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Photographie/Techniques particulières/Reproduction des documents/Duplication des diapositives

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Cette technique est passée de mode, depuis l'apparition des techniques numériques, mais elle n'en est pas moins intéressante du point de vue historique.

Réaliser un duplicata de diapositive aussi fidèle que possible permet avant tout de sauvegarder le cliché original. Les amateurs de concours savent bien que les diapositives qui circulent de l'un à l'autre sont altérées par les projections successives et soumises à tous les aléas des manipulations, même quand celles-ci sont réalisées avec un maximum de soin. Disposer de plusieurs copies permet aussi de les envoyer à plusieurs concours en même temps ou de les utiliser dans plusieurs diaporamas différents.

Un duplicata idéal doit être une copie à l'identique de l'original : mêmes couleurs, même contraste, même cadrage, etc. On peut être amené à reproduire une diapositive pour ne garder qu'une partie de l'image ou encore pour corriger certains défauts, sous-exposition, surexposition, augmentation du contraste, suppression d'une dominante ou d'une tache, etc. mais il s'agit alors d'une copie de l'original modifiée, ou interprétée, et non plus d'un duplicata au strict sens du terme.

Les professionnels n'emploient guère le mot « duplication », ils parlent plutôt de duplicating ou plus simplement de « duplis », ce qui évite la querelle linguistique.

Il est possible d'obtenir des diapositives « copies » à partir de diapositives originales ou de photographies numériques. Les fichiers obtenus en scannant les originaux ou directement à partir d'un appareil numérique sont fournis à une machine spéciale qui « flashe » les images sur un film argentique conventionnel. Cela facilite grandement l'obtention de copies fidèles, mais le procédé est loin d'être gratuit...

Photographie de diapositives projetées

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On peut bien sûr être tenté de projeter une diapositive sur un écran non granuleux et de la rephotographier. Le résultat est presque toujours décevant mais on peut limiter les dégâts en prenant quelques précautions.

Il faut absolument éviter de projeter l'image à reproduire sur un écran de projection doté d'une structure spéciale, donc proscrire les écrans perlés et les écrans métallisés. Une feuille de papier fort, genre bristol, lisse et aussi blanche que possible, s'impose donc pour ce travail.

Il vaut mieux une petite image projetée qu'une grande. En effet, plus l'on éloigne le projecteur de l'écran, plus la luminosité de l'image projetée baisse. Cela conduit à augmenter le temps de pose et si ce dernier devient trop long, il est fort probable que les déformations de la diapositive sous l'effet de la chaleur provoquent l'apparition de zones floues sur l'image reproduite.

Pour éviter les déformations géométriques il faut en outre que l'axe de la projection soit parfaitement perpendiculaire à l'écran et que l'appareil soit placé aussi près que possible du projecteur. Une autre méthode consiste à utiliser un écran translucide, ce qui permet de placer l'appareil exactement dans l'axe du projecteur. Les déformations sont alors théoriquement nulles mais les propriétés de l'écran translucide influent énormément sur la qualité de l'image, dont les bords et les angles peuvent être très assombris. La diapositive doit bien entendu être projetée à l'envers lorsque l'on utilise ce procédé. Les plaques d'Altuglas Visio, destinées à la fabrication d'écrans de projection translucides, peuvent être recommandées à ceux qui désirent copier leurs diapositives par cette méthode de projection.

Principaux problèmes de la duplication

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L'obtention de duplicata de haute qualité a toujours posé de gros problèmes. Les laboratoires photographiques industriels réalisent des duplicata de qualité très inégale. Pour un travail de haut niveau il faut s'adresser aux laboratoires professionnels, mais alors l'addition peut être salée.

