

Susson : T'es con ou quoi, Gérard ? Les CD jetables, ça existe pas.

Gérard : Attends, qui c'est ? Qui c'est qui dit que je suis con, là ?

Ultraman : Tout le monde, Gérard.

Préboir : Bah oui.

Tulipe : Non, non, je dis pas que t'es con.

Manu : Tout le monde dehors.

Susson : Non, Susson, elle veut bien te sucer, Gérard.

Gérard : Bon, alors, Susson, tu dégages. Allez, hop, bonne nuit.

Manu : Gérard, Gérard, on a un message minitel de Nanou. Elle me signale que depuis l'an dernier, elle a acheté un gode et qu'elle aimerait bien t'enfiler.

Gérard : Ouais, bah, elle va se faire foutre.

Tulipe : Ouais, je réponds, bah, écoute, les CDs jetables, ça existe depuis belle lurette, hein.

Ultraman : Non, ça existe pas. Donc, moi,

j'ai acheté plusieurs CD jetables, je les ai lavés en machine à laver avec de la lessive, tout ça, quoi, y a pas de problème.

Gérard : D'accord.

Ultraman : C'est vrai que tu peux les laver qu'avec Dash 2 en 1 ?

Gérard : Ouais, mais donnez vos noms, s'il vous plaît. Et toi, Laura ?

Laura : Euh, moi, je trouve... Non, moi, j'ai jamais vu ça, donc je sais pas, je peux pas te dire, j'en ai jamais acheté, et à mon avis, je sais pas.

Gérard : D'accord. Euh, Préboir ?

Laura : Mais par contre, tu vois, j'aimerais bien qu'il y ait quand même des GG jetables.

Gérard : Bah, ça, ça existe pas encore, parce que si tu continues encore à dire une connerie comme ça, tu sais où tu vas...

Susson : Mais c'est pour rigoler, Gérard !

Gérard : Ouais, non, mais faudrait peut-être quand même...

Ultraman : Depuis qu'il y a Sandy dans les locaux, aucune forme d'humour, aucune atteinte personnelle, pour déconner, hein.

Susson : Non, mais Gérard est devenu sérieux, même à la loco, il fait la bise à personne, hein. Ouais, moi, j'arrive, c'est plus la bise du tout.

Préboir : Hop, sodomie, direct, cash !

Gérard : Euh, qui c'est qui dit ça ?

Laura : Gérard, tu sais que le meilleur moyen pour garder une fille, c'est l'humour, hein.

Gérard : Non, mais je commence à en avoir marre, là, des... Entre Préboir et Ultraman, celui qui s'amuse à dire la sodomie, là, tout à l'heure, tu l'as dégagé, vite fait, toi. Donc, Préboir pout oi ?

Ultraman : Moi, j'ai grave envie de baiser, ce soir.

Gérard : Bon, Prébois, dégage.

Préboir : Non, mais attends...

Gérard : On parle des CD, d'accord ?

Préboir : D'accord, bah, moi, j'estime que c'est un peu cher, parce que c'est 150 balles, je sais pas si t'es au courant, les CD, quand même. Donc, tu peux les jeter, si tu veux...

Ultraman : 300 balles, les 4, quand même.

Préboir : Ouais, je les garde, moi, les CD, je les jette pas.

Susson : Bah, moi, je trouve que c'est stupide d'acheter des CD jetables et de les jeter, après.

Gérard : Qui c'est qui dit ça ?

Susson : C'est, euh... Sucette.

Gérard : Putain, celle-là, elle commence à débloquer, celle-là. Je crois qu'elle va retourner... elle va retourner chez elle.

Susson : C'est pour rigoler, un peu, les débats, non ? C'est pour rigoler, c'est pas vrai. T'es un peu coincé, ou quoi ?

Tulipe : J'ai une petite question. Je voulais te dire, tu te souviens du premier CD que t'as acheté ? C'était quel chanteur ?

Susson : Jacques Brel.

Préboir : C'était Clo-Clo, je suis mouillé.

Gérard : Non, parce que des CD, j'en ai jamais encore achetés.

Susson : T'as jamais acheté des CD ?

Ultraman : Quelle est la première cassette que t'as achetée, alors ?

Phildar : C'était une porno, c'était une porno.

Préboir, alors que les garçons rient : Mets-moi un doigt dans le cuir.

Tulipe ' : Non, c'était quoi, la cassette ?

Susson : Non, mets-moi un doigt dans la chatte, quand même.

Préboir : Perversion anale.

Gérard : Mais, oh, oh, oh, oh, oh, oh, vous vous calmez, là ? Eh, vous vous calmez, que je réponde à la question. La première cassette,

c'était Michel Sardou. Voilà.

Tulipe : C'était quoi, le titre ?

Gérard : C'était Je vole et un accident.

Ultraman : C'était pas en live...

Susson : accident sous le point de l'Alma ?

Phildar : J'ai entendu un truc, Gégé !

Gérard : Alors, qui c'est qui vient me dire ça ? Katia, Tulipe, Susson ou Laura ? Qui c'est qui vient de dire le pont de l'Alma ? Qui c'est qui vient dire le pont de l'Alma ?

Susson : Personne l'a dit, tu l'as pas entendu, déjà.

Olivier, murmure : Je vais bientôt rentrer, de toute façon c'est bientôt fini tout ça.

Manu : Olive, Olive, le micro, il est ouvert.

Gérard : De toute manière, c'est la dernière, hein. Je vous le dis tout de suite.

Phildar : C'est le dernier débat ?

Préboir, murmurant : on se fait chier là.

Gérard : Non, c'est la... Comment ? Attendez, qui c'est qui vient dire que ça fait chier ? Vous commencez à me casser les couilles, là, hein.

Phildar : Pas d'insultes. Pas d'insultes, Gégé.

Tulipe : Gégé ? Moi, c'est Tulip. J'ai deux billets pour le concert de Sardou, je t'invite.

Gérard : Non, j'ai déjà refusé une fois, donc je ne reprends pas une deuxième fois. la voix se trouble par un effet sonore. Merci Olivier... euh Manu.

Olivier, tout au fond de la pièce, indigné : De suite c'est moi ! Tu vois ? Alors que c'est même pas moi.

Manu : Oliv, tu fais que des conneries au standard.

Susson : Est-ce que tu peux t'inviter au concert de Ricky Martin ?

Gérard : On verra.

Ultraman : Gérard, par contre, moi, j'ai deux billets pour Sardou, et je veux bien te le donner à toi et à Sandy.

Gérard : Bon ben tu les envoies à la radio, Ultraman.

Tulipe : Non, mais Gégé, pourquoi tu ne veux pas venir avec moi ?

Susson : Parce que t'es pas belle.

Laura : Non, mais ça y est, maintenant, il est pris.

Phildar : Attends, Tulip, je la zappe, je l'ai reconnue, c'est Françoise. Je la zappe.

Gérard : Allez, c'est bon. Dépensez-vous beaucoup d'argent pour un CD ou pour une pipe ? Alors là, je n'ai pas du tout le rapport...

Susson : Gérard, un peu obsédé hein...

Ultraman  : Ça dépend de la qualité de la pipe, parce que dans le tabac, t'as pas de bonne pipe.

Susson : Moi, je dépense pas d'argent pour la pipe, étant donné que je suis Sucette, donc Suceuse, mais par contre, je dépense beaucoup d'argent pour les CDs.

Gérard : C'est-à-dire que... Quelle style de musique ?

Susson : Moi, j'écoute...

Préboir : Ultraman, t'es là ?

Ultraman : Oui, je suis là.

Préboir : Ultraman, je t'emmerde.

Ultraman : Moi aussi, je t'emmerde.

Gérard : Eh, Trébois !

Laura : Qui c'est qui a dit je t'aime, là ?

Préboir : C'est Ultraman.

Gérard : Trébois ! Tu te tais, s'il te plaît.

Susson : Gérard, je t'aime.

Gérard : Bon, eh, tu me dégages. Eh, tu me prends les deux mecs, là. Ultraman, hop.

Susson : Laura, je t'aime.

Laura : Moi aussi.

Susson : Katia, je t'aime.

Ultraman : On va se faire une touse ? approbation générale des filles.

Laura : Gérard, on t'invite. Les auditeurs parlent entre eux, Gérard ne reprend pas le dessus et le son est perturbé par les effets. Il hurle.

Gérard : Oh, oh, oh, oh ! Un son lance la voix de Gérard criant : « Oh six minutes ». Bon, j'arrête, j'arrête. Putain ! Tu commences à me faire chier Olivier hein ! Olivier, vous me faites chier, là ! Y'en a qui veulent balancer leur truc en direct, faites gaffe, un peu !

Susson : Tony, est-ce qu'elle est belle, Sandy ?

Préboir : Sandy, je l'ai jamais vue. J'ai seulement fait l'amour avec elle dans le noir.

Gérard : Bon, allez, hop, terminé, moi, je pose pas la dernière... Tu me vires les deux mecs, là. Par ta faute, conard. la lumière séteint, les propos insinuant que Sandy est l'ex de Tony et autres bêtises continuent.

Phildar : La lumière, Manu !

Susson : Il va péter un plomb là, bon moi gérard, je réponds à ta question. Allô, Gérard ? Oui, donc, je te disais que pour les pipes, je dépense pas d'argent, étant donné que je m'appelle Sucette. Mais pour les CD, je gaspille énormément d'argent.

Ultraman : Moi, je peux poser une question à Sucette ?

Susson : Oui.

Ultraman : Est-ce que tu es péripététicienne dans la vie ?

Susson : Euh, oui, exactement. Directement.

Gérard : Donc, euh, Katia ?

Katia : Oui, oui, oui, je me réveille. Bah, disons que moi, euh, moi, c'est... C'est pareil, moi, je... Je dépense aussi beaucoup d'argent sur les CD, mais pas des jetables.

Susson : Les Sucettes ?

Katia : Les Sucettes, euh, de temps en temps. Surtout au chocolat, hein.

Gérard : Ah, d'accord. Tréboir, tu réponds ?

Ultraman : Ouais. Donc, moi, je pense que... Je préfère d'abord les pipes.

Susson : À la vanille ?

Ultraman : Euh, non, je préfère les pipes aux cigarettes, déjà, pour commencer. Et bon, ça dépend le bureau de tabac où tu les achètes, quoi. Puis ça dépend si c'est artisanal ou industriel. Enfin, ça dépend de pas mal de facteurs. Moi, en général, je préfère la pipe.

