Le système d'exploitation GNU-Linux/La base de données MySQL
Introduction
[modifier | modifier le wikicode]MySQL est un serveur de bases de données relationnelles SQL (Open Source), fonctionnant sur le port 3306 en mode TCP.
Prérequis : Apache.
Moteurs de stockage
[modifier | modifier le wikicode]Par défaut, MySQL utilise le moteur de stockage MyISAM.
Toutefois, MySQL propose d'autres moteurs de stockage :
- InnoDB : support des transactions (compatible ACID), des clés étrangères et de l'intégrité référentielle
- MERGE ou MRG_MYISAM : permet de fusionner plusieurs tables de structures identiques
- BDB : Berkeley DB est un format de stockage très répandu (utilisé par exemple par OpenLDAP) et supporte les transactions (compatible ACID)
- HEAP ou MEMORY : ces tables sont stockées en mémoire vive (RAM), elles sont très rapides mais ne survivent pas à un redémarrage de MySQL
- CSV : les données sont stockées dans des fichiers au format CSV (Comma Separated Values)
- ARCHIVE : stocke des informations en utilisant le minimum de place disque (perte de la notion d'index)
- BLACKHOLE : les données sont tout simplement envoyées vers /dev/null et donc perdues. Moteur utilisé pour faire des tests
Types de données
[modifier | modifier le wikicode]Chaque information stockée dans une table est définie par un type décrivant la nature de l'information enregistrée.
Les nombres
[modifier | modifier le wikicode]- TINYINT
- SMALLINT
- MEDIUMINT
- INT
- BIGINT
- FLOAT
- DOUBLE
- DECIMAL
Les chaînes de caractères
[modifier | modifier le wikicode]- CHAR
- VARCHAR
- BINARY
- VARBINARY
- BLOB
- TEXT
- ENUM
- SET
Les dates et heures
[modifier | modifier le wikicode]- DATE
- TIME
- DATETIME
- TIMESTAMP
- YEAR
Installation
[modifier | modifier le wikicode]Pour installer mysql sous Debian, on tape la commande suivante :
# apt-get install mysql-server mysql-client
Fichier de configuration
[modifier | modifier le wikicode]Le fichier de configuration est /etc/mysql/my.cnf.
Dans ce fichier de configuration on trouve plusieurs sections :
# Section du client Mysql [client] port = 3306 socket = /var/run/mysqld/mysqld.sock # Section de mysqld_safe [mysqld_safe] socket = /var/run/mysqld/mysqld.sock nice = 0 # Section du serveur Mysql [mysqld] # Utilisateur qui lance le daemon user = mysql # Fichier qui contient le PID du processus pid-file = /var/run/mysqld/mysqld.pid # Fichier socket qui permet une communication locale avec Mysqld (plus performant que de passer par le port 3306) socket = /var/run/mysqld/mysqld.sock # Port sur lequel écoute Mysql port = 3306 # Répertoire de base de Mysql basedir = /usr # Répertoire contenant les bases de données datadir = /var/lib/mysql # Répertoire temporaire tmpdir = /tmp # Permet de personnaliser le langage language = /usr/share/mysql/english # Évite le blocage externe skip-external-locking # Adresse IP sur lequel écoute Mysql bind-address = 127.0.0.1 # Taille des caches Mysql : permet d'optimiser les performances de Mysql key_buffer = 16M max_allowed_packet = 16M thread_stack = 128K thread_cache_size = 8 #max_connections = 100 #table_cache = 64 #thread_concurrency = 10 query_cache_limit = 1M # Emplacement du fichier de Log log = /var/log/mysql/mysql.log # On peut logger les requêtes lentes #log_slow_queries = /var/log/mysql/mysql-slow.log #long_query_time = 2 #log-queries-not-using-indexes # Permet d'exécuter Mysql dans une cage chroot # chroot = /var/lib/mysql/ # Options pour définir les certificats Mysql # ssl-ca=/etc/mysql/cacert.pem # ssl-cert=/etc/mysql/server-cert.pem # ssl-key=/etc/mysql/server-key.pem # Section pour mysqldump [mysqldump] quick quote-names max_allowed_packet = 16M # Section pour ? [mysql] #no-auto-rehash # faster start of mysql but no tab completition # Section pour le format ISAM [isamchk] key_buffer = 16M
Chaque fois que l'on modifie ce fichier, il faut relancer mysql :
# /etc/init.d/mysql restart
Les bases de données sont stockées dans le répertoire /var/lib/mysql/. Il faut donc sauvegarder ce répertoire.