  • L'augmentation du contraste entre l'original et la copie est une constante. Pendant très longtemps, les amateurs qui souhaitaient réaliser eux-mêmes leurs duplicatas ont eu des résultats relativement corrects en rephotographiant leurs diapositives sur des films inversibles à grain aussi fin que possible et relativement doux, comme le Kodachrome ou l'Agfachrome 50S, mais au prix de multiples essais. En 2011, la disparition de beaucoup de films inversibles et l'allongement sans fin des délais de développement n'arrangent pas les choses. Les diapositives trop peu contrastées, trop « molles », sortent souvent ragaillardies de la « duplication » et meilleures que l'original mais celles dont les valeurs s'étagent sur toute la gamme possible, allant du blanc pur au noir le plus profond, se trouvent toujours plus ou moins gravement amputées. Le succès tient donc bien souvent au choix des originaux qui peuvent être reproduits et les habitués des concours ont appris que les meilleurs duplicata se font à la prise de vue ; plus facile à dire qu'à faire, sans problème pour les paysagistes mais pas pour les reportages sportifs !
  • La correction des dominantes colorées est un autre problème important. Selon le film utilisé pour l'original, la qualité de son développement, la source de lumière servant pour l'éclairage, le film de copie, les dérives de couleurs imprévisibles sont la règle, et il faut parfois des dizaines de tentatives pour obtenir un résultat à peu près satisfaisant.
  • La stabilité des conditions opératoires, allant de l'éclairage utilisé lors de la reproduction au choix du laboratoire qui réalisera les traitements, est un autre point auquel il faut apporter une grande attention, ce qui conduit généralement à prendre note de tout ce que l'on fait, au fur et à mesure des opérations. En effet, si cette stabilité n'est pas assurée, on est conduit à s'en remettre au hasard et tout ce qui a été noté lors d'une séance ne sert à rien pour les suivantes.

Choix du matériel de reproduction

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Un appareil reflex à objectifs interchangeables est absolument nécessaire, toute autre solution relève du bricolage, quelle que soit la méthode utilisée. Naturellement un boîtier doté d'un objectif standard ne suffit pas, il faut compléter l'équipement par quelques accessoires, dont le coût pouvait aller en 1978, selon le magazine Chasseur d'Images, de 217 à plus de 5 000 F.

Sauf si l'on dispose d'un accessoire de reproduction qui comporte son propre objectif, c'est un des objectifs équipant normalement l'appareil qui sera mis à contribution. Il faut se méfier des objectifs très lumineux car ils ont une fâcheuse tendance à provoquer un vignettage important si on les utilise à pleine ouverture. Comme il faut en pratique utiliser une valeur de diaphragme de f/5,6 ou f/8 pour obtenir les meilleurs résultats, un objectif ouvert à f/1,7 ou f/1,8, voire à /2, offre une luminosité largement suffisante pour le confort de la visée.

Les accessoires spécialisés

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  • On peut utiliser des dispositifs de reproduction à soufflet ou à tubes montés directement sur les boîtiers reflex, avec ou sans bague d'adaptation. Ces dispositifs permettent le montage d'un objectif « macro » et d'un support recevant la diapositive à reproduire, ainsi que des diffuseurs de lumière et des filtres.
  • Les systèmes du style « reprodia » se montent devant l'objectif et fonctionnent exactement comme le précédent, mais ils possèdent leur propre objectif. Si ce dernier est de bonne qualité, il est possible d'obtenir assez facilement des duplicatas corrects. Certains de ces accessoires permettant seulement l'obtention directe du rapport 1:1, d'autres autorisent l'agrandissement ou la réduction.
  • Les bancs de reproduction spécialisés représentent la meilleure solution mais ils sont très coûteux, sauf si on les réalise soi-même. Ne dit-on pas qu'un bon photographe doit toujours être un bon bricoleur ? L'ensemble appareil-soufflet-objectif est placé sur un statif, la diapositive à reproduire se trouve sur un support indépendant, ce qui permet de la positionner de façon très précise et d'interposer devant elle ou de préférence derrière elle tous les masques et/ou filtres nécessaires pour travailler comme on l'entend. Ce support n'est autre qu'une boîte à lumière possédant son propre système d'éclairage ou recevant la lumière d'une source extérieure.