Gérard, effet sonore déformant la voix : : Et les CD... Oh, Manu, s'il te plaît.

Manu : Attends, je... Je sais pas, moi.


Laura : la voix est plus sensuelle comme ça.

Préboir : C'est Ultraman, je peux répondre ? Il se trouve que je suis un con quoi. J'aimerais être lourdé.

Ultraman : Ouais. Non, non, et euh... C'est Prébois là.

Gérard, même effet vocal dérofmant légèrement la voix par une surcouche : Ouais, bah, je t'écoute. Bon, Manu, s'il te plaît, là, c'est quoi ?

Manu : Attends, je suis en train de chercher, là. C'est la première fois que je suis là, Gérard.

Ultraman : Je suis un pauvre type, quoi.

Susson : Eh, tu pues du gland ?

Ultraman : Ah, exactement.

Max ouvre la porte et reste juste devant.""

Max, la voix également déformée par l'effet car elle passe par le micro de Gérard, en fond : Le standard, c'est zéro à la pro.

Gérard : Oh, là, là, c'est quoi, ce cirque, là ?

Phildar : Eh, putain, Merde, Manu !

Olivier : C'est vraiment dur des fois, tu vois, Gérard ?

Gérard : Prébois !

Ultraman : bon on va dire que je suis Ultraman et que toi, t'es Préboir ok ? On va échanger. Laura, je t'aime.

Gérard : Tu me les prends tous les deux, là ?

Phildar : Ouais, je les prends et après ?

Gérard : Ouais, tu leur fais comprendre que lorsque je pose une question, ils n'ont pas besoin de se parler entre eux. Laura !

Katia : Sucette, tu trouves que c'est intéressant, son débat, là ?

Susson : Euh, bof, bof, hein. Limite du jetable, hein ?

Katia : Encore, je ne sais même pas si ça existe, les jetables.

Susson : Ah, si, ça existe, hein.

Préboir : Moi, je trouve que si Françoise, elle faisait les débats le jeudi soir, ça serait bien mieux.

Gérard : Conard !

Laura : Ce serait super sympa.

Susson : Ah, ouais, en plus, elle est moins concinée, elle parle de cul et tout.

Laura : En plus, elle ne s'énerve pas, quoi. Ouais, ça, c'est bien.

Katia : Il paraît qu'elle est cool, la Françoise.

Gérard : Laura, Susson, Tulip et Katia, vous retournez au standard, merci. Non, non, vous retournez au standard, ça vous apprendra.

Laura : Explique-nous d'abord pourquoi.

Gérard : Parce que vous n'avez pas à dire des conneries.

Ultraman : Attends, attends, si tu vires les gens pour le plaisir de les virer et de montrer à Sandy que tu gères vachement les débats alors que c'est pas vrai, c'est pas la peine.

Katia  : ah je suis tout à fait d'accord.

Gérard : Non, eh, je vous signale que les questions, c'est moi qui les ai faites, alors là, vous allez fermer vos gueules. Donc, maintenant, vous répondez à la question, elle est posée, je la repose pas une deuxième fois.

D'accord. Donc, Laura...

Laura : Moi aussi, je t'aime.

Gérard, excédé : Bon, allez, vous répondez à la question ou quoi, là ?

Susson : Pose ta question, aussi.

Gérard : Eh, mais merde, les oreilles, c'est comme le cul, ça se lave, hein, vous me faites chier, là.

Susson : Ben va te laver toi-même.

Gérard : Qui c'est qui dit ça, qui est pas contente ? Alors, pour la dernière fois, dépensez-vous beaucoup d'argent pour un CD ou pour une pipe ? Protestation générlae selon laquelle les auditeurs ont déjà répondu. Vous avez répondu, alors conclusion !

Ultraman : Gérard, c'est le traman, j'ai pas répondu.

Ultraman : Alors, réponds. Merci pour le son comme ça.

Ultraman : Donc, moi, je préfère dépenser plus d'argent pour un CD qu'une pipe.

Gérard : Et pourquoi ?

Ultraman : Parce qu'en général, si tu demandes une pipe, c'est que tu trouves pas de meuf et tout ça, et je trouve ça décadent, donc je préfère tout foutre mon fric dans un CD.

Susson : Mais ça a rien à voir avec la pipe qui se suce, c'est une pipe que t'achètes au tabac.

Ultraman : Moi, j'ai des instructions du standard.

Olivier : Par contre, tu peux faire une pipe pour avoir un CD.

Gérard : Hé, Manu, s'il te plaît, t'es aussi con que...

Manu : attends, excuse moi, je sais pas d'où ça vient !

Ultraman : Laura, donne-moi ton numéro de téléphone, ste plaît.

Gérard : Alors, Ultraman et Laura au standard. Laura, Ultraman au standard, je veux plus vous entendre.

Laura : Mais c'est l'amour, Gérard, c'est l'amour, tu comprends pas ?

Ultraman : Écoute, Gérard, je suis amoureux de Laura, Laura est amoureuse de moi.

Gérard : Eh ben, vous vous démerdez au standard.

Susson : Bon, Gérard, est-ce que tu préfères faire des pipes ou acheter des CD ?

Gérard : Moi, je préfère acheter des CD que de faire une pipe, en tout cas.

Katia : Pourquoi ? On peut savoir pourquoi ?

Gérard : Parce que c'est mieux d'acheter un CD que de se faire faire une pipe.

Gérard : Ah, donc, ça veut dire qu'on t'a dit acheter des pipes, alors ?

Ultraman : Gérard, c'est en totale contradiction avec ce que tu disais tout à l'heure. Parce que tu disais que tu préfères acheter des CD, mais t'as jamais acheté de CD.

Gérard : Eh ben, maintenant, si, j'en achète.

Préboir : Moi, il me semble bien que tu fais des pipes au mec du Virgin Megastore pour avoir des CDs.

Phildar : Qu'est-ce qu'il a dit, lui, là ?

Gérard : Allez, hop, conclusion.

Susson : Mais non, Gérard, je viens d'arriver.

Gérard : Non, ben, ça y est, c'est terminé, le débat ma petite.

Phildar : C'était la dernière question, ça, Gérard ?

Manu : Ah, faut que t'en refasses huit, là.

Gérard : Non, non, non, non, non, non, non, je continue pas. C'est le deuxième débat.

Olivier : Ah, ouais, on va reprendre au début. On va reprendre au début.

Manu : Première question, Gérard.

Gérard : Non, non, non, non, non, non. C'est terminé.

Phildar : Et pour les gens qui arrivent en dernier, qui n'ont pas répondu aux premières...

Gérard, dans un brouhaha informe des auditeurs et du studio : Je ne veux pas le savoir, c'est moi qui décide, j'arrête. Le débat est terminé. Manu, t'arrêtes, s'il te plaît, ce son.

Manu : Attends, je peux pas.

Susson : Gérard, on vient d'arriver, j'aimerais bien répondre aux premières questions.

Gérard : Ah non, mais je veux pas le savoir.

Phildar : Pourquoi tu dis qu'il est con, Gérard, Olivier ? Putain, il dit n'importe quoi sur toi, il dit que t'es con.

Gérard : Bon, alors, conclusion.

Ultraman : Gérard, j'ai une question. J'ai une question que j'adresse à tout le monde dans le débat. Alors, est-ce que vous pensez que le métissage de la musique, c'est l'avenir sonore du futur ?

Gérard : Je vois pas le rapport avec le débat sur la techno.

Ultraman : Gérard, laisse-les aller au bout s'il te plaît.

Gérard : Attends Ultraman, si t'es pas content, je t'emmerde.

Ultraman : Attends, Gérard, je vais répéter ma question dans un français un peu moins démagogue. Est-ce que le mélange des musiques, c'est l'avenir de la musique ?

Gérard : Bon, allez, moi, j'arrête là, conclusion, parce qu'au standard, vous me faites chier.

Phildar : Ah, il est con, Olivier, mais je te l'avais dit, hein, il faut le gérer, il faut le gérer.

Gérard : Conclusion.

Phildar : Non, par contre, Gérard, Gérard, ce qu'ils pourraient faire, les auditeurs, s'ils ont des questions à te poser, tu pourrais leur répondre au niveau de la musique. Par exemple, genre, si tu vas sortir un CD, je sais pas, vu que maintenant t'es une star qui passe sur Envoyé spécial, on va peut-être sortir un CD ou des trucs comme ça, non ? Tu composes, tu composes un peu ou pas ?

Gérard : Alors, Ultraman et tout ça, là, si vous avez des questions... Vous avez 12 minutes ! Non, non, mais chacun votre tour, hein.

Susson : Est-ce que t'as déjà composé une musique ?

Gérard : Pas encore.

Susson : Et t'aimerais bien ?

Gérard : Ben, ça va dépendre.

Susson : Est-ce que tu te sens star ?

Gérard : Ben, pour l'instant, je peux pas te répondre franchement là-dessus.

Susson : Ben si, t'as des CD et tout, moi, à ta place, je serais une star, hein.

Gérard : Bon, ben, on verra par la suite. Katia, t'as une question ?

Katia : Euh, oui, j'aimerais bien t'entendre chanter, par exemple.

Préboir : Accapella, accapella, ouais.

Susson : Ouais, une chanson, Gérard.

Gérard : Non, je vous ai dit, vous me posez une question, je fais la conclusion.

Phildar : Hé, Gérard, c'est ce que tu devrais faire ? C'est mettre tes poèmes en chanson.

Katia : Avant de faire la conclusion, je voudrais que tu chantes une chanson pour voir comment que tu chantes.

Manu : Ouais, ouais, allez, Gérard !

Ultraman : Gérard, tu veux chanter L'homme qui tombe à pic ?

Gérard, fermé : Non.

Préboir : Phil Barney, l'enfant de toi.

Gérard : Non, plus ! Vous me posez une question, sinon j'arrête.

Laura : C'est Laura. Quelle est ta chanson préférée ?

Gérard : Phil Barney, on vient de te le dire.

Préboir : Alors, vas-y, chante.

Gérard : Non, je chanterai pas.

Susson : Moi, je connais pas, Gérard.

Laura : Pour Sandy, tu la chantes.

Gérard : Non.

Susson : Pour ton amour de beauté, de gloire et d'amour.

Laura : C'est un beau cadeau que tu lui ferais, là, tu sais.

Préboir : Ouais, et à nous aussi.

Susson : Ouais, parce que moi, je la connais pas. C'est quoi, comme musique ?

Gérard : On essaie de la trouver, si on l'a.

