Discussion:Mécanique, enseignée via l'Histoire des Sciences/L'inertie à la rotation
Ajouter un sujetRemarque historique
[modifier le wikicode]La logique spontanée ( celle de Beeckman par exemple) eût voulu ceci : un référentiel en rotation constante est comme Rien , c'est à dire est galiléen. Cela EST FAUX : une petite bille placée sur un plateau tourant s'éloigne en décrivant une développante de cercle.
Pourtant sur une sphère terrestre parfaite englacée ,le palet de Galilée décrirait bien indéfiniment une géodésique, c'est à dire un grand cercle. Cela n'avait pas échappé à la sagacité de Galilée, mais il écarte la question : elle l'eût conduit à la chute libre non verticale ( cf Koyré : chute libre et mouvement de la Terre ).Huygens s'enlise dans sa recherche de la Relativité Totale, qui eût conduit à la force de Coriolis.Mais non , il faudra attendre qu'un Foucault en 1851 montre son pendule à une Académie médusée et un peu vexée, pour que l'on revienne sur l'affirmation péremptoire de Newton : l'Espace et le Temps sont absolus. On avait peu à peu (à part MacLaurin) oublié le principe du bateau de Huygens. Nul doute que les travaux de Lorentz , et surtout de Mach, ont influencé Einstein, mais voilà 1687-1915, c'est quand même bien long ! Il existe peu d'études historiques sur ce point obscur : pourquoi le XVIIIème écrante la notion de référentiel galiléen?--Guerinsylvie 18 août 2006 à 09:46 (CEST)