Attention : les matériels du commerce présentent souvent de gros défauts qui se manifestent seulement à l'usage. Par exemple, le dépoli est souvent situé beaucoup trop près de la diapositives et s'il présente un certain « grain » ou des salissures... cela se voit immédiatement sur le duplicata.

Systèmes de reproduction à soufflet

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L'extension variable permet de travailler au rapport 1:1 mais aussi d'agrandir ou de réduire l'original. La diapositive est placée devant un écran dépoli qui procure un éclairage uniforme et on la photographie. La source de lumière peut être le Soleil ou une source artificielle telle qu'un flash ou une lampe au tungstène. Cette façon de faire est souvent la moins chère quant au matériel, mais la plus aléatoire quant aux résultats. Avec un peu de chance on arrive tout de même à s'en sortir mais l'ensemble du soufflet et de ses extensions représente un investissement non négligeable, estimé à plus de 1 000 F en 1978, et beaucoup plus pour les produits des grandes marques.

Les amateurs de photographie rapprochée disposent souvent des principaux éléments de cet équipement et pour eux il s'agit éventuellement d'un achat qui sera amorti par d'autres applications.

Systèmes de type Reprodia

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L'accessoire Zoom Slide Duplicator Aico, par exemple, se monte sur la plupart des boîtiers reflex argentiques grâce à une bague interchangeable T2, ici en version Minolta MC. La diapositive est maintenue en place dans une glissière munie de deux lames-ressorts qui la plaquent sur une surface d'appui. Du côté extérieur on trouve un système de montage de filtres et un dépoli qui reçoit la lumière extérieure, venant par exemple du Soleil. Une bague tournante permet de déplacer à l'intérieur du tube le système optique et d'obtenir des rapporte de reproduction variables de 0,5 à 2.

Le Dupli-slide de Soligor (220 F en 1978) permet d'obtenir le rapport 1:1, tandis que les Dupli-zooms fabriqués par Soligor ou Panagor (420 F en 1978) autorisent l'agrandissement et la réduction, ce qui est souvent très utile. Le Macro-Ciné-Copy de Fuji (300 F en 1978) fonctionne sur le même principe mais permet d'obtenir des diapositives à partir de films cinéma de type 8 mm, Super-8 ou 16 mm. Compte tenu de la qualité moins que moyenne des images ciné, il ne faut pas en attendre de miracles, sauf peut-être si l'on opère à partir de très bons films 16 mm.

Bancs de reproduction spécialisés

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Ils constituent dans tous les cas l'équipement idéal mais leur coût les réserve en pratique aux usages professionnels. Très peu de modèles ont été commercialisés. Les plus anciens ne donnaient pas de très bons résultats et nécessitaient le recours à diverses astuces pour éviter l'obtention de copies trop contrastées : confection de masques flous, modification du développement, etc. Les plus récents permettent de pratiquer une prélumination contrôlée qui améliore de façon beaucoup plus simple la qualité des duplicata.

Ces appareils permettaient d'opérer non seulement avec des films spéciaux pour la reproduction (gamma = 1 !) mais aussi avec des films à grain fin, tels que le Kodachrome.

  • Dia-duplicator Alpa : il comporte un système permettant de « pré-voiler » le film lors de son exposition afin d'obtenir une copie de contraste acceptable, même sur des films vigoureux comme le Kodachrome 25. Une partie de la lumière prélevée au niveau de la source d'éclairage est introduite au niveau du film, via une fibre optique et des filtres de densité gris neutre comportant 12 niveaux, ce qui permet de doser avec précision l'effet de cette exposition sur le résultat final. Cet appareil utilise en fait le système Elinchrom (voir plus loin).
  • Illumitran Bowens : cet appareil comporte un système de contrôle du contraste plus sommaire que les systèmes Alpa et Elinchrom ; une glace à 45 ° située sous l'objectif de prise de vues renvoie l'éclair d'un flash auxiliaire, permettant ainsi de superposer à l'image principale une lumination uniforme.