Pour se connecter à Mysql à partir du shell, on utilise le client Mysql :
# mysql -h <host> -u <login> -p <password>
Commandes SQL d'importation / exportation
[modifier | modifier le wikicode]LOAD DATA INFILE
[modifier | modifier le wikicode]La commande SQL LOAD DATA INFILE permet d'importer des données dans une table SQL à partir d'un fichier texte.
Par exemple, nous avons la table suivante :
mysql> DESC contacts; +--------+-------------+------+-----+---------+----------------+ | Field | Type | Null | Key | Default | Extra | +--------+-------------+------+-----+---------+----------------+ | id | int(11) | NO | PRI | NULL | auto_increment | | prenom | varchar(50) | YES | | NULL | | | nom | varchar(50) | YES | | NULL | | +--------+-------------+------+-----+---------+----------------+ 3 rows in set (0.00 sec)
Nous voulons insérer le fichier suivant :
# cat /var/lib/mysql/dbalex/data.txt Anne;Aconda Clara;Sheller Sophie;Garo Pauline;Machin
Pour importer le fichier dans la table contact, nous tapons la commande suivante :
mysql> LOAD DATA INFILE 'data.txt' INTO TABLE contacts FIELDS TERMINATED BY ";" (prenom,nom); Query OK, 4 rows affected (0.00 sec) Records: 4 Deleted: 0 Skipped: 0 Warnings: 0
Vérification :
mysql> SELECT * FROM contacts; +----+---------+---------+ | id | prenom | nom | +----+---------+---------+ | 18 | Anne | Aconda | | 19 | Clara | Sheller | | 20 | Sophie | Garo | | 21 | Pauline | Machin | +----+---------+---------+ 4 rows in set (0.02 sec)
Pour connaître l'ensemble des options disponibles de la commande LOAD DATA INFILE, voir la documentation Mysql : Doc Mysql / LOAD DATA INFILE
SELECT INTO OUTFILE
[modifier | modifier le wikicode]La commande SQL SELECT INTO OUTFILE permet d'exporter des données de la base de données dans un fichier texte.
mysql> SELECT prenom,nom FROM contacts INTO OUTFILE '/tmp/result.txt' FIELDS TERMINATED BY ';' LINES TERMINATED BY '\n'; Query OK, 4 rows affected (0.02 sec)
Dans le cas présent, les champs "prenom" et "nom" ont été sélectionnés à partir de la table "contacts" afin de pouvoir être exportés dans le fichier "result.txt" situé dans le répertoire "/tmp"
Attention, il faut penser à préciser les clauses "FIELDS" et "LINES" destinées à traiter correctement les délimitations des champs et des lignes lors de l'export !
Remarque : C'est l'utilisateur mysql qui crée ce fichier, il doit donc avoir les droits nécessaires :
# ls -l /tmp/result.txt -rw-rw-rw- 1 mysql mysql 53 2008-11-27 09:26 /tmp/result.txt
Les fichiers de données
[modifier | modifier le wikicode]Les fichiers contenant les données sont stockés dans /var/lib/mysql/.
/var/lib/mysql/ est donc le répertoire important à sauvegarder.
Chaque base de données dispose de son propre répertoire /var/lib/mysql/<nomdelabase>/.
Le fichier db.opt contient la configuration de la base de données (encodage des caractères ...).
Le fichier <nomdetable>.FRM décrit la structure de la table.
Dans le cas du format MyISAM, chaque table est enregistrée dans deux fichiers :
- <nomdetable>.MYD : contient les données
- <nomdetable>.MYI : contient les index
Dans le cas du format Innodb, toutes les tables sont stockées dans un ou plusieurs seuls fichiers : ibdata1, ibdata2 ...
Les fichiers journaux
[modifier | modifier le wikicode]Les fichiers journaux sont contenus dans le répertoire /var/log/mysql/.
Il y a 3 fichiers importants :
- mysql.log : contient les authentifications des utilisateurs et les requêtes SQL
- mysql.err : contient les erreurs. Sous Debian, ce fichier n'existe pas ou est vide car les erreurs Mysql sont envoyées à syslog (Debian improvement).