Préboir : Juste le refrain, Gérard.

Phildar : Si il y a un débat sur la musique, tu chantes pas, je vois pas l'intérêt.

Gérard : Ils ont qu'à la trouver, je sais qu'on l'a.

Phildar : Mais Manu c'est un cave...

Gérard : Ultraman, t'as une question à poser ? Ultraman !

Les auditrices parlent entre elles, se demandant si Gérard chante bien ce qu'elles ont eu à Noël, le chahut s'installe.

Katia : Je trouve qu'il chante comme une casserole trouée.

Gérard : Alors, attends, qui c'est qui vient de dire ça ?

Laura : Je suis sûre que Françoise, elle était là, elle nous chanterait une chanson.

Gérard : Qui c'est qui vient de dire que je chante comme une casserole trouée ?

Phildar : C'est Barbara. C'est Barbara, c'est Barbara, Barbara, je vais la jarter, je la jarte, c'est bon.

Gérard : Mais j'ai pas de Barbara.

Phildar : Mais oui, mais justement, elle était arrivée entre temps, et je t'avais pas dit qu'elle était là. Je suis désolé.

Susson : Non, mais de toute façon, Gérard, si tu veux pas changer de musique, il y aura plus de nanas, il y aura que des mecs.

Ultraman : Donc, moi, j'avais pas de questions spéciales. Et Aïe... coupure.


Gérard : Bon, allez, Ultraman, tu dégages.

Phildar : Mais où ?

Gérard : J'en sais rien, quand on leur parle, il y a personne derrière les combinés.

Phildar : Ultraman, t'es là ?

Ultraman : Mais je suis là !

Gérard : Voilà, Ultraman, t'étais où, là, encore ?

Ultraman : J'étais là, Gérard, hein.

Gérard : T'étais où, Ultraman ?

Ultraman : J'ai dû avoir un problème au standard.

Le studio interpelle Manu.

Manu : Quoi ? Je cherche la musique.

gérard : Ouais, mais c'est pas la peine de t'amuser avec le bouton.

Ultraman  : Je vais prendre un café.

Gérard : Ouais ben tu vas prendre un café, c'est pas la peine de revenir en tous les cas.

Susson : Katia, est-ce que t'es amoureuse de Gérard ?

Katia : Ah non, pas du tout.

Ultraman : Laura, est-ce que t'es amoureuse de moi ?

Laura : Oui.

Gérard : Alors, tu me sors Ultraman et Laura.

Laura : Non, Gérard. Gérard, écoute-moi, Gérard. Tu as la chance d'être avec Sandy, moi, j'ai la chance d'être avec Ultraman.

Gérard : Eh ben, vous réglez vos trucs hors antenne, mais pas sur l'antenne, d'accord ? Alors, vous retournez tous les bouts, ce temps-là.

Préboir : Moi je vais avoir la chance d'éjaculer sur le combiné là, tout à l'heure.

Gérard : Prébois, t'as une question à poser ? Prébois !

Préboir : Oui, oui, bah, oui.

Gérard : T'as une question à me poser ?

Préboir : Non, pas du tout. Attention, c'est pour bientôt, là. Voilà.

Gérard : Prébois, Gérard.

Phildar : Il se branle, il se branle, Gérard.

Gérard : Dehors, s'il a pas de questions à poser, moi, j'en ai marre.

Ultraman : Gérard, c'est Ultraman, j'ai une question à poser, quand même. Alors, avec tous les débats que tu fais, le jeudi soir, est-ce que c'est difficile de reconnaître tous les habituels ?

Gérard : Oui. Comme toi, par exemple.

Préboir : C'est dur, hein. Ah mon Gégé, c'est dur.

Gérard : Comme je sais qu'on vous a demandé d'appeler exprès pour ça, donc le deuxième débat, ça sera pas les habituels, ça sera des nouveaux.

Susson : Est-ce que je pourrais te poser une question indiscrète ?

Gérard : Bah, dis.

Susson : Est-ce que t'as déjà fait l'amour avec Sandy ?

Gérard : Bien sûr.

Susson : Et est-ce que c'était bon ?

Gérard : Non, bah, ça, euh...

Ultraman : Eh, Gérard, si Sandy est avec toi dans les locaux, elle pourrait peut-être nous dire un mot, non ?

Tout le monde dit bonsoir à Sandy, elle fait des gestes de recul vigoureux, paniqués.

Gérard : Non, elle veut pas vous parler.

Susson : Allez, Sandy, sois pas timide.

Phildar : Laissez-la tranquille, occupez-vous de Gérard, déjà. Il y a assez de boulot.

Susson : Gérard, est-ce qu'elle a des gros seins ?

Gérard : Non.

Susson : Est-ce qu'elle a une foufoune rasée ?

Gérard : Non.

Ultraman : Est-ce qu'elle est mignonne ?

Gérard : Oui.

Ultraman : Elle est blonde, brune, rousse ?

Gérard : Brune.

Susson : Est-ce qu'elle a des poils sous les bras ?

Gérard : Non.

Susson : Est-ce qu'elle a des poils sur les jambes ?

Gérard : Non.

Laura : De quelle couleur sont ses yeux ?

Gérard : Vert.

Ultraman : Est-ce que c'est la sœur de Nono d'MTI ?

Gérard : Non.

Susson : Elle a quel âge ?

Gérard : 35 ans.

Susson : Elle fait quoi dans la vie ?

Gérard : Elle a défoncé les portes ouvertes.

Ultraman : Elle a gonflé les roues de train.

Préboir : Elle est mlein d'air, c'est pour ça qu'elle sort avec Gégé.

Gérard : Attends, qui c'est qui vient de dire ça ?

Ultraman : C'est pas moi qui ai dit ça, c'est Prébois.

Gérard : Non, mais vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?

Préboir : Oui, c'est ça qui m'a mort, justement.

Susson : Gérard, qu'est-ce qu'elle fait dans sa vie ?

Gérard : Elle fait des...

Elle continue ses études pour être secouriste.

Laura : Non, mais il n'y a pas d'âge pour faire des études, hein.

Katia : Elle n'a pas 35 ans, il paraît qu'elle a 25.

Ultraman : Gérard, elle passe en BAPS, alors.

Gérard : Oui.

Susson : Non, mais Gérard, j'aimerais bien quand même entendre sa voix pour voir le mental.

Gérard regarde Sandy, il la pousse à parler, elle recule, paniquée, déterminée.

Manu : Gérard, elle ne veut pas, elle ne veut pas, c'est bon.

Phildar : Bon, pour faire la conclusion, parce qu'on va arrêter ces délires. Manu lance la musique d'une chanson paillarde, puis celle de Partenaire particulier.

Gérard : Je ne sais pas, je ne la connais pas. C'est pas ça.

Phildar : Je volais simplement dire qu'on accueille Thierry.

Gérard : C'est terminé, hein, c'est plus la peine d'en donner, des mecs, hein. C'est terminé, à mon avis.

Phildar : Non, mais si pour participer à la conclusion. La musique s'arrête.

Gérard : Non, mais là, on va faire la conclusion, et puis, on va se mettre un disque, et puis, je vais...

Ultraman : Gérard, j'ai une dernière question. Alors, qu'est-ce que tu penses de Françoise, en fait ?

Gérard : Bon, là, je vais te dire une chose, je te répondrai que lorsqu'on fera les coups de gueule, et c'est tout. Voilà.

Susson : Bon Gérard, j'ai une question, c'est Sucette. Euh, comment tu l'as rencontrée, Sandy ?

Gérard : Par courrier, je l'ai déjà dit plusieurs fois. Donc, maintenant, conclusion sur le... sur la musique.

Susson : Non, t'es pas agréable, Gérard.

Laura : Non, t'es pas très agréable.

Susson : Maintenant que t'as une copine, ça y est, tu nous jettes comme ça, comme des torchons.

Gérard : Conclusion ! Laura.

Laura : Oui, Laura. Euh, moi, conclusion. Donc, euh, la musique, euh, ce que je préfère, c'est la techno. Et sur ton débat, bah, écoute, euh, il est un peu... disons comme d'habitude, quoi, ça change pas, euh...

Ultraman : Mais t'as rencontré un mec.

Laura : Et en plus, j'ai rencontré un mec.

Gérard : Ok, ok, ok. Ultraman.

Ultraman : Alors, euh, tes débats, euh, les débats sur la musique, bon, alors, moi, je suis pas très, trop amateur de techno, je suis plutôt rock. Et bon, euh, je dis pas non plus que les autres, c'est nul, chacun a le droit d'écouter ce qu'il veut. Et, euh, autrement, dans l'ensemble, les débats se sont assez bien passés, il y a pas trop de personnes qui ont été virées, et puis, bon, euh, ça m'a permis de rencontrer quelqu'un.

Gérard : Ouais, bah, je vais te dire une chose. Phildar répète, micro éteint, avec une demi-seconde de décalage, les syllabes de Gérard.

Ultraman : Olivier, arrête.

Gérard : Prébois.

Préboir : Ouais, tes, tes débats, super, passe-moi Sandy, là.

Gérard : Non, non, non, non, non, non, non.

Laura : Eh, Gérard, Gérard, c'est Laura. Est-ce que t'aurais l'intention de faire un débat, enfin, un duo avec, euh, avec Sandy, euh, au débat ?

Gérard : Ça vous regarde pas, ça vous regarde pas. Son de larsen. Donc Susson pour la conclusion.

Susson : Bah, écoute, euh, moi, je trouve que depuis que tu sors avec Sandy, euh, tu lâches toutes les meufs. Par contre, j'aime bien la techno, mais j'aime toutes sortes de musiques, euh, mais plus techno. Et puis, je trouve que tu te la joues ce soir, parce qu'elle est dans les studios, voilà, point à la ligne.

Gérard : Tulipe. Silence, seul Ultraman dit Oui. Oh, Phildar s'il te plaît !

Phildar : Quoi, je suis au phone avec une meuf.

Gérard : Et Tulipe, elle est plus là ?

Susson : Allez, coquelicot !

Gérard : Non, non, mais, c'est la conclusion.

Phildar : Mais non, à la place de Tulipe, c'est Thierry, voilà, c'est ce que je voulais dire.

$$$Thierry : Salut à tous. Et Tulipe, elle est partie, ça y est ? Oh, c'est dommage.

Gérard : Bon la conclusion, là.

Thierry : Moi, ma conclusion ? Eh, je viens d'arriver, donc je vais dire par rapport à ce que j'ai entendu. Euh, ça tombe bien, parce que je travaille dans un magasin de CD. Et, euh, donc, Gérard, je te le dis tout de suite...