Choix de l'éclairage

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La lumière du soleil constitue évidemment la source la plus puissante et la plus économique, mais elle varie considérablement en fonction de la saison, de l'heure et des conditions météorologiques. Faute de pouvoir la contrôler, mieux vaut éviter de s'en servir, sous peine d'obtenir des résultats totalement aléatoires.

Les lampes à incandescence sont théoriquement les meilleures sources possibles car les diapositives sont toujours un peu trop bleues, volontairement, de façon à mieux rendre les couleurs lorsqu'un les projette à l'aide d'une lampe tungstène qui émet un large excès de rouge. En pratique elles présentent de nombreux inconvénients, elles vieillissent en émettant progressivement moins de lumière, et une lumière plus rouge ; en outre leur émission varie très vite en fonction de la tension du secteur, à la fois en quantité et en qualité. Lorsque celle-ci augmente, l'émission est plus intense et contient davantage de bleu, lorsqu'elle diminue, l'émission diminue aussi et la lumière tire davantage vers les teintes chaudes. C'est pourquoi les amateurs qui reproduisaient eux-mêmes leurs diapositives obtenaient souvent des duplicata à la fois bleus et surexposés, ou rouges et sous-exposés, lors d'une même séance. L'utilisation de lampes à iode alimentées à travers un régulateur de tension s'impose, si l'on veut obtenir des résultats constants.

Les lampes à incandescence présentent également d'autres défauts : le dégagement de chaleur peut, sinon endommager directement la diapositive, du moins provoquer des déformations en cours de prise de vue, rendant les photos floues. Ce phénomène se reconnaît facilement car il n'est pas uniforme : les parties floues sont celles qui ont glissé ou qui se sont gondolées, les zones de netteté correspondent aux endroits où la diapositive était bien maintenue dans son cadre. Par ailleurs, les torches puissantes ont un effet désastreux sur le vieillissement et l'altération des couleurs. Une petite lampe à iode peu puissante vaut nettement mieux qu'une torche destinée au cinéma.

Finalement ce sont les flashes électroniques qui apportent la solution la plus simple et la plus fiable. On ne peut toutefois pas les utiliser seuls, un éclairage continu à incandescence ou autre est nécessaire pour faire le cadrage et la mise au point. Par ailleurs, il faut procéder systématiquement à des essais car la cellule de l'appareil devient inopérante, d'où le passage obligé par le mode manuel. Il faut aussi veiller à ce que les condensateurs du flash utilisé soient toujours chargés de la même manière. Si le flash n'a pas été utilisé depuis longtemps, faire partir à vide une dizaine d'éclairs est une bonne idée, car cela régénère les condensateurs électrolytiques. Par ailleurs, une fois la lampe témoin allumée, la charge continue ; il faut donc attendre suffisamment longtemps, par exemple une minute après l'allumage, avant de déclencher, de façon que la puissance maximale soit atteinte à coup sûr, pour chacune des prises de vues. Il va sans dire, mais c'est encore mieux en l'écrivant, qu'une bonne alimentation secteur vaut mieux qu'un jeu de piles ou de batteries à moitié déchargé.

Pour un usage occasionnel le Kodachrome était la meilleure émulsion possible, mais Kodak et d'autres fabricants fabriquaient des émulsions spéciales, particulièrement douces et donc adaptées au travail à effectuer. La plus connue était portée par le film Kodak Duplicating 5071. Ces émulsions existaient pour la lumière artificielle et pour la lumière du jour, elles n'étaient disponibles qu'en métrages importants (30 m, de qui faire environ 700 duplicata) et il fallait les étalonner convenablement avant l'usage. De plus, elles étaient équilibrées pour donner de bons résultats avec les émulsions inversibles traitées par le procédé E6 et de sérieux problèmes d'équilibrage se posaient en tentant de dupliquer les diapositives Kodachrome.