- mysql-slow.log : contient les requêtes lentes
Pour activer les fichiers log, il faut décommenter les deux lignes dans /etc/mysql/my.cnf :
log = /var/log/mysql/mysql.log log_slow_queries = /var/log/mysql/mysql-slow.log
Puis relancer mysql :
/etc/init.d/mysql restart
Les documentations
[modifier | modifier le wikicode]Package Debian mysql-doc-5.0
[modifier | modifier le wikicode]Debian propose un package contenant les documentations Mysql. Il faut pour y accéder installer le package mysql-doc-5.0 :
# apt-get install mysql-doc-5.0
La documentation sur mysql est accessible dans le répertoire /usr/share/doc/mysql-doc-5.0.
Dans ce répertoire, on trouve des pages HTML qui contiennent toute la documentation de mysql.
Documentations en ligne
[modifier | modifier le wikicode]Sur le site de mysql
- Le manuel de référence en français
Listes de diffusion
[modifier | modifier le wikicode]Toutes les listes de diffusion
IRC
[modifier | modifier le wikicode]Canal #mysql sur Freenode
Modifications des privilèges
[modifier | modifier le wikicode]Il y a quatre techniques pour modifier les privilèges :
- modifier directement les tables user et db de la base de données mysql (ne pas oublier de faire un FLUSH PRIVILEGES; après)
- utiliser les instructions SQL GRANT et REVOKE
Exemple : enlever tous les droits à l'utilisateur alex sur la base de données dbalex :
mysql> REVOKE ALL PRIVILEGES ON dbalex.* FROM alex;
Exemple : donner tous les droits à l'utilisateur alex sur la base de données dbalex :
mysql> GRANT ALL PRIVILEGES ON dbalex.* to alex;
on peut également spécifier les droits à donner :
mysql> GRANT select,insert,update,delete ON dbalex.* to alex;
- utiliser la commande shell mysql_setpermission (cf ci-dessous)
- utiliser un outil graphique de type PhpMyAdmin
Les commandes d'administration
[modifier | modifier le wikicode]Utile : pour ne pas avoir à spécifier le mot de passe du root chaque fois que l'on invoque une commande mysql*, il suffit de créer un fichier .my.cnf dans son répertoire de travail et qui contient le mot de passe à utiliser. Attention aux droits d'accès à ce fichier !
# echo -e "[client]\npassword=root" > ~/.my.cnf && chmod 600 ~/.my.cnf
# ls -l /root/.my.cnf -rw------- 1 root root 23 déc 4 15:53 /root/.my.cnf
# cat /root/.my.cnf [client] password=root
mysql
[modifier | modifier le wikicode]La commande mysql est le client Mysql en ligne de commande. Il permet de se connecter à Mysql et de saisir des commandes SQL.
Voici les options les plus courantes :
Options de base (communes à la plupart des commandes mysql) :
- -h (--host=) : définit l'hôte hébergeant la base de données
- -D (--database=) : définit la base sur laquelle l'utilisateur va se connecter.
- -u (--user=) : précise le nom d'utilisateur Mysql sous lequel l'utilisateur se connecte.
- -P (--port=) : détermine le port à utiliser pour la connexion
- -p (--password=) : demande la saisie du mot de passe (obligatoire si l'utilisateur a été défini pour se connecter avec un mot de passe)
Exemple :
$ mysql --database=dbalex -u paul -p PASSWORD:
Dans cet exemple la requête demande de se connecter par mot de passe à la base dbalex en tant que paul.
Autres options intéressantes :
- -H (--html) : permet de produire des sorties en HTML
- -X (--xml) : permet de produire des sorties en XML
Pour aller plus loin :
# mysql --help
Donne la liste et un bref descriptif de toutes les options à utiliser avec la commande mysql
mysqldump
[modifier | modifier le wikicode]mysqldump
peut sauvegarder des bases de données MySQL. Son fonctionnement est particulièrement intéressant car elle génère les commandes SQL permettant de re-créer la base de données sur un autre serveur, ou d'exporter les données vers du CSV et du XML.
Backup
[modifier | modifier le wikicode]Pour exporter la base de donnée « myBase », on utilise la commande suivante :
mysqldump -u root -p myBase > myBase_backup.sql
Ceci fera l'export dans un fichier « myBase_backup.sql ».
Exemple de dump d'une base :
mysqldump --user=root --password=mon_mdp ma_base > my_base.sql
Pour dumper toutes les bases :
mysqldump --user=root --password=mon_mdp --all-databases > all_db.sql
Pour dumper certains enregistrements de certaines tables :
mysqldump --database ma_base --tables ma_table --where="id in (1, 2, 3)" --user=root --password=mon_mdp > my_query.sql
Sans les données
[modifier | modifier le wikicode]Pour ne récupérer que le schéma :
mysqldump -f --no-data --user=root --password=mon_mdp ma_base > my_base_schema.sql
Au format CSV
[modifier | modifier le wikicode]mysql -e "select * from ma_base.ma_table where id in (1, 2, 3)" --user=root --password=mon_mdp > my_query.csv
Aux formats Oracle, PostgreSQL, Microsoft SQL Server...
