Formation musicale/Culture générale musicale
9. Culture générale musicale
Éléments d'harmonie
[modifier | modifier le wikicode]L'harmonie désigne l'association de plusieurs sons simultanés, par rapport à la mélodie qui désigne une succession de son.
Le but de cette partie est de donner quelques notions générales, pour illustrer les notions introduites précédemment. Pour les détails, se reporter aux articles de Wikipédia.
Bourdon et pédale
[modifier | modifier le wikicode]Le bourdon est une voix (chant, instrument) qui joue toujours la même note. Certains instrument ont un bourdon, comme la cornemuse (on ne peut faire varier le son que d'un seul tuyau, les autres jouent immuablement la même note) ou la vielle à roue (on ne fait varier le son que d'une seule corde).
Une pédale est un bourdon particulier : c'est lorsque plusieurs accords différents ont la même note de basse ; il y a donc des accords renversés dans la progression.
En musique populaire moderne, la note de basse est en général jouée par la guitare basse ; la pédale, c'est donc lorsque la guitare basse joue la même note tandis que les autres instruments — guitare, synthétiseur — jouent différents accords.
Quarte militaire
[modifier | modifier le wikicode]De nombreux morceaux de musique militaire commencent par une quarte juste en levant (c'est-à-dire que le morceau ne commence pas au début d'une mesure) ; on parle de « quarte militaire ». Par exemple : La Marseillaise[1], Le Chant des partisans, La Marche de la 2e DB, Les Dragons de Noaille…
L'utilisation de la quarte est une référence au clairon, instrument utilisé pour transmettre des ordres. En effet, le clairon ne peut joueur que certaines notes, et les deux premières notes jouées en pratique sont le fa♯ et le si♭ (en général notées un demi-ton au-dessus, sol-do, pour simplifier), ce qui forme une quarte juste.
Triton
[modifier | modifier le wikicode]Le triton est l'intervalle de trois tons, c'est-à-dire la quarte augmentée. C'est un intervalle qui engendre une tension, et qui demande donc à être résolu (c'est-à-dire que l'on ne termine pas sur un triton). Au Moyen-Âge, il était même considéré comme le « diable dans la musique » (diabolus in musica).
Une gamme majeure ne contient que deux tritons : IV—VII et VII—XI, soit dans do majeur « fa—si » et « si—fa ». Une gamme mineure en contient quatre : II—VI, IV—VII, VI—IX et VII—XI, soit dans la mineur « fa—si », « ré—sol♯ », « si—fa » et « sol♯—ré ». On voit à cette occasion que le triton est son propre renversement.
Voir aussi
[modifier | modifier le wikicode]- Sur Wikipédia
- Références
- ↑ « La Marseillaise » [PDF], sur Éduscol