Les gélatines vendues par Kodak permettent d'obtenir toutes les combinaisons de couleur possible et donc de trouver la combinaison susceptible de convenir à telle ou telle diapositive. Il faut disposer d'un jeu assez complet pour faire face à toutes les situations. On obtient de meilleurs résultats en filtrant la lumière à la source, plutôt qu'en plaçant les filtres au niveau de l'objectif, car on évite ainsi tous les problèmes de qualité optique posés par les filtres qui, malgré toutes les précautions prises, finissent par s'altérer et se tacher.

La prélumination

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Les films spéciaux pour la reproduction ayant disparu, il est encore possible de travailler mais il faut utiliser un procédé susceptible de réduire l'augmentation de contraste résultant de la copie. Ce procédé consiste à voiler légèrement le film, de façon à récupérer un maximum de détails dans les ombres. On expose donc le film de façon uniforme à une lumière blanche, et malgré son nom cette exposition peut se faire à peu près indifféremment avant ou après la pose. Cette exposition doit être suffisamment faible pour ne pas entraîner, à elle seule, un éclaircissement notable des noirs de la future diapositive, ce qui produirait par la suite des images très fades et délavées. Les zones très faiblement lumineuses de l'original ne sont pas traversées par une lumière suffisante pour impressionner la pellicule servant à la duplication, mais la faible exposition qu'elle provoquent vient s'ajouter à celle créée par la prélumination et la somme des deux permet de faire apparaître des détails qui seraient autrement perdus. Cette méthode connaît toutefois de sérieuses limites, mais elle permet de limiter les dégâts. Il faut évidemment un dosage aux petits oignons pour optimiser le processus.

Les traitements

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Parmi les astuces utilisées par les professionnels pour éviter la montée d'un contraste trop fort, il faut citer le raccourcissement du temps de développement. Le gamma (ou facteur de contraste) augmente en effet avec le temps de développement jusqu'à atteindre une valeur limite appelée « gamma infini ». Une condition nécessaire pour que le duplicata ressemble autant que possible à l'original est qu'il présente les mêmes contrastes, pour ceci le gamme doit autant que possible se rapprocher de 1.

Inversement, il est possible, en allongeant le temps de développement, de rattraper des diapositives trop peu contrastées. Dans ce cas on essaie d'obtenir une copie meilleure que l'original, mais dans ces conditions il ne s'agit plus d'un duplicata au vrai sens du terme.

Notons que s'il est très facile de récupérer une diapositive trop peu contrastée, en revanche il est quasi impossible de provoquer la diminution d'un contraste trop violent, la balance des couleurs étant alors modifiée de façon aléatoire.

Méthodes modernes

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Elles passent, comme on peut le deviner facilement, par une phase numérique. La diapositive à reproduire est scannée avec soin, puis le fichier obtenu est « flashé » sur un support film. En fait on peut transformer par ce procédé des images issues de n'importe quel support, diapositive évidemment, mais aussi négatif couleur, photographie sur papier, négatif noir et blanc, ou bien sûr fichier issu d'un appareil numérique. Entre temps, il est toujours possible de procéder à des retouches, à des recadrages, à des modifications des images, beaucoup plus facilement qu'auparavant. On peut aussi flasher non seulement de nouvelles diapositives 24 x 26 pour obtenir des duplicata, mais aussi des documents transparents de plus grande surface destinés, par exemple, à la rétroprojection.

  • CASTELET, Guy .- Duplizoom Panagor contre Dia-duplicator Elinchrom . In : Chasseur d'Images, n° 18, 1er novembre - 30 décembre 1979, pp. 62-64.
  • COGNÉ, Guy-Michel .- La duplication des diapositives. In : Chasseur d'Images, n° 12, 1er septembre 1978, pp. 53-65.


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