[modifier | modifier le wikicode]L'option --compatible
permet de spécifier à mysqldump le format à utiliser pour être compatible avec les bases de données existantes. Exemple :
mysqldump --compatible=oracle -u root -p myBase > myBase_backup.sql
Cette option peut prendre les valeurs suivantes : ansi, mysql323, mysql40, postgresql, oracle, mssql, db2, maxdb, no_key_options, no_table_options, or no_field_options
Tâche planifiée
[modifier | modifier le wikicode]Pour définir le backup automatique d'une base tous les soirs à minuit[1], sous Linux :
$ crontab -e 0 0 * * * /usr/local/bin/mysqldump -uLOGIN -PPORT -hHOST -pPASS base1 | gzip -c > `date “+\%Y-\%m-\%d”`.gz
Le fichier décompresser est au format SQL et peut donc être exécuter pour recréer les bases, tables, et insérer les enregistrements.
Restauration
[modifier | modifier le wikicode]Pour importer une base de données sauvegardée via mysqldump, on utilise la commande cliente mysql et une redirection en entrée :
# mysql -u root -p myBase < myBase_backup.sql
En cas de gros volume, il est plus rapide de copier les .bin des bases, au lieu d'utiliser mysqldump
.
Préparation
[modifier | modifier le wikicode]Pour réinjecter le dump dans d'autres bases, il vaut mieux nettoyer la base de destination[2].
mysqladmin drop -f base2 mysqladmin create base2 mysqldump --opt base1 | mysql base2
Vers une base distante
[modifier | modifier le wikicode]En utilisant mysqldump et ssh, on peut dupliquer une base de données sur une machine distante :
mysqldump testdb -p''<mot de passe local>'' | ssh pc211 'echo "create database dbalex;" | mysql -p''<mot de passe distant>'' ; cat - | mysql -p''<mot de passe distant>'' dbalex'
mysqlimport
[modifier | modifier le wikicode]...
# mysqlimport -p --fields-terminated-by="\;" --lines-terminated-by="\n" --columns=prenom,nom dbalex /var/lib/mysql/dbalex/contacts.txt Enter password: dbalex.contacts: Records: 4 Deleted: 0 Skipped: 0 Warnings: 4 #
Attention : le nom du fichier (sans extension) doit être le même que la table.
mysqladmin
[modifier | modifier le wikicode]La commande mysqladmin permet de passer des commandes à Mysql.
$ mysqladmin [OPTIONS] commande [options de la commande]
OPTIONS :
-h host -u user -p password
Commandes :
- create : créé une base de données
- drop : supprimé une base de données
- flush-privileges : rechargé les tables de droits
- flush-hosts : met à jour les informations concernant les hôtes
- flush-logs : met à jour les informations concernant les journaux
- flush-status : efface les variables status
- flush-tables : met à jour les informations concernant les tables
- flush-threads : met à jour les informations concernant les threads
- password : change le mot de passe
- old-password : change le mot de passe en utilisant l'ancien algorithme de chiffrement
- ping : teste si mysql fonctionne
- reload : recharge la configuration
- refresh : vide les caches
- shutdown : arrête mysql
- status : connaitre des informations sur l'état du serveur
- extended-status : connaitre des informations détaillées sur l'état du serveur
- proc ou processlist : connaitre les utilisateurs connectés
- debug : Passe Mysql en mode debug
- kill : Permet d'arrêter des threads. On indique le numéro de connexion à terminer obtenu avec proc ou processlist
- start-slave : Démarre la réplication sur le serveur de réplication esclave
- stop-slave : Arrête la réplication sur le serveur de réplication esclave
- variables : Affiche les variables internes Mysql
- version : Affiche le numéro de version de Mysql
- ...