Gérard : Attends, attends, 5 minutes, Thierry. 5 minutes, s'il te plaît.

Thierry : Attends, ça fait une heure que j'attends.

Gérard : Attends, ça fait une heure, tu vas encore attendre 5 minutes, s'il te plaît. S'adressant à Phildar, discrètement : Au fur et à mesure, tu les... Bah, tous ceux qui ont répondu, tu te débrouilles avec Laura. Tu te débrouilles avec Laura et Ultraman, ils veulent s'échanger le numéro, tu te démerdes avec eux. Bon Thierry, conclusion. Sur ce que t'as écouté, à peu près.

Thierry : Donc, alors, moi, je te dis, je vends des CD sur Paris. Je peux te dire qu'il n'y a pas de CD jetable. Ça n'existe pas.

Phildar puis Susson : Mais si.

Thierry : Alors, vous n'allez pas commencer à m'énerver, les petits jeunes, là.

Gérard : Hé, Thierry, tu te calmes, s'il te plaît.

Thierry : Moi, j'ai 28 ans et... Hé, Gérard, tu ne veux pas me dégager, ceux qui insultent, là ?

Gérard : Allez, hop, là, tu me vires tous ceux qui ont répondu, maintenant.

Thierry : Merci, Gérard. Moi, je te disais, justement, qu'il n'y a pas de CD jetable, et je peux te dire que c'est quelque chose qui marche très bien. On achète beaucoup de CD en France. Et plus particulièrement, plus particulièrement, les CD des chansons françaises des années 80.

Gérard : Oui, mais, Thierry, donc, si tu veux, en deux mots, là, sur... En deux mots, si tu veux, pour ce que tu dis...

Katia : je suis pas d'accord moi.

Gérard : Non, mais attends, cinq minutes, Katia.

Katia : D'accord. Mais moi, je ne suis pas d'accord du tout.

Gérard : Non, mais tu permets, j'ai le droit de répondre. Bon, donc, moi, je ne sais pas, j'ai entendu dire que, bon, il y avait des CD jetables, je n'en ai jamais trouvé, moi, non plus. Mais je peux te dire une chose, qu'il n'y a pas que la musique française, non plus, en CD. Il y a le rap, il y a la techno, il y a la...

Katia : Mais, attends une minute, Gérard !

Gérard : Mais, attends une minute, Katia, s'il te plaît !

Katia : Mais, non ! C'est nul là.

Gérard : J'ai le droit de répondre ?

Katia : Oui, mais, dépêche-toi, à ce moment-là.

Gérard : Oui, mais, Katia, tu dégages, si ça ne te plaît pas.

Katia : Mais, je ne peux pas. des larsen ponctuent cet échange.

Gérard : Bon, alors, tu dégages, moi, je te dis.

Katia : Non, je ne peux pas.

Gérard : Moi je te dis que si, tu me vires Katia.

Phildar : mais je peux pas, elle passe sur tout le monde.

Susson : Mais laisse-la !

Gérard : Non, non, mais, attends, tu permets ?

Susson : Mais, attends, la pauvre, elle vient d'arriver et tout.

Gérard : Oh, le larsenne ! le larsen persiste.

Thierry : Ah, ce n'est pas moi, Gérard.

Gérard : Donc, moi, je réponds à la question à Thierry, si elle n'est pas contente, Katia, c'est le même prix.

Thierry : Vas-y, l'écoute pas, réponds-moi.

Gérard : Donc, moi, je te dis, je n'ai pas encore eu l'occasion de trouver des CD jetables, d'accord ? Mais, moi, tu me dis qu'il n'y a que des CD de chansons françaises.

Thierry : Je ne te dis pas que, je te dis que ce sont ceux qui marchent le plus.

Gérard : Oui, mais même la techno, même la House (toujours prononcéhaousse), même le rap, aussi.

Susson : même la haousse oui.

Gérard : Bah, ça, je viens de le dire. Bon, toi, donc, Thierry, ok. Attends, de toute manière, tu restes, toi, comme tu viens d'arriver pour le deuxième débat, d'accord ?

Les auditrices se plaingnent qu'elles aussi, elles viennent d'arriver, sur fond de larsen.

Gérard : C'est moi qui décide, les gens qui resteront pour le deuxième débat. Supplications de Susson. Suson, tu as déjà répondu, donc, tu vas au standard, s'il te plaît, merci.

Susson : Je ne peux pas participer au deuxième débat, s'il te plaît.

Gérard : Oh, le larsen !

Susson : Gérard, s'il te plaît, s'il te plaît.

Gérard : On verra, Katia.

Katia : Gérard, aest-ce que je peux participer au deuxième débat, s'il te plaît ?

Gérard : Bon, Katia, elle est où, celle-là ?

Phildar : Elle est là !

Katia : Je suis là, je suis là.

Gérard : Bon, tu fais la conclusion ?

Katia : Eh bien, ça y est, je l'ai déjà dit, j'ai dit que je trouvais ça bidon.

Gérard : D'accord. Barbara !

Phildar : Elle est partie, Barbara !

Gérard : Bon, bah, alors, voilà. Donc, moi, je vais faire la conclusion, quand même, sur le...

Thierry : Merci, Gérard, je t'écoute, moi.

Gérard : Merci pour le larsen, quand même. Donc, conclusion. Je pense que, pour une fois... larsen Eh, mais ça commence à bien... Eh, ça commence à bien faire, là, du larsen.

Manu : Pardon, pardon, pardon, pardon, je n'arrive pas à gérer, je suis désolé. Pas la peine de m'engueuler, quoi. Max rentre dans le studio.

Max : Il fait le standard, après.

Gérard : Eh, mais c'est quoi, là, encore, ce larsen ? Donc, conclusion. Pour une fois...

Pour une fois, le premier débat s'est bien passé. J'espère que le deuxième va se passer pareil.

Laura, sur fond de larsen : Et si on garde les mêmes personnes, ça se passera aussi bien.

Gérard : Eh, bah, ça, c'est moi qui commande. Flottement pendant lequel les auditeurs se parlent, le larsen continue et Gérard regarde de tous les côtés pour trouver le souci. Brusquement, il voit un casque posé sur un micro.

Gérard : Eh, oh, la réa, quand il y a du larsen, tu peux travailler un petit peu ?

Olivier : T'es vraiment nul à la pro, hein.

Gérard : Non, mais, Olivier ! Tu retires déjà le casque de là-haut.

Manu : Oh, là là Olive ! J'avais pas vu hein. Les auditeurs continuent à échanger entre eux.

Gérard : Tu me retires tout le monde. C'est quoi comme disque ?

Manu : Non, mais, Gérard, je crois que... Avant de mettre un disque, comme c'était un débat sur la musique, tu vas chanter ?

Gérard : Non.

Manu : Ah, si, Gérard ! Gérard, tu vas chanter, on va tous chanter. On va tous chanter, là ! Manu lance les Champs Elysées de Joe Dassin.

Olivier : Tu la connais bien, en plus, celle-là.

Gérard : Je veux pas chanter.

Dès la fin de la première strophe, Gérard chante en duo avec Joe Dassin. Tout le studio chante jusqu'au refrein, y compris Olivier qui braille plus qu'il ne chante. Pendant l'intermède musical, les auditrices se joignent au chant, Susson montrant une julie voix. Le studio et Gérard fredonnent plus qu'ils ne chantent à partir du dernier couplet. Dès la première eépétition du refrein, tout le monde applaudit Gérard.

Gérard : Voilà terminé. Gérard se lève et quitte le studio, calmement. L'équipe est hilare, la chanson se termine.

Olivier  : Au revoir Gérard, on retrouve Barthe et la nuit sans pub...

Gérard revient quand la musique s'arrête.

Gérard : Vous venez d'écouter Joe Dassin, et j'ai chanté pour faire plaisir à tous ceux qui étaient là. Il faut dire que Sandy l'avait encouragé des yeux à le faire. On va se quitter pour quelques minutes et n'oubliez pas, vous pouvez toujours nous appeler pour la suite des débats qui continuent encore. Le prochain débat, c'est sur l'astrologie, donc vous pouvez nous appeler au 0803 08 5000 et 0800 70 5000 et toujours le 3615 Code Fun Radio Rubrique direct ! triomphant : enfin j'y suis arrivé ! Et on s'écoute J'aime le pâté en croûte surtout avec ma grosse... ben c'est bien, et le pâté de foi, j'aime aussi, avec ma cochonne. On se retrouve tout à l'heure pour l'astrologie, le prochain débat. À tout de suite.

Le débat sur les signes astrologiques

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Second débat de la soirée. Comme le veut la routine qui s'est installée progressivement, c'est le moment où Max prend part plus directement au spectacle. L'équipe poursuit de nombreux tests de sketchs, qui seront précieux pour la suite des événements : les sondages, les micros allumés, etc.

Les personnages

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  • Feuille de Rose : Capucine
  • Franck (qui joue Cyril ensuite, puis Guillaume)
  • Françoise de la Cour-Neuve : Odile
  • Igor: Thierry
  • Franck Bargine : Lutèce, Nostra Anus, Saint-Glinglin
  • Tony Morestin : Jean, Pierrot
  • Carole : Susson, Anissa
  • Rita : Cécile

Gérard : Suite des débats du jeudi soir, le Minitel s'il vous plaît, réveillez-vous parce que un connecté à 2h30 du matin ça commence à me gonfler là. Alors si vous voulez réagir n'hésitez pas, sinon ça ne va pas aller du tout, ça ne me fait pas plaisir deux connectés à 2h30 du matin. C'est clair, c'est clair et net. Donc deuxième débat, vous pouvez toujours nous appeler au 0803 08 5000.

Phildar : Il se casse Olive.

Gérard : Tu dégages.

Manu : Oh bah non, reste avec moi au standard.

Gérard : Non, non, non, non, non, j'en veux pas.

Manu : Mais si, mais si, il va se calmer.

Olivier : Je vais faire le débat avec toi.

Gérard : Non, non, tu dégages. Tu dégages, je ne veux pas de toi. Donc vous pouvez toujours nous appeler au 0803 08 5000 et 0800 70 5000 et toujours 3615 Code FunRadio, rubrique direct mais sur Minitel, je veux au moins plus de 15 connectés avant 3h30. Sinon j'arrête. Alors on accueille Capucine.

Capucine : bonsoir Gérard.

Gérard :Franck.

Franck : Bonsoir Gérard. Bonsoir tout le monde.