Utile : j'ai perdu le mot de passe du compte root mysql, comment le changer :
1. On arrête Mysql :
# /etc/init.d/mysql stop
2. On relance le daemon mysqld avec l'option --skip-grant-tables
# mysqld --skip-grant-tables
3. Depuis une autre fenêtre, on se connecte à Mysql
# mysql mysql
4. On met à jour la table user :
mysql> update user set password=PASSWORD('root') where user='root'; Query OK, 0 rows affected (0.00 sec) Rows matched: 3 Changed: 0 Warnings: 0
mysql> flush privileges; Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)
5. On arrête proprement le daemon mysqld :
# killall mysqld
6. On relance Mysql :
# /etc/init.d/mysql start
mysqlcheck
[modifier | modifier le wikicode]La commande mysqlcheck permet de vérifier l'intégrité d'une base de données. On indique la (les) base(s) de données à vérifier (et optionnellement les tables à vérifier), et la commande donne l'état : OK ou corrompue.
Options courantes :
- -r ou --repair : permet de corriger presque tout, sauf les problèmes de doublons pour les clés uniques.
- -a ou --analyse : permet d'analyser les tables indiquées.
- -o ou --optimize : permet d'optimiser les tables indiquées.
Exemple : vérifier l'intégrité de toutes les tables de la base de données testdb :
# mysqlcheck testdb testdb.client OK testdb.client2 OK
Vérifier uniquement la table client :
# mysqlcheck testdb client testdb.client OK
Vérifier les tables user et db de la base de données mysql :
# mysqlcheck mysql user db mysql.user OK mysql.db OK
Remarque : mysqlcheck ne fonctionne qu'en utilisant des instructions SQL (CHECK TABLE, REPAIR TABLE, ANALYZE TABLE, et OPTIMIZE TABLE), il a donc besoin que le serveur Mysql soit en train de fonctionner.
myisamchk
[modifier | modifier le wikicode]La commande myisamchk permet la restauration d'une table ou plusieurs tables endommagées à la suite de crash répétés du démon mysqld.
Attention : myisamchk intervient directement sur les fichiers, il se passe de mysqld contrairement à mysqlcheck !
Quelques précautions d'usage: : Si vous utilisez myisamchk pour réparer ou optimiser les tables, vous devez toujours vous assurer que mysqld n'utilise pas cette table (ce qui s'applique aussi si vous utilisez --skip-external-locking ). Si vous n'éteignez pas le serveur mysqld , vous devez au moins utiliser mysqladmin flush-tables avant de lancer myisamchk.
Attention : Vos tables peuvent être corrompues si le serveur mysqld et myisamchk travaillent dans une même table simultanément.
Vérifier la cohérence d'une table:
On indique à myisamchk les tables à vérifier en désignant les fichiers index MYI :
# myisamchk /chemin/bases/mysql/nom_de_la_bd/nom_de_table.MYI
On peut également spécifier toutes les tables comme ceci :
# myisamchk /chemin/bases/mysql/nom_de_la_bd/*.MYI
Voire carrément vérifier toutes les tables de toutes les bases :
# myisamchk /chemin/bases/mysql/*/*.MYI
La commande affiche un rapport d'analyse, et si tout est OK, ne signale pas d'erreur :
# myisamchk /var/lib/mysql/ampache/album.MYI Checking MyISAM file: /var/lib/mysql/ampache/album.MYI Data records: 542 Deleted blocks: 0 - check file-size - check record delete-chain - check key delete-chain - check index reference - check data record references index: 1 - check data record references index: 2 - check data record references index: 3 - check data record references index: 4 - check record links
Cette commande trouvera 99.99% de toutes les erreurs. Elle ne peut toutefois détecter les erreurs qui impliquent uniquement le fichier de données (ce qui est très inhabituel).
Si vous voulez uniquement vérifier une table sans que la commande produise un affichage, il faut utiliser l'option -s (ou --silent).
mysql_setpermission
[modifier | modifier le wikicode]La commande mysql_setpermission permet de définir les permissions des utilisateurs Mysql de manière intéractive.
Ecrit en Perl, ce script a besoin des modules DBI et DBD::mysql pour fonctionner.