Gérard : Jean, bonsoir.

Jean : Bonsoir.

Gérard : Odile.

Odile : Bonsoir.

Gérard, la voix déformée : Suzon.

Suzon : Bonsoir.

Franck : Gérard, t'es dans les chiottes là ou quoi ?

Gérard, la voix toujours déformée : Qui c'est qui parle ?

Suzon : Bah je sais pas, t'as une drôle de voix Gérard.

Gérard : Ça commence là. Attends, ça commence là, Phildar.

Phildar : C'était là, c'était Olivier avant de partir, il avait bisouillé l'effet.

Gérard : Rebonsoir Thierry.

Thierry : Et rebonsoir à tous.

Gérard : Et voilà, donc on attaque sur l'astrologie.

Franck : Gérard, C'est Franck. Alors voilà, t'as dit qu'il fallait qu'on te donne son signe, alors je te donne mon signe.

Gérard : Non mais attendez, c'est la dernière question, donc on va...

Jean : Mais comme ça on abrège, vite fait là.

Gérard : Non, attends, qui c'est qui dit ça ?

Thierry : T'occupes pas, t'occupes pas de ça Gérard, on va jamais avancer sinon.

Gérard : Non mais attends, je fais ce que je veux, d'accord ?

Capucine : Alors première question s'il te plaît.

Thierry : Je voulais dire à Capucine qu'elle avait une belle voix.

Gérard : Non mais alors, oh ! Alors avez-vous déjà consulté... larsen Oh ! Phildar, quand je pose la question, j'aime pas avoir du larsen.

Manu : Attends, Gérard, Gérard, avant ta première question, on accueille Lutèce en plus.

Les auditeurs : Bonsoir Lutèce.

Lutèce : Bonsoir.

Gérard : Lutèce, bonsoir.

Lutèce : Bonsoir à tous, bonsoir à toutes.

Gérard : donc avez-vous déjà consulté un voyant ou autre ? Franck.

Franck : Donc, non, je n'ai jamais consulté un voyant et je n'en consulterai jamais un, puisque, avec tout ce qu'on voit dans les pubs, les magazines, tout ça, je considère que c'est des charlatans, des brigands, des gangsters, des voleurs, donc je ne m'abaisserai pas à ça, tu vois.

Gérard : D'accord. Donc, si tu prends un magazine ou autre, tu ne lis jamais ton signe astrologique, alors ?

Franck : Si, ça m'arrive, par curiosité. Mais tu vois, par exemple, si tous les voyants voyaient pareil, dans tous les magazines, tu aurais le même horoscope. Alors que tu prends, par exemple, X magazine et Y magazine, dans la même semaine, tu as deux horoscopes différents. Donc il faut voir quoi.

Thierry : Moi je suis d'accord avec lui.

Sucette : Je peux répondre, c'est Sucette ?

Gérard : Attends, attends, Sucette. Jean.

Jean : Jean, donc, j'aimerais témoigner, moi, sur ma propre expérience.

Franck : Ah, c'est Tony.

Phildar : Je te l'avais dit que c'était Tony.

Jean : Mais non, rien à voir, rien à voir.

Gérard : Non, non, mais Tony, tu gardes... réverbération sur la voic, Gérard s'interrompt et cherche à frapper Phildar.

Jean : Ils veulent tous ma mort, pourquoi vous m'aimez pas ?

Lutèce : Mais on t'adore, Tony.

Gérard : Non, mais Tony, tu... Voilà, maintenant, comme ça, on t'a reconnu, donc, maintenant, tu vas garder ton vrai nom, maintenant. réverbération sur la voix. Merci Phildar...

Franck : Alors, réponds, enculé.

Gérard : Eh, oh ! Qui c'est qui vient de dire ça, là ?

Jean : J'ame pas trop qu'on me traite d'enculé.

Franck : Gérard, pourquoi quand on dit enculé tu te sens de suite concerné ?

Gérard : Tu me rechopes tout, sauf Thierry, parce qu'apparemment, ça ne vient pas de là. Tu me chopes tous les autres, là. Lutèce, Tony et Franck, là, tu me les fais calmer, je vais... ils reviendront pas. protestations diverses. Donc, Odile...

Thierry : Gérard, c'est Thierry. Tu peux me laisser répondre ?

Gérard : Non, attends, attendez, attendez, je vais reprendre. Donc, Capucine t'a répondu. Donc, Odile, maintenant.

Odile : Euh... Moi, j'y crois pas, moi.

Gérard : Non, mais est-ce que t'as consulté un voyant sur les signes astrologiques ?

Odile : Oui, bien sûr, bien sûr.

Capucine : T'as déjà consulté, on t'a jamais dit la vérité.

Odile : Non, jamais.

Capucine : T'as consulté sur quoi ? Sur Minitel ou...

Odile : Non, non, sur...

Lutèce : Ah, c'est Françoise ! Salut Françoise !

Odile : Voir une dame...

Lutèce : C'est Françoise.

Capucine : Mais non ! Mais non, mais non.

Gérard : Bon, allez, moi... Musique de fond méditative.

Phildar : Manu !

Gérard : Manu, s'il te plaît.

Phildar : Il y a de la musique.

Manu : Ben oui, je sais bien. Ben, attends, je cherche.

Thierry : Bon, Gérard, c'est Thierry, là. Depuis tout à l'heure, j'attends, je peux pas répondre.

Gérard : Alors, vas-y, Thierry. J'en ai marre.

Jean : On t'écoute.

Thierry : Ah, je te remercie. Ben, en fait...

Gérard : Alors, attends, Thierry, avant de répondre, je voudrais qu'on arrête la musique. Je voudrais qu'on arrête la musique.

Manu : Ça arrivait pas quand j'étais à la réa, hein.

Thierry : Je vais vous dire, en fait, moi, je préfère pas aller voir un voyant ou une voyante, je préfère les marabouts.

Gérard : Pourquoi ?

Thierry : Parce qu'ils sont beaucoup plus proches de la vérité.

Franck : Pourquoi ?

Thierry : Ben, parce que moi, j'ai eu tout simplement l'expérience avec une voyante, je vais pas dire son nom, parce que...

Franck : Tu couches avec ?

Thierry : Alors ça ça vous regarde pas.

Thierry : Merci, Gérard.

Gérard : Vas-y, Thierry, continue.

Thierry : OK, donc moi, j'ai eu une expérience avec une voyante qui s'est mal passée, elle m'a dit n'importe quoi... Non, mais je peux pas vous raconter, c'est ma vie privée.

Lutèce : Elle t'a dit que tu sera=is beau et intelligent et t'es con et pas bea, c'est ça ?

Gérard : Qui c'est qui parle comme ça ?

Franck : Lutèce.

Gérard : Non, ben Lutèce, tu te calmes, s'il te plaît.

Lutèce : Ah, c'est pas moi, là, hein ?

Franck : non c'était Tony, il veut se la jouer Max, le star System, mais il y arrivera pas.

Manu : Gérard, on vient de me donner un... On vient de me donner un sondage au Standard. Il y a 39% des Français qui croient en l'astrologie et 98% qui n'y croient pas. Qu'est-ce que t'en penses ?

Gérard : Moi, personnellement, j'y crois pas trop.

Lutèce : Non, mais Lutèce n'a pas répondu.

Gérard : Attends, Lutèce, tu permets que je réponde ? Moi, personnellement,

je suis dans les... ceux qui croient pas du tout à...

Manu : Donc t'es dans les 98% ?

Thierry : j'ai pas fini !

Gérard : Thierry, s'il te plaît, tu te calmes. Suçon tu te calmes pour l'instant, s'il te plaît merci. Donc moi, je suis dans les 40%.

Manu : Non, il y a 39% qui croient et il y en a 98 qui ne croient pas.

Gérard : Moi, je suis dans les 98 parce que j'y crois pas du tout. Donc Thierry, si tu veux finir.

Thierry : Ah voilà, donc je voulais dire que moi, j'ai eu une très bonne expérience avec un marabout.

Franck : Est-ce que c'était un marabout ?

Phildar : de ficelle ?

Thierry : Alors, tu peux me gérer celui qui a dit ça, là ?

Gérard : Non, mais c'est Phildar. Non, non, mais on peut quand même rigoler un peu, quand même.

Thierry : Gérard, je te suis. Tu as raison. Donc, je voulais juste dire que j'ai eu une très bonne expérience avec un marabout dans la mesure où ma petite amie, si ce n'est ma femme, s'est en allée avec un autre homme et grâce à mon marabout, on a pu lui jeter une malédiction qui a fait qu'il ne pouvait plus bander.

Franck : Ah, enculé, c'est toi !

Thierry : Du coup, elle est revenue vers toi.

Franck : C'est toi, parce que je ne peux plus bander, maintenant.

Gérard : Lutèce ?

Lutèce : Oui ? Je préfère aller voir les non-voyants. Moi, je préfère voir les aveugles.

Gérard : Non, mais attends, je vois... Eh, tu réponds correctement à la question, sinon tu dégages.

Sucette : Ben, il y a des non-voyants qui sont voyants, hein ?

Lutèce : Ben, évidemment. C'est-à-dire que je préfère aller voir un voyant qui est non-voyant. Au moins, ça prouve bien qu'il voit ce qu'il voit par rapport à un voyant qui ne voit pas.

Manu : Ce n'est pas con, ce qu'il a dit.

Gérard : Non, mais attends, mais même... Je ne vois pas le rapport avec la question.

Thierry : Et s'il est myope, seulement.

Lutèce : Ah, non, non, non. Pas de myope. Moi, je veux... Non-voyant, seulement.

Thierry : Et s'il a un berger allemand, le non-voyant ?

Lutèce : Oui, là ça peut aller.

Sucette : Gérard, tu peux gérer ceux qui me dérangent, là ?

Gérard : Oh, oh, oh ! 5 minutes, 5 minutes. Vous laissez parler, Suzon, maintenant.

Franck : Je voulais poser une question à Lutèce, avant.

Gérard : Ouais, ben, attends, t'attends ton... réverbération. Phildar, s'il te plaît.

Phildar : Je suis en train de lire le message de Minitel.

Gérard : Non, non, mais t'arrêtes avec ça, là.

Franck : Est-ce qu'il allait voir un aveugle au lieu d'un non-voyant ?

Lutèce : Non, non plus. Je préfère voir un non-voyant qu'un aveugle.

Sucette : Alors, Suzon, moi, j'y crois à donf, parce que j'ai connu un voyant qui s'appelait Gérard Couillos, et donc, il m'a dit des choses vraies, quoi.