# mysql_setpermission -p Option p is ambiguous (password, port) Password for user to connect to MySQL: ###################################################################### ## Welcome to the permission setter 1.4 for MySQL. ## made by Luuk de Boer ###################################################################### What would you like to do: 1. Set password for an existing user. 2. Create a database + user privilege for that database and host combination (user can only do SELECT) 3. Create/append user privilege for an existing database and host combination (user can only do SELECT) 4. Create/append broader user privileges for an existing database and host combination (user can do SELECT,INSERT,UPDATE,DELETE) 5. Create/append quite extended user privileges for an existing database and host combination (user can do SELECT,INSERT,UPDATE,DELETE,CREATE,DROP,INDEX, LOCK TABLES,CREATE TEMPORARY TABLES) 6. Create/append full privileges for an existing database and host combination (user has FULL privilege) 7. Remove all privileges for for an existing database and host combination. (user will have all permission fields set to N) 0. exit this program Make your choice [1,2,3,4,5,6,7,0]:
- 1 : Permet de modifier le mot de passe d'un utilisateur éxistant
- 2 : Permet d'ajouter/modifier le droit SELECT d'un utilisateur sur une table en créant un utilisateur et une table :
# Make your choice [1,2,3,4,5,6,7,0]: 2 # Which database would you like to add: dbuser //On donne le nom de la base de donnée à créer. # The new database dbuser will be created # What username is to be created: user //On donne le nom de l'utilisateur à créer. # Username = user # We now need to know from what host(s) the user will connect. # Keep in mind that % means 'from any host' ... # The host please: % //On donne l'host #
L'utilisateur user aura le droit SELECT sur la base de donnée dbuser
- 3 : Même fonction que la sélection 2, sauf que l'on donne le droit SELECT sur une table existante.
- 4 : Même fonction que la sélection 2, pour les droits SELECT,INSERT,UPDATE,DELETE.
- 5 : Même fonction que la sélection 2, pour les droits SELECT,INSERT,UPDATE,DELETE,CREATE,DROP,INDEX,LOCK TABLES,CREATE TEMPORARY TABLES
- 6 : Même fonction que la sélection 2, pour tous les droits.
- 7 : Met les droits par défaut (N) pour un utilisateur existant.
- 0 : sortir du programme
Les différentes options de mysql_setpermission :
- --help (ou -h) : permet d'afficher l'aide
- --host (ou -h) : se connecte au serveur Mysql donné
- --password (ou -p) : pour qu'il demande le mot de passe à la connexion
- --port (ou -P) : donne le numéro de port si différent de celui par défaut
- --user (ou -u) : se connecte au serveur avec le nom de compte donné
mysqlhotcopy
[modifier | modifier le wikicode]La commande mysqlhotcopy permet de copier une base de données à chaud, c'est à dire sans arrêter le serveur Mysql.
Pour cela, la commande bloque les tables afin qu'il n'y ai pas de modification des tables durant la copie.
Les tables sont ensuite débloquées.
Exemple d'utilisation :
# mysqlhotcopy -p root testdb /tmp Locked 2 tables in 0 seconds. Flushed tables (`testdb`.`client`, `testdb`.`client2`) in 0 seconds. Copying 8 files... Copying indices for 0 files... Unlocked tables. mysqlhotcopy copied 2 tables (8 files) in 0 seconds (1 seconds overall).
Vérification :
# ls -l /tmp/testdb/ total 44 -rw-rw---- 1 mysql mysql 8584 déc 2 15:08 client2.frm -rw-rw---- 1 mysql mysql 0 déc 2 15:08 client2.MYD -rw-rw---- 1 mysql mysql 1024 déc 4 16:23 client2.MYI -rw-rw---- 1 mysql mysql 8618 déc 2 15:50 client.frm -rw-rw---- 1 mysql mysql 3090 déc 4 14:01 client.MYD -rw-rw---- 1 mysql mysql 2048 déc 4 16:23 client.MYI -rw-rw---- 1 mysql mysql 65 déc 2 14:58 db.opt
Autres programmes utiles
[modifier | modifier le wikicode]MySQL Workbench
[modifier | modifier le wikicode]Anciennement nommé MySQL Administrator, MySQL Workbench est aujourd'hui maintenu par Oracle.
MySQL Query Browser
[modifier | modifier le wikicode]MySQL Query Browser n'est plus développé depuis 2012[3].
MySQL Control Center
[modifier | modifier le wikicode]mysqlcc est l'ancien logiciel d'administration de MySQL, il s'est arrêté en 2013[4], et donc n'est pas 100 % compatible avec la version 5 de MySQL. Il est désormais remplacé par MySQL Workbench.
MySQL Navigator
[modifier | modifier le wikicode]MySQL Navigator n'est plus développé depuis 2013[5].
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ http://stackoverflow.com/questions/6645818/how-to-automate-database-backup-using-phpmyadmin
- ↑ https://dev.mysql.com/doc/refman/8.0/en/mysqldump.html
- ↑ http://sqlbrowser.www2.pl/?act=download
- ↑ http://sourceforge.net/projects/mysqlcc/?source=navbar
- ↑ http://sourceforge.net/projects/mysqlnavigator/?source=typ_redirect