Gérard : C'est-à-dire ?

Sucette : C'est intime, c'est sexuel.

Lutèce : Comme quoi ?

Gérard, dos au micro : Eh, oh ! Manu, s'il te plaît, tu commences pas ton bordel, t'éteins ton micro, il y a deux...

Manu : Pourquoi j'ai rien dit, j'ai rien fait.

Gérard : Non, attends, t'as le micro, t'es au téléphone. Eh, oh !

Manu : Pourquoi, tu m'as entendu ?

Gérard : Bah ouais, eh, oh ! Eh, puis, si y en a qui font le bordel, là, faut peut-être t'occuper aussi du standard.

Manu : Bah, t'as qu'à me dire.

Phildar : Excuse-moi, Gérard, j'ai un message Minitel, pardon : « Gérard, on n'a pas besoin de lui jeter un sort pour l'empêcher de bander, il suffit de regarder Sandy à poil. »

Gérard : Non, bah, ça, je t'ai dit de pas...

Phildar : Il m'a dit, si tu le lis pas, je vais te choper à la sortie de fun.

Sucette : Eh, Gérard, si t'aimerais Sandy, tu zapperais.

Lutèce : Si t'aimerais Sandy ou si t'aimerais incendie.

Gérard : C'est qui qui vient de dire ça ?

Jean, ironique : Un petit peu d'humour quand même, hein, Gérard ?

Gérard : Qui c'est qui vient de dire ça ?

Phildar : C'est Tony.

Franck : c'est Lutèce.

Gérard : Alors, Lutèce, tu dégages.

Lutèce proteste mais tous les auditeurs et Phildar lui disent bonne nuit, se mélangeant d'ailleurs à des voix qui disent bonne nuit à Tony.

Sucette  : Gérard, ta deuxième question, s'il te plaît.

Gérard : Bah, tout le monde n'a pas répondu. Euh, Odile ?

Odile : Ça y est, j'ai répondu, j'ai dit que j'étais contre.

Gérard : Eh, Françoise, ça vaudra peut-être mieux de passer sur ton vrai nom, maintenant.

Phildar, Franck et Capucine : Mais c'est pas Françoise, ça va pas.

Gérard : Si, si, si, si, si, si, si, si. Tout le monde l'a reconnue.

Franck : C'est comme si je disais que Lutèce, c'était Max.

Gérard : Non, non, c'est pas ça. réverbération. Oh, s'il te plaît, là.

Phildar : Pardon.

Gérard : Mais tu commences à être chiant, Phildar.

Franck : Comme si je disais que Ultraman et Franck c'était la même chose.

Jean : Comme si je disais que Gérard, c'était un con, quoi.

Gérard : Bon, bah alors, tu dégages. Allez, hop, ça va aller vite ce soir.

Manu : Gérard, Gérard, excuse-moi. On accueille un... un astrologue réputé.

Gérard : Non, non, non, je veux pas des astrologues.

Manu : Mais si, c'est important pour le débat.

Phildar : Attends, dans un débat sur l'astrologie. C'est important.

Manu : Il s'appelle Nostra Anus.

Gérard : On t'écoute. Eh, merde ! Gérard jette des objets violemment sur Phildar, à l'hilarité générale. Oh, t'éteins ta merde, là, ou quoi !

Capucine : Bonsoir, Nostra Anus. Est-ce que tu peux prédire l'avenir pour Gérard ?

Gérard : Tu commences à me faire chier, là, hein ? Toi, tu vas dégager aussi, tout à l'heure, de la réa. Ça va aller vite, hein.

Capucine : Gérard. Gérard.

Franck : Attends, je vais remplacer Gérard, vas-y.

Gérard : Attends, tu sais qu'il veut me remplacer, là ?

Capucine : Est-ce que Nostra Anus

peut prédire, donc, son avenir ?

Gérard : Ben, j'attends. J'attends qu'il réponde.

Thierry : Mon marabout m'a dit qu'on ne pouvait prédire l'avenir de quelqu'un d'autre.

Nostre Anus : Moi, je peux le faire, oui. Gérard est d'accord ?

Phildar : Laissez-moi parler à l'astrologue.

Nostra Anus : Non mais c'est dommage, j'arrive, je dis pas bonsoir.

Capucine : Oh, pardon, pardon. Bonsoir, Nostra Anus.

Bonsoir, Nostra Anus.

Nostra Anus : Je vais demander à Gérard s'il est possible de me donner trois chiffres.

Alors, le 56, le 23 et le 13.

Franck : Alors le 56, le 23 et le 13.

Gérard : Tu me dégages, Franck.

Franck : C'est pas moi !

Gérard : Je veux pas le savoir, tu dégages, Franck.

Manu : Ça y est, il est parti, Gérard.

Nostra Anus : Vous pouvez en répéter les chiffres, Gérard ?

Capucine : 4, 2, 1.

Nostra Anus : Gérard, allez-y, donnez-moi trois chiffres.

Gérard : Le 6. Le 9 et l'as.

Nostra Anus : Le 1. Très bien. Je vais vous demander, est-ce que vous voulez me poser une question ? Il faut que quand vous posez la question, vous réfléchissez bien fort.

Gérard : Je voudrais savoir l'avenir avec la personne avec qui je suis à l'heure actuelle.

un fond de musique médidative commence.

Nostra Anus : D'accord. Votre amie, je crois, qui est à côté de vous. Sandy.

Thierry : Elle est à côté de toi, Sandy, Gérard ?

Gérard : C'est qui qui parle comme ça ?

Sucette : C'est la vache qui rit.

Nosta Anus : Je vais tâcher d'y répondre. Alors, bon, le 6, c'est un très bon signe, d'abord. Je ne sais pas pourquoi vous avez choisi ces chiffres-là. Au hasard, ou ce sont des chiffres qui évoquent quelque chose pour vous ?

Gérard : Non, c'est des chiffres comme ça, au hasard.

Nostra Anus : D'accord. Alors, déjà, le 1 est un très bon signe parce que c'est le chiffre du gagnant, parce que le 1, généralement, c'est gagnant. Là, c'est l'une des meilleures, à part le joker, qui est la meilleure. Donc, déjà, on peut dire que dans la vie, vous êtes bien partant. Par contre, vous me dites, si je me trompe, parce que je ne vous connais pas bien, vous avez choisi le 9. Est-ce que ça a un rapport avec le fait que vous ayez une tête d'œuf ?

Gérard : Non.

Phildar : Un petit peu, quand même.

Nostra Anus : Et donc le 6, en fin de compte, c'est que, bon, là, par contre, au niveau de l'amour, disons qu'il y a une disparité par rapport à l'abstinence qui vous est due. Je crois savoir

que vous avez eu plusieurs amies avant.

Gérard : C'est bizarre.

Nostra Anus : Je crois que c'est votre première amie.

Gérard : C'est la troisième, oui.

Nostra Anus : C'est la troisième. Donc, en fin de compte, le 6, c'est normalement le chiffre de la femme qui fera la fin de votre vie. Ce qui veut dire qu'en fin de compte, si c'est votre troisième femme avec qui vous êtes aujourd'hui, il vous en faut encore trois. Donc, ce n'est malheureusement pas... Enfin, ce ne sont que des chiffres. Vous allez m'en donner trois autres, s'il vous plaît.

Gérard : Le 4, le 2 et le 7.

Nostra Anus : Et le 7. OK. Bon, là, le 4 veut dire que vous avez des petits problèmes sexuels.

Phildar : On le savait.

Nostra Anus : Ce qui veut dire que, bon, le 4, c'est le chiffre de la sodomie. Donc, je ne sais pas si vous êtes pour ou contre la sodomie.

Gérard : Je suis contre. Tout à fait contre.

Nostra Anus : D'accord. Donc, il va falloir vous y mettre parce que le 2, c'est le nombre de relations sexuelles que votre femme a besoin chaque soir, mais en se faisant enc...

Gérard : Ah. OK. Et le 7, pour terminer.

Nostra Anus : Le 7, c'est le...

Gérard cherche l'origine du bruit de musique mis en fond.

Phildar : La radio.

Gérard : Non, non, c'est toi, là, s'il te plaît.

Phildar : Ah, pardon.

Nostra Anus : Le 7, c'est tout simplement le degré de connerie. Alors, on sait que c'est sur une échelle de 1 à 8. Donc, vous êtes très con.

Gérard : D'accord. OK, je vous remercie. Ah, c'est pas mal. Si c'est pour continuer

le débat comme ça...

Manu : Il est fort, quand même. Il est fort.

Gérard : Enfin, bref.

Nostra Anus : Alors, redonnez-moi trois autres chiffres.

Gérard : Non, non, non, c'est terminé. Maintenant, on passe au débat. Donc, on récupère Capucine.

Capucine : Oui, Gérard.

Nostra Anus : Capucine, c'est à vous. Donnez-moi trois chiffres, allez-y.

Gérard : Non, non, non, non, non, non, non, non. On est au débat. Bon, allez, tu me le vires.

Capucine : Non, mais... Attends, mais c'est super important. On a la chance d'avoir Nostra Anus.

Gérard : Non, non, non, non, non, non.

Nostra Anus : Si vous me donnez trois chiffres, je peux te donner ton avenir.

Capucine : Oui, c'est vrai.

Phildar : Bon, Manu, tu fais quoi, là ?

Manu : Je gère, je gère.

Nostra Anus : Le 08-36-47-22-22-22. C'est 25 francs la minute.

Phildar : Manu, il donne son numéro.

Manu : Ça y est, c'est bon. Attends, il n'a pas donné les huit derniers chiffres. Il a donné que les premiers.

Gérard : Non, non, il a tout donné. Il a tout donné.

Manu : Mais non, parce qu'il appelait de Guadeloupe. Il y a 37 chiffres quand on appelle de Guadeloupe.

Gérard : Bon, alors, qui c'est qu'on a d'autres ?

Phildar : Dans ton micro, Gérard, s'il te plaît, merci.

Gérard : Qui c'est qu'on a aussi ?

Manu : Alors, donc, on a Capucine. On a Cyril. On a Derschlich. On a Odile. On a Susson. Et on a Thierry.


Capucine : Et Franck est parti.

Cyril : Oui. C'est dommage, hein.

Gérard : Ah ben, c'est comme ça, c'est tout.

Jean : C'est la vie, c'est la vie.

Cyril : Gérard, je voulais simplement dire un truc. J'ai écouté, là, quand j'arrivais dans ton débat au Standard, et j'ai bien observé mon pote, et je peux te dire que c'est pas Franck qui l'avait dit le truc.

Gérard : C'était qui ?

Cyril : C'était Lutèce.

Gérard : De toute manière, c'est pas grave, Lutèce aussi est parti.

Cyril : Ah oui, mais bon, Franck avait des réflexions assez intéressantes, c'était pour ça. Bruit de bébé qui babille.

Phildar : Oh, il y a un bébé, là !

Thierry : Gérard, c'est Thierry. Tu peux poser ta question suivante ?

Gérard : Oui, c'est ce qu'on va faire. Croyez-vous à l'astrologie ? Si oui, pourquoi ? Alors, Capucine.

Capucine : Oui, je crois à l'astrologie.

Gérard : Alors, pourquoi ?

Capucine : Parce qu'il suffit de savoir bien lire l'astrologie, de ne pas tomber sur les charlatans, et moi, je sais que, spécialement, je consulte assez souvent, et j'en suis assez satisfaite.

Gérard : D'accord. Cyril ?

Manu : Attends, excuse-moi, Cyril, avant que tu répondes, on accueille Saint-Glinglin

Cyril : Salut, Saint-Glin-Glin. Bruit de fantôme.

Cyril : Le fantôme, le fantôme est de retour.

Susson : Arrêtez, j'ai peur.

Saint-Glinglin : Bonsoir, Gérard.

Cyril : Capucine, t'as peur ?

Capucine : Oui, j'ai peur.

Gérard : Bon, je sens que tout à l'heure...

Susson : Gérard, je vais répondre à ta question.

Thierry : Gérard, tu peux gérer, s'il te plaît ?

Cyril : Capucine, je t'aime.

Capucine : Moi aussi, je t'aime.

Susson : Oh, vous êtes chiants.

Gérard : Bon, allez, ça commence à bien faire. Cyril Berniche et Saint-Glin-Glin, ça commence à bien faire.

Manu : Derschlich.

Gérard : Oui, ça commence à bien faire.

Saint-Glinglin : Écoutez, je viens juste d'arriver. Saint-Glin-Glin vient d'arriver.

Gérard : Oui, alors ça commence à bien faire. Vous allez vous calmer. Fanfare de cirque.

Manu : Mais pour qui tu te prends, Phildar ?

Saint-Glinglin : Je boufferais bien la chatte de Sandy moi. Cris outrés dans le studio et en ligne.

Gérard : Tous les mecs de voir, sauf Thierry. Alors Odile.

Capucine : Odile.

Odile, de mauvaise humeur : Oui, oui, je suis là.

Capucine : vas-y tu peux répondre.

Odile : non, ça m'énerve.

Gérard : J'ai prévenu tout le monde.

Manu : Ça y est, mais ça y est, ça y est.

Capucine : Mais non, Odile, réponds, vas-y.

Gérard : Odile !

Capucine : Ben, réponds.

Phildar : Ben, Gérard, tu gères un peu le débat, là.

Gérard : Odile, tu te réveilles !

Odile, explose : Bon ça va maintenant, ta gueule un peu !

Gérard : Bon, allez, c'est Françoise, tu la dégages !

Odile, en ébullition : Ecrase-la, pépère !

Gérard : Bon, ben, tu dégages, tu dégages. Tu dégages, Françoise, merci. Voilà, comme ça, ça va être vite fait, là. Bon, là, euh...

Thierry : Gérard, c'est Thierry, là.

Gérard : Thierry, vas-y.

Thierry : Oui, donc, par rapport à si on peut avoir confiance en un voyant ou une voyante, c'est ça ta question ?

Gérard : Non, c'est croyez-moi l'astrologie. Si oui, pourquoi ?

Thierry : Ah !

Thierry : Non, c'était ta première question, ça.

Gérard : Non, non, c'est la deuxième, là.

Thierry : Eh ben, je te réponds la même chose, je ne crois pas à l'astrologie du fait que... Voilà, j'ai été voir un astrologue et il n'a pas pu me conseiller et mon marabout m'a très bien satisfait.

Gérard : Ah, ok, d'accord. Donc, tu reviens à peu près sur... Tu reviens au même propos que la première question.

Thierry : Ben, ta première question... Ta première question était un peu la même, je suis désolé, Gérard. Ma réponse, en tout cas, s'en rapproche obligatoirement vu que c'est le même exemple.

Gérard : Ok. Suzon ?

Susson : Alors, moi, c'est pareil, c'est comme je te disais tout à l'heure, ta question, elle ressemble un peu à la première. Donc, moi, j'ai été voir un astrologue qui a... Musique en fond.

Gérard : Attends cinq minutes, Suzon. Eh, Phildar ! Ça ne te dérange pas que les gens répondent et puis que tu mettes la musique en même temps ?

Manu : Les essais de son, c'est seulement chez Bart, hein.

Suzon : Oui, donc, je disais... Attends, je remets la cassette, là. Donc, je disais... Attends, un petit peu, là, je me rends en avant, c'est bon ?

Gérard : Non, non, mais c'est bon, tu réponds tout de suite ou sinon tu vas faire comme les autres.

Suzon : Je disais que j'ai été voir un astrologue qui s'appelait Gérard Couillos. Et donc, tout ce qu'il m'a dit, ben, c'était n'importe quoi parce que, finalement, ben, Gérard, t'as pas voulu de moi, quoi.

Capucine : Ah, là, là !

Susson : Et même si je suis plus belle que Sandy, t'as pas voulu de mes gros seins.

Capucine : Et il faut pas perdre espoir, ça va changer, hein. Ça peut changer, tu sais.

Susson : Ouais, mais de toute façon, je sais que quand il traçera Sandy, après, il sera à mes pieds, alors.

Gérard : Là, tu rêves, Suzon.

Capucine : Donc, attends le moment où ça se passera, quoi, c'est tout.

Susson : Je suis patiente.

Gérard : Ouais, ben, tu peux toujours attendre, maintenant, hein.

Susson : Tu verras, tu verras. (elle chante le refrain de Claude Nougaro).

Gérard : Bon, oh ! Bon, ouais, t'envoies un disque, là, parce que ça commence à bien. musique de fanfare. Envoie la musique complète.

Phildar : J'envoie quoi ?

Gérard : J'en sais rien, moi, tu mets un disque.

Phildar : J'ai pas de titre, j'ai rien.

Gérard : Moi, non plus, j'ai pas de titre. Comment tu veux que je mette de la musique ?

Phildar : Pose une question, pose une question, ils vont réfléchir, je vais chercher un disque.

Les auditeurs : 1, 2, 3. ils chantent au clair de la lune sur la musique de fanfare.

Gérard : Thierry, Suzon et Capucine, vous vous la fermez. Vous vous taisez.

Susson : Ok, Gérard, troisième question, s'il te plaît.

Ben, vous allez y réfléchir.

Gérard : Ben vous allez y réfléchir. Peut-on dire que le signe astrologique d'une personne détermine son caractère ? Et on se retrouve juste /caractère et on se retrouve tout de suite après. Donc, vous pouvez nous appeler au 0803 08 5000 et 0870 5000 et toujours le 3615 Code Fun Radio,rubrique direct. Et on s'écoute la petite fleur avec des stérilés. Une musique de fond démarre pendant que Gérard répète les informations d'appel. Une fois le titre terminé, subsiste une musqiue de fond de type méditatif.

Donc, on récupère Capucine. Guillaume. Pierrot. Cécile. Suçon et Thierry. Donc, alors, peut-on dire que...

Phildar : Attends, Gérard, excuse-moi. Juste avant, j'ai un message Minitel de Yaourt qui nous dit : « J'ai fait signer une pétition pour que GG se lave ou au moins que Sandy le lave. C'est du sérieux. Ayrton Senna, Lady Diana, Garcimore et Herbert Lenard ont déjà signé. »

Thierry : Non, mais Phildar... c'est Thierry. Je voulais juste dire que de ma radio, ça pue toujours autant.

Manu : Gérard. Attends, excuse-moi.

Parce que j'ai noté un truc au standard pendant la pause. On nous a dit qu'Elisabeth Fessier avait révélé que pour l'année 98, un fléau s'abattrait sur la France tous les jeudis.

Gérard : Hé, Thierry. C'est toi qui viens de dire que ça pue toujours. Je te préviens, je t'ai gardé pour continuer le deuxième débat. Si ça va pas, tu vires. effet sonore sur le dernier mot.

Thierry : Bah, t'étais le premier à me dire qu'on pouvait rire, quand même.

Gérard, la voix déformée  : Ouai non, mais il y a des limites. Il y a des limites. Hé, Phildar !

Phildar : Ah, pardon.

Gérard : Hé, ça commence à bien faire.

Susson : Gérard, c'est Sucette. Est-ce que je pourrai péter quand j'en aurais envie ?

Gérard : Non.

Pierrot : Bien sûr, bien sûr.

Susson : Mais c'est marrant, Antenne.

Cécile : Euh, ouais, s'il vous plaît, l'image des filles, là, hein...

Susson : Est-ce qu'on peut poser des questions à Sandy ?

Gérard : Non. Bah, attendez, pour l'instant, c'est le débat, c'est pas le...

Capucine : Bon, allez, vas-y, Gérard.

Gérard : De toute manière, Sandy, elle veut pas parler. Donc, vous la laissez.

Susson : Elle est coincée, ou quoi ?

Gérard : Bah, vous la laissez tranquille, pour l'instant, c'est tout.

Thierry : Oh, gros bisous, Sandy.

Gérard : Ouais, bah, vous lui foutez la paix.

Thierry : Gros bisous Dandy.

Susson : je t'aime Sandy.

Guillaume : Je te kisse, Sandy.

Gérard : Tiens, Pierrot et Guillaume, continuez pas, sinon vous allez virer.

Pierrot : Elle penche un peu vers la gauche, là.

Gérard : Bon, allez, hop. Allez, hop. Tu vires Guillaume et Pierrot, je veux pas le savoir.

Pierrot : Ah, j'ai rien dit, moi.

Manu : Bon, dénoncez-vous, dénoncez-vous.

Phildar : Bon, un peu de calme, s'il vous plaît.

Gérard : Je sens, je sens que ça va virer, tout le monde va virer, hein?

Thierry : Gérard, c'est Thierry, continue ton débat, Gérard.

Gérard : Alors, peut-on dire que les signes astrologiques d'une personne déterminent son caractère ? Capucine.

Capucine : Alors, moi, je dirais que ça peut, mais si on dit que chaque signe a un caractère spécifique, ça voudrait dire que tous les taureaux, toutes les balances, tous les capricorns, etc., auraient le même caractère, alors que personne n'a le même caractère.

Max rentre dans le studio et s'installe devant le standard.

Gérard : Attends, attends 5 minutes, Capucine. Oh, les nanas, vous vous réveillez un peu au standard, s'il vous plaît. la voix est déformée par un effet sonore. Oh, Olivier ! Euh Phildar, tu commences pas ta merde, là, ou quoi ? Non, mais moi, je veux qu'il y ait des nanas qui appellent au standard, aussi.

Susson : Mais t'en as déjà une, nana !

Capucine : Ouais, t'en as déjà une, alors maintenant...

Gérard : Ouais, non, non, mais même...

Max : Je suis là maintenant, merde c'est Max !

Pierrot : Elles sont en train de te parler, les nanas.

Gérard : Ouais, il y a Max qui est au standard, alors les nanas, appelez, s'il vous plaît, merci ! En nombre !

Susson : Elle te suffit pas, Sandy ?

Gérard : Donc, Capucine ? Donc, pour finir...

Capucine : Donc, pour finir... Donc, je disais qu'il y a plusieurs choses qui rentrent en... Qui rentrent en... Je sais pas comment on dit...

Pierrot : Dans la chatte, dans la chatte.

Capucine : Non, il n'y a pas que le signe astrologique, il y a aussi l'ascendant, etc.

Susson : Je peux péter ?

Gérard : Guillaume ?

Guillaume : Donc, moi, je pense qu'un signe astrologique, ça peut influer sur le comportement d'une personne, mais de là à déterminer son caractère dès la naissance, c'est pas possible, quoi.

Gérard : Ouais, mais dans quel sens ?

Guillaume : Je veux dire, tu vois, comme...

Susson lâche un soupir de bien-être après avoir fait ce qu'elle annonçait.

Gérard : Bon, Suzon, tu dégages ! Tu dégages, Suzon !

Guillaume : Tu sais, par rapport à ce que disait Capucine tout à l'heure, par exemple, le taureau aura tel comportement, le lion aura tel comportement, je pense pas que le fait d'être né au mois d'avril ou au mois d'août puisse vraiment influer sur ton comportement. Mais, des fois, il y a des trucs qui se retrouvent, quoi.

Capucine : Guillaume, t'es de quel signe ?

Guillaume : je suis lyon ascendant sagitaire.

Gérard : Pierrot ?

Pierrot : Oui, Pierrot, donc... Oui, moi, je crois pas trop en...

Guillaume : Capucine, j'ai des choses, là.

Capucine : Hein ?

Gérard : Guillaume, s'il te plaît, tu te tais, merci !

musique de fond de jeu

Pierrot : ...de l'astrologie. Je pense pas qu'une position de la planète par rapport à une autre peut...

Gérard : Non, mais est-ce que t'as compris la question ?

Pierrot : Bien sûr, bien sûr.

Gérard : Bon, ben, là, tu réponds à côté.

Pierrot : Je réponds en plein dedans.

Gérard : Mais non !

Pierrot : Je dis que tu poses une question sur l'astrologie, sur les caractères.

Gérard : Oui, mais peut-on...

Pierrot : Moi, je suis en train de te répondre que les positions des planètes, à mon avis, ça...

Gérard : Non, mais c'est pas ça !

Pierrot : ... n'a rien à voir avec les caractères des gens.

Gérard : Oui, non, mais peut-on dire que le signe astrologique, pas la planète, ça n'a rien à voir.

Pierrot : Oui, mais justement, l'astrologie, si t'es pas trop... Voilà. Eh ben, tu saurais que c'est les positions des planètes.

Gérard : D'accord. Cécile ?

Cécile : Ouais, écoute, ben, moi, je vais te dire qu'il faut tenir compte, quand même, du signe du Zodiac, quoi. T'es né sous une planète, sous un signe, donc c'est normal que la planète t'influence, quoi.

Gérard : D'accord.

Cécile : Par exemple, moi, je vais te donner un exemple. Je peux te donner un exemple ?

Pierrot : Bien sûr !

Cécile : En fait, moi, je suis influencée par la position des planètes, quoi. Tu vois, quand Vénus et Saturne se rencontrent, il y a des choses qui se passent, quoi. C'est pour chacun de nous.

Gérard : D'accord.

Cécile : Quand les planètes se rencontrent, il y a des choses qui se passent.

Pierrot : Je sais que, quand il y a la pleine Lune, mes poils, ils poussent.

Gérard : Qui qui dit ça ?

Pierrot : C'est Pierrot.

Gérard : Ouais, mais attends, Pierrot, pour l'instant, tu laisses finir, Cécile. Eh Phildar, tu fais la réa comme il faut s'il te plaît !

Pierrot : Moi, je pense que c'est Pierrot. Moi, je pense que les planètes, elles ont quelque chose à voir, dans la planète.

Guillaume : La Lune a bien une influence sur le comportement humain.

Gérard : Bon, Thierry ? Donc, pour toi ?

Thierry : Ben, pour moi, en fait, tout dépend de l'origine de l'astrologie.

sonnerie de portable d'époque qui retentit.

Gérard : Attendez, attendez, Thierry, qui c'est qui a un portable avec lui, là ?

Capucine : Mais personne. Ah, il y a un portable qui sonne.

Manu, cherchant sur lui : Attends, attends, je crois que... Attends, excuse-moi. C'était ma montre.Erreur de référence : Paramètre invalide dans la balise <ref> [2] [4] [5] [6] [8] [9] [10] [11] [3] [12] [7] [13] [14] [15]

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  2. 2,0 et 2,1 À cette époque, l'idée qu'on puisse commander un appareil par un dispositif tactile de type pad, trackpad ou autre n'était présente dans l'esprit de personne. L'idée n'émergera que quelques mois plus tard et n'avait rien de banal.
  3. 3,0 et 3,1 Digital Audio Tape, à savoir une grande bande magnétique où les radios enregistraient leurs émissions en direct pour transmission à l'Institut National de l'AUdiovisuel et archivage, chose qui pouvait s'avérer indispensable en cas de contrôle ou de démêlés judiciaires. C'était un document obligatoire dans les stations.
  4. 4,0 et 4,1 Cette phrase renvoie à un des tous premiers débats de gérard, quand il construisait l'idée à propos des trous.
  5. 5,0 et 5,1 Pour cette génération des années 90, parler de e sujet était assez courant. Le Sida avait une dizaines d'années, il faisait peur, les sensibilisations se multipliaient auprès de la jeunesse de l'époque. Il n'est donc pas surprenant que le sujet soit central dans ce genre de discussion.
  6. 6,0 et 6,1 Alors que les années 2010 ont introduit le téléphone comme accessoire indispensable au réveil matin, l'époque voulait que les gens aient un réveil. Tout comme les horloges, d'abord mécanique, cet objet devenait électronique, à affichage en cristaux liquides. L'innovation à succès du moment était l'introduction, sur cet accessoire, de la radio : l'alarme pouvait désormais être le déclenchement d'une statino de radio. Pour l'époque, c'était une révolution, permettant aux jeunes de s'éveiller plus doucement qu'avec une alarme brutale telle qu'elles pouvaient exister sur les réveils traditionnels.
  7. 7,0 et 7,1 Charlie et Lulu sont deux animateurs, présentés comme des frères, animant un talk show de clips célèbre sur M6 à cette époque. Léonardo di Caprio est sous le feu des rampes depuis son passage, cette même année, dans Titanic.
  8. 8,0 et 8,1 Chantl Goya était une chanteuse à la mode de l'époque, dont le répertoire s'adresse plutôt aux enfants et aux jeunes enfants. Elle fait partie d'une tendance de la chanson pour enfants, incarnée aussi par Henri Dès et Dorothée, entre autres. Hugues Afray, lui, relève davantage de la génération précédente, chantant des succès des années 60-70.
  9. 9,0 et 9,1 Le CD était, à cette époque, prisé par la jeunesse. D'une qualité sonore incomparaible par rapport à la cassette (qui était en définitive, une bande magnétique enroulée), il était également plus durable. Exigeant un peu de matériel pour être généré, tel qu'un graveur, dans un monde où l'ordinateur et ces outils étaient loin d'être démocratisés, il représentait une vraie valeur ajoutée.
  10. 10,0 et 10,1 Souvenons-nous que nous parlions alors de Francs, de telles sommes représentant une centaine d'euros modernes environ.
  11. 11,0 et 11,1 Bien que les services postaux et de télécommunication ne s'appelaient plus ainsi depuis quelques années, les gens avaient encore ce nom en tête dans la culture populaire. Les services de Poste, téléphone et télétransmission avaient cependant été séparés depuis quelque temps, en France Télécom, la Poste et France Télévision, dans une logique d'émancipation de ces services de l'État, préalable à une ouverture à la concurrence dans le contexte de l'économie de marché promue par l'Union Européenne. Depuis 1991, la France avait ratifié par référendum le traité de Maastricht qui la projetait dans le passage à l'Euro, nouvelle monnaie représentant un véritable défi économique et culturel pour la France de cette époque.
  12. 12,0 et 12,1 Quand Gérard avait 20 ans, c'était le début des années 80. La Techno n'existait pratiquement pas en France, les synthétiseurs ne faisant que leurs débuts avec l'arrivée de Daniel Balavoine ou Michel Berger.
  13. 13,0 et 13,1 Dans la presse, le chanteur vedette français venait d'entamer une série de concerts, de mi-janvier à début février, à Bercy, devenue ensuite l'Akor Arena Arena, à Paris. C'est ce fait d'actualité, couplé au fait que Gérard prétend adorer ce chanteur, qui pousse l'auditrice à tenir ces propos absurdes. Impossible de croire dans ces propos, sauf au sens comique, d'une taquinerie envers l'amour porté par Gérard à son idole.
  14. 14,0 et 14,1 Clo-clo, ou Claude François, est mort après une électrocution en changeant une ampoule dans sa salle de bain. Or EDF, ou électricité de France, était le fournisseur public et exclusif d'léectricité en France avant l'ouverture du marché à la concurrence sous l'influence de la réglementation européenne.
  15. Référence absurde à l'époque, où les objets connectés relevaient de la pure fiction et du fantasme. Les montres les plus modernes avaient juste un cadrant à cristaux liquides, révolutionnant l'affichage de l'heure reposant jusque-là sur des aiguilles.